LES ROUTIERS SONT SYMPAS
Fontaine, ta source est intarissable. – 4
Il est presque dix heures quand nous émergeons de dessous les draps… Petits baisers et petites caresses pour se souhaiter une bonne journée.
– « Joseph, as-tu bien dormi ?…
— Comme un bébé… Et toi ?…
— Pas trop… J’ai eu un premier sommeil d’un peu plus de deux heures… J’ai fait un rêve qui m’a réveillé… Après, pas moyen de me rendormir… – – J’ai pensé à tout ce qui m’est arrivé en si peu de temps… J’ai réfléchi et j’ai pensé à mon avenir et à ce que je vais faire…
— C’était un rêve ou un cauchemar ?
— Un rêve… Je me voyais au bras d’un homme… Il faisait beau…On se promenait, sous des arbres, au bord d’une rivière… Devant nous, trottaient deux enfants, un petit garçon et une petite fille… C’était nos enfants… L’homme… C’était toi…
— Et ton avenir, tu le vois comment ?…
— Je te le dirai quand Michelle sera avec nous…
— Élodie, je vais te parler franchement… Tu es une fille bien… Tu me plais… J’aimerai bien partager ta vie, mais pour le moment, je n’ai pas envie…
— Moi aussi, je vais te parler franchement… Tu es un chic type, comme on dit… Tu m’as fait connaitre beaucoup de choses en si peu de temps, mais dans la vie d’un couple, il n’y a pas que le sexe, même si ça compte beaucoup… L’homme qui sera mon compagnon ou mon mari sera toujours à mes côtés, chaque jour… Je ne veux pas un homme présent que les week-end et sur les routes le reste du temps… Je ne veux pas vivre, en permanence, avec la peur de l’accident… Pour le moment, ce qui m’arrive est trop nouveau… Je veux attendre… Je veux profiter un peu de la vie, rattraper le temps perdu…
— Moi, c’est pareil… Je veux profiter de ma liberté… Quand je voudrai me fixer, j’arrêterai de faire la route… Ce sera pour fonder une famille, être en permanence aux côtés de la femme que j’aimerai, voir grandir mes enfants… Par contre, rien nous empêche d’être amis… De vrais amis sur qui on peut compter dans les peines comme dans les joies… Élodie, veux-tu être mon amie ?…
— Oui !… Bien sûr !… Tu as encore beaucoup de choses à m’apprendre… »
Nous scellons cet engagement par un sincère baiser bien langoureux, profond, et long…
Après avoir fait notre toilette, nous rangeons la chambre et nous allons voir si Michelle peut nous offrir un café…
En chemin, nous l’apercevons venant à notre rencontre. Élodie court vers elle en levant les bras et en criant : « Youpiii !!! Ça s’arroseee !!! », se jette à son cou et lui fait claquer deux bises sur chaque joue.
Très étonnée, n’y comprenant rien, Michelle me regarde avec des yeux pleins de points d’interrogation. Je ne peux que lui dire:
-« Nous avons changés les draps…
— Ça y est… J’ai compris… Élodie, tu es bien joyeuse… Vous vous êtes bien amusés ?…
— Oui et non !… Nous nous sommes caressés… Je n’ai rien senti venir… C’était trop fort… J’ai giclé, ça a tout mouillé… Nous avons tout nettoyé… – dit Élodie d’un ton triste.
— C’est pas ça qui te rend si joyeuse ce matin ?…
— Je ne voulais pas trop… On a beaucoup parlé… Joseph a recommencé à me caresser… Ça m’a donné envie… On s’est branlés… II m’a bouffé la chatte, je lui ai taillé une pipe en faisant soixante-neuf… Il a mis une capote, il s’est allongé… C’est moi qui me suis « empalée » sur son chibre… Je me suis ramonée la cheminée… J’ai eu le temps de le prévenir avant de monter au septième ciel pour ouvrir la lance à incendie… Joseph, c’est bien comme ça qu’il faut dire ?… me demande-t-elle.
— C’est très bien… Tu parles aussi bien que Michelle…
— C’est plus facile à retenir que tous ces mots savants petit éclat de rire de nous trois.
— Vous n’avez pas perdu de temps, vous deux… Elle apprend vite… – nous dit Michelle.
— Elle apprend vite et bien… Tu devais bien t’en douter… Tout ça nous a donné une petite faim… Tu as un peu de café à nous offrir ?…
— Bien sûr… Venez… Il est bientôt midi, on va manger avec les femmes battues… Élodie pourra remonter le moral de sa copine et nous, on se rappellera nos bons souvenirs…
— Michelle, tu es toujours aussi brave, le cur sur la main…
— C’est ma nature… Je suis comme ça… Je pourrai en dire autant de toi… »
Nous buvons le café en grignotant quelques biscuits… Toujours aussi curieuse, Michelle demande à Élodie quelques détails sur notre soirée… En réponse, avec des larmes d’émotion dans les yeux, Élodie lui dit :
— « Michelle, je ne suis pas nunuche au point de ne pas comprendre qu’entre toi et Joseph il y a une grande complicité… Vous avez en commun un passé de relations sexuelles bien fourni… J’ai vingt-cinq ans, il y a encore quelques jours, à part avec mes doigts, je ne savais pas quels autres plaisirs je pouvais avoir avec mon sexe… Les trois seules relations que j’ai eues avec des garçons ont été des échecs… Je croyais que j’étais une fille anormale… Je me suis refermée sur moi-même… J’en ai souffert et en souffre encore un peu… À tout les deux, vous m’avez ouvert les yeux, comme on dit… Vous m’avez débloquée… Vous me rendez confiance en moi… Si je deviens une fille normale, c’est à vous que je le devrai… Je ne vous remercierai jamais assez… Denise que j’ai retrouvée ici, avec son bras cassé, et les autres femmes battues, m’ont fait beaucoup réfléchir, cette nuit, quand je ne dormais pas… Moi, qui m’apitoyais sur mon sort, moi qui étais malheureuse, qui n’osait pas sortir, qui avait peur de rencontrer les gens, j’ai trouvé en ces femmes bien plus malheureuses que moi… Michelle, je sais que tu milites pour la libération des femmes… Tu es très active au planning familial… Je voudrai t’aider, aider ces victimes de violences… Je veux rattraper ce temps perdu… J’aurai du temps libre… Je veux aider les autres comme vous m’avez aidée… »
Nous restons sans voix, sans réaction, quelques secondes… Michelle se lève, attrape et serre Élodie dans ses bras, l’embrasse chaleureusement sur chaque joue…. Je vais les rejoindre, les étreindre, les embrasser… L’émoi nous fait verser quelques larmes.
— « Merci lui dit-elle. Ce sera avec plaisir que nous t’accueillerons dans notre groupe… Je suis sûre que tu seras une bonne militante… Allé, assez démotions… Youpiiii !!! Ça s’arrose !!! – s’écrie-t-elle. Il y a encore la bouteille de champagne au frigo… On va la boire en apéritif… »
Nous passons à table… Au cours du repas, chacune et chacun d’entre nous raconte ses petits et grands malheurs…
Il me semble qu’Élodie a convaincu sa copine Denise de se joindre au groupe des militantes.
Le café bu, Michelle nous invite à la suivre au dispensaire car elle a quelque chose à nous faire voir…
Avant de partir, Élodie, tenant sa copine par la main, lui demande :
— «Michelle, j’ai parlé à Denise… Elle aussi voudrait faire partie du groupe de lutte pour la libération des femmes…
— C’est très bien ! Plus on sera nombreuses, plus on nous écoutera… Denise, soit la bienvenue parmi nous… Tu seras notre exemple à défendre… — On t’apprendra à monter un dossier contre ton mec… En attendant, viens avec nous… » Et elles s’embrassent…
Michelle nous fait rentrer dans une pièce servant de salle de réunions à des groupes d’une dizaine de personnes environ. Outre les chaises et les tables, il y a un rétro-projecteur avec écran mural. Elle nous fait asseoir et nous dit :
— « Je vous ai fait venir là pour vous faire une petite leçon d’anatomie. Que ce soit aux permanences du
planning ou aux réunions de notre groupe, nous nous sommes aperçus que la majorité des femmes connaissent très mal leur corps en général et leur vagin en particulier. Pour les hommes, qui accompagnent leurs femmes ou copines, ils trouvent qu’un vagin est très sexy, que ça les excite. Leurs connaissances s’arrêtent là. Ils ignorent, eux aussi, le fonctionnement de leur propre sexe…
Il faut bien connaitre les parties de nos corps qui entrent en jeux pour avoir une sexualité réussie avec un maximum de plaisir. Je vais vous faire une petite leçon d’anatomie comme nous faisons aux cours des différentes réunions de groupes que nous organisons… »
À l’aide de documents, photos et projections, Michelle nous fait un exposé très clair sur les différences entre les sexes féminins et masculins et leurs différentes réactions au cours de leurs rapprochements.
Après cela, elle nous fait passer dans une autre pièce. C’est un cabinet d’auscultation…
— « C’est ici que les médecins assurent leurs permanences, entre autre, Yvette notre dévoué gynécologue… Tout à l’heure, je vous ai fait une description théorique des différences entre les organes des hommes et des femmes. Maintenant, nous allons passer à la comparaison pratique… – – Joseph, tu veux bien te déshabiller ?…
— Comment ? Je dois me mettre complètement nu ?…
— Bien sûr… Premier constat, nombreux sont celles ou ceux qui sont réticents à se mettre à poil en présence d’autres personnes. La seule raison à cette gêne semble être la culpabilité qui a été inculquée par des siècles d’éducation judéo-chrétienne contraignante qui considère le corps et les parties sexuelles comme quelque chose de honteux… Se mettre à nu, c’est une excellente raison pour se libérer de la honte, savourer des plaisirs simples… »
Je m’exécute… Mon sexe pend lamentablement devant ces trois femmes plus désirables les unes que les autres… Michelle s’approche et fait remarquer :
— « Vous avez devant vous le sexe d’un homme au repos. On l’appelle une verge ou un phallus, ou encore un pénis… En argot, il a bien d’autres noms que vous connaissez peut-être…
Il est tout mou, pas bien gros, pas bien long… Dans cet état, il ne sert qu’à pisser…
Venez, touchez, il ne mord pas… -(les filles s’approchent et touchent). Mais, si on le caresse un peu, surtout si c’est une femme, il change très vite d’aspect… Il devient rigide, c’est l’érection… Vous le sentez dans vos mains ?
— Ho oui, -(répondent en chur les deux nanas).
— La verge comporte deux parties le corps et le gland situé à l’extrémité du pénis… Le gland est recouvert par une peau qu’on appelle prépuce… Pour voir le gland en entier, on tire le prépuce vers l’arrière, comme ça.- (Michelle fait voir). Attention, chez l’homme, le gland est la partie la plus sensible de son sexe, un peu comme notre clitoris… Il faut y aller doucement… -(relevant ma verge contre mon ventre, elle dit) : Vous voyez, là-dessous, le prépuce est rattaché à la peau de la verge par ce petit filet, le frein… C’est très sensible et très fragile. Il se coupe facilement et alors, ça saigne beaucoup mais pas longtemps… Ce petit trou, ici au bout, c’est le méat… Par là sort l’urine et le sperme… Le corps de la verge ressemble à une sorte d’éponge… En le caressant, c’est par la pression sanguine que le corps caverneux (l’éponge) se gorge de sang et raidit…
Si vous voulez donner beaucoup de plaisir à votre partenaire, vous pouvez l’embrasser, le lécher ou le sucer…
— C’est dégueulasse ! (s’écrit Denise)
— Détrompe-toi (répond Michelle). Bien sur, il faut un minimum d’hygiène, mais dans du linge propre, toute cette partie du corps est propre… Viens et goutte… »
Denise met un genou à terre, sa bouche se trouvant à bonne hauteur, elle dépose, timidement, du bout des lèvres, un baiser sur le bout… Puis, d’un coup de langue rapide, elle lèche… Encouragée par Michelle qui maintien mon gland bien décalotté, elle le prend en bouche…
— « Alors, quel gout ça a ?…
— Aucun en particulier… Mais ce n’est pas désagréable…
— Si vous voulez donner encore plus de plaisir à un homme, vous pouvez, avant ou en même temps que vous le sucez, le masturber… Vous prenez son phallus en main, sans trop serrer, et vous faites des mouvements alternatifs d’avant en arrière… Au début, lentement, puis en accélérant quand vous entendez son plaisir monter… Regardez, vous faites comme ça… »
Michelle fait les démonstrations et exécute les mouvements, au fur et à mesure de ses explications,.. J’ai le chibre si gonflé et si tendu qu’il en devient douloureux… Avec ces explications, ces attouchements du liquide séminal suinte au bout de mon gland… Une perle de cristal se forme…
Michelle arrête et demande aux deux spectatrices de se déshabiller…
Denise hésite un peu, demande à Élodie de l’aider à cause de son bras immobilisé par des attelles… Quand elles sont nues, Michelle leur demande de venir prélever, du bout d’un doigt, une goutte de mon liquide et de se frotter le clitoris avec…
— « Mon Dieu (s’écrit Élodie). Que c’est bon !… Très excitant !…
— Tu as raison (dit Denise). Regarde, je mouille !… »
— C’est bien ! -(dit Michelle), je voulais vous faire découvrir un excitant très efficace pour commencer à vous donner envie d’aller plus loin… Attendez un peu… Élodie, allonge-toi sur cette table… »
Michelle lui montre une table d’auscultation gynécologique, l’aide à s’y allonger dessus, à mettre ses pieds dans les étriers. Elle fait les réglages nécessaires pour qu’elle soit confortablement installée en position demi-assise, cuisse bien écartées…
— « Élodie, Denise, combien de fois vous avez regardé l’intérieur de votre sexe ?…
— Quelques fois disent les deux interpellées…
— Comment vous avez fait ?…
— En écartant nos grandes lèvres devant une armoire à glace…
— Vous n’avez pas vu grand-chose… Denise, viens t’asseoir sur cette chaise… Joseph, tu vas venir ici et tenir ça… – (Michelle me donne un miroir grossissant)… Tu vas le tenir de telle façon qu’Élodie puisse bien voir sa vulve »
Michelle passe un doigt sur le bout de mon sexe pour récolter du liquide séminal qui commence à couler abondamment… De l’autre main, elle écarte les lèvres d’Élodie… Elle fait voir ou se trouve caché son clitoris… Elle en frotte le bout avec mon fluide… Aussitôt il commence à grossir et à s’allonger… De la cyprine monte du vagin…
— « Voilà ce qui se passe quand nous, les femmes, nous sommes excitées par des caresses intimes… Vous pouvez voir que notre clito est érectile, c’est-à-dire que, sous la pression du sang, il devient dur et s’allonge, comme la verge d’un homme… Le vagin aussi réagit, vous pouvez voir ce liquide, qu’on appelle cyprine ou plus vulgairement mouille, qui suinte de ses parois… Il ne sert qu’à favoriser la pénétration et le glissement du sexe du partenaire… »
Prenant une sorte de cuillère, Michelle en recueille une petite quantité… Elle la tend aux filles et leur dit :
— « Goûtez… Ce n’est pas désagréable… Quand pensez-vous ?…
— Je connaissais le gout de mon jus en me léchant les doigts quand je me touchais dit Denise. C’est la première fois que j’en goûte autant d’une autre fille… C’est un peu acre, mais ce n’est pas mauvais…
— Moi c’est pareil dit Élodie. Tu te rappelle Denise, au lycée?…
— Et toi, Joseph ?
— Ce n’est pas la première fois que j’ai sucé et bu du foutre de différentes filles… Elles n’ont pas toutes le même gout… Je trouve que c’est bon et terriblement excitant… À vous voir et à vous entendre, regardez comme je bande dur… Je ne vais pas tarder à éclater…
— Joseph, il connais puisque il se sert directement à la source… Vous pouvez constater que chacune d’entre vous a un gout différent… Attendez on va voir autre chose… Tu es bien Élodie ?… C’est confortable ?…
— Oui… Je n’ai pas la plus mauvaise place…
— Alors ne bouge pas… »
Michelle prend dans une armoire un petit appareil en plastique et nous le présente avant de l’approcher de l’entrejambe d’Élodie.
— « Ça c’est un spéculum… Il sert à écarter les parois du vagin pour en examiner l’intérieur jusqu’au col de l’utérus… C’est l’instrument préféré des gynécologues… Élodie, je vais l’introduire dans ton vagin… Tu pourras voir comment c’est fait… D’accord ?…
— D’accord… »
Michelle met en place l’appareil, règle l’écartement et nous explique :
— « Comme vous pouvez le voir, un vagin est élastique… Il s’adapte à la grosseur du pénis qui le pénètre, quelle que soit sa grosseur… N’oubliez pas que c’est par là que sortent les bébés pendant l’accouchement…
Ce bourrelet rond, de chair blanche, qu’on voit au fond, c’est le col de l’utérus… Ce petit trou au milieu, c’est le passage des spermatozoïdes pour rentrer dans l’utérus et aller féconder une ovule et faire un bébé…
Ce petit trou, juste en dessous du clitoris, c’est le bout de l’urètre… C’est par là que sort l’urine quand vous allez aux toilettes… L’urètre remonte jusqu’à la vessie… Contre l’urètre se trouvent les glandes de Skène. Ce sont elles qui, chez Élodie, et d’autres femmes, produisent ce liquide qui gicle quand elle est bien excitée et a un orgasme… Ce sont les glandes de Bartholin qui tapissent la paroi du vagin et produisent la cyprine…
— C’est plein de glandes là-dedans dit Denise.
— N’oubliez pas que des glandes, il y en a partout dans notre corps qui est composé de plus de la moitié en eau… Ce sont elles qui produisent, suivant les besoins, diverses sécrétions liquides : Les glandes salivaires pour la salive, les glandes lacrymales pour les larmes, les glandes sudoripares pour la sueur… Les Glandes sexuelles sont : La prostate et les testicules chez l’homme, les ovaires, l’utérus, le vagin et les seins chez la femme. Ces glandes sont responsables des sécrétions d’hormones, de l’énergie sexuelle et de la reproduction… Certains des produits de ces glandes, mélangés, protègent le vagin et l’utérus des agressions extérieures comme les infections par exemple. On peut dire que le vagin est autonettoyant… Rappelez-vous qu’il y a moins de bactéries dans notre vagin que dans notre bouche… ».
Michelle me reprend le miroir, retire le spéculum du vagin d’Élodie et lui demande de rester en place. Elle va dans une pièce à côté… Quand elle revient, elle est complètement nue… Elle porte une couverture qu’elle me donne…
-« C’est pourquoi faire cette couverture ? – (je demande).
— Après cette petite leçon d’anatomie, nous allons passer aux travaux pratiques…
— Élodie, tu vas t’exciter… Je voudrai voir ce qui gicle de ton vagin quand tu jouis, en récupérer un peu pour donner à Yvette qui voudrait faire des analyses… Et puis on pourrait goûter pour savoir… Tu veux bien ?…
— Oui… Après tout ce que tu nous a dit, après tout ce que tu m’as fait, je suis bien excitée, j’ai envie d’avoir encore plus de plaisir… Moi aussi, je voudrai savoir…
— Nous aussi… – disons ensemble Denise et moi.
— Alors, amusons-nous un peu… Joseph, puisque tu connais Élodie, je vais m’en occuper, toi, occupe-toi de Denise… À cause de son bras raide, la couverture, c’est pour mettre par terre si vous voulez vous allonger…
— Michelle, tu es toujours aussi gourmande de sexe… Toutes les occasions sont bonnes pour toi… Si tu t’es mise à poil, ce n’est pas pour rien…
— Méfiez-vous les filles, elle marche à voile et à vapeur…
— C’est-à-dire ? demande Denise.
— Elle aime donner du plaisir aussi bien aux garçons qu’aux filles…
— Pour moi, c’est le même plaisir dit Michelle. La meilleure manière d’atteindre le bonheur est de le donner aux autres, à dit un sage… »
Que dire de plus ? Rien ! Nous cherchons des places pour être à l’aise dans nos différents mouvements et pour voir ce que font les autres…
Michelle fait quelques réglages pour mettre la table en position basse et faire allonger Élodie. Elle commence à lui caresser la poitrine tout en l’embrassant.
Toujours assise sur la chaise, je prends Denise sous les bras pour la faire lever… Je la plaque contre mon corps et l’embrasse fougueusement…Elle répond…
Michelle, se penche au-dessus d’Élodie pour lui caresser le ventre en s’approchant de son bassin.
Denise sent ma bitte contre sa vulve… Elle fait quelques mouvements latéraux avec son bassin. Ses grandes lèvres s’écartent, mon chibre trouve sa place dans la vallée de la jouissance, entre les deux collines de l’amour… Lentement, par des mouvements de mon bassin, je me lance dans une partie de frotti-frotta de plus en plus appuyée…
Michelle est parvenue à poser ses mains sur le haut des cuisses d’Élodie… Elle commence ses caresses dans le repli entre les cuisses et la vulve velue qui suinte sa liqueur d’amour… Pour parvenir à cette fin, les cuisses de Michelle sont à califourchon au-dessus de la tête d’Élodie.
Je sens et j’entends le plaisir de Denise qui monte doucement… Sa respiration est plus rapide, de petits râles commencent à rouler au fond de sa gorge…
En écartant les grandes lèvres d’Élodie, Michelle plonge sa langue dans le sillon de ces chairs délicates exposées à sa vue…
Denise, qui a posé son bras invalide sur mon épaule, se cramponne contre mon torse, avec son autre bras, comme si sa vie ne tenait que par ce contact… Je pense que sa position n’est pas confortable… J’étale la couverture sur le sol et nous nous y allongeons dessus…
Élodie, pose ses deux mains sur les fesses de Michelle pour en faire descendre la chatte à portée de sa bouche… En quelques coups de langue, elle aspire et boit toute la liqueur qui en suintait…
Allongés, en position du soixante-neuf, Denise me masturbe doucement, de sa main valide, tout en me léchant et me suçant timidement le bout du gland… Moi, deux doigts explorateurs plantés au plus profond de son puits du bonheur, ma langue jouant à la cuillère dans l’assiette à soupe, je bois à la coupe du plaisir…
Chacune et chacun s’activant à sa besogne, les seuls bruits que l’on perçoit sont les clapotis des chairs, excitées et dégoulinantes de foutre, qui s’entrechoquent, les respirations de plus en plus profondes et rapides, le roulement des râles de plaisir au fond des gorges…
Soudain, on entend Élodie s’écrier :
— « Ça vient !!! Ça vient !!! »
D’un bond, Michelle attrape un bocal qu’elle plaque contre la vulve d’Élodie pour recueillir le maximum de liquide qui sera expulsé. Trois ou quatre jets viennent heurter le fond du verre. Michelle, tout en maintenant le bocal en place, continue de masturber Élodie, provoquant ainsi l’expulsion de quelques jets supplémentaires.
Ce puissant et épuisant orgasme a propulsé Élodie dans un monde imaginaire plein d’étoiles…
Denise et moi, aux cris d’Élodie, nous nous étions levés pour voir cette éjaculation rare…
Michelle, ayant posé le bocal sur une table, la bouche collée sur la chatte d’Élodie, aspire les dernières gouttes directement à la source…
Cet intermède nous permet de marquer une pose…
Élodie revient vers les réalités terrestres. Michelle nous fait remarquer qu’aussi spectaculaires soient-ils, le liquide recueilli remplirait à peine un verre à boire, son gout est le même que celui de la cyprine. Denise et moi, demandons à Élodie son ressenti avant, pendant et après cette épreuve… Elle nous dit :
— « J’avais un peu d’appréhension quand Michelle a commencé à me caresser… C’était la première fois qu’une fille me touchait aussi intimement… J’ai eu de plus en plus de plaisir… J’ai tout oublié, je me suis laissée aller… Quand j’ai vu la chatte de Michelle au-dessus de ma figure, j’ai hésité un moment… Puis, après tout, je pouvais lui rendre la pareille… Je lui ai fait ce qu’elle me faisait… Je l’ai léchée, sucée, chatouillée avec ma bouche, mes lèvres, ma langue… J’y ai pris du plaisir de lui faire… J’ai eu du plaisir de sentir son plaisir, de recevoir ses caresses… C’était la première foi que je faisais ça… C’était bon…
J’ai senti mon orgasme monter… J’ai fermé les yeux, serré les dents… Plus ça montait, plus je me sentais flotter… Petit à petit, j’ai eu comme des fourmis dans le bas ventre, puis, dans tout le corps… J’ai eu envie de pisser, je me suis rappelée de la cassette d’Yvette, cette envie est de courte durée et survient juste avant d’envoyer les jets de liquide… J’ai eu le temps de prévenir juste avant de partir au paradis de la jouissance… Vous ne pouvez pas savoir comme c’est fort !… J’étais bien, je flottais, il y avait plein d’étoiles, aucun bruit, une douce lumière…
Maintenant, je suis fatiguée, vidée, sans force. J’ai l’impression d’avoir les jambes et les bras en gélatine… Heureusement que je suis à demi couchée sinon, je tomberai…
Merci à vous tous et à toi Michelle de m’avoir fait connaitre un tel bonheur…
— Tu es montée au septième ciel, comme on dit ?… – demande Michelle.
J’espère que je connaîtrai ça un jour… – dit Denise.
— Oui, un jour, tu rencontreras celui ou celle qui te fera connaitre une telle joie… En attendant, tu as besoin d’apprendre à donner du plaisir à un homme… Je t’ai observé quand Joseph te bouffait la moule… Tu lui tenais le chibre, le branlais doucement, lui embrassais le gland du bout des lèvres… Pourquoi tu ne lui a pas sucé, mis dans ta bouche, le branler avec tes lèvres ?… lui dit Michelle.
— Je ne pouvais pas… C’est à cause de ça que mon mec m’a donné sa première gifle…
— Comment ça… Raconte-nous…
— Quand on a commencé a avoir des rapports, nous nous mettions nus, il me pénétrait de suite… Si j’avais envie, je mouillais naturellement… Ça glissait bien… Si je n’avais pas envie, ça ne glissait pas, j’avais mal, lui aussi… Quand il se branlait, il se crachait dans la main… Il a fait la même chose dans ma chatte… Ça me dégoûtait, ça glissait mieux, j’avais moins mal… Un jour il a voulu que je le suce pour mettre de la salive sur sa queue… Même si ça me dégoûtait, j’ai voulu essayer… J’ai ouvert la bouche devant sa bitte… Je n’ai pas eu le temps de la prendre, il a mis ses mains derrière ma tête et il a poussé… Toute sa bitte et rentrée… Quand le bout a touché au fond de ma gorge, j’ai vomi… Il en avait plein sur ses jambes, plein sur le lit, ça sentait mauvais… En le recrachant, je l’ai un peu mordu… Il m’a giflé, donné des coups de poing, poussé en bas du lit… Il est parti se doucher… J’ai tout nettoyé, me suis lavée… Depuis, pour un oui ou pour un non, il m’insulte, me gifle, me frappe à coup de pied ou de poing…
— Tu ne pouvais pas porter plainte, le dire à quelqu’un ?
— J’avais trop peur… Mes parents ne voulaient pas que je le fréquente…
— Ce n’est pas avec des gifles qu’il t’a cassé le bras ?
— Non, c’est quand il m’a foutu dehors de l’appartement… Il m’a poussé dans l’escalier… Je suis tombée, ce sont les voisins qui l’ont maîtrisé et appelé la police… Les flics l’ont emmené, les pompiers m’ont porté à l’hôpital et puis ici…
— Demain, je vais t’emmener à l’hôpital pour faire faire des certificats, et à la gendarmerie pour porter plainte… En attendant, profitons de ce bon moment… Je vais t’apprendre à donner du plaisir à un homme… »
-dit Michelle
Elle me fait mettre debout sur un coin de la couverture. Elle se met à genoux devant moi… Je pose une main sur sa tête… Ma verge, toujours aussi raide et tendue, est face à sa bouche… S’adressant aux filles, elle dit :
— Je vais faire une fellation à Joseph… C’est-à-dire que je vais lui sucer la bitte… Lui tailler une pipe…
— Quand on se connait bien, on ne se parle pas… J’aurai la bouche pleine… Joseph savourera son plaisir…
— Vous vous êtes déjà caressée « à sec » ? Vous avez ressenti à quel point c’est désagréable ? Eh bien pour les garçons, c’est pareil… Si vous avez la bouche sèche, buvez de l’eau avant, ou, si vous préférez, mangez une glace, sucez un glaçon, le froid devrait lui faire du bien…. Salivez le plus possible au début pour bien lubrifier le sexe… Ce sera aussi agréable pour vous.
.. Pour une fellation parfaite, il faut y mettre les mains… D’une main on caresse le sexe de son partenaire, et avec la bouche, on caresse le gland.
Vous pouvez essayer de mettre sa bitte entièrement dans votre bouche… Cela dépend de la taille de celle-ci… Si ça vous donne envie de vomir, ce n’est pas la peine d’insister… Surtout, ne jamais toucher avec les dents !… Ça fait très mal…
La première règle, pour une bonne fellation réussie, c’est de cacher ses dents avec ses lèvres, comme si vous mangez un chocolat glacé sans croquer le chocolat…
Avec la langue, titillez le frein… Les filles, ne cherchez pas une pédale ou un levier… Petit rappel anatomique ? Au bout du pénis se trouve le gland… Cette zone est très sensible… Elle est recouverte par une peau : le prépuce… Quand le sexe est en érection, le gland se découvre… Dessous, un fil relie le prépuce au bout du gland, il s’agit du frein du prépuce (ou filet de la verge).
Grâce à ce fil, le prépuce va remonter et recouvrir le gland lorsque la verge n’est plu en érection. Donc, avec la langue, taquinez cet endroit, effet garanti.
… Lentement au départ, plus rapidement, puis à nouveau lentement, tout est une question de rythme que vous trouverez et que vous sentirez, entre autre, en vous synchronisant sur sa respiration et ses encouragements.
Généralement, souvenez-vous que la fellation ne se fait pas sur un rythme monotone, c’est une sorte d’improvisation !… Pour réussir une fellation : on ne néglige aucune zone érogène
…
Les garçons sont généralement moins sensibles que les filles, mais ils ont SEPT zones érogènes à cet endroit-là
— Le gland, la zone érogène la plus sensible de toutes.
— La couronne, la partie charnue entourant le gland.
— Le frein.
— La hampe, allant de la base de la verge jusqu’à la couronne.
— Les testicules, à manipuler avec précaution.
— L’intérieur des cuisses, tout près des testicules.
Pendant une fellation, avec les mains ou la bouche, on ne néglige aucune de ces zones…
On avale ou non ?… Éternelle question, qui n’appelle pas une seule réponse… Tout au long de votre vie de femme, vous subirez une pression de la part des hommes… Il parait que le fait d’avaler leur semence les fait monter au paradis. Ne nous voilons pas la face, « ça » n’est pas franchement mauvais, ni franchement délicieux… Cela dépend du gout de chacune…
Il faut reconnaître les signes précurseurs d’une éjaculation :
— Montées des manifestations de plaisir, gémissements, contractions musculaires (cuisse, abdomen), son bassin se tend vers vous…
— Ascension des testicules dans les bourses…
— Durcissement maximum de la verge…
A vous de choisir si vous accueillez le sperme dans votre bouche ou pas, ou bien si vous vous unissez à votre partenaire de sexe à sexe… »
Joignant les gestes aux paroles, Michelle réussit a m’amener au bord de l’explosion…
Elle me fait allonger sur la couverture, se met à califourchon sur mon bassin, se frotte la chatte, dégoulinante de foutre, avec le bout de mon membre…
Quand elle sent que son plaisir est au maximum, elle s’empale sur toute la longueur de mon pieu de chair…
En quelques mouvements de va-et-vient ascensionnels et circulaires, elle fait éclater son orgasme en un long cri venant de ses entrailles… Je ne peux me retenir davantage… C’est en longues giclées brûlantes que je lui remplis le fond de sa grotte d’amour…
Sans se déboîter, elle se laisse aller de tout son long sur mon buste… Sa bouche vient se coller à la mienne pour un long baisser de reconnaissance…
Nous restons dans cette position quelques secondes devant nos deux spectatrices qui, tout en observant l’art et la manière de faire une bonne fellation, n’ont pas arrêté de se donner du plaisir en solitaires…
— « Alors, les filles, vous avez vu et compris la démonstration ?… Demande Michelle.
— Oui !… – répond Élodie. J’ai compris que si chacun pense à donner du plaisir à l’autre, ce doit être sublime…
— Et toi, Denise, qu’en penses-tu ?
— La même chose qu’Élodie… Mais il faut trouver le bon partenaire… Pour cela, il faut être amoureux…
— Je leur dis : On n’est pas obligé d’être amoureux pour avoir une relation sexuelle, il faut simplement en avoir envie…
— Tout le monde à la douche ! – s’écrit Michelle. La journée a été longue et bien remplie… Demain, il faut reprendre le boulot… »
Après une bonne douche prise en commun et un petit casse-croûte, nous nous séparons avec l’engagement de se revoir dans quelque temps pour faire le bilan des suites données à ce week-end.
Dans la voiture, Élodie que je ramène chez elle, reste silencieuse. Je lui demande :
— « Élodie, regrettes-tu d’avoir passé ce week-end ensemble ?…
— Ho non !… Bien au contraire… Moi qui étais renfermée, qui me croyais anormale, qui n’avais aucune expérience sexuelle, je me sens revivre… Je me sens libérée d’un poids qui commençait à être lourd à porter… Tout cela, je te le dois… Je le dois à Michelle… Jamais je ne vous remercierais assez…
— Et dire que tu ne voulais pas me faire confiance…
— J’étais perdue… Je n’y croyais pas trop… Et puis, je me suis dit que, peut-être, c’était ma seule chance… Je ne regrette rien…
— Il y a une autre personne qu’il te faudra remercier un jour…
— C’est qui ?…
— Yvonne…
— Yvonne ?… Ma chef de service ?…
— Oui, c’est elle qui a vu la tristesse qu’il y avait en toi… C’est elle qui m’a demandé de t’approcher pour savoir…
— Merci de m’avoir mise dans la confidence… Demain je ne sais pas comment je vais faire quand on va se dire bonjour…
— Ne change pas tes habitudes… Fais comme si tu ne savais pas… Je me charge de la mettre au courant… Bien sur, je ne lui dirai pas tout… Simplement, nous sommes sortis ensemble, tu m’a confié ton secret… Il doit rester un secret… Ce sera toi, et toi seule qui jugera si elle doit savoir tout…
— C’est encore trop tôt… Tout a été tellement vite… Laisse-moi du temps pour réaliser et m’habituer à ces changements…
— Tu as raison… Nous écrirons une autre page de ton histoire… Bonne nuit en attendant… »
Nous nous sommes quittés après un dernier baiser plus profond que jamais…
Après ce week-end prolongé et bien occupé à parfaire notre éducation sexuelle, chacune et chacun est retourné à son travail.
Pour moi, comme d’habitude, en début de semaine, je savais que je devrais aller livrer loin, à l’étranger…
C’est à quatre heures du matin que le gardien de nuit de l’entreprise me remettait la serviette contenant les différents documents pour faire ce transport…
Le chargement est destiné à une société d’Amsterdam. Pour le retour, je dois charger, sur place, le même tonnage pour la région de Limoges… Connaissant mes différents lieux de destinations, c’est par télex que je donne le déroulement de mon emploi du temps à l’entreprise…
Le vendredi matin, une fois la livraison faite à Limoges, je téléphone… C’est Élodie qui décroche. Les présentations faites, très professionnellement, elle me dit que je peux rentrer à vide, sans autres commentaires…
Pendant ce voyage, beaucoup de questions se bousculent dans ma tête : Comment s’est passée cette reprise pour elle ?… A-t-elle changé ses habitudes, son comportement ?… Ses collègues ont-elles perçu ou deviné un changement ?…
A l’arrivée, après avoir fait le plein de carburant, noté les kilométrage et déposé la feuille de route, je vais rendre compte du déroulement de ces transports au service d’affrètement…
Élodie et Yvonne s’approchent… Par-dessus le comptoir, nous échangeons les bises de salutation… Pour la première fois, depuis qu’elle travaille ici, Élodie est habillée avec une jupe en toile de jean, corsage blanc à col rond. Sur le dossier de sa chaise se trouve une veste du même tissu que la jupe… Son visage exprime une jovialité inhabituelle… Chacune prenant les documents les concernant, elles retournent à leurs places. Yvonne m’avait glissé, discrètement, un pense-bête sur lequel était écrit :-
– « Ce soir, à la débauche, je t’attends sur le parking…Y. »
Les heures de cette fin de la journée semblaient plus longues que d’habitude…
Quand je me dirigeais vers le parking des voitures, c’est Yvonne et Élodie qui m’attendaient…
– « Joseph, je sais que tu as passé ce week-end avec Élodie… Je ne sais pas ce que vous avez fait,.. Mais je ne reconnais plu la jeune fille renfermée et triste qui avait peur des hommes,… Lundi matin, elle était comme d’habitude… Dans le bureau, nous nous racontions comment nous avions passé le week-end… Nous échangions nos petits secrets de femmes… Elle était à sa place, tête baissée dans ses dossiers… À peine si elle répondait à nos questions… Évidemment, elle s’est faite un peu chambrer par les anciennes…
Mardi matin, elle est arrivée, sourire aux lèvres, vêtue d’une jupe, d’un chemisier à col en Vé sous une veste, des chaussures en toile aux pieds, les cheveux attachés en queue de cheval derrière la tête… Comme tu la vois là…
– C’est vrai qu’on n’avait pas l’habitude.
— Attend, ce n’est pas tout… Quand on l’a félicité sur sa tenue et sa bonne humeur, elle nous a déclaré, toute fière : Vous voulez savoir ?!… Oui !!!… J’ai baisé tout le week-end !… J’ai joui jusqu’à l’évanouissement !… Maintenant, laissez-moi tranquille… Je suis ici pour travailler, pas pour raconter ma vie…
Moi, je me doutais que tu n’étais pas étranger à ce changement… Les autres jours se sont passés tranquillement sans faire d’allusion au dernier week-end… Quand j’ai pu avoir un tête à tête avec Élodie, je lui ai demandé ce qui avait provoqué ce changement… Elle m’a répondu que je devais savoir …
— Elle n’a pas tout à fait tort… Je lui au dit que c’était toi qui m’avait demandé pourquoi elle était triste et renfermée… Petit à petit, j’ai réussi à la dégeler un peu… Nous avons passé le week-end ensemble… Elle s’est confiée… Je lui ai fait connaître des gens compétents pour qui son problème n’était pas si grave que cela… Elle a pris conscience qu’il y avait plus malheureuse qu’elle… Tu peux constater le résultat…
— Quel était son problème ?
— Ça c’est un secret… C’est elle, et elle seule qui peut te le dire, si elle veut… En attendant, je te demanderai de veiller, au bureau, à ce que personne ne l’embête à ce sujet… D’accord ?…
— D’accord…. »
— D’un bond, Élodie lui saute au cou et l’étreint chaleureusement en la remerciant…
(Á suivre,)
Petikokin