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Le Bagne – Chapitre 15

Le Bagne - Chapitre 15



Pendant ce temps, des évènements imprévus mettaient en effervescence la division « chargement du minerai ».

Cobra allait achever la mise au point les derniers détails de lopération Opale quand Ilse vint la rejoindre, paniquée.

— Je crois avoir gaffé. Je discutais avec deux lieutenants de la meilleure façon datteler la gosse. Jai relâché une seconde mon attention. Je ne pourrai le jurer mais il nest pas impossible quelle ait vu Frida sortir les diamants du coffre pour les transférer dans le bateau. Cest une dangereuse fouine cette fille. Si tu avais vu comment elle sest faufilée

— Pas grave ! Elle ne sait pas faire la différence entre un carré de sucre et un diamant. Il suffira de lui couper la langue si elle commence à en parler. Quelquun dautre a assisté à la scène ?

— Cest possible. Klaus était bien placé

— Pas de risque, alors ! Je prends les devants. Je téléphone à Hans.

Hans ! La gamine a peut-être vue les billes

— Ne panique pas ! Klaus est un bon gardien. Il garde lil ouvert même quand il se fait branler un verre de Whisky à la main. Evite tous contacts entre Opale et le staff de lONG et quelle crève avec le dernier chargement !

— Quen pense le boss ?

— Le boss a mis sa fille dans la confidence. Elle est en passe de régler le problème avec les Somaliennes. Elsa est plus disposée que jamais à la faire passer par tous les stades de la souffrance physique et mentale. Elle a supplié son père de faire en sorte que son agonie soit interminable. Je compte sur toi pour faire mourir cette garce à petit feu. Pense à Jade et prouve-lui que tu laimes, ma grande Cobra !

De son côté, Elsa était parvenue à enflammer les pulsions sadiques des Somaliennes.

— Vous savez ce quil vous reste à faire pour atteindre votre objectif ! Oubliez vos scrupules ! Opale a prétendu être venue ici pour assurer une mission humanitaire et venir en aide aux femmes excisées. Depuis son arrivée, elle ne pense quà se mettre en valeur et à vous humilier. Durant ces dix jours, vous vivrez ensemble jour et nuit. Dressez-la ! Faites la regretter dexhiber son sexe devant des femmes qui ne savent même plus comment elles étaient faites avant dêtre mutilées. Je trouve cette attitude infamante pour vous. La torture est le seul châtiment qu’elle mérite. Maintenant, moi je dis cela, je ne dis rien.

— Le calvaire qui l’attend sera à la mesure de son mépris.

Les tribades survoltées se montrèrent encore plus virulentes.

— La mise à mort de la chrétienne sera interminable et sans pitié.

    Vêtues de leurs sages boubous, les africaines crurent à une apparition quand Opale prit pied sur le carreau de la mine. La jeunotte avait la beauté du diable, conjuguée à une innocence de petite fille. De son corps brillant se dégageait une sensualité vertigineuse qui enflamma immédiatement leur libido.

— Elsa, enfin ! Ilse ma encore fessée.

— Sans blague!

— Bien sûr que si ! Regardez ! Jen porte encore la trace.

Cobra sentit la moutarde lui monter au nez.

— Opale, tu portes sur tes épaules la responsabilité de trois existences. Tu devras payer la rançon avec ton corps, non seulement pour avoir offensé Hans, mais pour ton comportement exécrable depuis ton arrivée en Afrique. Les Somaliennes qui t’observent ne voient en toi qu’une européenne prétentieuse et pécheresse.

Impressionnée par ce comité d’accueil multicolore aux yeux impénétrables, Opale eut soudain honte de sa nudité. Se sentant odieuse, elle tenta maladroitement de se cacher le sexe avec les mains.

Au grand plaisir d’Elsa et de Cobra, Amina lui marqua simultanément les deux fesses de sa cravache.

— Un dicton de chez nous convient parfaitement à ta condition. " La femelle du léopard en rut ne sent plus la douleur. Elle ne t’obéira que si sa souffrance devient insupportable."

— Es-tu prête à te laisser dompter sans résistance et sans condition?

— Vous n’avez pas le droit de me frapper. Essayez de recommencer et Elsa vous brisera la nuque! Je ne suis pas votre léopard.

Elsa lui envoya une gifle magistrale en forme de missile. Opale, complètement désemparée, perdit pied.

— Elsa! Pourquoi?

— Elle est panthère, mon cher Watson. Hans veut que tu sois traitée comme un animal. A grands coups de trique! Amina va te poser une dernière fois sa question. Réfléchis bien à ta réponse! Trois vies en dépendent.

Les bras tombant le long des cuisses, Opale adopta la pose héraldique que lui imposa Amina. La Somalienne lui fit face et lui agrippa les tétons. Les étirant en les secouant, juste pour tester la tension prometteuse de ses seins, elle jugea ses mamelles d’une tenue remarquable. Opale ressentait une sensation paradoxale et plaisante de pesanteur dans le ventre.

— Es-tu prête à te laisser dompter sans résistance et sans condition?

— Oui, je suis prête. Quand on mexplique ce quon attend de moi, je sais être obéissante.

Amina allongea ses pointes brunes au-delà du seuil de la douleur. Son sexe se mit à couler de plus belle. Ses tétons outragés en cadence induisirent un emballement délectable de son anneau vaginal.

— Ma petite grenouille au bas-ventre imberbe, tu mouilles beaucoup quand je taquine tes pis. Je ne supporterai pas que ton corps me désobéisse.

Sa cravache décrit un arc de cercle et lui endolorit à trois reprises la poitrine.

— Tu nas pas besoin de tes seins pour remplir les cales du Nautica, nest-ce pas ? Cest plus fort que moi. Des mamelles aussi charmantes me donnent des complexes.

Trois nouvelles cinglées secouèrent le buste juvénile. Opale plia légèrement le tronc mais ne broncha pas. Amina laissa la petite reprendre son contrôle et administra une véritable punition à sa tendre poitrine. Je continuerai tant que tu nauras pas répondu à ma question.

— Non, Madame ! Mes seins ne me seront daucune utilité pour bosser. Mes jambes suffiront malgré qu’elles vous donnent certainement aussi des complexes.

— Insolente femelle ! Puisque tu veux jouer, nous allons jouer. Quelle autre partie « inutile » de ton corps sacrifierais-tu pour épargner tes amies?

— Pour Jade, je sacrifierai même ma vie.

Désappointée par cette révélation inattendue, Cobra se contint difficilement. Elle avait acceptée cette louve dans sa bergerie sans se douter des conséquences. Mais jamais, au grand jamais, elle ne tolérerait bien longtemps sa présence. A son tour, elle posa une question perfide.

— Plus tu éprouveras de sévices, mieux les otages seront traités. Notre mission sera de te faire souffrir dans ta chair. La tienne sera de supporter ton calvaire sans te plaindre, ni revendiquer quoique ce soit. Hans a été intransigeant sur ce point. Sa vengeance serait terrible si tu désobéissais. Jade serait probablement la première exécutée et cela, ni toi, ni moi ne le supporterions.

— Je serais forte et accepterai en silence les épreuves.

— Es-tu consciente que les femmes musulmanes infibulées, qui vont te suivre nuit et jour, puissent se sentir offensées par ton terrier rose ?

La tenaille de ses doigts lui comprima le clitoris mieux quune pince cochère.

— Cobra ! Je ne mérite pas ce que votre jalousie va me faire subir. Je lis dans tes yeux que ce que tu tapprêtes à me faire subir va outrepasser les ordres de Hans.

Opale chercha dans l’assistance un improbable réconfort. Elsa flattait son fessier ferme et musclé. Imperceptiblement, sa main glissait dans son sillon vers la conque ardente. Sous la caresse insistante, la sublime créature métissée tendit son sexe épanoui comme pour narguer les musulmanes, offusquées de tant dinsolence. Prise de vertige, elle commença à feuler. Elsa ne put contenir son besoin dassujettir définitivement son esclave en lui faisant fondre la dragée devant les yeux écarquillés de ses futures demoiselles de compagnies. Attirée par les phéromones, Amina vint se blottir contre la psychologue.

— Puis-je vous aider à apprivoiser votre superbe ponette qui baigne dans sa mouille ? Si Cobra marque son accord, jaimerai aussi lui chatouiller son gros bouton.

— Pas devant elles, Cobra ! Demande-leur darrêter. Sil te plaît ! Je nai pas le droit de prendre mon plaisir devant ces femmes mutipas ici, pas en public.

Sa voix était devenue rauque et la jeune femme nallait plus tarder à rendre les armes. Dalia et Ayama étaient scandalisée par la rapidité avec laquelle Opale galopait vers lorgasme.

— Non ! Elle na pas le droit ! Ce serait une injure à la souffrance de nos semblables. Nos pères navaient pas tort quand ils prétendaient que les femmes deviennent des putes quand elles ne sont pas excisées. Donnez-moi quelque chose! Tenez-lui les bras et écartez ses jambes. Je vais calmer cette effrontée.

Cobra lui déposa une batte dans la main.

— Inutile de la contraindre ! Elle va disjoindre ses belles cuisses et croiser ses bras dans le dos. Ne te fais pas prier ! Dans mon bureau, tout à lheure, tu semblais apprécier quand Océane te cravachait le bijou.

Entourées de prédatrices sans scrupules ni pitié, Opale baissa les yeux et obtempéra. Impassible, elle reçut le coup de plein fouet. Aucun son ne sortit de sa bouche. La douleur était si vive quune larme lui coula au coin de lil. Elle avait à peine repris son souffle quun second coup, plus violent encore lui fit mettre un genou en terre. Opale se redressa et reprit la pose. Elle semblait puiser sa force dans la contemplation de sa silhouette. Par trois fois encore, la batte percuta sa fente juteuse. Linfortunée esclave ne souffrait plus. Elle était minée de ce mal quelle redoutait tant et qui maintenant lenvoûtait entièrement.

Malgré lacharnement barbare dont elle avait été victime, la jeune fille était restée parfaitement lucide. Une extraordinaire paix intérieure lenvahissait. Elle en était certaine, maintenant. Son amour pour Jade était si fort quil lui permettrait de supporter les plus immondes tortures. Cobra savourait ce quelle croyait être sa victoire. Ses collaboratrices avaient fait preuve dune sauvagerie encourageante dès leur premier contact avec sa rivale.

— Jai une dernière question à te poser avant que tu te mettes à louvrage. Si je te libère de ton harnais, me promets-tu de ne plus offenser tes surs musulmanes ?

— Jessayerai mais nous savons toutes les deux que ce sera très difficile. Si tu veux me punir, pas besoin de chercher de prétextes ridicules

Elsa, prise de remords, mit en garde son amie.

— Réfléchis un peu avant de lui répondre ! Cobra cherche à te faire un cadeau empoisonné. Comme tu resteras nue, il pourra techniquement tatteler plus cruellement et tu perdras la protection relative des sangles qui tentravent. Sans compter que Hans a insisté pour que tu gardes ton harnais jusquà son retour. Tu vas tattirer ses foudres.

Cobra se devait de redevenir le maître du jeu. Elle jubilait de sa toute puissance et comptait en abuser immédiatement. Son regard sassombrit à mesure que les supplices quil destinait à sa proie défilaient dans sa têteet dans son oreillette quil venait de brancher.

— Elsa ! Ta présence au bagne est indésirable. Je nai plus besoin de tes services. Avant de partir, aide-la à se débarrasser de ce maudit harnais !

A peine Elsa sétait-elle éloignée dune dizaine de mètres que Cobra décida de frapper son esclave là où cela lui ferait vraiment mal.

— Nous avonsJai décidé que ta chevelure conférait une protection indésirable au dos et aux épaules. Tu ten sers aussi trop souvent pour cacher tes émotions. Qui peut se charger de remédier rapidement à cette carence ? Mes ciseaux sont mal aiguisés mais pour lui faire une coupe à la garçonne, ils devraient suffire largement.

— Liha ! Elle était coiffeuse à Mogadiscio.

Opale tenait autant à sa longue chevelure quà sa vie. Quand la Figaro locale lui prit la première mèche, elle joua son va-tout.

— Pitié ! Cobra ! Liha ! Non ! Mettez-moi à lépreuve ! Si je vous offense encore, donnez-moi le fouet ! Ou battez-moi avec ce que vous voudrez, mais laissez-moi mes boucles !

— Jaurais trop peur duser mes fouets sur ta chatte. Une « lapinenrut » ma suggéré lusage de chaînes rouillées pour punir les désobéissantes.

— Je préférerais cela encore. Je vous promets de contenir toutes mes émotions si vous épargnez ma crinière.

— Toutes ?

— Sil te plaît, Liha ! Retire tes ciseaux ! Oui, toutes !

– Quoi quelles te fassent ?

— Oui ! Je me plierai de bonne grâce à tous les supplices quelles infligeront à mon corps ! Aussi diaboliques soient-ils.

– Dites oui, mademoiselle Cobra ! Nous avons toutes rêvées de nous consacrer à une minette aussi harmonieusement constituée.

— Accordé, si cela nentrave pas sa capacité de travail ! Je vous confierai un livre illustré qui vous aidera à parfaire son dressage. Exploiter son sexe, c’est bien mais le minerai, c’est mieux. Amina ! Veux-tu bien vérifier si la ponette est apaisée en lustrant son bijou avec l’eau du bénitier? J’ai la batte qui me démange tout à coup. Opale! Reprends ta pause favorite! Jambes écartées et mains sur les hanches.

Cobra dégaina son couteau fétiche et enfonça la pointe dans le flanc de lesclave.

— Bouge seulement un orteil et je touvre le bide !

Serrant de toutes ses forces le relief de ses cuisses, Opale sattendait au pire mais pas au monstrueux. Mimant une pare de ciseaux de lindex et du majeur, Cobra ordonna à Liha de faire son office.

Nous allons tapprendre à te soumettre sans discuter à tous nos caprices.

Opale subit ce qui était pour elle lhumiliation suprême en se raccrochant à limage de Jade. Elle navait pas le droit de se plaindre. La belle Teutonne devait souffrir mille fois plus quelle sur son bateau tanguant sur les eaux de locéan indien. Ses longues mèches auburn jonchaient déjà le sol quand Cobra autorisa les Somaliennes à prendre possession de leur poupée.

Amina s’agenouilla devant le sanctuaire et caressa le velours de son mignon bouton de rose.

— Pauvre petite fille toute tremblante! Tu ne nous croyais pas si féroces. Pourtant, je tassure que tu nen es quau début de ton calvaire. Jai plein de projets pour ton impertinent pistil.

— Vous êtes toutes des garces. Ooooh ! Ooooh !

— Mon poussin ! Pourquoi nous insulter ? Remercie-nous plutôt de te permettre de garder tes sandales ! Son joujou est déjà magnifiquement dressé, mademoiselle Cobra. Les chrétiennes ont-elles toutes un clitoris aussi bien formé?

– Non! Seulement les ponettes. C’est grâce à lui, si elle se trouve ici. N’oubliez pas! Chaque orgasme l’expose à un châtiment, aussi diabolique soit-il, a-t-elle précisé. Vous et vos amies aurez le privilège den définir le degré datrocité.

— Je saurais men souvenir quand elle se pâmera.

Amina prit religieusement entre deux doigts le clitoris durci échappé du prépuce. De ses mains pieuses, elle manipula le phallus miniature en écrasant sa tige jusquà ce quil ressemble à une petite framboise. Le petit organe palpitant se soumit complaisamment à son vainqueur.

— Le chenapan est aussi remuant que son coquillage qui cherche à me mordre le doigt. Encore une spécificité des chrétiennes, mademoiselle Cobra?

— Non, c’est plutôt exceptionnel mais assez agréable à regarder. Hier soir, elle nous a fait le coup durant plusieurs heures. En fait, sa petite queue d’écrevisse a ondulé tant qu’elle était stimulée. Je le soupçonne de frétiller pour attirer notre attention et nous inciter à le cajoler.

— C’est charmant. J’exigerai, désormais, que ton bouton d’amour soit tout le temps érigé et qu’il gigote comme maintenant. Tu n’auras qu’à nous demander de te lustrer la fourche, esclave, si tu commences à débander. Mais ce ne sera pas nécessaire. Mes amies sont suffisamment tactiles pour faire reluire ton bijou sans que tu les sollicites, rien que pour le plaisir de garder ton ventre en feu et dentendre tes cris.

— C’est monstrueux de contraindre une fille à vivre continuellement sur des charbons ardents.

La jeune fille ne croyait pas un mot de la phrase qu’elle venait de prononcer.

Enveloppée de caresses et la bouche grande ouverte, Opale se laissa conduire sans résistance à la porte de l’orgasme. Tendant les muscles de ses cuisses pour retarder sa jouissance, elle jouait de ses galbes alléchants pour inciter ses courtisanes à trifouiller ses orifices. Quand la dernière mèche toucha le sol, le capitaine célibataire décida de lever le camp pour rejoindre Ilse et ses wagonnets à quelques deux cents mètres plus haut. Cobra se repaissait du malaise ascendant de la gourgandine complaisante. Ruisselant de sueur, son corps fiévreux prenait des reflets dor et dacier. La gazelle parcourut la distance la séparant des wagonnets dans un écoulement continu de sève, sollicitant de ses yeux révulsés, les attouchements de plus en plus pervers dont elle se nourrissait.

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