Je me nome Adonia, je suis ce qu’on appelle un félidé. Mi-femme, mi-chat. Même si entre nous, j’ai plus de tendance à être chienne. Mon monde à moi est peuplé de nains, d’elfes, de barbares, de vampires, de démons. Mon monde à moi est ce que vous appelleriez un monde médiéval fantastique.
Dans ce monde là, la place des félidés est réduite à celle de l’esclavages. Vous nous rencontrerez plus souvent comme catin dans une taverne, ou le coin d’une rue. Comme cuisinière, ménagère. Servant l’homme riche ou puissant ou à la réputation dangereuse. Parfois les trois en même temps.
Je vis dans une petite chaumière avec ma mère, ma soeur, elle même félidé, et mon père. Qui lui est humain. Il n’y a rien de riche, rien de puissant, ni de dangereux chez lui. Il est simplement vendeur d’esclave. La petite chaumière en question est en recul de la grande cité, dite: Adrophis. Je viens juste d’avoir treize ans et ma soeur va avoir ses 15 ans demain soir. Elle n’est pas heureuse, elle a perdu son sourire car elle sait que demain, elle sera morte. Non pas réellement parlant..
Ce soir lors du dîner, mon père c’est adressé à ma mère, ma soeur et moi même, tout en restant dans une pièce à part. Il ne mange pas avec nous, les filles de son esclave.. Ma mère.
— Kallyssa. Demain viendra le moment de perdre ta jeunesse.
Nous savions tous ce que cela voulait dire.. Il va la prendre, lui arracher son innocence avant de la vendre au plus offrant. Cette nuit, ma soeur pleure contre moi. Je sens les larmes chaudes perlées contre mon épaule. Je sens son souffle se perdant entre tous les émotions ressenties. Elle murmurait, mais j’eus du mal à la comprendre vraiment.
— Promets moi de fuir, Adonia. Je n’ai pas eue la force de le faire, mais toi. Toi, tu peux! Profite qu’il s’occupe de moi demain et va-t-en! Promets le!
Je promis.. J’embrassais ses cheveux, sa tempe, sa joue tout en glissant mes mains sur ses joues pour trouver son regard d’un bleu ciel. Ma soeur est belle. Avec ses oreilles en pointe, les yeux en amande, ses lèvres divines. Lèvres que j’embrassais avec tout l’amour que j’éprouvais pour elle. Je l’ai caressée. Trouvée sous mes doigts sa peau douce, ses zones poilues tout aussi doux. Nous nous sommes donnés tout l’amour qu’on éprouvait l’une pour l’autre par quelques caresses indécentes et nous nous sommes endormie.
Cela vous choque? Je m’en excuse, mais dans ce monde là, les interdits n’existent pas vraiment.
Je me suis réveillée très tôt ce matin là. Ma soeur dormait encore, ronronnant tout bas. Je m’étirais félinement et sortis de notre chambre à pas de chat. Fermant la porte derrière moi, mon attention fût aussitôt attiré par les miaulements de ma mère. Cela provenait de la cuisine. Ces miaulement étaient plaintifs et je savais déjà la cause de cela. Mon père.
M’approchant avec discrétion, je vis ma mère plaquée contre la table en bois de la cuisine, mon père la maintenant d’une main contre le creux des reins. Je voyais ses larmes de dégoûts, le sang de ses lèvres salir le bois. Elle se mordait les lèvres pour ne pas crier, pour ne pas satisfaire mon père, son maître. Il était derrière elle, le futal tombé sur les genoux. Il allait, il venait, il donnait. J’entendais le claquement de son ventre, ou peut-être était ce ses couilles? Contre la chatte poilue de ma mère. Il avait investie son anus. Il pilonnait sévèrement ma mère tout en l’insultant.
— Tu n’es que bonne à te faire remplir le cul, sale petite chienne! Crie le! Crie que tu es une pute tout juste bonne à te faire limer!
Elle ne s’exécuta pas. Elle s’y refuse. De sa main libre, il gifla l’une de ses fesses et elle étouffa un cri.
— CRIE ! Hurla t-il, s’excitant d’avantage sur le cul de ma mère, donnant des coups de bouttoir profond.
Et cela dura plusieurs minutes et moi… Moi je rêvais d’être à la place de ma mère. De me prendre des coups de queue, de l’entendre m’insulter. Je me sentais excitée, ma fente était humide et j’en avais conscience. Mon père, alors que j’imaginais ce que cela faisais de se faire sodomiser, me remarqua et dit d’un ton fou.
— Ton tour viendra bientôt, Adonia. Ce jour là, tu vas sentir ma fureur!
Et j’en avais hâte… J’ai quitté la cuisine. Bien que j’ai vraiment envie de me faire tringler par mon propre père, j’ai une promesse à tenir. Ce soir, je fuis.