Le Fantôme du désir – II
Chapitre II
Le soleil brille sur Paris, le printemps est en avance, les arbres se chargent de feuilles, le thermomètre remonte La belle Béatriz devrait être heureuse Et pourtant, la mélancolie domine. La vue est toujours aussi magique. Elle croit qu´elle ne sen lasserait jamais. Le vent tiède passant sous sa robe la fait prendre conscience de la légèreté de sa tenue. Elle sest habillée dune robe tube de satin noir, parfaitement adaptée à son physique longiligne. Légèrement transparente et moulante, on devine ses tétons dressés à travers le tissu. Son dos est totalement dénudé jusquà la naissance de ses fesses, tout le monde peut savoir ainsi quelle ne porte ni soutien-gorge, ni culotte. Sexhiber ne la dérange pas, mais elle préférerait être la plus attirante possible. Béatriz le sait et les voyeurs en profites. Elle marches autour de elle en exagérant ton déhanchement à chaque pas. Elle se voit chalouper, onduler du bassin et se dandiner, son incroyable postérieur parfaitement moulé dans cette robe à la limite de la décence, car elle aime les regards enflammés que lui lancent les hommes.
Elle voit bien quelques regards masculins appuyés, elle sen moque. Elle se sent bien. Très bien même. Des envies de sexe commencent à lui traverser lesprit. Béatriz se promène sur les rues pavées et tellement authentique de la rue piétonne. Le frottement de ses cuisses, au rythme de la marche, provoque un discret mais explicite crissement électrique dont elle ressent les effets jusquau fond de son ventre. Impossible de ne pas me rendre compte que je suis humide. Il fait gris, et maintenant, une pluie fine tombe. Elle a le sourire aujourd’hui, peut-être que c’est qu´elle s´est levée du bon pied. Même le gendarme avec sa mauvaise humeur constante ne l’a pas enlevé ce sourire du visage. Il y a du monde d’un peu partout, c’est le jour du marché. Elle continue son marché. Elle croise alors la route d’un jeune homme, il dégage une sorte de mélancolie de son visage pourtant plus qu’angélique. Ses yeux aussi noirs que ses cheveux sont plantés sur ses chaussures et elle l’évite de peu. Il lève les yeux vers elle et sort un petit pardon, la belle lui donne un sourire et lui dit que ce n’est pas grave. Il la rend un sourire triste et continue son chemin. Et me reste seul le souvenir de sa beauté mélancolique. Comme elle a eu envie de le retourner et de lui dire des choses qui le feront sourire encore. Mais pourquoi elle ne le fait pas au juste ? Elle ne croit pas être timide. Alors elle prend son courage à deux mains, fais demi tour et l’atteins, elle le touche à l’épaule pour le faire se retourner. Il se retourne alors et attends que elle lui dit quelque chose. Elle prend un sourire plus sérieux et prononce ces paroles :
-Tu sais, derrière la pluie se trouve un arc-en-ciel.
Et alors, il lui répond :
— Je sais. Et ça fait un moment déjà que j’attend l’arc-en-ciel sans le trouver. Attendre l’arc-en-ciel n’est pas la solution je crois.
Et avec le même sourire mélancolique Béatriz continue son chemin. Elle arrive à pied devant le gros immeuble à deux étages dans lequel la société Darville Printing a installé ses quartiers. Minutes plus tard ela prend un taxi. Elle embarque dans la voiture. Sou sinstalle et inévitablement dévoile beaucoup delle-même en se glissant sur le siège arrière. Les Ray-Ban sur ses cheveux, la robe légèrement déboutonnée afin de révéler ses puissants seins, elle commence déjà à le visualiser mentalement um nouveau possible amant. Elle sait que ses tétons dardent à travers le tissu. Elle sent quelle est de nouveau prise par lexcitation de se montrer. Sa respiration sest accélérée. Sa robe sest un peu relevée alors, elle offre à cet homme la vue de ses cuisses nues. Elle prend dans son sac un petit tube de rouge à lèvre et fait remonter un peu plus sa robe qui est maintenant un peu plus haute sur ses cuisses. Elle se passe sensuellement du rouge sur ses lèvres tout en essayant de voir son spectateur. Il lobserve sans se soucier quelle le remarque.
Le chauffeur ne manque pas de regarder bien où il le faut Il a pu apercevoir ses seins et sa chatte épilée, car sou a tout fait pour sexhiber Son regard la trouble.
Alors, elle se cambre un peu plus pour faire ressortir sa poitrine. Négligemment, elle joue avec le tissu de son haut dévoilant un tout petit peu plus la peau satinée du haut de ses seins. Elle lobserve discrètement en jetant quelques coups dil sans jamais croiser son regard. Et elle adore être vue par des inconnus fantasmant sur elle, sur ses dessous, son sexe, ses cuisses. Elle est de nouveau prise par lexcitation. Elle ouvre doucement les jambes, les croise et les décroise. Il mate. Elle peut deviner les pensées lubriques de cet homme et cela lexcite. La belle femme était bien excitée par ce petit jeu et apparemment le chauffeur aussi. Sou se fait chatte et se love contre elle, veillant à bien écarter les jambes. Elle devient toute humide et chaude. Le chauffeur a du mal à concilier sa conduite avec le spectacle qu´elle lui offrait. Il se fait plusieurs fois klaxonner aux feux, car il tarde à démarrer.
— Ça ne texcite pas ?
Cette question le laisse sans voix.
— Euh ! Oui, tu es plus que ravissante, tu es Dit le Chauffeur.
— Sexy ?
— Oui, cest ce qui convient le mieux. Super sexy, cest bien ça ! Tu aimes te faire baiser ?
— Oui, jadore être prise, possédée par le désir dun homme
Une demi-heure plus tard. Elle regarda sa maison à la porte verte. Elle était bâtie majoritairement en pierres meulières avec de larges fenêtres en bois peint en blanc. Une grande glycine avait poussé autour de la porte, et on aurait pu faire une magnifique photo de ses fleurs mauves sur fond de feuilles vertes. Toutefois, elle avait besoin dun bon élagage, se dit elle, mais pas à cette époque de lannée. Il ny avait pas de jardin devant la maison, elle donnait directement sur la rue. Au milieu du mur qui la prolongeait, en haut duquel dépassaient de magnifiques roses trémières, souvrait une grille pleine assez large pour laisser passer un véhicule. Une porte au fond de lentrée souvre sur une pièce éclairée par une fenêtre en face. Une voix masculine chaude, agréable. Elle a un jeune amant et la complaisance de son époux sur ce point ne sert quà les rendre plus aimables et plus empressées à satisfaire tous zes désirs. Ferdinand lui demande cruieux:
-Tu sembles si heureuse, la journée a été bonne?
— Plus que tu ne pourrais limaginer.
Cette fin de journée est étouffante et, avant de se rendre sur la place villageoise, Béatriz a décidé de se prélasser sous une douche fraîche. Elle prend son temps pour savonner son corps savoureusement. Elle aime explorer tous ses trésors. Elle se caresse langoureusement sous le torrent deau qui coule sur elle. Ses mains glissent sur son corps. Ses doigts explorent ses orifices. Après sêtre séchée, elle parcourt soigneusement son corps à la chasse du moindre poil. Elle les déteste et préfère mille fois sa peau douce et lisse. Partout. Ensuite, elle attrape une bouteille de lait hydratant et en profite une fois de plus pour se prodiguer de délicieuses caresses. Ses mains glissent sur son corps, le parcourent. Ses seins pointent de désir et ses doigts attrapent ses tétons pour les stimuler encore plus.
Un petit univers aux recoins noirs où il lui semble entendre, de loin, des bruits discrets, minuscules, imperceptibles. La porte de la salle de bain souvrit et il lentendit marcher. Il entendait très distinctement ses pas et il devinait qu´elle marchait avec des chaussures à talons étant donné le bruit sur le parquet.
M. Ferdinand avait parlé aussi; Ives, son commis, qui se tenait dans le magasin, avait entendu un murmure de voix, des pas-dessus de sa tête. Puis il avait vu redescendre le chapelier, d´abord les pieds finement chausses, le pantalon, le veston, enfin le visage un peu mou, toujours grave, mais sans excès, sans sévérité, le visage d´un homme qui se suffit à lui-même, qui n´éprouve pás de besoin de s´extérioriser.
Le temps était radieux et leffet promettait dêtre des plus heureux. Avant de sortir, ce jour-là, M. Ferdinand avait encore passe deux chapeaux à la vapeur, dont le chapeau gris du maire, et, pendant ce temps, on entendait la pluie dans la rue, l´eau qui dévalait dans la gouttière et le léger sifflement du poêle à gaz dans le magasin. Il y faisait toujours trop chaud. Dès qu´il arrivait le matin, Ive, le commis, avait le sang à la tête, et l´après-midi sa tête devenait lourde; il voyait parfois ses yeux fixes entre les rayons. M. Ferdinand ne parla pas plus que les autres jours. Il pouvait rester des heures avec son employé sans rien dire. Il y avait encore, autour d´eux, le bruit du balancier de l´horloge, et un déclic à chaque quart d´heure. Aux heures et aux demise, le mécanisme se déclenchait mais, après um effort impuissant, s´arrêtait net: sans doute l´horloge comportait-elle à l´origine un carillon qui s´était détraqué. Si le petit tailleur ne pouvait pas voir à l´intérieur de la chambre du premier étage, pendant la journée à cause des rideaux, le soir à cause du store, il n´avait qu`à pencher la pour plonger le regard dans la chapellerie. Sûrement qu´il quettait. M. Ferdinand ne se donnait pas la peine de s´en assurer, mais il le savait. Il ne changeait rien à son horaire pour cela. Ses mouvements restaient lents, méticulieux. A cinq heures moins cinq, Il avait quitté l´arrière magasin qu´on appelait l´atelier, dont il avait éteint la lampe, et il avait pronounce une phrase rituelles:
— Je vais voir si Madame Béatriz n´a besoin de rien.
Il s´était à nouveau engagé dans l´escalier en colimaçon. Ive avait entendu ses pas au-dessus de lui, un murmure assourdi de voix, puis revules pieds, les jambes, le corp entier. M. Ferdinand avait ouvert, au fond, la porte de la cuisine, et avait dit à Béatriz:
— Je rentrerai de bonne heure. Ives fermera le Magasin.
Il disait les mêmes mots chaque jour et la bonne répondait:
— Bien, Monsieur.
Puis, endossant son épais pardessus noir, il répétait à Ives, qui avait pourtant entendu:
— Fermerez le Magasin.
— Oui, monsieur. Bonsoir, monsieur.
Il prenait de l´argent dans le tiroir de la caísse et trâinait encore un peu en observant les fenêtres d´en face. Il était sûr que quelqu´un, qui avait vu son ombre, un peu plus tôt, sur le store du premier étage, était descendu de sa table. Que disait-il à sa femme? Car Il lui disait quelque chose. Il avait besoin d´une excuse. Elle ne lui demandait rien. Elle ne serait pás permis de lui adresser une observation. Il avait des annés, à peu près depuis qu´il établi à son compte, que, vers cinq heures de l´après-midi, il allait boire un ou deux verres de vin blanc, ni de deux verres. Pour la plupart, c´était la fin de la journée. Ferdinand, lui, à son retour, dînait rapidement à nouveau sur sa table ou il restait souvent jusqu´à onze heure ou minuit à travailler.
— Je vais prendre l´air um moment.
Le marbre de la vieille maison, somnole avec quiétude sous la fraîcheur et le calme d’un toit que les secrets ont fini par rendre opaque. Le soleil aoûtien qui brûlait le patio de la maison, le laissait indifférent. L’enfer était tout près, là, furtif, derrière les portes impatient il guettait celui qui commettrait ce péché Il avait três peur de rater son voisin. Celui-ci l´avait compris. Cela ne datait pas de la première femme mariée ataquée por un vicieux sexuel assassin, mais la troisième, alors que la ville commençait serieusement à s´affoler.
La rue Du Canal était presque toujoura deserte à cette-heure-là, surtout quand il pleuvait à torrents. La rue ne loffre que le sentiment désolant dun vieux quartier ouvrier. Le long du trottoir, les sinistres rideaux de fer abaissés succèdent aux grillages dégoulinant de rouilles, là où un J7 sans moteur attend que quelques désuvrés viennent mettre fin à sa pitoyable agonie. Malgré tout, la lumière de ce début juillet se fait chatoyante entre les cimes des immeubles. Cela suffit à lextraire de sa léthargie. Soudain Béatriz fut traversée par les brises fraîches et mélancoliques de l’automne; tandis que le printemps fleurissait en lui
— Un peu de marche nous fera du bien avant de rentrer.
Elle était plus vide que jamais depuis que de tas de gens évitaient de sortir après la tombée de la nuit. Les commerçants, qui avaient étés les premiers à pâtir de la panique, avaient été les premiers aussi à organiser des patrouilles. Mais celles-ci avaient-elles réussi à empêcher l´attaque de plus une mariée?
Temps plus tard…
Tandis que dans la Maison de Ferdinand…
Chaque nuit elle se sentait invisiblement possédée et, dans son rêve, elle sabandonnait à létreinte, elle en jouissait éperdument. Aussi son réveil était-il atroce, et ses journées pleines de remords et de regrets de nêtre plus en état de pureté. Un système nerveux ne résiste pas à un semblable surmenage. Un vicie dadorer le Dieu prohibiteur des plaisirs sensuels se mettent à implorer du démon les moyens de satisfaire leurs vices et leurs appétits de toute nature.
À nef heures, elle séveilla aux coups sinistres de lhorloge du batiment, se dressa brusquement sur son lit et regarda, tout surpris, autour d´elle. La salle entière était comme illuminée par le clair de lune. Les fenêtres se dessinaient sur le parquet avec une netteté extraordinaire, les panoplies rendaient un éclat mystérieux, les tableaux paraissaient sanimer
Un paquet de cigarettes en main. Elle était loin dimaginer la suite. Sa poitrine balance légèrement au rythme de ses pas. Une jeune femme mariée denviron vingt-cinq ans. La femme est superbe. Brune, les cheveux longs et lâchés, les traits réguliers et de grands yeux clairs. Ce nest pourtant pas son visage qui attire son attention, aussi jolie soit-elle, mais plutôt son corps. Béatriz qui était en chemise blanc de son mari et rien dessous, três court e les cheveux dans le dos, les pieds nus… Alors, elle ouvrit la bouche toute grande pour un cri qui ne sortait pas. Une angoisse terrible lui serrait la poitrine. Elle du avoir envie de fuir à toutes jambes. Il le sentit. Mais elle ne pouvait pas bouger non plus. C´est parc qu´elle avait les pieds nus que ses pas ne faisaient pas le même bruit que d´habitude. Elle ne comprenait pas. Elle n´avait pas encore peur. Démaquillée, elle avait de drôles de lèvres pâles. Il recommençait à être excité, et elle aussi, car une auréole était en train de se former sur le devant de sa chemise. Son cur bat déjà à tout rompre. Elle a faillit faire un infarctus. Elle le sent, il est là devant elle.
-De où tu sors? Tu es qui?
Et là il la voit enfin, et Il avoue qu´il nen croit pas ses yeux. Elle est incroyablement sexy.
— Le Fantôme du désir. Un arrogant e vigoreux.
— Tes fou ! Ça va pas, non ?
Elle navait jamais été pris dans un tel piège, une véritable torture. Elle le vois bien et elle sen amuses.
— C´est un beaux Appolon. Ah Oui Moi, je suis l´Aphrodite!
— Enchantê, Aphrodite!
— A prix que ça me coûte?
— A prix Du plaisir…
Il rougit légèrement. Et la serrant dans ses bras, ses lèvres la couvrirent de baisers ; puis, il se mit à chatouiller son petit conin dune main et de lautre à lui caresser ses belles fesses.
— Mais, est-ce que cela ne me fera pas beaucoup de mal ? me demanda-t-elle.
— Un peu en commençant, lui dit-il, mais bientôt le plaisir sera plus fort que la souffrance.
— Et la vue de vos jambes me fascine totalement.
— Vraiment ?
— On va aimer à la folie. Qui va te faire vibrer comme jamais. Vous êtes nue sous votre chemise
— Pourquoi, ça se voit ?
— Si vous êtes nue, cest pour que ça se voie, non ? Et votre tenue montre que vous êtes libérée
Jamais, du reste, homme neut plus que lui, dans sa figure, de quoi tourner la tête à une femme et lui faire passer par-dessus toutes les considérations pour le plaisir de suivre un amant. En effet, à toutes les perfections de beauté masculine qui se trouvaient réunies dans sa personne, il ajoutait un air de bon ton et de noblesse, une certaine élégance dans la manière de porter sa tête, qui le distinguait encore davantage ; ses yeux étaient vifs et pleins dintelligence ; ses regards avaient en eux quelque chose de doux à la fois et dimposant ; sa complexion brillait des aimables couleurs de la rose, tandis que sur ses joues un rose tendre et vif, indéfinissable, le prémunissait victorieusement contre le reproche de manquer de vie, dêtre lymphatique et mou, quon adresse ordinairement aux beaux hommes dun blond aussi prononcé quétait le sien. Cependant le seul espoir de satisfaire sa flamme dissipa petit à petit toutes ses craintes. Son âme était tellement occupée de cet adorable objet qu´elle aurait versé tout son sang pour le voir et jouir de lui un instant. Il pouvait faire d´elle ce quil voulait : aa vie était à lui elle lui serait crue trop heureuse de mourir dune main si chère.
Son regard ne quitte pas ses seins. Ses yeux semblaient sortir de ses orbites devant le spectacle. Les tétons rigides auraient pu transpercer le tissu. Ses seins encore gonflés par lexcitation, débordent outrageusement. Puis, tout à coup, il sautait sur elle lempoignait et lui assurait quelle était la plus belle femme de tout la ville. Elle se défendait mollement et, passant la main sous la chemise. Puis il enfonçait le doigt dans le con. Il était sec comme chez toute les femmes chaudes, mais son doigt le rendit bientôt humide. Son clitoris était très dur.
— Mais quest-ce qui vous prend ? Cessez donc ? Si mon mari savait cela !
— Monsieur Ferdinand est dans son boulot. Maintenant on est tranquille
Elle devait sêtre lavé, car son con nexhalait aucune odeur. Alors, il la mit nue et létonnait de la fermeté de ses tétons qui nétaient pas très gros et dont les tétins étaient entourés de légers poils bruns. Près. alors qu´elle se retient pour ne pas tomber dans les pommes, tellement la montée dadrénaline est forte et se tourne la tête. Cest maintenant une fournaise qui la dévore le cerveau et le ventre. Si près. Tellement proche. Elle sent son parfum, son odeur, son envie et il la transmet instantanément. Elle réalise cela sans aucun déplaisir, bien au contraire. Elle ne pourrait pas se soustraire, elle vait se donner avec un plaisir intense, elle en a trop envie.
— Oui.. Aime-tu?
— Trop. C´est trop.
— Le tare, je presume
— Oui. Je signifie perdre totale.
— Une relation surrealiste. Ne vous excitez pas tant, dit-elle.
Rapidement elle se sent en confiance. Il est vraiment charmant. Elle regarde longuement sa carrure et ses mains de travailleur. Dans ses pensées elle aimerait quelles parcourent son corps. Voilà que son corps réagit à nouveau à ces pensées, sa chatte une fois de plus shumidifie et ses tétons se dressent malgré elle sous sa chemise. Plus rien ne peut larrêter. La bosse de son pantalon énorme qu´elle sentit se fit mouiller encore plus. Et quand elle disait une grosse bosse, elle pouvait dire que cest une grosse bosse, une énorme bosse. C´était trop excitant. Lidée de passer du fantasme à la réalité lui trottait donc dans la tête.
— Tas froid ?
— Non ! répondit-elle comme une idiote, ignorant où il voulait en venir.
— Tu vas voir que je lai préparée pour toi ce soir. Tu ne te crois pas?
— N´import quoi! Tu me fais perdre le peu de ma tête que me reste, mon cheri Fantôme.
Assez de caresses, assez de douceur, maintenant, on passe à laction.
— Arrête, déshabille-toi, je veux ta queue
— Déjà ? Tu naimes pas mes caresses ?
— Jadore, mais je veux ta queue, baise-moi, baise-moi, jai trop envie !
— Eh bien, dis donc.
Il faudrait donc pour arriver à ses fins (et aux siennes également) user de créativité et profiter du bon moment. Elle décidait en une fraction de seconde de franchir le pas, de transgresser la morale éventuelle, de sauter dans le gouffre de la luxure et du plaisir. Il ne bougeait pas. Il était scrupuleusement immobile, et peut-être ne respirait-t-il pas pendant tout ce temps. Le temps et lespace ne sont plus, seule une chaleur au loin témoigne encore de lexistence. Elle lattire, il flotte vers elle jusquà la toucher du bout des doigts ; aussitôt elle lentoure entièrement. Il saisit cette main tendue vers lui, ses doigts sentrelacent et déjà les deux êtres en suspension ne font quun. Elle était parfaite. Quant à léclat de sa peau mat, elle hypnotisait littéralement le jeune homme. Elle le sent bander. Elle sent sa tige grande, dure, pointée à la verticale entre leurs ventres. Indépendamment de sa volonté, un émoi chez elle s’éveille, elle se sent mouiller doucement. Elle aime cette virilité en acier dont elle est la cause.
Ayant perdu toute maîtrise, il resta un long moment planté sur place, fixant sa huitième merveille du monde, la bouche légèrement ouverte. Elle voulait avoir des sensations plus fortes, car ce quelle avait vécu ce soir nétait quun aperçu que de ce quelle pourrait vivre comme expérience. C´est lui s´arracha le premier à son immobilité.
— Suce-le.
Elle sut faire les choses. Le vocabulaire cru, lambiance, lérotisme de la soirée lont fait accepter. Leur perversité, leur language cru, leurs mots, leurs insultes mettaient le feu en elle. Au lieu de résister, elle s´agenouille… Son visage était à la hauteur de la fermeture de son jean et dune main experte elle fit sauter les boutons et plongea directement sa main dans le caleçon pour en sortir une énorme queue bien entendu déjà bien dure et grosse. Elle détourne légèrement la tête, puis se glisse jusquà son sexe déjà en érection. Elle le masturbe un peu, cest étrange de sentir une queue d´un Fantôme dans sa main. Alors, il bande, le salaud! Lentement sa bouche sapproche, et accueille ce membre jusquau fond de sa gorge. Mais le spectacle de son visage comme aspiré par cette queue, de sa joue déformée par le gland quand elle lembouchait, de ses lèvres Elle a un haut le cur puis continuait à le sucer. Le parfum enivrant de son sexe face à lui, lui attire la bouche inexorablement. Sa petite langue tout humide fraye alors son chemin pour goûter le nectar inondant mon bas-ventre. Elle gémit discrètement comme pour exprimer le plaisir de se voir savourer par son dominateur.
La fellation dure, dure, mais il regardait fasciné cette bouche enserrer son sexe, cette langue lécher son gland, cette main aux ongles rouge parfaits aller et venir le long de cette queue. Il la tenait par la nuque, il se branlait carrément dans sa bouche. Elle ne se rebellait pas. Au contraire, elle ouvrait grand la bouche pour que lautre salaud senfonce profondément dans sa gorge. Elle suçait le long membre en hochant la tête, pendant quelle aspirait la hampe, Béatriz palpait en même temps les testicules du Fantôme, deux grosses couilles lisses qui ballotaient dans ses paumes. Ses fesses se crispaient à chaque fois quil lui enfonçait sa queue un peu plus loin dans la bouche. Elle ondulait sa croupe comme une chienne, perdant toute notion du temps et de lespace, se libérant de toute contrainte pour ne laisser cours quà ses envies de sexe. Elle, à moitié étouffée, continuait sans relâche à pomper, comme si sa vie en dépendait.
Enfin dans un sursaut il éjacule dans la bouche de Béatriz. Elle le regarde dans les yeux tout en avalant le sperme, puis dépose un petit baiser sur cette queue qui redevient molle. Il laide à se relever, elle lui sourit.
— Tu as aimé?
— Oui.
Là, elle se comportait sans aucune pudeur. Elle était prête à tout pour se faire bourrer par cette grosse bite. Pire, il bandait terriblement.Elle s´est approchée timidement de lui et elle a tendu la bouche pour lembrasser sur la joue. Il se laissa embrasser puis, la prenant par la taille, il la souleva et lembrassa sur la bouche. Sa grosse langue se fraya un passage entre ses lèvres et ses langues se mêlèrent. Béatriz prend alors la main du Fantôme et la guide entre ses cuisses largement écartées.
— Elle est trempée ! Dit-il.
— Oui, je suis à vous.
Elle se laissait manipuler comme une poupée. Il osait profiter de sa docilité. Sa main glissa sous ses fesses, lautre sempara dun de ses nichons, le pressant comme si il avait voulu le remodeler.Alors, ses mains rugueuses parcourent son dos. Mon Dieu… Elle vait défaillir. Il enleva la chemise de nuit et le haut et elle se retrouva nue. Les bas apparaissent aux yeux de lui, puis ses cuisses blanches, puis enfin son pubis complètement rase… Impudique, obscène, Béatriz est offerte comme une vulgaire pute. Son excitation est à son comble. Elle ne sait plus que penser a pas être, de faire sexe avec le Fantôme.
— Quel cul tu as! Il est si doux, si lisse, magnifique.
— Mais ses mains Humm Ses mains sur mon corps. Un homme, un vrai Fantôme du désir.
Le Fantôme ne peut sempêcher de rester bouche bée au la voir nue. Sa respiration saccélère, son cur semballe. Elle était sûre quil le sentait. Maintenant, il se branlait comme un fou, pendant que Béatriz. Il sempressa de limiter, se plaçant derrière elle. De façon obscène, elle offrit son ventre.
— Vas-y ! Tu en meurs denvie ! Tu voudrais sa queue dans ma chatte ?
— Oui. Oh oui! Écarte bien les cuisses, ma belle, je vais te donner ce que tu attends.
-Vas-y, baise-moi ! Je ne veux jouir que comme ça, maintenant ! Jaime ça Je veux être une salope juste bonne à être enfilée Hummm… Criait-elle.
Il la culbutait, découvrant ses magnifiques trésors ; puis, la saisissant par les hanches, il pointait son vit entre les belles petites lèvres roses de son frais conin, tout en poussant doucement. Elle lui seconda admirablement, faisant entendre de temps à autre un petit « oh ! » de douleur. Dun seul coup, il lui planta enfin sa queue dans le vagin. Sous la brutale poussée, Béatriz, tomba le nez en avant. Le salaud nen fit même pas cas. Il en profita au contraire pour lui défoncer carrément la chatte. Elle se mordit les lèvres dans sa souffrance pour ne pas crier, ce qui lui parut de bon augure ; en effet, après quelques bons coups de reins, Il la pénétra jusquau fond.
— Ahhh ouiiii!
— Oh ! que cest bon ! Où suis-je ? Ah ! ah ! je meurs ! Ah ! quel bonheur !
Elle soffrait même davantage, tendant ses fesses, le cul en lair. Les yeux dans le vague, la bouche ouverte, gourmande, gémissant sous lassaut dune queue bien dure. Des larmes commencent à couler de ses yeux.
— Oh oui. cest trop bon. encore, disait-elle en gémissant.
Il la lima dabord doucement pour quelle shabitue à la taille hors norme de sa bite, puis il accéléra, les gémissements se transformèrent en cris. Pour la première fois depuis un an, elle dit des insanités :
— Je suis ta chienne, ta salope, tringle-moi, enfonce tout, tu baises comme un Dieu
Il la limait de plus en plus vite. Elle était aux anges, ses joues toutes rouges de plaisir. Un bonheur total se reflétait sur son visage. Elle jouissait comme elle ne lavait jamais sentit. L´homme dans un râle sarque boute, la prend par la taille pour senfoncer au maximum et jouit en elle tout en mordant sa tendre épaule. Béatriz pousse elle aussi une plainte, signe de sa jouissance. Au bout de longues secondes il se retire, elle se lève et voit alors sa chatte béant doù sécoule un filet de sperme. Le sperme de son Fantôme, chatouille ses narines, par lodeur de sexe qui imprègne la pièce, par la « dépravation » d´elle qui sest donnée sans retenue à un inconnu. Sa vulve dilaté recrache un liquide blanc.
— Cest bon, tu es gros, jaime ta bite, jen rêve depuis longtemps, confesse elle.
— Vous voulez vous retourner?
Heu non, non,
-Tu es un amant extraordinaire, dit elle.
— Ciau Ciau Ciau Dit le Fantôme de désir en retraité.
— À lundi prochain Dit-elle que veut plus…
Ils allaient se séparer. Sa chatte remplie de son sperme est comblée mais a besoin dun peu de repos. Il est temps de se quitter, mais ils allaient se revoir bientôt, très bientôt.
Maintenant, elle alla senfermer dans la salle de bain, et il lentendit se faire couler un bain. Elle quittai alors sa sale de bain et remontait dans sa chambre en ayant encore du mal à croire à ce qui venait de larriver. Les événements de la journée lavaient laissé complètement harassée. Elle navait dautre désir que le repos. Elle ne peut sempêcher de penser un instant à son mari. Elle est prise de remords mais lexcitation est trop forte. M. Ferdinand réussit à prendre ces instants de doutes qui rendent la situation encore plus forte.
Bien plus tard… Ferdinand continua sa route. Les pavês étaient encore mouillés, avec des flaques d´eau de long des trottoirs. Il tourna à gauche au voir des gens dans les magasins, quelques rares voitures qui passaient en faisant éclater de flaques d´eau. Il pleuvait sans interruption. C´était le plus souvent une longue pluie crépitante et, quand on courait la ville, en rasant les maisons, on entendait l´eau couler dans les gouttières; on choisissait les rues arcades, pour être um moment de abri; on changeait de souliers en reentrant chez soi; vivaient dans une perpétuelle humidité.
Au arriver son mari Un homme amoureux, fou de sa si charmante et croustillante épouse, de son corps diabolique et sensuel, de son plaisir affolant. Il avait par s´épouse Béatriz, l’amour passionné, l’amour de Platon qui se traduit en grec par Eros. Le désir de l’autre, le désir synonyme de puissance, la puisse de l’envie de l’autre. Cela me parait à en parler sans y réfléchir comme magnifique. Selon Platon, Eros signifie: «Ce qu’on n’a pas, ce qu’on est pas, ce dont on manque, voilà l’objet du désir et l’amour» Mais (Et oui toujours un « mais » il est obligatoire de regarder de plus près ce qu’implique Eros avant de pouvoir dire que l’amour c’est ca, le bonheur recherché.Fou aussi dadmiration, de plaisir lorsquelle loffre de tels instants ! Il éprouve toujours une énorme envie de la prendre dans ses bras, de la caresser, de lembrasser, de lui faire lamour et un plaisir indescriptible à contempler son plaisir, à admirer son corps abandonné, offert à des sensations inouïes Si lon rajoute à tout cela le piment de ses jeux communs, cest le Nirvana!
Eros est donc l’amour du manque. Il est normal d’aimer ce qui nous manque mais cela implique une frustration. Puis il est aussi possible d’y voir un amour qui ne dure que le temps du manque. Il a associé le mot désir, car on retrouve bien là, l’assouvissement d’un désir. Le manque crée le désir de l’autre et comme tout désir une fois assouvi il faut s’en créer d’autres. L’amour passionné, c’est l’amour de l’appartenance, l’autre est à nous qu’on soit oui ou non avec lui, mais comme l’amour passionné est l’amour du manque donc l’autre est surtout à nous lorsqu’il n’est pas avec eux.
Cependant Ferdinand a selon lui trouvé une façon de ne pas s’ennuyer ce qui ne veut pas pour autant signifier qu’il y a de l’amour: Les désirs. Il naurait jamais cru pouvoir éprouver autant de tendresse, damour, de sentiments, de sensations diverses (toujours agréables !) avant de la connaître. Il est un homme heureux, comblé avec elle et son unique désir est de la rendre heureuse, elle aussi. Un jeu sexuel sinstaure tout naturellement entre eux. Cétait une évidence, sans sen parler ils savaient sur quel terrain ils allaient.
Ils avaient fait lamour comme des collégiens avec beaucoup de tendresse, cétait vraiment super, totalement à lopposé d´infedelité de cette nuit. Cétait dans cet état desprit qu´il se mit au lit, bientôt rejoint par Béatriz, vêtue seulement de sa nuisette la plus sexy (par transparence, on voyait nettement sa toison pubienne, il lui répétait que, lorsquelle la gardait pour faire lamour, elle lui semblait encore plus nue que si elle navait rien eu sur elle), et qui indiquait toujours que sa virilité allait être grandement sollicitée. Avant de s´endormir, il dit à mi-voix, car c´était toujours bon de parler: Bonne Nuit, mon amour!. Ils ont endormit enlacés.
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Ivan Ribeiro Lagos