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Le train du plaisir – Chapitre 1

Pauline - Années étudiantes - Chapitre 6



Cette histoire remonte à quelques mois. Je n’ai pas la prétention de vous dire qu’elle sera la plus folle de vos aventures ou encore, la plus excitante. Pour moi, jeune homme que je suis, c’est à la fois le plus fou et le plus excitant de mes coups. 

  

 Nous devions être au début du mois de novembre. Je me le rappelle car le temps devenait froid et j’avais pris une fine veste pour me couvrir. Les jours étaient de plus en plus courts et lorsque je prenais ma correspondance pour me rendre à la ville universitaire, il faisait déjà sombre. J’avais commencé des études de finances, âgé de dix-huit ans depuis peu. Comme j’habitais dans une maison paumée, dans un village tout aussi paumé, je revenais chez moi toutes les semaines. Parfois, toutes les deux semaines, ça dépendait de mon emploi du temps. 

  

 On entend souvent que vivre à la campagne favorise la découverte du charnel assez tôt et plus facilement. Peut-être pour d’autres. Je ne suis plus puceau mais il a fallu attendre un certain temps. Je n’ai pas à me plaindre de ma vie sexuelle, même si elle est assez sporadique. Entre les études et les heures hebdomadaires dans les trains, il me reste peu de temps. Et puis, un quartier universitaire, ça aide pour ce genre de moments spontanés. Mais cela est une autre histoire qui nus intéressera peut-être un autre jour. 

  

 Il devait être donc plus de dix-huit heures lorsque je pris ma dernière correspondance, celle s’arrêtant à un petit kilomètre de ma résidence universitaire. Ce qui est bien quand tu voyages en train le dimanche est le peu de monde présent. Il m’arrive parfois d’être seul dans le wagon. Je tirais ma valise derrière moi et m’installais sur une des banquettes, glissant mon barda sous la petite tablette. J’étais seul mais cinq minutes plus tard, quelques instants avant que les portes ne se ferment et que le train démarre, une femme entra. La trentaine bien marquée. Très jolie. Elle était habillée finement pour la saison. Une jupe noire courte, sans être vulgaire. Un chemisier légèrement ouvert sur un décolleté trahissant la fermeté de la poitrine cachée et une parka noire, ouverte. J’étais gêné. Lorsque j’étais petit, ma mère me disait souvent de ne pas fixer les gens de la sorte. Pourtant, je n’arrivais pas à détourner mon regard. Cette femme avait un certain magnétisme. 

  

 Alors que le wagon était vide, elle vint s’asseoir en face de moi, ce qui accentua le rouge de mes joues. Je savais qu’elle avait capté mon regard, n’ayant pas la faculté d’être discret. Pourtant, elle réagissait comme si de rien n’était. Je baissais la tête, légèrement honteux. Mes yeux se posèrent sur ses jambes. De longues jambes qui semblaient interminables. Je me mordis l’intérieur de la joue alors que le train démarra enfin, quittant cette gare de campagne. 

  

 Pendant les dix premières minutes, rien de particulier ne se passa. J’étais, comme tout jeune, pianotant sur mon smartphone et elle avait sorti un journal, remplissant les mots croisés se trouvant dans les dernières pages.

  

 Tout à coup, son crayon tomba pour rouler sous la tablette, arrêtée par ma valise. Je me penchai pour le ramasser et lorsque je relevais la tête, mon regard resta interdit. Ses jambes étaient décroisées, me laissant une vue plongeante entre ses cuisses. Je pouvais voir sa chatte. Légèrement pileux. Les lèvres invitant à plus. Je me redressai et lui tendis le crayon. Un petit sourire au coin de ses lèvres. Un regard perdu entre mes jambes. Il me fallut quelques secondes avant de remarquer que je bandais fortement. Je rougissais à nouveau. Pris sur le fait, une seconde fois. Alors que je m’attendais à ce qu’elle se lève et prenne une autre place, elle se pencha en avant pour retirer sa parka. Une chemise tendue. Des seins bombés. Pas de soutien, mais des petits tétons tendus sous le coton du vêtement. Il faisait chaud. J’avais chaud. Elle posa sa veste sur la petite tablette avant de me regarder de manière plus intense, presque déstabilisante. Presque, dis-je. J’étais complètement déstabilisé, me sentant comme un enfant ayant été pris sur le fait de sa bêtise, baissant la tête une énième fois, perdant toute assurance. 

  

 Je me redressai d’un coup lorsque sa main se posa sur le tissu rêche de mon jeans. Elle glissa ses doigts le long de mon sexe et malgré le fait que je sois habillé, mon plaisir était intense, en une simple caresse. Mes yeux croisèrent son regard noisette et son sourire fit naître une chaleur familière dans mon bas-ventre. Chaleur devenue brasier lorsqu’elle retroussa sa jupe, dévoilant le mystère de sa chatte. 

  

 –         C’est ça que tu veux ?

  

 Sa voix était à la fois douce et autoritaire. Cette voix soulignant la féminité de sa propriétaire et à laquelle ne pas répondre aurait été un sacrilège. Mes lèvres tremblèrent légèrement, balbutiant un « oui » des plus discrets. Elle écarte alors un peu plus ses cuisses, ses lèvres me laissant une vue des plus excitantes avant que ses doigts ne se pressent sur son bouton charnel et que ses caresses ne commencent. Le spectacle renforçait mon érection. J’avais déjà pu expérimenter cela avec une ou deux conquêtes, auparavant. Un jour, j’avais même surpris ma sur qui avait distraitement laissé sa porte entrouverte. Je ne sais pas ce qui me plaisait le plus dans la vue de cette action mais à chaque fois, cela me donnait envie. Et cette inconnue ne dérogeait pas à la règle. Au bout de quelques dizaines de secondes, je ne tenais plus. Ma main glissa sous mon jeans et mes doigts commencèrent à caresser mon membre. Leur simple contact me fit lâcher un petit gémissement. 

  

 Elle s’en amusa. Du moins, c’est ce que son ricanement me laissa deviner. Ses doigts avaient quitté son sexe pour venir me caresser les lèvres. Je me sentais de plus en plus à l’étroit dans mon jeans. Je ne sais pas ce qui m’a pris sur le moment mais j’ai commencé à sucer longuement ses doigts dans de petits mouvements. Je savais que nous étions tranquilles. Il était rare d’avoir un contrôleur le dimanche. Et puis, j’étais tellement excité que je ne pensais pas à cela. Son goût m’envahissait. J’aimais cette saveur. Son autre main tritura le bouton de mon jeans. D’un geste instinctif, je me relevais légèrement pour baisser pantalon et boxer le long de mes jambes. Ses doigts se refermèrent sur ma hampe, me branlant au rythme de mes mouvements de lèvres sur ses doigts, ce qui fit accentuer ma cadence. 

  

 Elle me sourit doucement avant de retirer ses doigts, à la fois de mes lèvres et de mon sexe. J’émis un petit râle de frustration, ce qui lui fit poser un doigt sur mes lèvres, intimant mon silence. Elle glissa une mèche brune rebelle derrière son oreille avant de se pencher. Mes ongles s’enfoncèrent dans le tissu de la banquette. Une onde de plaisir traversa mon corps. Sa bouche glissa sur mon gland avant que sa langue caressa la longueur de mon sexe, jusqu’à toucher mes testicules. J’avais déjà reçu des pipes auparavant. Mais là, c’était différent. Une femme mûre. Un endroit public. Le risque d’être pris en flagrant délit. Et encore son goût en bouche. Sa langue remonta, je ne pus m’empêcher de frissonner. Je voulais glisser mes mains dans sa chevelure brune et la faire se mouvoir sur mon sexe mais j’étais incapable de cela, pétrifié dans un reste de pudeur. À la place de cela, elle commença à glisser ses lèvres sur la moitié de mon sexe, sa main glissant dans de rapides mouvements de va-et-vient sur l’autre. Sa langue ne se reposait pas, rendant ce plaisir encore plus intense. 

  

 Au bout de quelques minutes qui me semblèrent bien courtes, elle se retira. J’étais haletant. Je voulais jouir. J’étais sur le point de décharger. Mon sexe était turgescent. Je levai les yeux vers elle. Assise. Les jambes écartées. Elle n’eut pas besoin de dire ce que je devais faire. Je me mis à genoux et animé par mon désir des plus virulents, je commençais à lui fourrager son intimité avec ma langue. Des mouvements saccadés, disparates. J’avais peur qu’un tel empressement la rebute, la refroidisse et me laisse pantelant mais je ne savais pas faire autrement. J’avais atteint le stade de non-retour. Je devais jouir et rapidement. Comme je vous l’ai dit, son sexe était faiblement pileux, et je dois dire que cela me plaisait bien. Je trouvais que cela la rendait plus femme que mes conquêtes de mon âge. Ma langue glissa en elle, fouillant cette intimité bien humide, pour ne pas dire trempée. Il ne fallut que quelques minutes avant que je sente ces contractions si familières. Elle jouissait. 

  

 Je me retirais à la fin de son orgasme, l’écume aux lèvres. Elle était décoiffée, une certaine lueur au creux de ses yeux. Elle me poussa sur ma banquette avant de venir au-dessus de moi. Ses mains se posèrent sur mes épaules, ses lèvres glissèrent dans mon cou avant de doucement chuchoter au creux de mon oreille : 

  

 –         Maintenant, tu vas remplir ma chatte de foutre.

  

 Je n’étais pas branché sur la vulgarité mais ses mots attisèrent un peu plus mon plaisir incandescent. Plaisir également accentué par la moiteur de son sexe frôlant mon gland. Sa poitrine était juste en face de mes yeux et elle commença lentement à déboutonner son chemiser, tout en frottant son sexe contre le mien, ne cessant de m’exciter. La vue de sa poitrine m’électrisa. Je n’avais jamais eu des seins si fermes devant mes yeux et je ne manquais pas de poser une main dessus. Une douce chaleur. Sa peau frissonna et rapidement, ses tétons se dressèrent, au milieu de mamelons d’un brun crémeux. Je n’avais jamais vraiment joué avec les seins de mes partenaires. Ils n’étaient pas si charnels, si fermes et en cet instant, je compris l’attrait qu’une telle patience pouvait avoir. Elle me sourit et glissa ses bras autour de ma nuque, rapprochant mes lèvres d’un de ses tétons. Je commençais doucement à le mordiller. Une de ses mains remonta alors dans mes cheveux, ses mouvements de bassin se montrant plus insistants. Le temps nous était compté. Le train ne roulerait pas indéfiniment. 

  

 Elle fit glisser mes mains sur ses hanches et là encore, j’étais ébahi. Des hanches dessinées, charnelles. Elles n’étaient pas rondes pour autant. Une parfaite symbiose. Sa chatte commença doucement à glisser sur ma verge dressée. Le doux chuintement de la pénétration. Le contact de sa chair contre la mienne me lova un peu plus dans ce brasier de désir. Mes mains se cramponnèrent à ses hanches, renforçant chaque mouvement qu’elle effectuait sur ma verge. Je pouvais voir ses doigts jouer avec ses tétons, les massant avec plus ou moins de vigueur, j’étais obnubilé par cette vue. Je la sentais peu à peu fondre sur moi et cela m’excitait terriblement. La pénétrer avec profondeur. 

  

 Elle se leva alors que j’étais une nouvelle fois sur le point de jouir et me souris. Elle se mit en face de la banquette d’à côté, se penchant, me montrant son cul et son sexe. La vue m’électrisa. Je me levai aussitôt et me positionnai derrière elle. D’un coup habile de hanches, je retrouvais la chaleur brûlante de son sexe, sa moiteur excitante et mes coups de reins étaient puissants. Je voyais ses seins balancer dans le reflet de la vitre, au rythme de ses petits gémissements sortant de ses lèvres. En quelques petites minutes de cette cadence soutenue, mon corps se crispa en même temps que le sien. Ma jouissance jaillit en elle dans un mouvement salvateur. Je me retirais et m’asseyais à ma place, haletant et pris d’un coup de fatigue, au moment où la voix du haut-parleur annonçait le nom quelconque d’une station quelconque. Elle se redressa, boutonna rapidement ses boutons avant de plisser sa jupe, finissant par enfiler sa parka. Ma semence coulait encore sur ses cuisses. Elle m’embrassa avec passion alors que les portes s’ouvrirent. Et rapidement, cette inconnue descendit à quai.

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