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Les deux piliers du bar d'en face – Chapitre 1

Les deux piliers du bar d'en face - Chapitre 1



Monsieur,

Comme vous le savez, j’habite en face du bar resto du village. Et comme les autres, il a ses piliers.

Gérard, car c’est réellement son nom, en est le chef de file. Il est petit, dégarni et le visage rougis car rarement à jeun.

Je n’aime pas le voir et pourtant cela arrive très régulièrement. Quand je me gare devant la vitrine, je sens son regard libidineux me mater. Ça me dégoutte. Quand il est dans la rue et que je le croise, je lui dis bonjour en baissant les yeux pour ne pas voir les siens lorgner sans vergogne sur moi et sais qu’il se retourne quand je le dépasse.

Le deuxième a presque mon âge, je l’avoue.

Il est le fils d’une des patronnes. Benjamin est répugnant tellement c’est un connard ! Pardon pour le langage, Monsieur.

Il ressemble à un Raptout et passe son temps à provoquer les gens. Souvent il m’a sifflé dans la rue et m’a même mis une main aux fesses un jour. Il a déjà dit à mon mari qu’avec une femme comme moi, il pourrait se faire du fric s’il me faisait tourner.

Je ne le supporte pas, je l’ai en horreur.

Penser à leurs odeurs me donne déjà des hauts le cur.

Il est vrai qu’ils sont tellement souvent accoudés au comptoir qu’ils ne doivent pas avoir beaucoup de temps libre pour se laver.

Gérard n’a jamais eu de machine à laver et ne dois pas avoir de dressing très fourni si j’en crois l’éternel maillot de foot qu’il porte invariablement.

Benjamin, lui, habite encore chez sa mère et a le service blanchisserie à domicile. Par contre, maman a renoncé depuis longtemps à le forcer à prendre une douche.

De temps en temps, je commande des grenouilles pour les manger chez nous. Les patronnes ne le font pas normalement, le privilège d’être voisins. Et ce jour-là, j’attends au bar que ma "commande" soit prête quand les 2 m’accostent, l’air plus vicieux que jamais…

Mon premier réflexe est de regarder comment je suis habillée.

« Oh non… »

Normalement le dimanche, c’est détente. Mais ce midi, on était invité à manger et je me suis fait plaisir pour m’habiller. Robe assez près du corps d’un joli bleu roi, veste courte simili cuir et bottines à talons.

Et ce n’est que la partie visible.

Leurs regards malsains me brûlent la peau mais je ne peux pas les esquiver.

« Bah alors, ton mec a pas peur de te laisser sortir habillée en pute ? À sa place, je te laisserai attachée dans ta vitrine. »

Quand je disais que Benjamin était un connard. Je ne sais même pas ce qu’il essaie de faire : de l’humour peut être ? Gérard ricane, trop saoul pour pouvoir émettre autre chose qu’un son.

Je baisse les yeux et tourne la tête, regardant la fameuse vitrine. Ma maison est un ancien magasin avec donc une baie vitrée donnant sur la rue. Derrière cette vitre, il y a un genre de sas dans lequel on accède par une porte située dans la salle à manger.

Comme je ne réponds pas, il prend ça pour un affront, m’attrape le menton pour me forcer à le regarder et me dit :

« À ta place, je ferai pas la sainte nitouche. Tu crois que j’t’ai pas vu faire rentrer l’autre mec chez toi pendant que ton cocu de mari était au boulot lundi ! »

À cette évocation je frissonne, de peur un peu, mais surtout d’excitation. C’est une réaction incontrôlable car il vient de vous mentionner, mon Maître…

Je ne réponds toujours rien alors il ajoute :

« Donc, si la salope que t’es ne veux pas que j’aille tout balancer, elle va gentiment nous suivre sans discuter. »

Il m’attrape par la taille, me serrant contre son corps tout flasque et m’entraîne vers la terrasse à l’arrière du bar. Gérard suit juste derrière, ricanant toujours. J’avance mécaniquement, sans réellement penser à mettre un pied devant l’autre. Je ne pense même pas à résister ou à me mettre à courir. Je pourrais facilement leur échapper. Je suis sportive, plus rapide qu’eux et parfaitement capable de courir avec des talons.

Et pourtant je ne le fais pas…

Une fois sur la terrasse, Benjamin continue d’avancer. Il nous dirige vers le truc le plus immonde du village : les toilettes publiques derrière l’église. Je sens déjà l’odeur nauséabonde me retourner l’estomac…

Mais je ne m’enfuis toujours pas.

Arrivée à l’intérieur, je me retrouve plaquée contre le mur entre les urinoirs pour hommes. Benjamin me tiens par la gorge et instinctivement mon corps se prépare. Mes seins se tendent, ma chatte se lubrifie et mon clitoris pulse dans mon string. Mon corps réagit à cette démonstration d’autorité, habitué suite aux séances avec vous, Monsieur.

Il ne compresse pas assez ma trachée pour m’empêcher de respirer mais suffisamment pour que je halète à la recherche d’un peu plus d’air. Il s’amuse de me voir ouvrir la bouche, espérant ainsi retrouver mon souffle. Mais je n’arrive qu’à deux choses, prendre plus conscience encore de l’environnement pestilentiel qui m’entoure et déclencher un autre commentaire de la part de Benjamin :

« T’as raison d’ouvrir la bouche, tu vas en avoir besoin. Mais avant… »

Il lâche mon cou pour saisir le col de ma veste et la tirer, sans douceur bien sûr, le long de mes bras. Puis attrape le bas de ma robe pour la passer par dessus ma tête. Je ferme les yeux pour ne pas voir les leurs découvrir ce que mes habits cachaient.

Je suis seins nus, avec ma poitrine certes petite mais ferme le soutien gorge est accessoire, vêtue de mon string blanc "à papillon", enfilé en pensant à vous, mon Maître, dont les attaches viennent tenir mes bas couleur chair. Et toujours chaussée de mes bottines à talons…

Nouveau grognement de Gérard et nouveau commentaire fleuri de Benjamin :

« Bah ma salope, tu caches bien ton jeu ! 10 ans que tu te la joues sainte Nitouche quand on te croise alors que t’es qu’une femelle en chaleur. »

Je sens des doigts me pincer trop fort les tétons et les tordre, m’arrachant un gémissement de douleur. Le ton est donné: au cas où je n’avais pas bien compris, ils vont s’occuper de leur plaisir sans chercher à m’en donner. Quatre mains me touchent, tâtent, palpent comme pour évaluer la marchandise. Je garde les yeux fermés, essayant d’imaginer que vous, Monsieur, êtes juste derrière eux et observez la scène. Cette pensée m’excite alors je m’y accroche et me persuade que vous êtes réellement là.

Ça marche, mon corps se détend. On me retourne face contre le mur pour avoir un meilleur accès à mon cul et le fesser. Entre deux claques, des doigts écartent mon string pour plonger d’un coup dans ma chatte. Ils me pistonnent sans douceur et, malgré tout, je commence à être bien mouillée.

Je ne sais combien de temps ce traitement a duré mais quand ils me font pivoter face à eux, la cyprine coule sur mes cuisses, trempant la dentelle de mes bas.

« Ouvre les yeux ! »

Je découvre alors mes deux dégueulasses en train de se branler.

« Maintenant tu te fous accroupie, les genoux bien écartés et tu ouvres grand la bouche. »

Je voudrais lui répondre que pour ce qu’ils ont à proposer, pas besoin de me déchausser la mâchoire. Mais j’obéis sans dire un mot, pensant que Monsieur n’aimerait pas que je fasse ce genre de réflexion. Me voilà donc face à deux queues qui me répugnent autant que leurs propriétaires. Gérard ne bande pas, malgré ses coups de poignet. Je ne bouge pas, j’attends dans la position demandée.

Benjamin s’approche et enfonce son gland déjà coulant au fond de ma gorge. Il maintient ma tête contre son gros ventre et donne des coups de bassin pour me baiser la bouche. Je ne suis pas étonnée qu’il s’y prenne comme un bourrin et je ne vais pas m’en plaindre non plus : vu l’état dans lequel il était et vu le rythme qu’il impose, ça ne durera pas longtemps. Je sens déjà sa queue palpiter dans ma bouche et l’entends gémir de plus en plus. Il relâche ma tête et se retire.

« Debout la pute. T’as beau avoir une bouche faite pour pomper, je ne vais pas rater une si belle occasion de te prendre. Penche toi en avant et occupe toi de faire bander Gérard, peut être que tu vas y arriver. »

Face à ce sexe flasque, je suis un peu perdue. Je sors alors la langue et commence à le lécher en partant de la base jusqu’au gland. Ça me dégoutte mais je continue. Je le prends dans ma main et le branle pour tenter de le faire durcir.

Benjamin ne perd pas de temps. Il  abaisse simplement mon string et pénètre d’un coup ma chatte. Il me baise à peine une minute et s’immobilise. Je m’imagine qu’il est au bord de l’éjaculation et que mon calvaire est bientôt terminé. Il sort, je me réjouis mais seulement quelques secondes car je le sens cracher sur mon anus avant de pointer son gland dessus. Il force l’entrée, j’essaie de me détendre mais c’est plus facile à dire qu’à faire dans ces conditions. Heureusement pour moi, ce n’est pas ma première sodomie et ce connard n’a pas été trop gâté par la nature non plus niveau calibre.

Il s’enfonce entièrement et souffle. Il agrippe plus fermement mes hanches et reprend ses coups de bassin. Il n’y a rien d’agréable pour moi mais je le savais. Tout en suçant la queue toujours aussi molle devant moi, je repense à vous, Monsieur, et vous imagine fier de moi. Derrière moi, Benjamin s’arrête d’un coup, sort de mon anus et vient couvrir mon cul de sperme.

Aussitôt il se rhabille, fait signe à Gérard d’en faire autant et sans même un mot, ils se tirent. Non pas que je m’attendais à avoir un merci ! Je me redresse, le cerveau tout embrouillé par ce qui vient de se passer. Mais pas question d’analyser tout ça maintenant.

Je regarde autour de moi pour trouver de quoi m’essuyer mais il n’y a rien et bien sûr, l’eau a été visiblement coupée. J’enfile donc ma robe et ma veste et sort à mon tour. Je ne repasse pas par le bar et file directement chez moi. Coup de chance pour moi, mon mari s’est absenté une heure.

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Alors que je m’apprête à refermer la porte d’entrée, un pied passé dans l’embrasure m’en empêche. Je sursaute et relève la tête. Mon cur fait un bond en le voyant. En face de moi ce tient Monsieur, portant deux boites en plastique qu’il me tend :

"Tiens, tu as oublié ta commande…"

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