Tout le monde connaît l’introduction d’Asterix et Obelix, n’est ce pas ? " Il était une fois un petit village Gaulois qui résistait encore et toujours aux Romains et à leur empereur Jules César ". Le village de Salisbury lui ne se trouve pas en Gaule à époque de bronze, mais au nord de l’Angleterre en 1820, à quelques kilomètre de la frontière avec lÉcosse du légendaire William Wallace. Ce village ne résisté pas aux Romains ou à une quelconque légion étrangère mais aux hommes, oui aux mâles, à la gente masculine. Oui vous avez bien lu. Le village de Salisbury avait cette particularité. C’était un village de femmes, pour les femmes, habitées uniquement par des femmes. Certains prétendaient qu’il ne sagissait que d’une légende mais la légende était bel et bien vraie.
C’est au début de l’année 1815 que Madame Élisabeth Countburry, 35 ans et maire de son état posa l’édifice de ce qui devait être l’excellence du féminisme, le village des dames, Salisbury. Divorcée, son mari l’avait abandonné pour une autre femme, une prostituée d’un bar de Londres. Dépitée, Liz eu cette idée folle qui 5 années plus tard rassemblera pas moins de 800 femmes. Elles venaient de toute lAngleterre, de Londres à Manchester en passant par Liverpool ou de petit village du Pays de Galles, voir même dÉcosse. Certaines étaient divorcées, répudiées ou rejetées par leur maris, d’autres fuyaient la violence conjugal, sans oublier les indépendantes, celles qui ne veulent compter que sur elle même et ne dépendre d’aucun homme. Elle avaient entre 25 et 50 ans et formées une petite communautés soudée, mais une communauté avec ses secrets…
Margaret faisait partie de ses indépendantes. Elle avait quitté la maison familial à 24 ans pour rejoindre les femmes de Salisbury. Son père voulait faire d’elle une cuisinière, femme au foyer mais Margaret rêvait d’être bibliothécaire. Prenant son courage à deux main elle fît le grand saut. Elle s’était installé il y’ a un an avec l’accord de Madame le Maire et du comité d’intégration composé de 25 femmes éligibles tout les deux ans. Gérant sa propre petite librairie, elle appréciait sa nouvelle vie. Chaque samedi une fête était organisé par les femmes du village afin de renforcer les liens d’amitié et de solidarité entres elles. Margaret s’était lié d’amitié avec Beth la jeune boulangère qui avait le même âge qu’elle. Complice, elle se confiait tout leur petit secret…
Un samedi, alors que la fête battait son plein, entre danse, chant et alcool, Margaret sentit que Beth n’allait pas bien. Elle décida de prendre le taureau par les cornes :
" Que t’arrive t’ il ? " demanda Margaret d’un ton inquisiteur,
" De quoi parles tu ? " rétorqua Beth sur la défensive,
" Tu sais bien de quoi je parle Beth, cela fait un mois que je te sens ailleurs, pensive, évasive, je suis ton amie parle moi " tenta de la persuader Magguy. Mise en confiance Beth respira un grand coup, prête a confier son secret à sa meilleure amie.
" En fait …" dis Beth.. " En fait non rien, je suis juste un peu fatiguée c’est tout " se ravisa t’ elle avant de se lever et de s’enfuir.
Margaret resta bouche bée. Qu’arrivait il à Beth ? Quel secret pouvait être aussi lourd pour qu’elle ne puisse pas lui en parler à elle, sa meilleure amie. Elle n’en trouva pas le sommeil, toute la nuit se posant mille questions, formulant mille hypothèses. Margaret se leva, devant l’impossibilité de s’endormir, elle décida d’aller se balader à 4h du matin sur la place du village. Marchant, couverte afin de se protéger du froid vigoureux, elle entendit un bruit, des pas de sabots, oui les sabots d’un cheval. Elle se cacha derrière le mur de la maison de Madame Artcher et observa. C’était Beth, oui Beth sa meilleure amie qui était sur ce cheval et qui semblait revenir d’une longue escapade. Choquée, étonnée, interloquée, les questions fusaient dans la tête de Margaret. Elle n’avait qu’une envie, foncer droit sur Beth et lui arracher la vérité mais elle préféra garder le silence et attendre le moment propice. Ça ne devait certainement pas être la première fois que Beth sortait ainsi du village. La prochaine fois elle la suivrait afin de découvrir la vérité. Il était pourtant interdit de quitter le village sans autorisation sous peine d’être expulsé mais Beth semblait prendre ce risque et plus d’une fois en plus.
Une semaine passa. Magguy et Beth était toujours complice et proche mais l’une cachant sa découverte et l’autre son secret. Magguy attendait chaque nuit depuis une semaine derrière la maison de Madame Artcher que Beth recommence. Et ce samedi, à une heure du matin elle recommença. Beth, couverte de la tête au pied, sortit du village sur son cheval. Margaret avait également préparé un cheval de l’étable et suivit aussitôt Beth de manière discrète et efficace. Au bout d’une demi heure elles semblaient arriver au abord d’un village. Oui il s’agissait bien du village de Lancaster. Beth n’alla pas plus loin dans le village, elle sarrêtait au deuxième baraquement, situé à 100 mètre après l’entrée du village. Il faisait nuit et la vue était difficile. Pour Margaret ce baraquement ressemblait plus à une étable qu’a une maison. Elle observa de loin Beth qui jetait un dernier coup dil autour d’elle et qui entra dans l’étable. Que signifiez toute cette histoire ?
Au bout de 5 minutes, Margaret s’avance, sa respiration s’accéléra, qu’allait-elle découvrir. Une fenêtre de l’étable était entrouverte. C’est ce passage qui servirait de Judas… Elle se posa, observa…et la stupeur l’envahit ! Ses yeux doublèrent littéralement de volume, sa bouche resta ouverte sans voix, elle n’en croyait pas ses yeux ! Beth si prude, si gentille, si timide était dans l’étable avec un homme ! Un homme noir ! Un affranchis des colonies par le Roi George V que l’Angleterre recrutés comme main duvre. Et Beth, cette jolie rouquine, à la peau blanche, aux yeux vert était debout, collé contre cet homme noir, torse nue, jeune et musclé, dans cet étable, les seins à l’air en train de se faire sucer les bouts avec rudesse en gémissant.
Margaret choquée mais curieuse observa…avec attention…
