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Le journal intime d'Alexandra – Chapitre 3

Le journal intime d'Alexandra - Chapitre 3



Les jours qui suivirent, Charlotte agissait avec moi comme si rien ne sétait passé. La connaissant, je sentais bien quelle attendait à ce que je fasse le premier pas, en lui racontant en détail sur ce qui sétait passé. Ce qui me terrorisait, cétait le jour où nous allions nous retrouver face à face, car là, impossible de mentir, elle avait la faculté de lire dans mon regard.

Quelques jours plus tard

Ce soir-là, mes amies et moi avions décidé de sortir dans une discothèque de la région où était organisé la plus grande soirée mousse de lannée et la dernière fois on sétait drôlement amusées. Mes amies arrivèrent une après lautre, la dernière à arriver fut Charlotte chargée de tenues et vêtements de soirée dans ses bras, elle me salua brièvement et prit la direction de ma chambre où mes autres amies se préparaient. Son père se tenait debout à côté de son Audi A4, il portait une chemise blanche et un pantalon en lin blanc, il affichait un large sourire quand il me vit. Mes yeux sécarquillèrent et je sortis le rejoindre. Nous échangeâmes quelques mots. Sa présence avait quelque chose de rassurant, je navais pas arrêté de penser à lui depuis la dernière fois et au fond de moi, jespérai quune chose, aller plus loin. Il pointa du doigt mon épaule pour mettre en évidence mon coup de soleil. Je tournai sur moi-même et pris mes cheveux en main pour lui montrer que mon dos et ma nuque avaient eux aussi pris un sacré coup. Il passa sa main sur ma nuque avec une délicatesse qui me fit frémir, mais je lui fis volte-face, car Thierry venait de faire son apparition et se dirigeai dun pas pressé vers nous. De son regard impartial, il salua sèchement le père de Charlotte, les deux hommes se jaugèrent du regard. Bien que le père de Charlotte soit plus grand et imposant, Thierry dégageait une certaine prestance, comme un lion voulant protéger son territoire face à un autre concurrent. Jétais très intimidé face à ce duel non verbal, si lun deux savait ce que lautre mavait fait, je crois quils en seraient venus aux mains. Je frissonnai à cette idée, Thierry plaça ses deux mains sur mes épaules et se plaça derrière moi. Je me tus, mais chaque fois quils meffleuraient la peau, javais un mal de chien. Finalement, le père de Charlotte prit congé, me regarda une dernière fois avec insistance et monta dans sa voiture. Thierry, dune voix détendue, me dit :

– Pour ce soir, appelle-moi quand tu voudras que je vienne te chercher. Jai convenu avec ta mère que cétait à moi de te chercher cette fois-ci.

– Il y a Charlotte qui vient dormir à la maison, il faudra aussi la reprendre.

– Je compte sur toi pour ne pas faire de bêtise et

Il baissa le regard comme résigné à lidée que je mamuse avec dautres hommes. Il partit contrarié vers le salon, je le rejoignis et lui glissa à loreille « cest à toi que je donnerai ma virginité, tu as ma parole ». Un immense sourire vient illuminer son visage, je lui fis un clin dil et rejoignis mes amies en haut. Ma chambre sétait transformée en véritable loge de star, des vêtements éparpillés dans tous les sens, le miroir assailli de bouches en cul de poule. Justine se promenait seins nus à la recherche dun haut à se mettre, Charlotte se fessait coiffer par Isa et Jessica saspergeait de parfum. Je me faufilai vers ma garde de robe pour trouver la tenue adéquate pour cette soirée.

En arrivant devant la discothèque, cétait toujours la même histoire, mes amies et moi devions faire les yeux doux aux videurs pour quils nous laissent rentrer. Évidemment, Charlotte en rajoutait toujours une couche, elle alla faire du frotti-frotta avec un videur en particulier, le plus imposant et qui selon nous devait être le chef de la bande. Cette situation mamusait, car à chaque fois, Charlotte lui fessait croire quelle avait égaré son numéro de GSM et à chaque fois il lui redonnait. À lintérieur, le son vint percuter mes tympans et résonnait à lintérieur de ma poitrine. Un serveur, bien bâti, vint prendre notre commande, Justine ne put sempêcher de prendre une photo avec lui. Charlotte et moi étions un peu les anges gardiens de Justine, on la tirait toujours des mauvais plans, on la sortait de force de voiture de jeunes quand elle était complètement ivre. Même si de lextérieur, nous avions lair dune bande de filles naïves et complètement délurées, on connaissait trop bien les dérives liées à lalcool et aux excès en soirée. Des hommes vinrent sagglutiner contre nous et à plusieurs reprises je sentis un pincement aux fesses et des mains baladeuses sur mes hanches mais malheureusement ils étaient trop nombreux pour savoir lequel cétait. Ils nous offraient des shots de tequila et nous poussaient à la consommation. Nous dansâmes en cercle, ainsi nous pouvions veiller lune sur lautre. À minuit, un tube descendit du plafond au milieu de la scène et commença à déverser des tourbillons de mousse, les clubbers se lâchèrent et hurlèrent, les lampes flash et les lasers prirent le relais à léclairage du plafond. La majeure partie des hommes se mirent torse nu, les filles qui navaient pas de bretelles à leurs hauts, gardaient leurs deux mains sur le décolleté pour ne pas que celui-ci tombe. Certaines avaient opté pour le bikini et dautres encore comme Justine, avaient opter pour un haut blanc qui une fois mouillée devenait transparent. Un homme beaucoup plus âgé quelle lattrapa à la taille et se mit à danser avec elle. Inquiète de la tournure des choses, je cherchai Charlotte du regard, celle-ci navait pas attendu que la mousse ait gagné de la hauteur pour sêtre jetée sur le premier venu. Je regardai de nouveau en direction de Justine, qui avait les bras en lair et les mains du mec posées sur ses seins, comme si celui-ci voulait les cacher ou plutôt les peloter. Elle me regarda avec un grand sourire et se retourna pour sauter sur les lèvres du gars. La mousse grimpa de plus belle pour atteindre 1,70m de hauteur et prit possession de la piste de danse. Je profitai dêtre sur le bord de la piste pour reprendre mes esprits et reparti à la recherche de mes amies. Le bruit assourdissant de la sono, les gens qui crièrent dexaltation me rendirent de plus en plus nerveuse. Des mains sorties de nulle part et virent me tripoter les fesses, plusieurs mains les suivirent, des silhouettes couvertes de mousses sétaient attroupées tout autour de moi. Un « laisse-toi faire » se glissa dans mon oreille. Au début amusée par cette situation, jessayai dattraper les mains pour les ôter de mon corps, mais trop de mains samassèrent sur mes fesses et sur ma poitrine. Durant un laps de temps de je me laissai faire, résignée et ne trouvant pas cela forcément déplaisant. Les lasers clignotaient au rythme de la musique, il fallait que je me concentre pour apercevoir les personnes autour de moi. Des mains perfides caressèrent mes cuisses pour arriver sous ma jupe, une masse colossale me plaqua contre lui, dos à cette illustre inconnu qui gesticulait dans tous les sens, je me mise à danser avec, luttant pour rester impassible. Soulagée que toutes ces mains se soient arrêtées de me toucher, mais quatre doigts vinrent de passer sous mon string, sa main venait de prendre possession de mon bas ventre. Paniquée, je tente de lenlever et commençai à me débattre, il magrippa de plus belle avec une force insoupçonnée et se mît à me lécher la joue. Autour de moi, les silhouettes continuèrent à bouger sans même me prêter attention. Linconnu continua son exploration et mécarta les lèvres inférieures avec une grande délicatesse qui malgré la situation me rassura. Je voulus me retourner pour lentrapercevoir, mais ne me laissa pas loccasion, il me dirigea vers un coin de la salle, près du mur, là où la mousse avait quasiment atteint le plafond, je commençai à manquer dair et mise à tousser. Violemment, il mattrapa la main droite qui tira vers larrière et la posa sur son sexe. Je me débattis de plus belle et me mît appeler mes amies. Mais il mattrapa par la gorge, sa voix rogue et grave vint siffler dans mon oreille. « Ne moblige pas à te faire du mal » sensuivit dun ricanement. Apeurée et totalement soumise par la situation, je me mise à le masturber. Son sexe nétait pas grand mais était gros, jeus du mal à bien le saisir de ma petite main. Mon ravisseur se mit à respirer de plus en plus fort, son index tenta de sintroduire plus profondément mais mes cuisses restèrent hermétiques. Il jura et de sa main droite, vint mouvrir ma bouche pour y mettre son index enduit de ma sécrétion vaginale. Il se montra insistant et me forcit à ouvrir la bouche, je mexécutai à contrecur. Une crampe à mon avant-bras se fit ressentir, ce nétait pas la meilleure position pour masturber un homme. Jessayai daller le plus vite possible pour en finir et partir, des gouttes chaudes affluait sur ma cuisine et ruisselèrent le long de celle-ci. Je marrêtai et voulus récupérer ma main droite, mais il en avait décidé autrement. Il souleva ma jupe et baissa mon string. « Crie une fois et tu verras » me menaça-t-il avec agacement. Son sexe vint se coller à la raie de mes fesses. Il écarta mes fesses et son gland vint se poser sur mon anus. Il pressa légèrement pour bien positionner son sexe, celui-ci força et je sentis une pression sur mon anus, quand tout à coup quatre mains mextirpèrent de son emprise, mon agresseur stupéfait par cette force lâcha prise et eut le temps de refermer les boutons de son pantalon et se dissimuler dans la foule. Justine et Charlotte me regardèrent et je me mise à pleurer dans leurs bras. Jignorai si elles avaient assisté à la scène, mais toujours est-il quelle mavait sauvée.

Plus tard dans la soirée

Une fois dans mon lit, Charlotte à mes côtés, je me sentis moins vulnérable. Je la regardais et celle-ci comprit sans quun seul son sorte de ma bouche. Nous restâmes de longues minutes silencieuses à nous regarder puis elle brisa le silence :

– Je men doutais et puis tu sais moi

[Suite]

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Commentaire :

Je sais que ce nétait pas la suite à laquelle vous vous attendiez, mais cet événement dans cette discothèque a profondément bouleversé ma manière de voir les choses par la suite avec Thierry. Cest vraiment une étape clé dans le processus de ma démarche.

Aussi, je ne préfère pas répondre au message personnel pour la simple et bonne raison que mon copain est assez jaloux à ce niveau-là. Si vous avez des questions, jy répondrai dans la partie commentaire de mon prochain chapitre. Merci de vos commentaires et de votre soutien.

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