Les deux nouvelles femmes sont heureuses de pouvoir partager un instant de relative solitude avec leurs trois « témoins ».
Camille leur dit d’abord :
Marion et moi sommes très heureuses de vous avoir eues toutes les trois comme témoins de notre passage à l’état de femmes entières. Nous voudrions vous remercier encore une fois.
Elle se met en face de Virginie et lui demande :
Je peux vous embrasser, Madame Virginie ? Et Marion pourra aussi ?
Son hôtesse lui répond :
Bien sûr, ma chérie !
Sur la bouche ?
Si tu veux, lui réplique Virginie en souriant.
Camille prend le visage de Virginie entre ses mains et, juste avant de poser ses lèvres sur celles de la jeune femme qui lui fait face, demande :
Je pourrai le faire aussi à Amandine et Laura ?
Évidemment ! lui répondent les deux intéressées.
Elles agissent ainsi qu’elles l’ont demandé, puis Virginie dit :
Camille et Marion, jai dit à vos parents que vous restiez manger avec nous ici avant cette soirée qui est destiné uniquement à vous deux.
Les filles, très heureuses, battent des mains. Camille, soucieuse, dit :
Merci, mais comment allons-nous rentrer chez nous ? Nous n’avons pas de lumière sur nos vélos.
Ne t’inquiète pas, Camille. C’est prévu : mon ami David m’a déjà dit qu’il prendrait vos vélos et qu’il vous reconduirait chez vous avec sa femme, Chantal.
Qui est David ?
C’est le commissaire de police.
Ah, mais je le connais ! Bon, puisque tout est prévu.
Virginie lui réplique :
Oui, nous avons essayé de tout prévoir. Tenez, venez avec moi.
Les quatre jeunes femmes se dirigent vers la chambre dans laquelle Amandine et Laura ont passé leur première nuit. En y pénétrant, Camille murmure, après avoir regardé dans tous les sens :
Oh c’est beau ! On se voit parfaitement.
Virginie sourit puis lui répond :
Peut-être que tu fréquenteras cette chambre, surtout si tu veux un jour avoir un souvenir de ce que tu auras fait ici.
Camille et Marion prennent un air songeur puis Marion demande :
Vous nous avez dit avoir « tout prévu », Madame Virginie. Comment ?
Virginie précise :
Tu sais, Marion, toi et ta sur allez connaître votre première double pénétration et même triple, puisque vous aurez chacune trois hommes pour vous occuper de vous ; en fait, disons de vos orifices.
Je le sais, Madame Virginie et c’est pour cela que Marion et moi sommes un peu impatientes.
J’en ai longuement parlé avec votre maman et je lui ai exposé comment nous pouvions vous préparer. Je sais que vous aimez bien Amandine et Laura. Alors, si tu veux, ce sont elles qui vont vous préparer.
Camille bat des mains ; sa sur se joint à elle puis, tout soudainement, elles interrogent ensemble :
Nous préparer ? Mais comment ?
Voilà. Votre maman m’a laissé son pot de crème miraculeuse avec laquelle elle vous a préparées à l’introduction de votre papa. Vous vous souvenez ?
Oui, répondent les deux jeunes filles ensemble.
Eh bien, regardez.
Elle ouvre le tiroir de l’une des tables de nuit qui sont près de la tête du grand lit. Elle en sort quatre godemichés de bonne taille, sans plus. Elle en donne deux à Amandine et les deux autres à Laura, puis elle revient au tiroir et en sort le petit pot laissé par Sylvie.
Elle reprend la parole :
Alors voilà, mes chéries. Comme il ne faut surtout pas que vous gâchiez votre plaisir par des douleurs anormales, je vous propose ceci : Amandine et Laura vont d’abord vous nettoyer parfaitement avec les douches spéciales qui sont installées ici. Ensuite, je vais vous masser un peu avec la crème de votre maman, puis Amandine et Laura vont vous mettre ces deux engins de plastique dans vos orifices du bas. Vous les garderez le temps de vous y habituer, puis vous pourrez mettre vous-mêmes en route le petit moteur que chacune de ces choses contient quand vous le désirez. Pour cela, il vous suffira d’appuyer sur le petit bouton qui se trouve ici.
Elle reprend un godemiché à Camille et montre le bouton, puis le lui rend. Elle continue :
Ça fait vibrer l’engin en vous, et vous verrez que c’est particulièrement disons intéressant. Je vous conseille de garder ces choses en place jusqu’à l’arrivée de nos hôtes, même pendant notre petit repas de tout à l’heure. J’espère que vous aurez beaucoup de plaisir chacune afin d’être prêtes toutes les deux pour la soirée. Bon, Camille, tu veux t’allonger sur le lit, s’il te plaît ? Regarde bien, Marion, car dans peu de temps tu seras comme ta sur.
Camille s’allonge sur le lit et, sous la pression de Virginie, remonte ses jambes pliées sur le lit. En souriant, Virginie précise :
Je suppose que tu préfères que ce soit Amandine qui t’introduise ces engins et ta sur, Laura, non ?
Oh oui, Madame Virginie, lui répondent en chur les deux intéressées.
Bon, tu es prête, Camille ?
Oui, Madame Virginie.
Tout le monde passe d’abord dans la salle de douche. Là, Camille et Marion connaissent pour la première fois une douche très intime ; elles sont aidées par les trois amies qui les reçoivent. Après un séchage doux avec une serviette épaisse, elles s’allongent sur le lit côte à côte. Virginie ouvre le petit pot et prend une noisette de son contenu qu’elle dépose avec application sur l’anus de Camille, enfonçant au passage un doigt dedans pour que la totalité de l’orifice soit bien graissé. Elle prend une grosse noisette qu’elle étale sur sa main droite, puis elle fait signe à Amandine de lui confier les deux instruments. Elle les masse en s’appliquant à ce que la totalité de leur surface soit bien recouverte de la crème odorante. Elle demande alors à Marion de venir près d’elle et d’ouvrir les deux orifices de sa sur. Une fois cela fait, elle demande à Amandine d’introduire doucement les deux imitations d’homme dans le corps de Camille en commençant par son petit trou. Amandine lui obéit et attend que la quasi-totalité du premier engin soit enfoncé dans le rectum de Camille avant de présenter le second en face de son sexe, que Marion lui ouvre avec beaucoup de complaisance. Dès qu’elle est ainsi doublement pénétrée, Camille apprend à toutes les spectatrices :
C’est moins bon que papa, parce que c’est artificiel ; mais je me sens toute remplie. Quelle impression !
Virginie lui répond :
Oui, mais tu as la chance que tout le monde sera doux avec toi, parce que ce n’est pas toujours le cas. Tu sais, les hommes ne se rendent parfois pas compte de ce que c’est, du moins au début, d’avoir deux grosseurs jumelles dans le ventre. À propos, veux-tu que je mette les petits moteurs en route, pour que tu sentes ce que ça fait ?
Oh oui, Madame Virginie, répond Camille.
Virginie obéit à son souhait. Quelques secondes après, Camille se tord sur le lit sous les yeux de sa sur. Elle crie :
Marion, c’est incroyable ! Il faut que tu connaisses ça aussi. Mais arrête tout, s’il te plaît, mon amour, je ne vais pas tenir longtemps comme ça ! Je sens déjà que je coule comme une fontaine.
Marion remplace Virginie et arrête le mécanisme des olisbos. Camille se repose un peu puis elle dit :
Merci ! Vivement ce soir que ce soient des vrais…
Toutes sourient et Virginie déclare :
Peux-tu te lever sans les faire tomber, Camille ?
Je vais essayer, Madame Virginie.
La jeune double pénétrée se met debout précautionneusement près du lit. Rien ne tombe. Virginie reprend :
C’est parfait ! Maintenant, tu vas m’aider et aider Laura à faire la même chose à ta sur.
Oh oui, Madame Virginie.
Marion, reprend Virginie, mets-toi à la place de ta sur.
Le même cérémonial recommence, à cette différence près que c’est Marion qui est doublement pénétrée par les godemichés que lui introduit Laura.
Elle aussi veut goûter aux mouvements ; elle aussi se retrouve dans l’état de sa sur.
Amandine suggère que, pour qu’elles s’habituent, les deux surs pourraient peut-être s’allonger l’une près de l’autre et que Laura et elle mettent les moteurs en route.
L’approbation est générale et elles agissent ainsi. Pendant que Camille et Marion, sur le lit, s’agitent, se caressent les seins, s’embrassent à pleine bouche, Virginie, Amandine et Laura, agenouillées près du lit, les regardent, tendrement enlacées. Finalement, Virginie met un doigt de chacune de ses mains dans les rectums d’Amandine et de Laura pendant que ses deux amantes la caressent depuis le menton jusqu’au sexe, en insistant sur ses seins et sur son clitoris.
Un bon quart d’heure se passe ainsi, puis Virginie déclare :
C’était bon, mes chéries. Mais il va falloir songer à reprendre des forces. Venez toutes à la cuisine : Mamie Simone nous a préparé un petit en-cas.
Elle fait passer Camille et Marion devant elle. Parfois, l’une des jeunes filles met sa main entre ses cuisses, comme si elle avait peur que l’un des substituts d’homme tombe ; mais fort heureusement, tout reste en place. Les deux surs ont une démarche parfois curieuse, mais le trajet est court.
Toutes les cinq s’installent à la cuisine sous le regard bienveillant de Mamie Simone qui leur donne un repas léger mais énergétique, comme Virginie le lui a recommandé.
Après le repas, elles embrassent toutes très chaleureusement Mamie Simone, puis retournent à la chambre aux miroirs, comme l’a demandé Virginie.
Là, Camille et Marion s’allongent sur le lit, tête-bêche. Chacune met en route les deux olisbos vibreurs qui occupent les deux orifices voisins de sa sur, et bientôt on n’entend plus que les gémissements de plaisir des deux nouvelles femmes, accompagnés par les ronronnements atténués des petits moteurs électriques qui sont à l’origine des vibrations. Amandine se couche derrière Camille, Laura derrière Marion et elles augmentent l’intensité du plaisir des deux surs en leur caressant les seins. Virginie, qui surveille attentivement les ébats des quatre jeunes femmes, intervient parfois en embrassant profondément deux bouches en même temps, sa langue se glissant contre les deux d’un couple temporaire.
Il lui vient une idée : elle place une main sur les sexes de Camille et Marion et, à l’aide de caresses tantôt douces, tantôt violentes sur leurs clitoris respectifs, les fait grimper au niveau ultime de leur jouissance absolue.
Soudain, en râlant un peu plus fort, les deux surs se précipitent l’une contre l’autre et tombent, quasiment inertes, dans les bras l’une de l’autre. Amandine et Laura ont le réflexe d’arrêter les vibrations des godemichés et les retirent doucement des endroits où ils ont procuré autant d’effet.
Lentement, Camille et Marion reviennent de leur incursion dans le monde du plaisir, en souriant. Marion, qui récupère plus vite, dit :
Je crois que nous sommes prêtes à recevoir beaucoup, maintenant !
En riant, Amandine lui répond :
Attends : vous aurez chacune seulement trois hommes à votre disposition.
À cet instant, le téléphone sonne et tire Virginie de la douce langueur dans laquelle elle s’était installée en contemplant les deux surs et ses deux amantes.