Le lendemain matin, dimanche. Branle-bas de combat, dès 6h30. C’est le jour du grand départ ! Le temps de faire sa toilette, prendre le petit déjeuner et placer les bagages dans la voiture et il est déjà presque 8h. La voiture des parents est dans la rue, prête à partir. Je suis au volant, placé juste derrière, mais Eva, semble se faire attendre. Au bout de quelques minutes, elle apparait enfin, vêtue de la petite robe bleue clair que je lui avais vu porter. Elle embrasse sa grand-mère, venue garder la maison pendant cette période, puis se dirige vers ma voiture, en ayant l’air de s’avancer avec précaution.
Elle s’installe dans la voiture. Petite robe toute simple, sans manches, mais très courte. J’en viens à me demander comment ses parents peuvent lui laisser mettre une tenue aussi mini mais je me dis qu’elle est majeure, aussi. Autant dire qu’elle exhibe, presqu’en entier, ses jolies cuisses un peu rondes.
« Excuses-moi, j’ai dû aller aux toilettes au dernier moment ! » dit-elle, un peu penaude.
Elle a un sac en toile avec elle, qui contient ce qui pourrait lui être nécessaire, le temps qu’elle sera avec moi : de quoi boire, de quoi grignoter, un nécessaire de toilette et d’autres choses plus ou moins utiles. Juste au moment de démarrer, elle ouvre le sac, posé sur ses genoux ; sont là, bien visibles, dans un sac plastique transparent une culotte et un soutien gorge blanc. Comme j’ai l’air un peu surpris, elle rétorque :
« J’ai pensé à ce que tu m’as dit hier. Je n’avais pas vraiment envie de le faire, mais je ne sais pas ce qui ma prisQuand je suis allée aux toilettes, je me suis décidée d’un coup, sans réfléchir ; je me suis dit que ce serait une expérienceEnfin, je pense que je dois être folle pour faire ça »
Eva a l’air rêveur. Elle semble presque regretter d’avoir cédé à sa pulsion.
« Mais je pense que ça ne doit pas te déplaire que ta chérie soit nue sous sa robe ! Et puis je les remettrai avant de nous séparer» ajoute- t-elle, avec un sourire entendu.
« Je dirais même que ça me plait beaucoup ! » dis-je avec empressement.
Nous roulons maintenant sur la route, vers le sud, en direction de la frontière hongroise. J’essaie de suivre autant que possible, la voiture des parents, plus puissante que la mienne. De temps à autre, ils ralentissent même pour que je puisse garder le contact. Une fois traversé la ville de Brno (il n’y a pas d’autoroute en 1972) je me rends compte, passé un grand carrefour, que la voiture grise, notre guide depuis le départ, n’est plus devant nous ! Je m’attends à les voir nous attendre un peu plus loin, mais rien.
Je ne suis pas inquiet, car il a été prévu que, si nous nous perdions de vue, on se retrouverait juste à l’entrée du poste frontière.
« Hé bien, nous voilà seuls, ma chère ! Je ne sais pas par où ils sont passés, mais je pense connaître le chemin ! » dis-je, d’un ton enjoué, pas mécontent de me retrouver seul à seul avec Eva.
« Si tu connais le chemin, pas de problème ; ils nous retrouveront là-bas. Ce n’est pas la première fois que mon père se trompe de chemin, tu sais ! » . Le ton de sa voix trahit une certaine satisfaction.
Maintenant que je me sens plus libre dans ma conduite, je cède plus volontiers à une pratique que le code de la route n’approuve pas : je lorgne les jolies cuisses rondes qu’Eva exhibe en quasi-totalité.
« Hej ! regarde la route ! Tu imagines si on avait un accident ? La police est sévère chez nous, tu sais ! »
Eva a répliqué un peu sèchement ; mon attitude, jugée désinvolte, l’a inquiétée.
« Ou alors tu t’arrêtes sur un parking il n’y aura pas de risque, comme ça. Nous ne sommes pas si pressés, non ? »
Cette fois le ton est plus léger, presque complice.
20km plus loin, un parking, assez grand, avec des arbres. A l’extrémité de celui-ci, un buffet où l’on peut boire et se restaurer.
Je coupe le contact. Je me suis garé un peu à l’écart de la demi-douzaine de voitures qui meublent le parking. Eva me regarde, et de manière quasi naturelle, nos lèvres s’unissent, dans un baiser, tendre d’abord, puis passionné où nos langues se mélangent. Ma main gauche caresse avec ferveur ces cuisses tant désirées, puis tente de s’insinuer sous sa minirobe.
« Que veux-tu ? Fais attention à ma robe, voyons ! » murmure- t-elle entre deux baisers.
« Caresser tes jolis seins, chérie ! » lui dis-je, avec une certaine impatience.
Elle hésite un moment, le temps peut-être de s’assurer que personne ne regarde dans notre direction, puis défait un à un les boutons de sa robe. Puis ma main gauche monte à l’assaut des seins, assez gros et bien fermes d’Eva. Je les palpe, les caresse, les soupèse, faisant aussi rouler les tétons entre le pouce et l’index. Elle commence à respirer plus fort.
Aussi, ma bouche quitte la sienne, pour lui sucer le téton gauche, tandis que les doigts de ma main gauche s’activent sur le téton droit. Eva commence à gémir doucement, s’abandonnant à cette excitation que je lui procure. Le manège dure ainsi quelques minutes, quand une voiture vient juste se garer en face de la nôtre, nous laissant à peine le temps de rectifier notre tenuecelle d’Eva surtout
« Zut ! Il ne pouvait pas attendre, celui-là ? » dis-je, frustré.
« Partons ! Allons jusqu’au poste frontière, et nous verrons là-bas. Je ne veux pas rester ici un moment de plus ! » propose Eva, que l’arrivée de cette voiture a importunée.
Il nous faut rouler un peu plus d’une heure, avant d’arriver en vue du poste frontière. Je me gare à l’entrée du poste sur le parking d’un restaurant libre-service. Apparemment, ses parents ne sont pas encore arrivés.
« Je voudrais aller aux toilettes » me chuchote Eva.
« Hé bien, allons dans ce restaurant, il y en a sûrement ! Et je commence à avoir soif aussi ! »
Je sens Eva qui hésite à sortir, serrant nerveusement les anses de son sac.
« C’est que je ne sais pas si je peux sortir comme ça. Sans »
« Allez ! Viens comme tu es ! C’est joli que tu oses ça ! Tu vas finir par trouver cela excitant et moi aussi ! Et puis ça ne va pas durer longtemps ! » dis-je, pour achever de la décider.
Finalement, elle se décide à descendre de la voiture son sac en toile à la main. Je la sens un peu gênée, et en même temps amusée de se prêter à cette « expérience ». Nous entrons dans le restaurant puis dans les toilettes. Quand nous ressortons de nos cabines respectives, je lui murmure :
« Avant que tu partes, je voudrais te voir nue encore une fois ! »
« Tu n’es pas raisonnable, Bob ! » dit-elle, en m’appelant par mon prénom.
« Mais où peut-on faire ça ? reprend-elle, comme si elle ne voulait pas me décevoir.
« Entrons ici ! » dis-je, en lui ouvrant une cabine.
Une fois à l’intérieur, Eva se défait de sa minirobe et se retrouve nue. Et, à sa grande surprise, je commence à couvrir son corps nu de baisers, des épaules aux chevilles, en passant par les seins, le ventre, le sexe et les cuisses ; puis du haut du dos aux talons, en passant par les hanches, les fesses et les cuisses.
«Pour garder le souvenir charnel de ton corps, de tes jolies petites rondeurs que j’adore ! » dis-je, avec fougue.
Je vois Eva rosir de plaisir. Elle se rhabille, ajoutant juste son soutien-gorge à sa minirobe et nous gagnons le restaurant, pour boire une citronnade assez fraîche. Je remarque qu’elle s’est assise nonchalamment sur la banquette, et que son sexe est peut-être visible.
« Tu es excitante ! » je murmure ces mots en posant une main sur son genou, sous la table (elle est assise en face de moi). C’est à ce moment qu’une voix familière se fait entendre : on appelle Eva. C’est sa sur, Jana, qui nous a aperçus par la fenêtre du restaurant. Eva lui demande d’attendre un peu. Fébrilement, elle cherche la culotte dans son sac, et, plus ou moins discrètement, parvient à l’enfiler, sans trop se faire remarquer, semble- t-il.
Une fois sortis du restaurant, nous regagnons le parking avec les parents et la sur la sur qui porte un short en toile, assez court, dégageant bien ses jolies cuisses un peu rondes. Il est vrai que les deux surs se ressemblent assez, morphologiquement, du moins.
« A l’année prochaine ! » dis-je avec empressement à Eva.
« Pour l’an prochain, c’est sûr ! » me répond-elle.
Les portières claquent. Leur voiture démarre. Je me mets au volant de la mienne. Je dois faire demi-tour pour gagner la frontière autrichienne. Quinze jours de vacances encore. Pourtant, j’ai le vague sentiment qu’elles viennent de se terminer, d’une certaine façon.
Fin du 3eme épisode et fin des vacances de 1972. A suivre