Nous étions partis dans un fou rire général, un ami nous racontait une anecdote croustillante sur une rencontre avec une fille, il faisait chaud comme tous les étés à Toulon, c’était l’époque insouciante des après-midi en terrasses de bars ou brasseries à blaguer et passer le temps. Les heures passent, et je demande à payer la note, estimant que c’est mon tour, cette fois ! Le serveur s’approche en répondant à mon appel, il me donne le ticket et me dit:
— il faudrait que je te demande quelque chose tout à l’heure !
Je réponds étonné:
— ok, pourquoi ?
— lui: Rien de grave, t’inquiètes !, un petit service, c’est tout
Nous reprenons notre conversation entre amis et peu à peu, notre table se vide, comme je suis le seul à habiter au centre-ville, je reste le dernier à me lever. Je vais voir le serveur pour lui demander ce qu’il veut.
— Qu’est-ce que tu veux ?
— Attends ! On va se mettre un peu à l’écart.
On se retire à une dizaine de mètres des tables de la brasserie, puis il me dit:
— N’ai pas peur !, je t’ai vu dans un endroit un peu "spécial" et j’aimerais en profiter moi aussi.
Je prends un air étonné et demande:
— Comment ça "spécial"?"
— Ben, on va dire que tu t’amusais bien et que ça m’intéresse !
Puis, il enchaine en chuchotant, voyant mon incompréhension :
— Je t’ai vu en train de sucer un mec au sauna à côté des halles.
Je suis pris de peur, mon visage se décompose.
Il ajoute:
— T’inquiète, j’aime les mecs moi aussi, surtout les jeunes comme toi ! Donc si tu veux qu’on baise, vient me voir un soir à la fermeture après 22 H, avant samedi, parce que mon mec revient de chez ses parents.
— Ok, mais je te promets rien, désolé.
— Comme tu veux !
Et il retourne à ses obligations. Je rentre chez moi un peu bouleversé par cet entretien, je réalise que ça aurait pu être une autre personne, moins intéressée et surtout plus bavarde. J’ai peur que ma double vie soit révélée au grand jour, mais me rassure, après tout, tous les hommes qui fréquentent ce genre de lieux cherchent la même chose, donc celui qui dit "je l’ai vu se faire enculer à tel endroit" révèle par conséquent qu’il y était lui aussi ! Mais un homo qui s’assume peut avoir envie de révéler ce genre de choses à propos d’un hétéro supposé ! Je suis aussi malgré tout, flatté de sa proposition, qui peu à peu fait son petit bonhomme de chemin.
Je le vois à présent sous un autre angle, il correspond tout à fait au genre d’homme qui fait naitre en moi un désir de soumission, grand, d’âge mûr et viril, mais je n’imaginais pas que ce type était un homo assumé.
Au bout de deux jours de pensées lubriques, le désir me tient, ce serait tellement facile de lui succomber, il a réussi a créé l’envie de me faire prendre par un homme alors que je n’étais pas du tout en période de phantasme homosexuel. Jeudi soir, je me rends à 21h50 environ devant la brasserie qui ferme à 21h30, ils ont déjà rentré toutes les chaises, puis il me faudra patienter vingt minutes de plus pour voir partir tout le monde, y compris le fameux serveur, il m’a repéré et je le vois se diriger vers une porte à côté de la brasserie, il entre dans le vieil immeuble en me faisant signe discrètement, tout en tenant la porte ouverte, il habite donc au-dessus de la brasserie.
Je le rejoins, hâtivement, la porte se ferme derrière nous.
— Ça fait plaisir de te voir ! Dit-il.
Je lui souris, un peu gêné, en montant l’escalier, je m’excuse d’avoir attendu 2 jours pour venir, lui faisant part de mon hésitation. Il me demande alors:
— C’est quoi qui t’a poussé à venir alors ?
— J’en ai eu envie.
— huumm, intéressant ça !
Arrivés au dernier étage, il ouvre son appartement, me laisse entrer devant lui, et referme aussitôt. Il pose sa sacoche, sur la table de salon pas très loin et m’entoure de ses bras, puis ses mains parcourent mon dos, jusqu’à mes fesses.
— Ça fait longtemps que tu me plais, tu sais, je phantasme sur toi comme un dingue, ce qui me plait le plus à part ta petite gueule d’ange, c’est ton cul cambré, et aussi tes lèvres, t’as une belle bouche !.
— bof
— Allez! me dis pas que tu sais pas que t’es un beau mec ?
— Franchement, je pense vraiment pas, en plus, je suis même complexé ! Mais bon! c’est un peu normal, on nest jamais satisfait de ce qu’on a!
— En tout cas, t’es mon genre ! Oh là, là cette bouche.
Il me prend le visage entre ses mains et m’embrasse fougueusement, il fait ensuite redescendre ses mains sur mes fesses, les saisit avec chacune d’elles et les malaxent pour m’exciter, une main frotte la raie de mon cul.
— huuummm, ce cul !
J’ai la main droite sur sa queue qui fait une bosse énorme à travers son pantalon en toile de lin. Il recule légèrement, fait glisser sa fermeture éclair, ouvre le bouton au niveau de sa ceinture, puis laisse tomber le vêtement à ses pieds, la bite dressée vers moi, il ne portait pas de slip.
Il s’assied sur le canapé derrière lui avec sa queue tendue et il ajoute:
— Allez montre-moi ce que tu sais faire !
Je plonge entre ses cuisses et dépose ma langue à la base de ses couilles en remontant très lentement jusqu’à son gland que je lèche en tournant autour pour aller cette fois sur le flanc intérieur de sa bite en redescendant jusqu’à son ventre, je ne veux pas qu’il connaisse ma gorge trop rapidement.
— Putain, t’es doué ! humm, je vais m’éclater je le sens !