Histoires de sexe en groupe Histoires de sexe français Histoires érotiques de couples amateurs

Le club – Chapitre 13

Le club - Chapitre 13



Rappel des épisodes précédents :

Nous sommes dans une ville imaginaire nommée Lilleland, des hommes riches et sans pitié ont formé un club dont le but est de semparer du pouvoir dans la région tout en soumettant à leurs envies dinnocentes jeunes femmes. David Angel, lun dentre eux, a déjà avili Amandine Blenon, une ancienne bourgeoise et sa fille Laura ainsi que Christine Veron, la fille dun riche notable de la région récemment défunt et éducatrice dans un foyer social. Mais Angel nest pas le seul à agir pour le malheur des futures victimes du Club car le juge de Saint Servier, un vieillard de plus de 60 ans, manipule une jeune fille de 18 ans, nommée Madeleine Bonnet pour lobliger à venir vivre chez lui et accepter toutes ses perversités puis il contraint une antiquaire reconnue de 40 ans, Théodora Lupa quil mène aux porte dune très longue peine de prison à accepter de devenir elle-aussi une esclave de ce club des enfers.

CHAPITRE 1

— Comment cela se présente-t-il ? fit la voix du juge dans le combiné du téléphone.

— Pour linstant, elle reste sagement chez elle, répondit Jérôme un peu penaud.

— Ce nest pas acceptable, sénerva son interlocuteur. Jai des impératifs et surtout Madeleine commence à se sentir seule.

— Mais

— Je ne veux pas de mais ! Jai compris que tu nes toujours pas à la hauteur. Je vais intervenir pour taider mais cest la dernière fois. Noublie pas que si tu ne mes daucune utilité, je ne te verserais pas la seconde partie de la somme prévue.

Il coupa la communication sans attendre et Jérôme pesta intérieurement. Il avait déjà dépensé tout largent quil avait gagné en livrant Madeleine à ce vieux vicelard et savait quil nallait pas supporter de devoir se passer de cette manne providentielle. Il enragea contre cette maudite garce qui risquait de tout lui faire perdre. Décidément piéger Sarah Bonnet ne se révélait pas aussi facile que dans le cas de sa sur aînée.

CHAPITRE 2

Les semaines qui avaient suivie la disparition de Madeleine avaient été incroyablement pénibles pour Sarah. La jeune fille ne sétait jamais entendue avec ses parents et notamment sa mère qui la considérait presque comme une ratée depuis quelle avait été contrainte à redoubler son année de seconde. Souvent, leurs échanges tournaient à lorage et il ne devait quau talent de diplomate de son ainée pour éviter le pire. Désormais, elle ne possédait plus ce tampon salvateur et la fuite de sa sur avait encore accentuée le comportement inquisiteur de sa mère. Elle se sentait encore plus épiée et navait plus de liberté. Quand elle nétait pas au lycée, elle se retrouvait consignée dans lappartement de ses parents et elle narrivait à échapper à cet univers oppressant quau prix de mensonges dangereux.

Ce jour -là cependant elle navait pas pris de risque et se retrouvait dans sa chambre, seule. On était en début de soirée et ses parents nétaient pas encore rentrés de leur travail. Tous les jours, elle avait ainsi environ une heure de tranquillité avant le retour de son père qui immanquablement allait se livrer à un vrai interrogatoire afin de sassurer quelle navait pas séché les cours pour « aller fricoter avec des voyous ». Elle ne voulait pas y penser et profitait de ces instants de répit dans cette vie devenue affreusement pénible.

Elle fut tirée de ses pensées par un tapotement à la porte dentrée. Etonnée, elle se leva de son lit, traversa le living du petit appartement et regarda par le judas pour y voir un homme dune cinquantaine dannées portant une fine moustache et un crane dégarni quelle le reconnut immédiatement. Il sagissait du policier qui avait débarqué chez eux voici plus deux mois et qui les avaient tous interrogés. Ce fut donc avec un mélange dinquiétude et despoir quelle lui ouvrit.

Lhomme la gratifia dun sourire qui se voulait rassurant mais inconsciemment, elle recula dun pas devant cet homme qui la dépassait de plus dune tête.

— Bonjour, jeune fille, dit-il. Je ne sais pas si tu te rappelle de moi. Je suis le commissaire Giroud, nous nous sommes rencontrés

— Je me souviens, le coupa-t-elle. Mes parents ne sont pas là.

— Ah cest dommage. Je venais pour leur parler de ta sur.

— Vous lavez retrouvée ?

— Retrouvée ? répéta Giroud, comme si la question ne se posait même pas.

Il marqua un temps dhésitation comme sil réfléchissait à sa réponse.

— Non pas encore, finit-il par lâcher mais Sarah eut limpression quil nétait pas sincère. Si je suis venu cest pour vous ramener quelques affaires dont nous navons plus besoin.

Il lui tendit alors un petit paquet. Elle se souvint quil avait fouillé sa chambre à la recherche de preuve mais elle navait aucune idée de ce quil avait emporté en dehors de la drogue. Elle prit le paquet. Giroud la salua alors et repartit. Elle ferma la porte et retourna vers le living. Elle voulut poser le paquet sur la table mais au dernier moment, elle ne put résister à la tentation de louvrir. Elle y trouva le téléphone de Madeleine et surtout un étrange petit cahier quelle ne connaissait pas. Elle louvrit et le parcourut rapidement pour comprendre quil sagissait dune sorte de journal intime. Ce fut un choc car elle ignorait totalement que sa sur en tenait un. Elle saisit immédiatement son importance car il pouvait laider à comprendre ce qui avait poussé sa sur à plonger dans la délinquance. Elle décida alors de cacher le passage du policier à ses parents et de garder le cahier pour elle.

CHAPITRE 3

La lecture du journal de Madeleine atterra Sarah. Madeleine lavait écrit avec précision, une page pour un jour. Certaine fois, la page était quasiment vide et parfois elle était totalement noircie de ses écrits. Elle navait commencé à le rédiger que très récemment en réalité, comme si un événement particulier lavait incitée à coucher sur le papier ses pensées les plus intimes. Dès les premières pages, Madeleine accusait ouvertement sa mère davoir dénoncé Jérôme, son petit ami, et de tout faire pour les empêcher dêtre ensemble. Ensuite, elle expliquait à quel point, il la réconfortait et la soutenait dans les moments difficiles. Sarah ne connaissait pas Jérôme quelle évitait comme la plupart des jeunes gars du quartier bien trop superficiels pour elle. Elle fréquentait certains garçons mais cétaient juste des copains de bahut sans plus. Cela larrangeait bien car elle ne voulait pas dun petit ami collant qui chercherait à la fliquer comme le faisait déjà ses parents. Elle passa plusieurs heures à découvrir les états dâmes de sa surs et jusquà lhorrible révélation, cette dernière avouait lachat de la drogue dans le but de séchapper de la maison familiale pour partir vivre avec Jérôme. Elle referma le cahier sous le choc.

Elle sétait persuadée de linnocence de sa sur, dune manipulation de ce Jérôme qui ne pouvait être quun bon à rien. Désormais, elle devait faire face à la réalité, Madeleine était bel et bien une criminelle. Il lui fallut de longues minutes pour retrouver le courage de rouvrir le cahier et recommencer à lire les écrits de sa sur dans lespoir de trouver une justification. Elle lisait rapidement, anxieuse et finit par arriver à la période fatidique où ce commissaire allait débarquer chez elles. Durant cette période, Madeleine écrivait sa peur, elle insistait sur le fait quelle était persuadée que si sa mère découvrait quoi que ce soit, elle avertirait la police.

Sarah repensa alors à ce que le policier avait déclaré en arrivant : « vous mavez appelé madame ». Bien sûr, sa mère avait affirmé nêtre pour rien dans cette descente mais Sarah ne pouvait sempêcher de penser que ses dénégations manquaient de conviction.

Le journal navait cependant pas livré toutes ses surprises, la dernière était la plus énorme. Il ne sarrêtait pas au jour où Madeleine sétait enfuie. Il reprenait presque un mois plus tard. Madeleine parlait alors dun endroit où elle était enfermée : une sorte dasile où la police lavait conduite après son arrestation. Elle ne précisait jamais où se trouvait cet endroit mais elle ne cessait de déverser sa rancur envers ses parents quelle tenait pour responsable de son enfermement.

La dernière page écrite était datée de trois jours et Sarah comprit quon lui avait menti en lui affirmant ne pas savoir où se trouvait sa sur. Elle sallongea sur son lit et se mit à pleurer de rage. Elle resta quelques instants ainsi puis elle décida de réagir. Retrouver sa sur était le meilleur des moyens de contrecarrer les desseins de ses parents qui semblaient toujours vouloir diriger leurs vies mais elle avait besoin daide pour cela et ce nétait pas ses amis qui en étaient capables. Elle prit alors le portable de Madeleine et fouilla dans son répertoire pour y trouver le numéro quelle désirait.

CHAPITRE 4

Jérôme eut un hoquet de surprise en voyant le numéro de téléphone de Madeleine safficher. Il savait pertinemment que son ancienne meuf était désormais la petite poupée gonflable du juge et quelle navait plus accès à son téléphone. Il hésita une seconde mais décida de décrocher.

— Allô ? fit-il attendant la réponse.

— Jérôme ? demanda une voix quil reconnut immédiatement avec soulagement. Je suis Sarah la sur de Madeleine. Jaimerais te rencontrer assez rapidement.

— Que se passe-t-il ? répondit-il en mimant à la perfection laffolement. Cest Madeleine ? Vous avez des nouvelles ? Il lui est arrivé quelque chose ?

— Je veux te voir, insista-t-elle.

— Très bien. Si tu veux, je peux passer à ton lycée demain matin, si

— Devant la porte sud à 11 heures.

Elle raccrocha. Elle sétait montrée dun autoritarisme qui ne surprit pas Jérôme. Depuis quil avait tenté de sapprocher de cette jeunette de 17 ans, il avait put cerner un peu son caractère pour se rendre compte quelle était bien différente de sa sur. Les autres élèves de son lycées lavaient surnommée péjorativement la princesse à cause de son comportement dur et parfois hautain. Pendant deux mois toutes ses tentatives pour lapprocher sétaient avéré des échecs cuisants et il avait suffit dune seule journée au juge pour débloquer la situation. Satisfait de cette nouvelle, Jérôme se retourna vers la fille qui partageait son lit.

CHAPITRE 5

Le lendemain, Jérôme était présent au rendez-vous. Il avait garé sa voiture à distance raisonnable car il tenait à entretenir son image de jeune homme discret. Sarah arriva avec une dizaine de minutes de retard. Il adopta une expression inquiète et vint à sa rencontre.

— Ne restons pas ici, dit-elle toujours aussi directive.

Il comprit quelle séchait les cours pour le voir et il sen félicita : elle commençait à prendre des risques.

— Allons prendre un verre, proposa-t-il, ne supportant pas quelle prenne toutes les initiatives.

Ils sinstallèrent dans la salle dun petit café assez éloigné du lycée. Sarah ne voulait pas risquer dêtre vue en sa présence. Jérôme comprenait sa réticence, il devait être considéré comme le diable personnifié par sa famille depuis la déchéance de sainte Madeleine mais il comptait bien tout faire pour briser ses résistances. Discrètement, il la détailla : elle ressemblait indéniablement à Madeleine mais elle faisait étrangement plus mature. Physiquement, elle apparaissait mieux proportionnée avec une poitrine à peine moins développée mais un bassin bien plus fin. Elle nouait ses cheveux en une queue de cheval bien plus maîtrisée que Madeleine et Jérôme se dit quelle dégageait un sex-appeal bien plus impressionnant que sa sur. Pourtant, son enquête sur elle ne lui avait découvert aucun petit ami actuel ni ancien. Il comprit que cétait là ce qui avait attiré ce vieux vicieux de juge.

— Alors ? commença-t-il. Que se passe-t-il qui justifie cette rencontre alors que tu as toujours refusé de me parler ces derniers mois ?

— Je veux te parler de Madeleine.

— Comme moi, mentit-il, Madeleine était bien entendu la dernière de ses préoccupations. Je suis inquiet depuis quelle a disparu.

Elle le fixa et il comprit quelle cherchait sur son visage des preuves de sa duplicité. Il sappliqua à conserver son masque dhonnêteté suivant lenseignement du juge en espérant quil réussirait à la leurrer mais elle ne semblait pas aussi crédule que sa sur aînée.

— Je crois quelle a été arrêtée, annonça-t-elle.

— Oui et alors ?

Il avait été mis au courant du plan du juge et de ce quil devait faire par la suite. Elle resta sans voix devant son manque de surprise.

— Tu savais ?

— Bien sûr. Madeleine a été arrêtée dans la journée qui a suivi la découverte de la drogue, tu ne le savais pas ?

Elle hocha la tête et il se dit quelle avait du répondant puisque cétait un mensonge éhonté.

— Elle est en prison alors ?

— Pas du tout, continua-t-il. Si cétait le cas, je ne te dirais pas quelle a disparu. Elle nest restée en prison que quelques heures. Jai un ami, un juge qui ma aidé à la sortir de là, du moins en partie. Ensuite ses parents ont pris le relais et cest là que tout a déraillé.

— Déraillé ? Comment ?

— Je nen sais rien. Mon ami ne peut plus rien pour moi : trop risqué pour sa position. Il a simplement pu me dire quelle avait été placée mais je ne sais rien de plus.

— Placée ?

Elle se contentait de répéter ses paroles mais il savait que, dans sa tête, les pensées se bousculaient. Elle était en train denvisager tous les scénarii possibles et il allait laider à choisir le pire possible.

— Je suis affreusement inquiet. Jaime Madeleine et je sais quelle maime aussi. Nous voulions nous installer ensemble et jamais elle ne maurait laissé ainsi sans aucune nouvelle. Elle doit être enfermée quelque part et si ce nest pas en prison, ce doit être un endroit tout aussi affreux.

— Un asile, dit-elle.

Intérieurement, Jérôme sourit. Il réussissait à lamener exactement où il voulait.

— Pardon ? fit-il faussement étonné.

— Jai entendu parler de la possibilité dun asile.

— Un asile ? Ce nest pas possible. Alors, elle a dû être reconnue comme aliénée. Cela veut dire quelle risque de ne jamais sortir.

Ses yeux sagrandirent encore, il devait enfoncer son avantage.

— Il faut savoir où elle se trouve. Si ce sont tes parents qui lont placé, ils doivent avoir des documents indiquant où elle se trouve.

— Pas à la maison, ils auraient trop peur que je les trouve.

La confiance règne se dit Jérôme tout en se félicitant de cette suspicion.

— Où alors ?

— Au bureau de mon père. Il est sécurisé.

— Je sais. Il faut un code et une clé pour y entrer. Je ne pourrais jamais y arriver seul.

— Je connais le code.

— Et la clé ?

— Je te la donnerais aussi mais il faudra que mes parents ne sen rendent pas compte.

— Je ferais ce quil faut pour quils te laissent seule un jour ou deux.

— Alors là, tu réaliserais un vrai miracle.

— Pour Madeleine, je peux faire des miracles.

Il faillit éclater de rire en voyant lexpression qui se dessina sur son visage à lénoncé de cette dernière phrase.

A propos de l'auteur

HistoiresDeSexe

Laissez un commentaire