Histoires de sexe fétiche Histoires de sexe travesti

L'amour partagé – Chapitre 2

L'amour partagé - Chapitre 2



SURPRENANTE PROPOSITION

Lorsqu?il rentre du port, Florence et Laurent sont déjà arrivés et Diane leur fait faire le tour du propriétaire. En les regardant tour à tour, Alexandre pense aussitôt qu?elles ont dû se concerter la veille car elles sont vêtues presque à l?identique d?une minijupe cachant tout juste le bas de leurs fesses, d?une fine chemise pour l?une et d?un cardigan pour l?autre, uniquement boutonnés à hauteur de leurs seins qui s?offrent généreusement au regard lorsqu?elles se penchent en avant.

-Vous avez envie de vous faire violer? s?esclaffe Alexandre, en se gardant bien, toutefois, de leur suggérer de changer quoi que ce soit à leur tenue.

-On te plaît? lance Florence, en le regardant droit dans les yeux. Puis, sans même attendre sa réponse, elle ajoute: ce n?est que pour vous deux, pour les autres, on arrangera ça le moment venu.

Tout le long du trajet vers le port, Alexandre observe dans son rétroviseur Laurent et se surprend à l?envier. Une main plongée dans le décolleté de Florence, il caresse nonchalamment ses seins. Sur le quai, lorsqu?elle descend de voiture en lui adressant un sourire ambigu, il découvre sous sa jupe retroussée qu?elle ne porte rien. À la vue de sa féminité qu?elle lui montre ostensiblement, il sent son visage s?empourprer et une bouffée de désir l?envahir.

?Elle veut m?allumer? pense-t-il.

Au large, quand Diane s?est déshabillée, il a pu voir qu?elle aussi, était nue sous sa jupe.

?Enfin!? se réjouit-t-il intérieurement, ravi de cette soudaine émancipation de sa femme à laquelle Florence n?est peut-être pas être étrangère. ?Et elle, est-elle coutumière du fait? Est-ce un laisser-aller passager dû aux vacances ou bien les effets secondaires de leur conduite exhibitionniste??

Du cockpit, pendant que Laurent s?exerce au pilotage, Alexandre peut tout à loisir les contempler, en grande discussion, assises en tailleur sur la plage arrière, profitant du soleil à l?abri du vent de la vitesse.

    *

-Ta chatte, tu la rases toi-même, ou bien tu la fais faire? demande Florence.

-Laurent?

-Il aimerait bien que je sois comme toi. Il trouve cela très excitant.

-J?ai remarqué.

-En fait, je me demande si ce n?est pas plutôt toi, qu?il trouve très excitante.

-Je peux en dire autant d?Alexandre qui compte au nombre de tes admirateurs.

-On ne va pas s?en plaindre? Depuis qu?il t?a vue, il est revenu à la charge. Il n?a plus que ça en tête. Pour m?amadouer, il m?a dit que j?aurais encore plus de plaisir à me caresser.

-Tu te caresses souvent?

-Très souvent. Pas toi?

-Si, plusieurs fois, certains jours? Tu n?as pas grand chose à enlever pour le contenter. Lui aussi aura plus de plaisir à te lécher.

-Et alors?

-C?est Alexandre! Je ne peux pas demander ça à quelqu?un d?autre. Dès qu?on me touche les effets son immédiats. Quant à le faire soi-même, ce n?est ni très commode, ni très exaltant. Avec lui, tout devient vite prétexte à des jeux amoureux. Comme tu peux l?imaginer, il en profite pour fourrer ses doigts dans ma fente, taquiner mon clitoris avec les poils soyeux du blaireau, m?exciter avec le jet de la douche, détaille-t-elle, afin de satisfaire la curiosité indiscrète de Florence. À la fin, je le masturbe sur mon ventre et je m?enduis de son sperme, ou bien je le fais éjaculer sur lui et je baigne ma fente dans sa semence. J?ai l?impression que ça calme le feu du rasoir. Je te laisse aussi imaginer dans quel état ça le met et de quelle manière tout cela se termine. Laurent a raison. Dépêchez-vous d?arranger ça! Comme le dit Alexandre: ?Une chatte rasée est encore plus nue.? ou encore plus crûment: ?Une chatte rasée se baise mieux.? Ce n?est pas ce que tu espérais? lui demande Diane en voyant son air dépité.

-Je ne sais pas, enfin si. J?espérais une solution miracle. Je ne supporte pas les crèmes épilatoires et les rasoirs, électriques ou non me donnent des rougeurs.

-Alexandre prêtera son coupe-choux à Laurent.

-C?est quoi?

-Un rasoir de coiffeur avec une grande lame. Il n?y a pas mieux.

-Pour qu?il me coupe!

-Il lui montrera. Maintenant si tu préfères, Alexandre peut bien te le faire, propose Diane, en se demandant un peu tardivement, si elle ne joue pas avec le feu.

-Tu parles sérieusement?

-Nous sommes amies maintenant, précise-t-elle, comme si la chose en devenait, de ce fait, plus naturelle.

-Il devra me toucher.

-Cela te gène?

-?videmment pas. Mais toi?

-Il ne fera que te raser, s?empresse-t-elle d?ajouter, pour modérer son enthousiasme.

-Tu penses qu?il voudra? questionne Florence, secrètement séduite par l?idée qu?il puisse la tripoter.

-J?imagine mal le contraire? Et Laurent, dans tout ça?

-Il n?a pas le choix. S?il ne fait pas, il doit laisser faire!

-Nous tâterons le terrain tout à l?heure.

    *

Depuis le large, les villes et les bourgades qui défilent sous leurs yeux, semblent lovées dans des écrins de verdure, tandis qu?au loin les Alpes, encore enneigées par endroits, se détachent sur l?azur du ciel. Après avoir laissé derrière eux Monaco, Menton puis Vintimille, ils longent maintenant la Riviera avec ses maisons vieillottes aux couleurs bariolées et ternies dont les volets basculés, tamisent l?intense lumière du soleil et gardent un peu de fraîcheur aux intérieurs.

À l?approche de San Remo où ils ont prévu d?accoster, ils se sont rhabillés. Diane a passé un de ses strings minimalistes de dentelle arachnéenne et pour la plus grande joie d?Alexandre, Florence s?est contentée de descendre sa jupe très bas sur ses hanches. Elles ont aussi fermé plus sagement leurs hauts. Les formalités accomplies à la capitainerie, les deux couples partent en flânant à la recherche d?un endroit agréable pour déjeuner. Après bien des hésitations, ils se décident pour une trattoria, pieds dans l?eau, dont la terrasse ombragée par une pergola fleurie, offre une vue imprenable sur la baie. Le maître d?hôtel leur donne une table que seules, une barrière à claire-voie et des jardinières de fleurs, séparent de la plage quasiment désertée à cette heure.

Derrière leurs lunettes de soleil, Florence et Diane s?amusent des contorsions des serveurs qui tentent d?apercevoir leurs seins par l?ouverture encore très généreuse de leurs décolletés et lorgnent sur leurs cuisses découvertes très haut.

Au cours du repas, la plage s?est à peine remplie. Alexandre et Laurent regardent avec intérêt deux jeunes femmes, quitter sans gêne, devant qui veut les voir, leur short puis leur slip et enfiler, en tortillant leurs fesses, un string de bain.

-Si toutes les filles se changeaient comme elles, se réjouit Alexandre, faisant se retourner Diane et Florence.

Puis dans un geste gracieux qui remonte leurs seins, elles font passer par dessus la tête leur débardeur, ajustent par de petits mouvements leur soutien gorge sur leur poitrine et glissent un doigt dans chaque bonnet pour mettre en place le bout de leur seins.

-Elles sont vraiment bien tournées! apprécie-t-il.

-Quelle guigne, les maillots de bain! se lamente Laurent, qui les regarde lézarder au soleil.

-Diane, tu les écoutes?

-Laisse-les donc fantasmer!

-Laurent, tu as vu? s?excite subitement Alexandre. Celle de droite est complètement rasée, commente-t-il, après que la fille en question ait soulevé un peu le devant de son string pour le réajuster.

-Pas eu cette chance, maugrée celui-ci.

-À ce propos, j?ai trouvé pour ma chatte, lui glisse habilement Florence.

-Où? Quand?

-Chez nous ou chez eux, comme tu voudras.

-À domicile? Et par qui?

-Par toi!

-Par moi?

-Mais si tu n?y arrives pas, tu laisseras faire Alexandre.

-Alexandre?

-Il le fait bien? Cela t?ennuie? s?alarme-t-elle aussitôt en le voyant perplexe.

-?a me surprend, mais après ce que nous avons fait hier, j?imagine que je serais ridicule de refuser, répond-il, avec l?intime conviction qu?elles ont déjà tout combiné entre elles, ne lui demandant son accord que pour la forme.

-Eh bien mon chéri! Florence attend aussi ta réponse, demande Diane à son mari resté muet d?étonnement.

-Tu peux aussi compter sur moi, lui répond-il en rougissant, d?autant que sous la table, sans se départir de sa candeur, elle appuie, contre la sienne, sa cuisse découverte jusqu?à l?aine.

-Demain? Si vous n?avez rien de prévu, hasarde-t-elle presque timidement en les remerciant l?un après l?autre, d?un chaste baiser sur la joue.

-Va pour demain, conclut Alexandre, de plus en plus à l?étroit dans son penta court, ce que ne manque pas de remarquer, avec plaisir, l?intéressée.

-Elles sont belles, n’est-ce pas? lance Alexandre au maître d’hôtel, venu les accompagner jusqu’à la porte du restaurant.

Celui-ci rougit et sans se démonter, réplique:

-S? Signore. Et j?aurais grand plaisir à les servir de nouveau.

Au détour d’une rue, un attroupement barre l’accès d’une petite esplanade où se produit une troupe d’artistes de rues. Ils s’avancent et s’agglutinent aux gens, serrés les uns contre les autres. Un mouvement de la foule entraîne Laurent à l’écart et un homme se retrouve plaqué contre le dos de Florence. Laurent tente de la prévenir mais elle ne l’entend pas, ne le voit pas.

À travers le mince tissu de sa jupe, elle sent son pénis s’ériger et durcir. Elle se dandine pour bien le coincer entre ses fesses et le faire grandir encore. L’idée de caresses fugaces, au milieu de tout ces gens, attise son excitation et mouille sa féminité.

Ne rencontrant pas d’hostilité, l?inconnu pose les mains sur sa taille puis tout doucement les fait remonter sous sa chemise. Doucement, il caresse ses seins, promène ses doigts sur ses aréoles, agace ses mamelons dressés. Une de ses mains quitte son buste, s’insinue sous la ceinture de sa jupe. Surpris de la trouver nue, il s’arrête un instant puis reprend sa lente progression. Ses doigts jouent avec les poils de son pubis, descendent encore, frémissent sur son clitoris éclos, le pincent délicatement, s’aventurent enfin vers ses chairs consentantes.

Pour lui faciliter les choses, Florence écarte plus franchement les jambes. Sa poitrine se soulève de plus en plus vite, son ventre bouillonne, ses jambes commencent de ne plus la porter. Comme si elle voulait se soustraire à ses doigts, elle se cambre en arrière mais revient aussitôt vers eux. Elle se décolle un peu de lui, glisse une main derrière elle, ouvre sa braguette, s’empare de son pénis et commence de le caresser très lentement pour ne pas attirer l’attention. Comme s’il faisait l’amour à sa main, l’homme l’accompagne de petits coups de rein puis se laisse masturber. Son souffle tiède s’accélère sur sa nuque. Annonçant son éjaculation, son sexe se tend, gonfle entre ses doigts. Prestement elle se hisse sur la pointe des pieds, pointe les fesses en arrière pour faire remonter sa jupe, déroule le prépuce, glisse son gland dans la raie de ses fesses et prend ses testicules dans le creux de sa main. L’effet est immédiat. L?homme inonde sa vulve et le haut de ses cuisses.

Elle serre les dents pour ne pas ameuter les gens qui l’entourent puis se laisse aller au plaisir, le sexe de son amant coincé entre ses jambes pour retenir le fruit de leurs jouissances. Quand elle revient à elle, son regard parcourt la foule et voit Laurent à deux bons mètres d’elle. Son sang ne fait qu’un tour à l’idée que c’est peut-être Alexandre qu’elle a caressé mais il est aux côtés de Diane. La panique s’empare d’elle quand l?inconnu se penche vers son oreille et lui murmure:

-Era molto buono. Grazie mille!

Lorsqu?elle ose enfin se retourner, l’homme s’est évanoui avec la foule. Complètement hébétée et cramoisie, elle regarde Diane qui lui dit avec un sourire complice:

-Il sait s’y prendre et en plus il était beau comme un dieu.

-Parce que tu as vu?

-Quelques autres aussi.

-Tu aurais pu me prévenir.

-On interrompt pas des gens qui se font du bien. Et puis le spectacle était bien plus intéressant que celui donné par ces saltimbanques. Seul Alexandre a imaginé que la contorsionniste devait pouvoir se lécher la chatte et faire l’amour dans des positions invraisemblables? Tu ne t’es pas rendu compte que ce n’était pas Laurent?

-Non, je lui tournais le dos et nous n’avons pas échangé un seul mot.

-Je pensais à la taille de son sexe, tu l’avais quand même dans la main!

-Je ne sais pas, je ne sais plus.

-Même les yeux bandés je saurais différencier Alexandre de Laurent.

-Ah bon! Tu as eu l?occasion de comparer?

-Pas encore.

-Parce que tu comptes le faire?

-Qui sait, dans un moment d?égarement dont je serais aussi victime, plaisante-t-elle.

-Moi je n’y ai vu que du feu? Maintenant, ça coule le long de mes cuisses et j’ai l’impression de sentir le sperme à plein nez.

-Ce n’est pas une impression, mais ça va passer, il va sécher.

-Comment je vais dire ça à Laurent?

-On va réfléchir.

De nouveau réunis, ils reprennent la visite de la vieille ville où se presse, dans un dédale de ruelles étroites, protégées de l?ardeur du soleil, une foule bigarrée et cosmopolite. Sur la grande place, ils découvrent une foire extraordinairement animée, dont les marchands, regroupés par activité, haranguent les chalands qui se bousculent sous un labyrinthe de parasols multicolores. Tandis que Laurent et Alexandre, attirés par l?étal appétissant d?un salaisonnier, font le plein de charcuteries et de divers vins et apéritifs, Diane et Florence se sont arrêtées plus loin, devant un banc de confection, interpellées par le camelot qui leur vante, dans un débordement de gestes typiquement italiens, la qualité de sa marchandise qui ne peut, d?après lui, que sublimer leur beauté.

Elles se laissent tenter, retournent la moitié du stock, procèdent à de nombreux essayages dans une cabine de fortune faite de tentures disjointes. En plus de micro jupes et de hauts minimalistes presque identiques, Florence prend une robe très courte, assortie à la couleur ses yeux, en voile de coton froissé et Diane une minijupe corolle fuchsia et un tricot blanc en maille ajourée, laissant la taille découverte. Au moment de régler ses achats, elle retourne essayer un adorable caraco quasiment transparent.

Ne la voyant pas réapparaître, Florence s’avance vers la cabine, écarte le rideau et la voit, les yeux révulsés, les joues empourprées, assise sur ses talons, les jambes grandes ouvertes, une main dans sa culotte et l’autre serrant la pointe d’un sein.

-C?est de ta faute. J?étais trop excitée, lâche-t-elle en soupirant. Il fallait que je me soulage.

-Je vous l?offre, lui dit le camelot au moment de payer, en lui tendant le bustier qu’elle avait finalement trouvé trop impudique. Puis en italien, il ajoute:

-E per il bello spettacolo nella cabina!

Florence éclate de rire. Ne sachant plus où se mettre, Diane attrape le vêtement, le remercie d’un sourire gêné et s’éloigne sous son regard libidineux.

Dans cette foule, Alexandre et Laurent ne les repèrent pas immédiatement, car elles ont gardé sur elles, leurs nouvelles tenues. Ils les retrouvent finalement, à quelques pas d?eux, en grande discussion avec un fleuriste, dont l?étal croule sous une multitude de fleurs plus odorantes et colorées les unes que les autres.

À contre-jour, le soleil impudique dessine à travers le tissu léger, le corps de Florence. Les mailles, d?un bon centimètre de côté, du bustier de Diane, dévoilent délicieusement les rondeurs de sa poitrine et laissent échapper la pointe d?un sein. Si Laurent en reste sans voix, Alexandre les complimente pour l?impudicité de leur tenue avant de régler les bouquets de fleurs coupées qu?elles ont choisis. Un grand sourire aux lèvres, elles déposent en même temps, pour le remercier, chacune de leur côté, un baiser affectueux sur ses joues qu?il leur désignait de ses deux index tendus.

-Regardez! Nous avons pris ça aussi, annoncent-elles, en exhibant leurs achats.

-Eh bien, ça ne pas vous gêner! se réjouissent-ils, en essayant de se représenter ce que ces bouts de tissu pourront bien couvrir de leurs anatomies.

Après avoir erré encore un grand moment dans l?entrelacement des allées du marché, ils reprennent le chemin du port. Les sacs qu?ils portent se font de plus en plus lourds. Alexandre et Laurent s?arrêtent se reposer un instant sur des chaises disposées tout au long de la promenade. Sans qu?elles puissent esquisser la moindre parade, une soudaine rafale de vent soulève les jupes de Diane et Florence, dévoilant un bref instant leurs fesses dénudées.

-Hum! Souffle encore! s?exclame Alexandre, les bras en l?air, pour implorer le vent.

-Nul besoin d?invoquer ?ole, regarde! offre Florence, en tournant sur elle-même pour faire remonter, comme une hélice, sa robe jusqu?à la taille.

-Tu cherches vraiment à te faire violer? plaisante Laurent.

-Pfft! Aucun danger, pas un seul homme en vue? Mais cela a bien faillit m?arriver tout à l?heure, lui avoue-t-elle.

-Comment ça? demande-t-il atterré, en la faisant mettre à califourchon sur ses cuisses.

Au fur et à mesure de son récit, le visage de Laurent passe par toutes les couleurs, ses mimiques reflètent ses tourments, mais la bosse que fait son bermuda ne fait qu?augmenter.

-Même pas deux ans de mariage, ça promet! conclue-t-il, enfin déridé par l?épisode de Diane dans la cabine.

Florence le regarde droit dans les yeux, libère son pénis, le prend entre ses deux mains et lui dit:

-Tu es bien excité!

Il déboutonne sa robe presque jusqu?à la taille, écarte les jambes pour lui faire ouvrir les siennes. Ses petites lèvres entrebâillées brillent à contre-jour. Il glisse les mains le long de ses cuisses, la prend par les fesses et l?approche de lui. Florence se soulève à peine, passe et repasse son gland dans l?humidité de sa fente.

-Arrête! prévient Laurent, ou tu vas en avoir de nouveau partout.

Elle le prend en elle et presque sans bouger, lui fait l?amour. Assise près d?eux, Diane les regarde s?aimer et jouir l?un après l?autre. Ses cuisses s?ouvrent et se referment sur sa main qu?elle a glissée par dessous sa ceinture.

Alexandre la fait lever, la prend par la taille, la soulève de terre et l?assied sur le bord du parapet. Dissimulé par sa jupe, il repousse son string sur le côté et s?enfonce en elle d?une seule poussée.

Les jambes croisées derrière ses fesses, elle fait onduler ses hanches, l?excitant de ses muscles intimes. Elle se sent partir. Pour ne pas crier, elle prend son mari par le cou et plaque ses lèvres aux siennes. Son orgasme provoque celui d?Alexandre qui garde toute sa rigidité. Le plus discrètement possible, il sort d?elle presque complètement, s?enfonce de nouveau, lui arrachant un râle à chaque fois qu?il bute contre le col de son utérus.

Florence et Laurent viennent de part et d?autre d?eux et d?un même geste prémédité, soulèvent la jupe de Diane. D?un air concupiscent, ils regardent Alexandre aller et venir encore quelques instants, s?enfoncer une dernière fois et jouir juste avant elle.

Au moment d?appareiller, désignant le ciel du doigt, les deux femmes s?inquiètent car de gros nuages d?orage l?ont envahi. Le vent qui se lève, écume à présent la crête des vagues, formant de gros rouleaux qu?il projette contre les enrochements de la digue. En pleine mer, le bateau ricoche de vague en vague sous l?effet de la vitesse, expédiant d?énormes paquets d?embruns. Tout à coup, Laurent devient hilare. Une idée, qu?il qualifie lui-même de loufoque, vient de lui traverser l?esprit. Il vient d?imaginer faire l?amour sur cette mer démontée. D?après lui, les secousses du bateau devraient procurer de nouvelles sensations qui raviraient sûrement Diane et Florence. Celles-ci la trouvent effectivement saugrenue.

-Rien ne t?en empêche, suggère Diane.

Devant la moue dubitative et le manque d?enthousiasme de Florence à essayer la chose, Laurent renonce.

Naviguant au compas, Alexandre les dirige tout droit, en direction d?un immense rideau pluvieux où se confondent, dans un même gris anthracite, le ciel et la mer. À intervalles de plus en plus rapprochés, des éclairs zèbrent l?horizon dans un fracas assourdissant. Vers la frontière, ils traversent une grosse averse de pluie tiède, puis, comme par enchantement, le vent se calme, la mer s?apaise et le soleil revient, leur permettant de retirer leurs vêtements trempés qu?ils suspendent aux hiloires du bateau.

À terre, l?atmosphère a cette odeur particulière que l?on ne retrouve qu?après l?orage. En l?absence totale de vent, la chaleur moite devient vite étouffante. La brume commence d?envelopper d?un voile cotonneux la maison. La lumière décline. Alexandre a éclairé la piscine. Les spots indiscrets dessinent le corps dénudé de Florence, allongée lascivement sur un matelas pneumatique transparent.

Laurent s?approche d?elle sous l?eau. D?un puissant coup de pied sur le fond, comme un diable à ressort sortant de sa boîte, il se propulse à la surface et se retrouve à demi allongé sur elle, entre ses jambes disjointes. Surprise, elle crie, gesticule, se débat pour ne pas tomber à l?eau. Cramponné au matelas, Laurent embrasse ses seins, tète longuement ses mamelons. Ils chavirent finalement lorsqu?il essaye, en la prenant par les épaules, de se hisser d?avantage sur elle pour atteindre sa bouche et tenter, dans un excès d?optimisme, de la pénétrer.

Bras et jambes écartées, Florence fait la planche après son naufrage. Comme deux îles, ses seins émergent à la surface. Laurent s?avance entre ses cuisses qu?il pose sur ses épaules, soulève ses fesses pour maintenir sa fente hors de l?eau. Son clitoris pointe hors de sa cachette. Il l?aspire, le lâche, le reprend, le délaisse un instant pour lécher sa vulve, revient de nouveau à lui.

Tendrement enlacés dans un fauteuil de jardin, Diane et Alexandre les regardent. Les gémissements de Florence s?amplifient et parviennent jusqu?à eux. Diane pivote un peu et s?empale sur lui en lui tournant le dos. En appui sur ses cuisses, elle monte et descend, va d?avant en arrière, de droite à gauche, alterne sans cesse, excitant tour à tour son vagin et son clitoris.

-Approchez-vous! réclame Alexandre.

Suspendue au cou de Laurent, les jambes croisées derrière ses reins, emprisonnant son pénis entre leurs deux abdomens, Florence se laisse porter. Il la serre contre lui, l?embrasse longuement puis la renverse sur la table, les jambes repliées sur sa poitrine. Diane et Alexandre s?arrêtent. Leurs regards vont de sa fente liquéfiée au pénis vultueux de Laurent. Ecartelant ses petites lèvres, centimètre par centimètre, il s?enfonce en elle.

Florence se plaint de ne pas les voir. Diane vient se placer à l?identique à ses côtés. En appui sur un coude, elle regarde Alexandre la pénétrer, commencer d?aller et venir en elle puis, ces images gravées dans son esprit, s?abandonne de nouveau aux va et vient de Laurent.

En nage, les deux hommes contemple leurs femmes reprenant leurs esprits, inertes sur la table, les jambes pendant dans le vide. Leurs seins sont gonflés, leurs pointes dressées. Une fine cascade s?écoule de leurs fentes béantes et va se perdre entre leurs fesses.

-Et demain, que fait-on? interroge innocemment Alexandre.

-Tu as déjà oublié que tu devais me raser, fait mine de s?offusquer Florence, comme si l?affaire était entendue.

-Bien sûr que non! Mais même en faisant durer le plaisir, cela ne prendra pas toute la journée.

-Pourquoi voudrais-tu changer d?occupation?

À suivre…

[email protected]

A propos de l'auteur

HistoiresDeSexe

Laissez un commentaire