Ce nétait pas la première fois qu’elle venait dormir chez moi. Ça faisait un peu plus de dix ans qu’on se connaissait, on n’avait plus de secret l’une pour l’autre, du moins, c’était ce qu’on se disait. Laura était ma parfaite opposée. Deux grands yeux noisette, de longs cheveux blonds, ondulés, une peau dorée par le soleil. Elle avait des beaux seins, du moins, de ce que je voyais. Ni trop gros ni trop petits, parfaitement adaptés à son corps élancé. Elle ne faisait pas de sport, mais elle avait une silhouette fine. C’était le genre de fille un peu solaire qui attire le regard partout où elle va. Je l’avais toujours enviée pour ça. En fait, si j’suis honnête, je l’enviais beaucoup. Je la trouvais belle. Beaucoup plus belle que moi. Et j’avais déjà fantasmé sur elle. Un soir, on avait trop bu et on s’était embrassées, juste comme ça, juste pour le fun, et ça a failli déraper, je m’en souviens encore, j’avais dû retenir ma main, j’avais trop envie de la toucher, mais je ne pouvais pas.
Elle aimait les mecs. Et moi aussi…
Moi, j’étais plutôt introvertie, un peu transparente, un peu timide. Plutôt grande, brune au teint pâle, avec quelques kilos en trop et des complexes. J’avais peu confiance en moi, à l’époque, j’osais plus sortir de chez moi suite à une rupture un peu brutale. C’était justement pour ça qu’elle était venue, pour tenter de me remonter le moral.
On s’était retrouvées directement au resto, et elle était encore plus belle que dans mes souvenirs. Avec un grand sourire, elle s’est assise juste en face de moi. Sa robe, un peu trop décolletée, laissait entrevoir sa poitrine. La première chose que j’ai remarquée : elle ne portait pas de soutien-gorge. J’avais envie de sentir ses seins à pleine main, de voir comment ça faisait de toucher d’autres seins que les miens. J’avais envie de lécher sa peau, de la déshabiller, de la toucher. Mais on était amies. Rien de plus. Alors j’ai fait semblant de penser à autre chose qu’à ses seins. On avait parlé de ma rupture, de mon ex, de tout ce que je n’étais pas. Elle m’avait glissé quelques compliments, mais ce nétait pas suffisant pour me remonter le moral.
Ce nétait pas la première fois qu’elle venait dormir chez moi. La dernière fois qu’elle était venue, j’avais failli craquer. C’était en plein été et elle avait décidé de dormir avec un débardeur un peu trop grand pour elle : je pouvais voir la courbe de ses seins sur le côté. Pendant la nuit, j’avais eu envie de la toucher, juste pour voir ce que ça faisait. J’avais eu envie de la branler, de voir son corps se dresser sous mes doigts, j’avais eu envie de lécher sa chatte, de malaxer ses seins, de les téter, j’avais envie de la baiser. Mais je navais pas osé. J’avais trop peur des conséquences.
Il était un peu plus de minuit quand on est rentrées du resto. On s’est mis direct au lit, elle était fatiguée. Moi aussi. Comme d’habitude, on s’est couchées dos à dos : moi tournée d’un côté, elle de l’autre. Je repensais à la courbe de ses seins, à cette robe, à l’idée qu’elle ne portait probablement aucun sous-vêtement dessous. Je commençais à mouiller, et j’avais honte, parce qu’elle était juste à côté. Je l’ai entendue se tourner, mais je ny ai pas fait attention. Je l’ai entendue prendre sa respiration, mais je ny ai pas fait attention. Puis j’ai senti sa main sur ma culotte. Réflexe, je me suis retourné, elle a enlevé sa main, regret immédiat. « Tu fais quoi ? » Elle s’est écartée. Merde. « Désolée, je pensais… J’pensais que c’était c’que tu voulais… » Sur le coup, je nai pas répondu. Ca me semblait impensable, elle ne pouvait pas avoir envie de moi, pas comme ça.
Elle aimait les mecs, elle l’avait dit et répété, elle navait jamais touché une autre femme et elle ne le ferait jamais. Y a eu un moment de silence. « Tu peux… Tu peux continuer… » Elle na rien répondu. A la place, elle a passé sa main dans ma culotte et le contact m’a électrisée. Je navais jamais rien fait avec une femme avant, je navais jamais osé. Mais là, à chaque fois que ses doigts effleuraient mes grandes lèvres, j’avais des frissons et le bassin qui se relevait. Elle, elle jouait. Ses doigts traçaient des cercles autour de mon clito, c’était de plus en plus rapide, c’était de plus en plus bon. Je l’ai regardée, elle était éclairée par le peu de lumière que la fenêtre nous donnait. Elle me regardait, dans les yeux, je navais jamais vu ce genre de regard sur elle. Elle guettait chacune de mes réactions. Elle voulait me faire jouir. La garce.
Elle accélérait ses mouvements autour de mon clito et c’était meilleur que quand je me le faisais moi-même, meilleur que quand je pensais à elle et à ses seins, meilleur que tout ce que j’avais vécu avant. Elle me branlait le clito et j’avais le bas du ventre en feu. « Voilà, c’est ça » qu’elle disait, d’une voix réconfortante et mon corps sursautait à chaque fois qu’elle accélérait. A présent, elle était presque sur moi, mon plaisir au bout de ses doigts. Je nai pas pu résister plus longtemps, j’ai attrapé sa nuque et tout à coup, y avait sa bouche, là, contre la mienne, et sa langue, entre mes lèvres, et putain, c’était bon, mais ce nétait toujours pas assez. Mes mains ont remonté le long de son dos, le long de son ventre, contre sa peau, sous son T-shirt et tout à coup, y avait ses seins, et j’les ai pris à pleine main, et putain qu’est-ce que c’était bon. Elle a gémi contre mes lèvres, j’avais le clito en feu, je me branlais contre sa main. Incendie dans ma chatte, je mouillais.
Parfois, elle arrêtait ses mouvements et tout mon corps était en demande. Salope, elle passe sa main sur ma chatte, mon bassin se relève, je laisse échapper un soupir. Ça y est, ses doigts tournent à nouveau autour de mon clito et je sens que ça monte, moi j’ai ses tétons entre les doigts, ça pointe, ça m’excite et soudain c’est trop. L’orgasme, je jouis et elle prend ma chatte à pleine main, deux doigts dans mon vagin qui se contractait. Tout mon corps se tendait et elle continuait à me doigter. « C’est ça, jouis. » J’ai joui avec ses seins dans mes mains. J’ai joui et elle donnait des tapes sur mon clito pour que ça s’éternise. J’ai joui, mais j’étais encore excitée et maintenant, c’était elle que j’avais envie de toucher…