LE PETIT JESUS DANS LA CRECHE : Conte de Noël…
Depuis que son frère Gaston était accidentellement décédé, Léon vivait avec sa belle-sur Marie. Enfin par « vivait », il faut entendre qu’ils vivaient sous le même toit et que, étant donné les dimensions de leur petite chaumière, ils partageaient l’unique sommier qui meublait cette humble demeure. Mais en tout bien tout honneur, Marie se refusant de remplacer son mari avec qui elle avait vécu de courtes, mais merveilleuses années.
Léon, lui, était un peu simple d’esprit, et les femmes lui faisaient peur. Il n’avait jamais vraiment tenté de les approcher, rougissant et commençant à bégayer dès qu’elles lui adressaient la parole ou le regardaient fixement. Et il est vrai que parfois, certaines femmes du village n’hésitaient pas à lui lancer des illades, à le regarder fixement d’un regard de braise et à lui dévoiler le haut de leur poitrine, dans le seul but de rire et de s’amuser de son trouble…
Par contre, avec Marie, tout était différent ! Marie, la belle, et encore jeune. Marie ne lui faisait pas peur, et dans ses rêves, elle lui apparaissait souvent, toujours prête à lui inculquer les secrets de l’amour. Mais à chaque fois, son rêve se terminait avant qu’elle ne puisse commencer son éducation, aussi Léon ne connaissait toujours rien des secrets du plaisir.
Enfin, si ! Il savait quand même que, lorsque son sexe était dur et tendu, parfois même douloureux, si alors ses mains se promenaient doucement dessus durant quelques instants, il ressentait au fond de lui comme une onde de plaisir qui le submergeait tandis que son sexe lâchait de nombreux jets de sperme. Et puis, aussi, il avait déjà vu les animaux s’accoupler ; ce qui, tout naturellement, l’avait entraîné parfois à répéter les mêmes gestes sur une des chèvres qu’ils élevaient.
C’était là toutes ses connaissances de la sexualité.
S’il vivait avec Marie, c’était parce que depuis le départ de son mari, il fallait bien que quelqu’un s’occupe des gros travaux de leur petite exploitation. Et s’il était un peu diminué sur le plan intellectuel, par contre Léon n’avait pas son pareil pour porter les lourdes charges, s’occuper des animaux et de leur petit lopin de terre.
Bien souvent la nuit, dans le même lit que Marie, mais chacun bien sage à une extrémité, il éprouvait beaucoup de mal à s’endormir, sa pensée ne pouvant s’éloigner de celle qui dormait à côté de lui. Sachant bien qu’il ne pourrait s’endormir que lorsqu’il se sentirait apaisé, il commençait alors à se caresser, doucement, que Marie ne l’entende pas, jusqu’à ce que sa semence vienne éclabousser le drap de laine rêche.
Alors, tranquille, il pouvait s’endormir.
Longtemps, Marie ne s’était pas aperçue qu’il se donnait du plaisir en solitaire. Ce qui l’avait mise sur la voie, c’étaient les traces, qui d’abord, l’avaient étonnée, qu’elle trouvait au matin dans le lit, toujours du côté où Léon se tournait. Mais enfin, elle avait fini par comprendre : dans le grand lit à côté d’elle, Léon se masturbait !
D’abord choquée, elle avait ensuite réfléchi et maintenant, elle comprenait un peu mieux son beau-frère, même si au fond d’elle, elle pensait qu’il aurait bien pu se satisfaire dans la journée, alors qu’il était dans l’étable à s’occuper des bêtes.
Mais tout cela la travaillait beaucoup, elle y pensait souvent et elle avait fini par se dire qu’après tout, elle aussi, elle pourrait se donner du plaisir, et que ma foi, la nuit, dans le grand lit, c’était encore le meilleur endroit. Alors elle avait vraiment compris son beau-frère, mais elle n’avait jamais encore osé lui en parler.
Cependant, elle aussi, elle avait pris l’habitude, la nuit, de se donner un peu de plaisir… et cela revenait de plus en plus fréquemment.
Souvent, elle faisait semblant de dormir, et attendait, en épiant les légers crissements du poignet sur le drap, que Léon commence à se masturber. Alors, ses mains descendaient vers son entrejambe, et ses doigts inquisiteurs prenaient possession de son intimité. Elle réglait ses mouvements sur ceux de Léon et elle cherchait à prendre son plaisir en même temps que lui, mordant violemment ses lèvres pour ne pas crier quand la tourmente de son plaisir l’emportait.
Mais, se disait-elle, ce serait mieux si je pouvais sans retenue me laisser emporter par mes orgasmes, si je pouvais laisser échapper tous ces cris qu’à grand-peine je retiens. Aussi, un matin, se décida-t-elle à en parler à Léon…
Bien sûr, celui-ci commença par nier farouchement le fait qu’il se donnait parfois du plaisir la nuit. Mais quand elle lui montra les traces de sa jouissance qui restaient collées sur le drap, il fut bien obligé, tout rougissant, de reconnaître qu’en effet il se caressait la nuit. Et rougissant de plus en plus il lui avoua aussi que, généralement, il pensait beaucoup à elle lorsqu’il se donnait du plaisir…
Marie en fut flattée, même si elle n’en laissa rien voir.
Mais elle lui avoua quand même que, elle aussi, elle se faisait du bien certaines nuits. Depuis ce jour, ils ne se cachèrent plus et prirent même l’habitude, quand ils jouissaient en même temps, de se tenir par la main, mains qui s’étreignaient fortement selon le degré de leurs orgasmes respectifs. Et Marie, qui ne se retenait plus, qui laissait ses cris de plaisir emplir la chaumière, décuplait ainsi le plaisir de Léon qui s’imaginait que c’était lui qui la faisait crier ainsi.
Et de plus en plus, Léon fantasmait toujours sur Marie, sur la belle Marie, et cette dernière commençait à se dire que, peut-être, elle pourrait laisser Léon lui faire lui-même du bien, comme elle pourrait sans doute aussi elle-même le satisfaire.
Pendant la semaine qui précédait Noël, il avait beaucoup neigé, et maintenant la température était nettement descendue au-dessous de zéro, gelant toutes choses alentour. Les bêtes étaient restées à l’étable, mangeant leur ration de foin odorant, et comme Léon avait fait en prévision du mauvais temps une grande provision de bois, un grand feu brûlait dans la cheminée, et il faisait bon à l’intérieur de la cahute.
Comme l’on était le 24 décembre, Léon avait entrepris, comme tous les ans à cette même date, d’installer la petite crèche en bois qu’il avait lui-même sculptée, ainsi que tous les personnages, dans du bois un peu tendre. Tout était en place, et il n’avait plus qu’une seule figurine à placer, celle du petit Jésus. Mais il eut beau le chercher partout, il ne le trouva nulle part.
— « Marie ! Tu n’as pas vu le petit Jésus. »
— « Ben non, mon Léon ! Pourquoi ? Tu ne le trouves plus ? »
— « Non, il n’est plus là ! Pourtant l’an dernier quand j’ai démonté notre crèche, je suis bien certain de l’avoir mis dans la petite boîte avec toutes les autres figurines. Tu ne l’as vraiment pas vu, toi, Marie ? »
— « Non, mon Léon, je ne l’ai pas vu ; je pensais qu’il était avec tous les autres personnages à sa place. »
— « Quand même ! C’est ben triste ! Une crèche sans le petit Jésus ! Je n’ai jamais vu cela ; et je n’ai pas le temps d’en sculpter un autre d’ici cette nuit ! »
Marie le regarda alors d’un drôle d’air, et avec un très joli sourire lui dit de ne pas s’inquiéter, qu’elle était bien certaine qu’en cette nuit de la nativité, le petit Jésus serait bien dans la crèche !
Dans la cheminée brûlait un grand feu qui réchauffait toute la pièce. La marmite, suspendue à la crémaillère, contenant le repas du soir, un mélange de légumes de saison et de morceaux de buf chantait joyeusement. Dans les braises, sur un trépied, chauffait l’eau qui servirait à Léon pour se laver.
Marie lui demanda de verser l’eau bouillante dans le grand baquet, puis elle y rajouta de l’eau froide, se servant de sa main pour voir si le mélange était à la bonne température. Et puis elle invita Léon à se déshabiller et à venir prendre son bain.
En rechignant-il n’aimait pas trop se laver-, Léon commença de se dévêtir, avant de rentrer dans le baquet.
— "Allez, lave-toi. Je t’aiderai à la fin pour te frotter le dos."
Il appela bientôt Marie qui commença à lui frotter le dos. Rien que de voir ainsi Marie si proche de lui, sentir ses mains sur sa peau nue, son sexe commençait à gonfler.
— "Tu es bien propre, tu as bien tout lavé? "
Marie l’inspectait de partout, passant sur son torse un morceau de tissu bien propre. Ses mains couraient sur les fesses de Léon, puis passaient devant, tout en haut de ses cuisses.
— « Et ton instrument, tu l’as bien nettoyé ? C’est qu’il faut être tout propre pour le jour de Noël ! »
Sans attendre la réponse, Marie passait le tissu sur les testicules de Léon, sur le sexe qu’elle sentait commencer de vivre sous ses doigts. Une onde de douceur s’empara de Léon, qui tout d’un coup se mit à aimer prendre un bain…
Marie, elle, était tout sourire en jugeant les dimensions que prenait le sexe de son beau-frère !
— « C’est bien ! Je vois que tu es propre de partout. Voilà une serviette bien chaude pour t’essuyer. Et ne cherche pas tes habits ; je les ai mis près de l’âtre, pour qu’ils soient bien chauds. Allez, essuie-toi ! »
Léon sortit du baquet. Il aurait bien aimé que Marie reste près de lui pour ressentir encore un peu de plaisir. Mais au fur et à mesure qu’il s’essuyait, il sentait son sexe ramollir, reprendre ses dimensions normales.
Quand il fut sec, il se dirigea vers l’âtre pour enfiler ses habits.
Mais entre lui et la cheminée se trouvait le lit. Le grand lit où Marie était assise tout au bord, entièrement dévêtue, les jambes bien écartées, le fixant dans les yeux. Ses mains étaient posées de chaque côté de son sexe, et de ses doigts, elle séparait ses grandes lèvres, laissant apparaître l’intérieur tout rosé de son vagin.
Aussitôt, Léon sentit que de nouveau son sexe durcissait. Sensation qui ne diminua pas, bien au contraire, lorsqu’il entendit la voix de Marie :
— « Allez, viens ! Viens, mon Léon… mettre le petit Jésus dans la crèche ! »
JOYEUX NOËL A TOUS…