Bien sûr il est plutôt classe et joli et me permet de remplir mon rôle à la perfection mais le tailleur me laisse mal à l’aise.
Surtout la jupe droite qui m’empêche de jouer des jambes.
Nous avons bu un verre tranquillement en grignotant quelques mini sandwichs, Marie nous parlant de sa nouvelle conquête anglaise et de Corentin un long moment.
L’ambiance est assez étrange.
On sent l’envie de nous jeter les unes sur les autres dans dans regards mais par moments seulement. Et je me prends à penser qu’il est temps de passer à des moments plus chauds.
Je suis peut être plus excitée que les autres.
Je me suis mise à distribuer les rôles. D’un coup et sans préavis.
Chloé et Marie sont faces à moi, et ont comprit qu’elles seront toutes deux miennes.
Je suis très à l’aise et je n’éprouve aucune difficulté à gérer la situation.
J’ai demandé à Marie de rester assise les jambes très écartées et elle l’a fait sans se faire prier.
Puis elle a du régler plus fort le serrage de ses pinces et a gémis sous leurs morsures.
Elle n’a pas triché et ça m’excite.
Chloé elle, est maintenant debout, mains menottées au dos, les fesses tournées vers nous et le collier à boules bien visible. Collier au cou et laisse qui pend jusqu’à ses cuisses .
Elle aussi a du me laisser accentuer la pression des pinces sur ses tétons et elle aussi à geint quand je l’ai fais. J’ai très envie de jouir mais il me faut les occuper d’abord.
Frustrant autant qu’excitant.
— Marie… Tu aimerais peut être que je réduise le nombre de boules qui dépassent des jolies fesses de Chloé.
— J’aimerai beaucoup oui…
— Tu mouilles depuis que tu es assise… Je le vois d’ici !
En effet, la jolie rousse a le sexe ouvert par le désir et brillant de cyprine.
— Je t’en prie Juliette… Occupe-toi de notre Chloé qu’elle puisse un peu s’assoir. Tu la fais se baisser vers moi s’il te plait.
Une main écartant une fesse ronde et ferme, l’autre s’emploie à enfoncer l’une après l’autre les boules dans le derrière de ma soumise.
Je prends mon temps et les soupirs de Chloé sont dus au plaisir et non à la douleur.
Chloé reste silencieuse, assise aux côtés de Marie.
Marie nous raconte une exhibition de son anglaise sur une plage la semaine précédente.
Elles sont très excitantes toutes les deux. Et à ma demande, elles répondent d’une même voix qu’elles aimeraient jouir.
J’ai l’idée d’un petit jeu sachant qui déjà va le perdre.
— Je vais resserrer vos pinces. Le sein de l’une, puis celui de l’autre. Puis l’autre sein de l’une… Et ainsi de suite… La première qui crie a perdu. La plus courageuse aura le droit à un orgasme. Je commence par toi Marie ! Sein gauche…
Une simple grimace.
Puis le téton gauche de ma chérie subit le même sort sans qu’elle ne se plaigne.
La pointe droite de Marie s’écrase, puis celle de Chloé… Je ne suis plus si sûre que Chloé va craquer la première. Un petit moment que je m’amuse à les torturer sans qu’aucune ne se plaigne. Pourtant elles ont les larmes aux yeux. Et je me surprends d’aimer leur faire mal et d’en tremper ma culotte. Et enfin Chloé crie…
— Bien… J’ai ma perdante ! Tu sais que tu as perdu Chloé.
— Oui
— Oui qui ?
— Oui maîtresse…
J’ai desserré leurs pinces et voir leurs tétons écrasés m’excite vraiment. Chloé est à genoux, son joli cul vers moi et le visage vers Marie presque écartelée qui tire sur sa laisse pour la faire se baisser et avancer vers elle. Elle en mourait d’envie la garce.
J’ai laissé Marie menotter ma chérie mains devant.
— Ça suffit Marie… Chloé est assez près de toi. Elle ne peut rien manquer de ce que tu vas faire. Allez… Caresse-toi !
Marie crie quelques instants seulement après que ses doigts soient entrés dans son sexe.
Elle demande de continuer à se caresser et pousse un soupir de frustration quand je refuse.
Et son corps a de longs soubresauts tandis qu’elle fixe la bouche de Chloé qui n’est pas à un mètre d’elle.
— Vous êtes deux salopes ! Dites-le !
Elles obéissent en chur.
Après quoi je demande à Marie de s’occuper de Chloé.
Mains attachées, elle ne peut rien faire et notre amie va lui donner à grignoter et à boire.
Ainsi soit il et nous passons un moment à nous restaurer. Chloé me regardant souvent avec un air de défi qui m’agace autant qu’il m’excite. Elle va même jusqu’à sucer les doigts de Marie quand cette dernière lui porte des bouts de sandwichs à la bouche.
C’est moi qui parle et je raconte les premiers jeux de soumission de Chloé ce qui semblent exciter de nouveau notre invitée. Surtout le passage ou Chloé s’occupait de mes pieds.
Ce qui me donne des idées…
— Marie détache la laisse du collier et prend la clé et ouvre les menottes de Chloé.
Elles sont toutes deux à mes pieds.
Assise confortablement dans un fauteuil, je distribue les ordres.
Chacune d’elle va détacher l’un de mes bas noir et l’enlever du porte jarretelles, puis chacune d’elle s’occupera à me masser un pied. Chloé s’occupera du gauche…
Très vite, je me contorsionne pour relever ma jupe et dégager mes jambes.
Ma culotte noire semble beaucoup les intéresser.
Je la sais trempée mais elles ne le remarque certainement pas.
Elles me caressent et massent en silence et je me laisse faire, demi allongée, cuisses ouvertes et les yeux fermés. Sans aucune honte, sans la moindre gêne, je me concentre pour cette fois, tenter de jouir de cette façon. Pas sous leurs doigts bien sûr, je ne pense pas y arriver.
Mais quand elle me lècheront… Je suis presque sûre d’y parvenir. Je ne me reconnais plus…
— Vous pouvez jouir autant de fois que vous voulez… A condition de le faire sans vous toucher. C’est compris ?
Un duo de oui, suivi du « maîtresse » de Chloé.
J’adore…
Je n’ai pas la notion du temps qui passe mais c’est un véritable plaisir pour moi.
Mais elles semblent aimer le faire et ne cessent à aucun moment de me masser pieds et orteils.
— Vos bouches et vos langues maintenant… Tu peux regarder faire Chloé Marie si…
— Non… Je sais m’y prendre Juliette.
Là encore le temps passe lentement. Les doux bruits de succion, leurs langues entre mes orteils, leurs bouches les suçant l’un après l’autre ou plusieurs ensembles…
Je sens que le plaisir monte vraiment.
Chloé est très excitée, elle me fixe en me léchant et ses yeux ne quittent pas les miens quand elle abandonne le pied qui lui est dévolu pour aller poser ses lèvres sur l’autre. Et sa langue cherche celle de Marie sur mes orteils. Les langues se touchent et à son tour, Marie lève les yeux sur moi. Elle ne fait rien. N’encourage pas Chloé.
Mais elle aussi me fixe avec une pointe de moquerie ou de défi dans l’il. Leurs deux bouches sur un même pied est affolant de plaisir. Leurs langue se mêlent tandis qu’elles lèchent…
Déception que Chloé en ai envie. Jalousie qui gâche mon plaisir.
— Mon autre pied Chloé !
Elle obéit aussitôt sans me lâcher des yeux, un sourire moqueur aux lèvres qui me donne envie de la gifler. Une réelle envie cette fois…
Elle sont appliquées et je fais durer mon plaisir d’être la maîtresse de ce jeu. Les regardant le plus souvent, et cherchant à trouver mon plaisir. Cette fois je vais jouir sous leurs caresses. Et leur parler va m’y aider.
— Vous m’excitez mes chéries… Vous êtes de parfaites soumises… Dites-le !
Elle le disent encore une fois ensembles.
— Vous allez… Vous allez me faire jouir… Dites-moi que vous voulez que je jouisse… Léchez-moi bien, entre les orteils c’est… Ooooh je mouille… Continuez je sens que… Dites-moi que vous êtes mes petites salopes…
Encore elles répètent mes mots sans sourciller et aussitôt dit, continuent à me lécher, à me sucer les pieds.
— Chloé chérie…
— Oui… Oui maîtresse ?
— Baisse ma culotte ma belle… Aux chevilles… Et regardez là !
— Oui maitresse
Cela fait, Chloé reprend mon pied et s’affaire à me satisfaire. Mais leurs respirations se sont oppressées… Elles continuent à jouer de leurs bouches et de leurs langues mais leurs souffles sont plus courts, leurs respirations plus hachées…
— Maitresse !
Je regarde Chloé et n’ai pas le temps de parler. Encore cette petite salope quitte mon pied pour aller cherche l’autre, langue collée à celle de Marie.
Elle cherche à embrasser Marie qui cette fois ne me regarde pas mais lui donne ses lèvres.
— Je sens… Je vais jouir mes chéries… Mais vous continuerez à… Vous continuerez jusqu’à jouir vous aussi…
Chloé yeux braqués sur moi est revenue sur mon pied gauche et me sourit quand elle ne lèche pas. Elle laisse échapper un gémissement, la bouche sur mon pied avant d’arriver à dire qu’elle va jouir. Marie aussi gémit mais murmure qu’elle n’y arrivera pas.
Chloé encore, embrasse Marie en me regardant. C’est presque un sanglot,
un petit cri étranglé qu’elle pousse en disant qu’elle aussi jouit avant
de délaisser la bouche de Marie pour reprendre mon pied en bouche.
J’ai senti ses dents sur ma peau, le temps qu’elle se fasse plaisir. Embrasser Marie l’a fait jouir et j’en suis peinée. Cette petite salope l’a fait exprès et aussitôt un orgasme me bouleverse sans que je n’y puisse rien.
— Ooooh je jouis…
Tout en me léchant, la jolie rousse parle de mon sexe qui coule et trempe ma jupe .
Elle dit que ça l’excite. Le visage de Chloé se colle au sien et sa bouche embrasse le coin de celle de Marie.
— Jouis Marie… Jouis en regardant la chatte de ma maitresse !
Marie dit qu’elle va jouir à son tour en regardant ma chatte. J’arrive à articuler que je vais jouir une nouvelle fois quand j’entends Marie geindre doucement sous l’orgasme sans cesser de me lécher.
Un moment de repos s’impose…
Chloé est dans la cuisine et j’ai quitté Marie pour la rejoindre.
— A quoi tu joues Chloé ?
— A te rendre jalouse !
Un grand sourire illumine son visage et je n’y vois rien d’autre qu’une simple gaité. Elle ne se moque pas. Ne me provoque pas.
— Je découvre… Tu es jalouse de ta femme… Mais ta femme est ta petite salope soumise… J’adore tes yeux quand tu es jalouse ma chérie…
— Je découvre aussi… Ça m’a fait mal que tu l’embrasses…
— J’ai vu oui…
— Et tu l’as embrassé encore malgré tout… Et l’embrasser t’a fait jouir !
— Oui…
Je ne sais plus que dire. Une brusque envie de pleurer me surprend. Chloé s’approche et son sourire a changé de forme. Un sourire d’excuse comme elle en a souvent quand elle se sait désagréable avec moi.
— J’ai embrassé Marie trois fois. La première pour voir ta réaction. Et oui, j’ai vu ta déception. Une lueur de tristesse aussi… Ne crois pas que ça ne m’a pas touchée même en train de te lécher le pieds. La seconde fois… Je l’ai embrassée pour être sûre de ce que tu éprouvais… je n’en ai conclu rien de sûr. La troisième fois… Me voir l’embrasser t’as fait jouir ! Et ne le nie pas ! Si tu n’en es peut être pas persuadée, moi je le suis !
— Si je sais… Tu as raison…
— C’est là que j’ai adoré ton regard de femme jalouse. Juste avant ton orgasme.
— Je ne sais plus si…
— Tais-toi et écoute-moi Jul ! Je crois qu’il va falloir que tu réfléchisses bien à la suite de la soirée. Parce que c’est un joli bordel dans ta jolie tête. Mais… Ne t’inquiète pas. Je ne toucherai plus Marie. Sache juste que souvent selon tes ordres j’en mourrai d’envie. Mais que je ne veux plus voir cette lueur de tristesse dans tes jolis yeux. Toi par contre, si tu as envie d’elle… Tu me rendrais heureuse en la prenant.
Je ne sais que répondre mais Chloé ne m’en laisse pas le temps.
— Alors maîtresse Jul… Fais donc le ménage entre tes envies et tes sentiments. Ou tout le monde se rhabille et on fait un Trivial pursuit.
C’est dit avec un charmant sourire désarmant et elle me claque un baiser sur la bouche avant de me planter là pour retourner au salon.