Il était six heures du matin. La lumière du soleil pénétrait lentement ma chambre à travers les volets. Mes paupières essayaient tant bien que mal de prolonger mon sommeil, en vain. Pourtant, ce n’était pas la lumière qui m’insupportait le plus, mais bien l’excitation de mon chien, Joker, qui s’amusait à tirer la couette de façon à me faire remarquer sa présence.
Ce n’est qu’une fois pleinement consciente de l’heure qu’il était que je me levai pour flatter l’ego de mon animal. Je ne savais pas pourquoi, mais la vue de sa petite bouille me perturbait et il m’était impossible de mettre un mot sur la sensation que je ressentais à ce moment. Des flashs d’un rêve oublié me revenaient à chaque fois que mon regard se posait sur lui. Cette sensation ressemblait bien à de l’excitation sexuelle, mais ma morale m’interdisait ne serait-ce que d’imaginer que je puisse être perturbée par un chien.
Il faut dire que la frustration, elle, était bien présente. Mon copain m’avait quitté un mois plus tôt et m’avait laissé ce chien en guise de "cadeau" d’adieu. Aujourd’hui encore, je ne sais pas si Alexandre savait à quel point ce faux cadeau allait changer ma vie.
Comme tous les matins, je me levais pour promener mon chien. J’aurais bien évidemment préféré prendre un peu de temps pour m’occuper de moi, mais après notre rupture personne n’avait voulu récupérer cet animal, souvent gentiment appelé "le monstre". Je ne voyais pourtant qu’un labrador, certes bien plus grand que la moyenne, mais pas de quoi terroriser les habitants du quartier. Il faut tout de même avouer qu’une partie de son corps était surdimensionnée. Vous l’aurez compris, c’était son sexe. Celui-ci était, à mon grand étonnement, plus grand que celui de mon ex. Peut-être tenais-je là la raison de notre rupture ? Pas facile à vivre d’être moins bien membré que son propre chien.
Nous partîmes à la promenade de bon matin. Joker, le chien, était bien plus excité que d’habitude. Il ne pouvait s’empêcher, à chaque rencontre avec une chienne, de lui sauter dessus pour tenter de se reproduire.
Après quelques coups de crocs reçus, il se résigna et me fit comprendre qu’il voulait rentrer. Je n’étais apparemment pas la seule frustrée sexuelle de l’histoire.
Ce jour-là, après la promenade, ce n’était pas la douche qui m’appelait le plus, mais bel et bien mon lit. Pour dormir, que nenni ! J’avais un deuxième animal à satisfaire et celui-ci était plus du genre à miauler. Je m’étendis donc sur mon matelas, écartai les cuisses, et profitai du moment. Mes mains ont commencé à parcourir mon corps, passant de mes petits seins à mes cuisses déjà frissonnantes d’excitation. M’imaginant que mes doigts étaient un sexe, je pénétrais lentement mon vagin, savourant le plus possible les plaisirs que mon organe reproducteur pouvait me donner. Je ne laissais pas mon clitoris en reste, loin de là ! Ma main gauche était certes occupée à faire frémir mon minou, mais ma main droite alternait entre mes seins et mon bouton d’amour.
En sueur, complètement obnubilée par le plaisir, je n’entendis pas la bête approcher. Ce n’est qu’au moment fatidique, celui de l’orgasme, que l’haleine de Joker me fit remarquer sa présence. Je ne pouvais cependant pas m’arrêter maintenant, la frustration sexuelle aurait été trop grande. Ainsi donc je continuai mes mouvements en la présence de mon chien, et l’impensable se produisit. Je sentis une sensation des plus vivifiante dans le bas de mon corps. Cette sensation, je la connaissais : c’était celle d’une langue parcourant mon intimité. Les divers jeux que mon ex avait inventés m’avaient donné l’habitude de fermer les yeux dans de telles circonstances. Mes hormones dictant mes actions, je laissai faire mon chien et me laissai aller au plaisir que m’apportait cette langue.
La jouissance ne se fit pas attendre longtemps. L’orgasme me frappant était puissant, bien plus puissant que vous ne pouvez l’imaginer. Ce n’est qu’au moment où ma conscience me rattrapa que je compris qu’il y aurait une suite à ce rapport que j’aurais refusé dans d’autres circonstances.
Joker commença à me baiser la jambe. Mon premier réflexe fut de le repousser par dégoût, bien que je sortisse d’un orgasme zoophile.
La bête savait néanmoins y faire avec les rejets. Joker revint à la charge quelques secondes plus tard en visant cette fois l’intérieur de mes cuisses. L’inévitable finit par arriver : son pénis, lors de ses petits mouvements de va-et-vient, finit par pénétrer mon intimité. Ma chatte était luisante de cyprine et ce liquide magique facilita amplement l’acte sexuel qu’était en train de m’imposer mon chien. Enfin… quand je dis imposer, ce n’est que pour les premières secondes de ce rapport.
En effet, je pris vite mon pied. Face à la violence des mouvements de l’animal, je me mis en position de soumission. Le fait que son sexe était le plus gros à m’avoir jamais pénétrée facilitait la tâche. Les va-et-vient continuaient et je savais que je ne durerais pas longtemps. Cela faisait à peine une minute qu’il avait commencé mais cet ébat bestial allait déjà prendre fin. Je sentais les mouvements de mon chien accélérer, il allait bientôt venir.
Soudainement, je sentis plusieurs salves d’un liquide chaud s’écouler en moi. Il n’en fallut pas plus pour que mon vagin se contracte et que ma jouissance me vide de toute l’énergie qu’il me restait. Ce fut magique mais court, rapide mais puissant, unique et pourtant voué à se reproduire.
Joker se retira avant de se coucher gentiment à côté de moi. Il semblait tout aussi épuisé que moi. Nous nous sommes endormis côte à côte, tel un couple après une soirée épuisante mais satisfaisante.