L’esclave du pêcheur (1 ère servitude )
Encore un jour… Le soleil se levait à peine mais déjà, l’humble cabane du pêcheur bruissait de multiples activités. Cela faisait plus d’une semaine que êta était captive de ce lieu sordide… Depuis qu’il s’était saisi d’elle, le pêcheur n’avait pas ménagé la belle jeune femme. Dès le premier jour, il l’avait contrainte à s’allonger à plat ventre sur la table grasse et collante, écartant ses cuisses pour s’enfoncer en elle et la baiser avec brutalité… Elle avait senti le sexe dur et épais s’enfoncer entre ses cuisses, la fourrer violemment et très longuement… Tout en la possédant, affirmant ainsi son pouvoir sur la belle amnésique, il lui avait fessé la croupe de sa main épaisse et rugueuse. Le visage contre le bois malodorant de la table, son épaisse chevelure dorée répandue tout autour d’elle, êta avait subi cet assaut sans un mot, laissant seulement quelques gémissements lesquelles on ne savait si cétait de plaisirs ou de plaintes.
Une fois son plaisir répandu en elle, le pêcheur lui avait ordonné de demeurer là, dans la même position… Il avait ouvert la porte branlante de la pauvre demeure et avait appelé son fils. Le jeune homme adulte mais à peine sorti de l’adolescence s’était hâté de rejoindre son père…
— Elle est à toi maintenant… prends là, qu’elle comprenne tout de suite ce que sera sa destinée, avait dit le père en quittant la cabane…
Son fils s’était approché, presque timidement, admirant le corps laissé à l’abandon. êta frémissait à peine, son corps était d’une pâleur parfaite, tout à l’opposée de la peau burinée par le soleil et l’eau de mer de cette famille de pêcheurs… Et la chair ainsi offerte, d’une douceur ! Le jeune homme était intimidé par tant de beauté… Il s’approchait à pas lents. Enfin il tendit la main, caressant du bout des doigts la croupe fragile que son père avait marquée de la trace rougissante de ses doigts épais. Lorsqu’il posa sa main, êta eut un léger mouvement qui le fit reculer. Il demeura encore un moment à l’observer. Elle ne bougeait pas, son corps seulement agité par sa respiration parfois saccadée par un gémissement. Il était fasciné par ce cul rond et ferme, ces fesses lisses et tellement désirables… Il n’avait connu qu’une femme, une fois, lorsqu’après une pêche miraculeuse, son père avait sacrifié une obole pour l’amener voir les pornai (prostituées) du port voisin. Il avait ainsi été déniaisé par une vieille esclave aux chairs flasques sous le maquillage blanc mal appliqué… Il n’en avait retiré aucun plaisir, à peine était-il parvenu à la baiser…
Mais aujourd’hui ! Jamais il n’aurait imaginé un corps aussi parfait, des courbes aussi élégantes… Il était fasciné par l’abondante chevelure aux reflets dorés, qui paraissait si fluide et soyeuse malgré le séjour de cette femelle dans l’eau de mer ! Il émanait d’elle quelque chose de surnaturel. Le jeune homme était soudain intimidé par ce corps à l’abandon… Pourtant, son désir était plus fort que ses hésitations. Il sentait sa queue gonfler, durcir… il s’approcha enfin, passa sa main entre les cuisses encore dégoulinantes du plaisir qu’y avait pris son père… d’une main, il saisit la merveilleuse chevelure et tira dessus, provoquant un petit cri… et d’un bref coup de reins, il s’enfonça dans le sexe offert de l’esclave… Pour la deuxième fois, êta fut donc baisée. Elle ressentait chaque coup de boutoir, elle sentait le sexe tendu du jeune homme qui allait et venait en elle, mais son esprit était ailleurs
Qui était-elle ? D’où venait-elle ? Etait-elle une esclave ayant échappé au massacre de Troie ? Comme l’avait affirmé le pêcheur ? Ou la victime d’un naufrage ? Depuis son réveil, elle était tombée entre les mains de cette famille qui faisait d’elle une esclave, destinée à satisfaire ces hommes rustres et brutaux… Mais au fond, si tel était son destin choisi par les Dieux, qui était-elle pour ne pas s’y résoudre ? Elle n’avait même pas de nom, à part cette lettre "êta" … Une douleur cinglante mit soudainement fin à ses pensées… Elle ne put retenir un cri ! Emporté par son plaisir, le fils du pêcheur venait de s’enfoncer dans son cul ! Toute à ses pensées, elle ne l’avait même pas senti se retirer d’elle… il limait maintenant son cul et ahanait bruyamment tout en l’enculant de sa verge dressée… elle gémissait de douleur, tandis qu’il découvrait un plaisir nouveau et se réjouissait à l’idée qu’aussi longtemps que cette esclave demeurait au service de leur famille, il pourrait ainsi jouir de son cul, chaque fois que son père lui permettrait d’utiliser la blonde esclave. Il se répandit enfin en elle et puis se retira, épuisé, vidé, chancelant… Justement le père entrait dans la cabane, accompagné de sa fille déjà devenue femme adulte au visage ingrat et aux cheveux noirs et filasses. Tandis que le fils s’asseyait essoufflé sur un tabouret de bois, le pêcheur força êta à se lever.
— "Voilà, maintenant tu sais qui sont tes Maîtres ! Tu devras ouvrir tes cuisses chaque fois que nous l’ordonnerons ! Pour le reste, c’est à ma grande fille que je te confie. C’est elle qui te dressera pour toutes les tâches domestiques
êta leva timidement la tête et vit le regard aigu et pervers de la fille qui souriait avec perversité, tout en tapotant l’intérieur de sa main avec une fine branche de bois vert… êta comprit que la fille prendrait un malin plaisir à user de cet instrument. Résignée, elle baissa la tête… Et tout au long de la semaine qui suivit, êta dut subir l’autorité vicieuse de la fille qui lui apprit à laver, vider et cuisiner les poissons, chercher des racines et des baies comestibles dans les bois alentour, puis ravauder les filets abîmés, faire le ménage dans la sordide demeure où père et fils répandaient à leur retour de pêche une odeur fétide de marée et dégoulinaient sur le sol fraîchement nettoyé… La fille était pire encore que père et frère. Ces derniers se souciaient peu d’êta, sauf, tous les deux ou trois jours, lorsqu’ils la saisissaient par les cheveux pour l’entraîner derrière la cabane et la baiser ou lui ordonner de sucer leurs sexes malodorants… La fille n’abusait certes pas d’elle, bien sur, mais elle prenait un malin plaisir à l’humilier. Elle la fouettait régulièrement d’autant plus que si êta ressentait douloureusement dans sa chair, les coups qui lui étaient si cruellement infligés, son corps en guérissait très vite, laissant sa peau et son corps aussi lisses et parfaits qu’auparavant ! Cette capacité, manifestement surnaturelle, à ne pas garder trace de tout ce qu’elle subissait, irritait par dessus tout la fille du pêcheur qui s’appliquait à se montrer toujours plus brutale et cruelle avec l’esclave livrée à toutes ses turpitudes.
Entre les travaux et les tourments imposés par la fille et les moments où elle était livrée aux désirs des deux hommes, êta était enchaînée dans un coin de la cabane du pêcheur. Une lourde et courte chaîne reliant sa cheville à un épais poteau profondément planté dans le sol. Il s’agissait plus de faire ressentir à l’esclave son état, que de vraiment la maintenir prisonnière. Car privée de toute mémoire, dans la plus totale méconnaissance du monde qui l’entourait, êta ne songeait pas à s’évader. Seulement à vivre cette destinée que les Dieux semblaient lui avoir choisie…
Ce matin là n’était qu’un matin comme tant d’autres. L’esclave ne comptait pas les jours, laissait les heures s’écouler comme le sable glissait entre ses doigts lorsqu’elle en saisissait une poignée… Après avoir dévoré leur pauvre pitance, les pêcheurs avaient jeté à l’esclave les reliefs de leur matinal repas. Il restait peu de chair autour des arêtes de poissons et le petit bout de pain était dur comme un caillou. Bien d’autres auraient sans doute dépéri avec si peu de nourriture ! Mais comme par un miracle des Dieux, êta restait la même. Les privations, les tourments, rien ne semblait pouvoir atténuer la merveilleuse beauté de cette esclave sans mémoire dont tous, y compris elle-même, ignoraient qu’elle n’était autre que la si Belle Hélène pour laquelle la plus puissante des cités venait de disparaître dans le feu et le sang
Les jours passaient, mornes et contraignants. Esclave du pêcheur, êta était écrasée de tâches du petit matin jusqu’au plus profond de la nuit. Elle dormait dans un recoin de la cabane, les chevilles liées si fermement qu’elle n’était jamais parvenue à desserrer les noeuds experts de son Maître. La corde épaisse blessait ses chevilles, mais lui laissait assez de jeu pour pouvoir se déplacer à petits pas. Assez pour travailler, mais pas assez pour s’enfuir. Tout autre qu’elle aurait vu ses plaies s’infecter gravement. Mais êta, pour esclave qu’elle fut, n’en était pas moins sous l’oeil attentif des Dieux. Elle pouvait souffrir, être tourmentée, blessée, fatiguée, mais ses blessures guérissaient et sa fatigue s’estompait comme par magie, mais cétait une magie divine … Un bienfait à double tranchant, puisque à la fois ce bienfait la protégeait, mais la contraignait à subir bien plus de tourments et beaucoup plus souvent.
Au tout premier rayon de soleil, elle devait être la première debout, afin de préparer les écuelles matinales du pêcheur de sa fille et de son fils… Ils dévoraient cette pitance avec promptitude et permettaient à leur esclave de lécher le fond des écuelles avant de se consacrer au nettoyage de la cabane. Puis sous la surveillance de la fille, êta devait réparer les filets abîmés, vider les poissons et les mettre à sécher, aller chercher du bois, cueillir des baies… Tout au long de la journée, tandis que le pêcheur et son fils étaient en mer, la fille menait l’esclave à la baguette. Une vraie baguette, taillée dans une jeune branche, souple et cinglante. Elle adorait en frapper êta pour un oui, pour un non et le plus souvent pour rien, juste pour la punir de rayonner d’une beauté qu’elle même parvenait à peine à imaginer. Malgré ces conditions de vie cruelles, le corps d’êta restait en effet d’une divine perfection. Bien que nue en permanence, malgré le ridicule de la démarche maladroite que lui imposaient les liens, elle demeurait d’une sublime beauté, esthète divin. La peau d’une blancheur parfaite, les seins lourds mais fermes, ses cheveux dorés brillant au soleil, elle allait avec une grâce improbable malgré les déchets de poissons collés à ses doigts, les zébrures des coups sillonnant sa croupe et son dos.
Parfois, la fille du pêcheur, qui était en réalité une jeune femme adulte à tendance perverse, la sifflait et l’obligeait à se coucher sur le dos, venant alors s’asseoir sur son si fin visage et lui ordonnant de la lécher longuement, jusqu’à souiller ses fines lèvres de sa mouille odorante. D’autre fois, c’était pour se soulager que la fille venait s’accroupir au-dessus d’êta, l’aspergeant de son urine jaunâtre dont l’esclave garderait sur elle l’âcre odeur jusqu’au soir… Au retour des hommes, ce sont de nouvelles contraintes qui attendaient la belle esclave. Fatigués, ils lui faisaient transporter leurs prises depuis la barque jusqu’à la cabane, puis elle devait vider les poissons et cuisiner les prises qui assureraient le repas du soir. êta se devait de garder de côté tripes et entrailles, car c’est de ces restes immondes qu’était constitué l’essentiel de sa pitance. Sauf lorsque, parfois, le pêcheur décidait de la faire ramper jusqu’à lui pour lui tendre du bout des doigts un peu de chair de poisson ou de pain. Après le repas, il arrivait que le pêcheur entraîne êta jusqu’à la mer et lui ordonne de se laver dans leau des vagues venant se jeter sur le sable la plage au soleil couchant… l’esclave devait alors se frotter de sable avant d’entrer dans l’eau pour se rincer. Le pêcheur exigeait alors d’elle qu’elle prenne des poses, qu’elle fasse saillir ses seins, lui offre sa croupe, qu’elle écarte ses fesses pour exhiber son anus rose et frais… Elle devait aussi s’allonger sur les dos, là où venaient mourir les vagues et se toucher longuement, usant de tous ses doigts pour se faire jouir… êta ressentait un étrange plaisir à subir tous ces avilissements. Même si elle ressentait profondément les humiliations, les punitions, les coups et les pénétrations, même consciente d’être ainsi rabaissée au rang de bête, elle en retirait une puissante jouissance.
Et même si elle détestait chacun des membres de cette famille qui usait et abusait d’elle en permanence et sans aucun égard, elle les désirait aussi et attendait le moment où lassé de ces jeux, le pêcheur lui ordonnerait de le rejoindre et souillerait de sa queue épaisse un ou plusieurs des orifices dont la nature l’avait dotée afin d’assouvir tous les désirs des mâles et, découvrait-elle un peu plus chaque jour, même ceux des femelles. Ainsi passaient les jours. êta n’avait toujours aucune souvenance du passé. Elle ignorait qui elle était et d’où elle venait. Les Dieux seuls, qui la mettaient à l’épreuve, savaient qu’elle était en réalité celle que l’on avait nommée La Belle Hélène et que son incroyable beauté était à l’origine de la plus grande guerre jamais menée, à l’origine de la destruction, de l’anéantissement de l’orgueilleuse cité de Troie. Que c’est pour punir cette prétentieuse beauté, qu’Une Déesse jalouse avait maudit Hélène, la privant de toute mémoire et la livrant nue et ignorante au plus funeste destin. Privée de tout, Hélène n’était plus qu’êta, baptisée de la lettre dont elle portait un pendentif autour du cou…
Pour le pêcheur, elle n’était qu’une esclave ayant fui le massacre de la population troyenne et il était de son droit le plus strict de s’en emparer et d’en user de toutes les façons qu’il lui plairait. Et il ne s’en privait pas, retrouvant devant ce corps superbe des ardeurs qu’il avait oubliées. Il baisait, baisait encore et enculait êta chaque jour et même plusieurs fois par jour. Il la prêtait aussi à son fils adulte qui ne se privait pas de baiser cette beauté. Le pêcheur n’en était jamais lassé et l’esclave malgré sa lassitude à l’issue d’exténuantes journées, s’offrait à lui avec la science consommée d’une putain de haute volée. Car même si le pêcheur s’avérait le plus répugnant et le plus pervers des êtres, êta lorsqu’il la prenait, était envahie d’un incroyable désir de le combler. Sa tête lui criait non, mais son corps se laissait emporter dans une spirale sans fin de plaisirs… Elle en perdait toute autre volonté que celle d’être pénétrée, possédée, encore et encore. Et lorsque son Maître abandonnait sa chatte dégoulinante, elle s’offrait alors à quatre pattes, tendant vers lui sa croupe rebondie et sa raie pleine de promesses. Et lorsque, épuisé, il n’avait plus qu’une envie, regagner sa couche, c’est avec sa bouche qu’êta, encore tentait de ranimer en lui la flamme du désir ! A tel point que parfois, le pêcheur en venait à la battre, avant que de rappeler son fils afin qu’il le relaie.
Le jeune homme était plus fringant que son père et baisait l’esclave jusqu’à une heure avancée de la nuit, jusqu’à épuisement. Au fil des jours, les deux pêcheurs avaient de plus en plus de mal à s’éveiller au matin. A tel point que la fille en vint à organiser les ébats du père et de son frère. Et travaillant longuement sur un manche de bois, elle sculpta un long olisbos bien lisse et bien épais, dont elle usait pour pénétrer l’esclave et la forcer à jouir, à re jouir et à jouir encore… avant de lui faire lécher l’instrument dégoulinant des plaisirs imposés. La vie aurait pu ainsi durer toujours. êta n’aurait jamais pu s’échapper seule de l’emprise de ce lubrique trio. Mais elle n’en était qu’aux prémices des douze épreuves, des douze servitudes que les Dieux avaient prévu pour elle !
Et cest ainsi que la Volonté Divine commença car un soir, tandis qu’elle débitait en tranches une pieuvre visqueuse, sous la surveillance cinglante de la fille et que les deux hommes buvaient un verre de vin, un hennissement vint du lointain, annonçant que le destin d’êta devait reprendre la route…
(A suivre…)