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Le goût de la ciorbà – Chapitre 1

Le goût de la ciorbà - Chapitre 1



Je me demandais comme javais pu arriver à lamener là, je nen revenais encore pas.

Toujours est-il que Livia était bien là devant moi, à quatre pattes sur mon lit, la jupe retroussée et bouchonnée autour de sa taille, son collant couleur chair piteusement chiffonné sur ses jambes et revêtant encore ses chevilles et ses pieds (qui mavaient fait fantasmer lorsque je les voyais ainsi, hors de ses chaussures pendant les réunions où elle semmerdait ferme), la culotte baissée et entravant ses cuisses ; elle avait encore son pull, un modèle pas loin du modèle Jacquard, dune couleur se situant marque du meilleur mauvais goût – entre le beige et le moutarde.

Je ne voyais pas son visage seulement ses grosses fesses pâles qui ondulaient lentement sous mes coups de reins, comme sous leffet de vagues déferlantes mais je limaginais toujours impassible, avec ce masque mi soucieux, mi bougon, empreint de cette gravité slave quelle affichait toujours en toutes circonstances ; quand elle souriait cétait toujours du coin des lèvres, un sourire vaguement amusé mais qui restait un mystère pour moi. Je ne lavais jamais vu rire.

Cest le genre de femme quon nimagine pas jouir – ou alors intérieurement, sans rien montrer, en gardant un visage impassible. Aussi me disais-je que jallais avoir du boulot pour lui découvrir des mimiques inédites.

Elle était la première que jamenais dans ma chambre depuis mon veuvage, et je navais pas imaginé il y a plusieurs mois que cette première, ce serait elle.

La vie est ainsi faite que de tout ce qui nous arrive rien narrive jamais comme nous lavions imaginé.

Je savais quelle pensait quelle avait une dette envers moi depuis un certain temps tous ces mois où je lavais aidée et avais répondu à toutes ses interrogations, toutes ces questions quelle nosait plus poser à ses collègues par peur de les importuner ou de passer pour une gourde ou une abrutie (à qui on a déjà expliqué cinquante fois les mêmes choses) et de se faire envoyer sur les pelotes parce quelle sétait bien rendu compte de ma patience infinie, de ma gentillesse, du plaisir que je prends réellement à rendre service, du moins quand je sais que je nai pas affaire à des ingrats ou des gens qui toublient voire te méprisent une fois quils nont plus besoin de toi.

Etant peu démonstrative et encore moins expansive, elle ne mavait pas harcelé pour me demander comment me remercier ou comment prouver sa reconnaissance. Elle savait dire merci et ça me suffisait amplement.

Peut-être était-elle un peu attirée par moi, mais ça, impossible de le savoir avec certitude. En tout cas, ça nest pas en regardant son visage perpétuellement de cire que jaurais pu le déduire.

Néanmoins, aujourdhui, alors quelle était venue pour la première fois chez moi boire un pot, javais décidé que le moment était venu dêtre fixé.

Ça métait venu comme ça, je ne lavais pas prémédité. Comme nous navions pas eu suffisamment le temps au cours de la journée écoulée pour échanger au boulot sur ce quelle avait besoin dapprendre encore, et que, quand elle posait une question, celle-ci en appelait immédiatement une autre ensuite telle une digue qui se rompt – comme si à chaque réponse elle se rappelait tout ce quelle avait oublié de demander auparavant, ou découvrait au fur et à mesure le poids de son ignorance, pour ne pas lenvoyer bouler ni interrompre brutalement son flot de questions, ou la laisser frustrée ou sur sa faim, je lui avais proposé de passer à la maison (jhabite à 2 km du bureau où nous étions) pour pouvoir continuer à lui délivrer des réponses, sans être pressés par le temps.

Javoue que javais été gonflé, mais je navais rien à perdre. Elle aurait été outrée et serait partie précipitamment, en colère ou affolée, en me laissant comme deux ronds de flanc, ça naurait rien changé pour moi.

Je serais peut-être passé pour un salaud ou un obsédé, et elle aurait pu mais jen doute, tant la fille nest pas bavarde me faire une sale réputation au boulot, mais quimporte ?

Jai juste joué sur mon impression que 1°) je ne la laissais pas indifférente,

2°) elle se sentait un peu redevable envers moi de quelques chose, comme le temps que je lui avais consacré qui, mis bout à bout, finissait par faire beaucoup,

enfin 3°) sous son apparence austère se cachait peut-être un penchant pour la soumission.

Avec une bonne dose de culot, utilisée au bon moment, javais gagné le gros lot.

Aussi, une fois arrivés dans ma chambre où je lavais amenée sous prétexte de faire visiter toutes les pièces de ma maison, je lui avais balancé tout de go et à brûle-pourpoint :

« – Je te trouve pas mal, Livia, et plutôt bien faite. Il y a longtemps que je fantasme sur toi, que je rêve de te voir à quatre pattes sur mon lit.

Alors si tu en as envie et si tu as envie de me faire plaisir, cest le moment ! »

Cest à ce moment-là que jaurais pu me ramasser une baffe ou devoir commencer à me lancer dans des explications vaseuses, parce quelle naurait pas compris ou aurait fait semblant de ne pas comprendre, et cest alors moi qui me serais retrouvé gêné (je naurais quand même pas pu lui faire un dessin ou lui montrer ce que jattendais delle sans paraître vulgaire, grossier ou ridicule.)

En fait elle avait atteint cette maîtrise du français suffisante pour comprendre ce que jattendais delle et ce que lexpression « à quatre pattes » voulait dire (et puis, le français nest pas si éloigné du roumain.)

Il y avait juste que jy étais allé un peu direct, limite goujat, et que même si je ne limaginais pas romantique, les femmes en général espèrent un peu plus de formes.

Mais bon, à notre âge, pourquoi perdre du temps. Avec elle, je navais rien à perdre. Javais décidé que ça serait tout ou rien.

Javais presque halluciné. Mais elle sétait exécutée après un sourire léger et gêné et un gros piquage de fard honteux : elle sétait installée sur mon lit comme demandé et avait attendu.

Bien entendu, je navais pas pris le risque quelle change davis et se taille, et tant pis si jaurais voulu contempler ce charmant tableau quelques longues secondes, histoire de savourer ma victoire et le plaisir dimaginer ce qui allait sen suivre : je me suis attaqué à sa jupe serrée, je lavais déculottée et baissé ses collants.

Bon, cest vrai que ça nétait pas une fille top canon, pas le genre de femme quon crève denvie de clouer à son bureau à coups de pine.

Mais elle avait un beau fessier comme je les aime, des fesses larges et pleines, des cuisses encore bien roses et lisses sans aucune veine apparente malgré ses 47 ans, une taille bien marquée que jappréciais particulièrement à ce moment-là parce que mes mains la fixaient et la faisaient bouger darrière en avant pendant que ma queue visitait en longs allers et retours sa chatte charnue et, ma foi, bien accueillante.

Javais limpression dêtre un criminel, de la baiser à la va-vite sur le bord de mon lit, pour profiter de son corps disponible et célibataire. (Je me demandais ce-faisant depuis combien de temps elle navait pas été baisée) Néanmoins, ça nétait quune impression, et je navais pas lintention de tirer un coup vite fait, mais bien de faire durer.

Pour commencer, je la débarrassai de son pull, de son soutien-gorge, de sa jupe, tout en continuant mes va-et-vient au ralenti, et évidemment elle ne protesta pas contre le fait dêtre plus à laise.

Me retirant juste le temps nécessaire pour lui soulever les genoux je lui enlevai le collant et la culotte. Elle était désormais complètement à poil sur mon lit, et son corps plantureux, ses flancs généreux, sa peau blanche, me faisaient un effet buf, et ma pine était dure et tendue comme elle ne lavait pas été depuis longtemps.

Je lui assénai une vigoureuse claque sonore sur chaque fesse qui la surprit et lui fit pousser un cri rauque et me replantai sans autre forme de procès dans son con rose et bien offert. En effet, la belle salope avait profité dêtre libérée de la culotte et du collant qui lentravaient linstant davant pour écarter ses cuisses, ce qui me faisait penser quelle nétait pas mécontente de se faire lustrer son conduit.

Ses seins lourds (que javais estimés à C ou D) ballottaient gentiment en cadence, la bonne poule se laissait travailler sans broncher.

Je me dis à un moment que jaurais du mal à obtenir delle la moindre réaction, même au bout dune heure de besognage, mais jétais décidé à ne pas mavouer vaincu, à marmer de patience, de faire preuve dimagination, de créativité.

« Il doit bien y avoir quelque chose qui la fait vibrer, décoller, cette grosse fille de lEst » me disais-je en réfléchissant, ce qui avait le mérite dempêcher mon plaisir de montrer trop vite.

« Cest vrai quelle est bonne, on est vraiment bien dans sa chatte dodue » et je fis claquer mes couilles sur sa conque.

Je me mis à caresser ses flancs, à tendre mes mains jusquà ses seins que jattrapai en même temps, les pressant de plus en plus fort comme des outres.

« Mais non de Dieu, comment ils baisent dans les pays de lEst ? Comme des cosaques ? »

Jenserrai son ventre et sa taille de mes deux bras, la serrant fort, la plaquant contre moi, dans un geste paraissant presque passionné, mes doigts trouvèrent son bourgeon et le caressèrent, glissèrent sur sa fente humide (elle mouillait bien, malgré tout, la tante !) : elle se mit à gémir, mais très doucement, et ça ne dura presque pas. Un micro-orgasme ? Une jouissance de façade, dune forme permise par le parti ? « Jexagère, la pauvre, elle a à peine connu cette sombre période »

Je commençai à me sentir frustré de ne pas voir son visage. Aussi, sous prétexte de la faire séloigner du rebord du lit, je me retirai quelques secondes et lui intimai davancer vers la tête de lit. Maladroitement, et se dandinant un peu de façon presque comique, elle se déplaça selon ma demande : ainsi elle se retrouva face au miroir de mon armoire et je pouvais voir sa tête dans le reflet.

Jarrivai à la redresser un peu et caressai son cou. Mes mains prenaient ses seins moelleux à pleines mains, les malaxaient.

Ma bouche près de son oreille, je pétrissais désormais ses glandes mammaires en rythme, comme une ponctuation à mes coups de boutoir.

Je pouvais voir quelle avait fermé les yeux. La bouche entrouverte elle gémissait doucement. Elle avait lair dapprécier, la tante.

Je me cramponnais à ses nichons mous, la tenant fermement, son visage semblait plutôt détendu, surtout par rapport à dhabitude, sous sa coupe de cheveux courts et châtain clair ; débarrassée de toute anxiété, de ses craintes habituelles, elle semblait se laisser aller avec volupté à ce traitement énergique, ce traitement de cheval : je lui ébranlais lutérus à coups de bélier, que dis-je je le branlais – et bon sang, quelle avait lair dapprécier !

Mon excitation montait, je me mis à lui murmurer des obscénités de plus en plus crues à son oreille. Elle se mit à haleter, le souffle de plus en plus court. Pas sûr quelle comprenait tout cela faisait peu quelle maîtrisait bien le français conventionnel, et je ne crois pas quelle avait eu la chance depuis de trouver un mauvais garçon pour lui faire son éducation argotique et lui enseigner les subtilités de la langue verte et fleurie, surtout concernant les choses du sexe (à moins quelle se soit payée un jeunot, mais franchement, je ne crois pas que ce fut son genre.)

En tout cas, au ton que jemployais et à ma façon vicieuse de lui sortir des trucs bien salaces, elle devait sans mal en deviner le sens, et manifestement ça avait lair de lui faire de leffet.

Bon, je devinais que ça nétait pas le genre de filles (la faute à léducation, probablement) qui allait abandonner toute retenue, et se lâcher.

Déjà, je la baisais en plein jour et dans la clarté de la chambre, en pleine lumière dune fin daprès-midi de printemps, et ça nétait peut-être pas en accord avec ses principes jusquà là ; toujours est-il quelle navait pas protesté.

Je commençai à lui pincer méchamment le bout des nichons, à lui tordre les mamelons de plus en plus fort, les étirer, sans cesser de la besogner, et elle ne se rebellait pas, ne cherchait pas à échapper à cette douloureuse prise, bien au contraire : ses cris semblaient mêler la douleur et le plaisir et elle appréciait manifestement le traitement, elle poussait des râles de plus en plus forts, les yeux clos, comme une bête désespérée.

Renforcé par limpression croissante quelle devait être un peu maso et plutôt soumise avec les mâles, flatté et excité en diable, ses réactions réveillant en moi mes penchants dominateurs, je soufflais à son oreille ce que je lui ferai :

« Je tattacherai sur un chevalet et je te fouetterai tes grosses fesses et tes cuisses ; ensuite je te fourrerai la chatte et le cul !

Ah cest dingue ce que jaime ton gros cul ! Tu mexcites ma cochonne ! »

Elle ondulait méchamment du bassin, ayant abandonné toute retenue, les yeux fermés et plissés, son cul allant à la rencontre de mes coups de reins, sempalant bien à fond à chaque fois, projetant sa croupe en arrière avec force en pliant énergiquement ses genoux et ses bras.

Elle se mit à gémir plus fortement, puis du fond de sa gorge montèrent des râles incontrôlés et brefs, tandis quelle lâchait de sa voix grave des mots roumains dont jignorais la signification.

En tout cas, ses réactions étaient claires : ce que je comprenais cest quelle était en train de prendre son pied !

Son cul, son ventre, ses cuisses se tétanisèrent, des tremblements interrompirent les ondulations, et comme elle mexcitait en diable, je sentis mon plaisir monter.

Elle sétait arrêtée de bouger, comme pétrifiée, et je linvitai rapidement à se retourner, je ne voulais pas jouir en elle.

Elle saffala sur le dos, ses gros seins étalés néanmoins avec un bon galbe – étaient pour moi comme une invite ; et bien que je neusse pas compté sur ce signal cest sur ces belles rondeurs, ses collines de Transylvanie, que je me répandis sans vergogne et à longs jets puissants : le premier atteignit même son cou.

Javais un peu honte davoir agi comme un vulgaire acteur de porno, mais je me disais quéjaculer au fond de la chatte dune dame implique dy avoir été invité : cétait donc mon côté gentleman.

Cette partie de plaisir une fois terminée, Livia se mura quelques minutes dans son silence, en conformité avec sa nature peu expansive. Elle nosa pas me regarder dans les premiers instants.

Jespérais quelle ne regrettait pas.

Après que je lui ai indiqué la salle deau, elle y disparut pendant de longues minutes.

Quand elle en ressortit jétais en train de chauffer de leau pour du thé. Dhumeur joyeuse, je la regardai et labordai franchement et directement :

« – Ça ta plu ? »

Elle baissa les yeux et rougit.

« – Oui » me dit-il, dune voix basse, sans relever les yeux.

Elle finit par lever la tête et me sourire faiblement, comme à son habitude, avec son sourire en coin, teinté dune pointe dironie naissante. Mais ce sourire, cette fois, en disait un peu plus long. Cétait quasiment un aveu. Elle en avait eu envie, sans doute autant que moi, et donc navait pas eu à se forcer.

Et sans que je lui pose une autre question, elle rajouta chose à laquelle je ne mattendais absolument pas :

« – Oui jai aimé. Jai eu beaucoup de plaisir » avec son accent slave, et cette fois un large sourire satisfait.

Je lui caressai le visage dun geste tendre, de reconnaissance.

Mais, conforme à la froideur habituelle de son expression corporelle, elle neut aucune élan envers moi (ce qui marrangea bien, je lavoue.)

« – Je navais jamais fait lamour avec un Français. Je ne sais pas si cest toujours comme ça, mais cest bien. »

Je ris et linvitai à sasseoir. Je nous servis le thé et elle devint alors volubile. Elle me posa plein de questions sur les endroits quil fallait voir en France (bien quelle vivait ici depuis presque 5 ans elle navait guère quitté la région parisienne, entre quelques sorties et des allers et retours dans son pays pour visiter sa famille), prolongeant des discussions que nous avions déjà eues mais que nous avions dû écourter parce quau boulot les contraintes de temps les avaient interrompues souvent.

Je lui posai également quelques questions sur son pays dorigine, la région doù elle venait connaissant très peu de choses moi-même de cette contrée. Elle répondait mais ne sétendait pas, ne montrant ni nostalgie ni élan passionné pour sa patrie dorigine.

Par contre, elle revenait sans cesse à la charge avec ses questions sur les coins en province dont je lui avais parlé, ce quil y avait à voir et à visiter là-bas, la gastronomie, les paysages, les coutumes (enfin, ce que jen connaissais.)

Finalement, posant ma main sur la sienne dun geste affectueux, je lui lâchai :

« – OK, jai compris. Je te promets : je temmènerai en week-end là-bas si tu veux

— Oui ? Cest vrai ? Tu voudras bien ?

— Bien-sûr. On se programmera un petit week-end tous les deux. »

Son sourire séclaira dun sourire radieux, comme je lui voyais rarement.

« Mais » lui dis-je en levant un index malicieux « il faudra que tu sois une gentille fille comme aujourdhui »

Elle rougit jusquaux oreilles, baissa quelques secondes les yeux, mais répondit :

« – Oui, il ny a pas de problème. »

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