Présentation :
Je suis chauffeur routier international longues distances. Depuis un peu plus d’un an, je roule sur les différentes routes d’Europe pour transporter toutes sortes de marchandises avec une semi-remorque.
Je suis célibataire et compte le rester tant que je ferai ce métier qui, pour le moment, me procure bien du plaisir. Pour le sujet principal de ce site, mes besoins sexuels sont assouvis pleinement soit au hasard des rencontres, soit par quelques relations féminines « disponibles ». En cas de besoins urgents et en dernier ressort, je fais appel à la veuve poignet.
Je tiens à préciser que ce n’est pas à chaque carrefour ou à chaque feu rouge qu’une fille lève le pouce pour aller d’une ville à l’autre à bord d’un « gros camion ». Et même si cela était, elles n’acceptent pas toutes de s’allonger sur la couchette pour une galipette. J’aime le sexe et ses plaisirs mais, je ne suis pas un obsédé, un violeur, un sadique, un satyre, je n’insiste pas en cas de refus. J’ai, parfois, quelques périodes d’abstinence.
L’histoire que vous allez lire, comme les autres, est réelle. Seuls les noms et prénoms des personnes sont changés ainsi que certains lieux qui sont parfois imaginés.
Cette histoire se passe un vendredi au cours d’un mois de décembre.
Je revenais de Hollande…
En fin de journée, après être rentré en France, je roule sur l’autoroute A1 dite « autoroute du Nord ».
Il fait froid. Poussée par un petit vent, une pluie fine mêlée de grésil tombe en oblique. Un peu avant minuit, je m’engage sur une aire de repos pour m’arrêter et dormir. Mais avant, je dois satisfaire un besoin liquide et naturel. Cela commence à devenir urgent. J’immobilise le camion près de la porte des sanitaires, derrière une voiture arrêtée. Laissant tourner le moteur au ralenti pour maintenir le chauffage dans la cabine, je me précipite vers le premier urinoir venu.
Enfin soulagé et radieux, après avoir actionné la chasse, pour quitter cette bonne place, je me retourne. J’ai la surprise de voir, vers l’entrée du bâtiment, une personne vêtue d’un manteau au col relevé jusqu’aux oreilles. Je m’avance et j’entends une voix féminine, sortant d’entre les pointes du col, dans un nuage de buée, me dire :
— Bonsoir monsieur… Excusez-moi, j’ai une roue de ma voiture à plat…
— Et vous ne savez pas comment la changer ?…
— Si mais il y a deux boulons que je n’arrive pas à dévisser…
— Allons voir ça…
M’étant approché, je remarque un visage rond, à la peau « violacée » par le froid. Même en l’absence de maquillage, je peux voir que des larmes ont coulé sur ses joues.
Nous sortons, je suis saisi par le froid qui règne. La voiture, juste devant mon camion, à la roue avant droite est dégonflée.
— Elle est bien à plat… Où est le matériel pour la changer ?…
— J’ai tout remis dans le coffre…
— Ouvrez-le… Je vais tourner mon camion pour avoir la lumière des phares… Je vais vous la changer cette roue…
— Je vous remercie… Vous êtes vraiment sympa…
— C’est ce qu’on dit…
La manuvre terminée, je prends une veste de travail, pour me préserver du vent, et je commence à sortir les outils du coffre. Regardant la dame, restée à côté, je m’aperçois qu’elle claque des dents.
— Ne restez pas là, montez dans la cabine vous mettre au chaud…
— Merci, je veux bien… Me dit-elle d’une voix « hachurée » par le froid.
Elle va s’assoir sur le siège conducteur. Je la vois appuyer ses coudes sur le volant et poser son menton dans les paumes de ses mains relevées. Dans cette position, elle peut suivre ce que je fais.
Je change la roue tout en « pestant » contre le froid qui me gèle jusqu’aux os.
Le travail fini, les outils rangés, le coffre refermé, je me précipite dans la cabine pour retrouver un peu de chaleur. La dame, qui a gardé son manteau au col relevé, est toujours dans la même position.
— Enlevez votre manteau si vous voulez vous réchauffer… – elle sexécute…
— Vous avez vite fait pour changer cette roue… Je vous remercie très sincèrement…
— Vous avez raison… C’est ce froid qui m’a stimulé… Au fait, si nous faisions plus connaissance… Je m’appelle Joseph. Je suis le chauffeur de ce camion qui roule dans toute l’Europe…… Et vous ?…
— Annie… Je suis représentante de commerce en ustensiles de cuisine et vaisselles pour restaurants et collectivités…
— Vous grelotez encore, vous n’aviez pas de chauffage dans votre voiture ?
— Si… Mais en rentrant sur cette aire, j’ai senti ma voiture se déporter… Je me suis arrêtée là pour avoir un peu de lumière. J’ai vu ma roue dégonflée. J’ai voulu la changer mais je ne suis pas arrivé à débloquer deux boulons. J’ai attendu un peu… Personne n’est passé… J’ai tout remis dans le coffre et je me suis mise dans la voiture pour passer la nuit… Je laissais tourner le moteur pour avoir du chauffage… Je me suis aperçue que la jauge baissait. Pour économiser un peu d’essence, j’arrêtais le moteur quand il faisait bon et le remettais en marche quand il faisait froid… Quand la réserve s’est allumée, je n’ai pas remis en route… Je ne voulais pas tomber en panne sèche…
— Les deux camions qu’il y a là-bas, ils étaient là quand vous êtes arrivée ?
— Non… Ils sont passés sans s’arrêter…
— Pourquoi vous n’avez pas demandé de l’aide aux chauffeurs ?…
— Je n’ai pas osé y aller dans le noir…
— Vous avez préféré vous geler…
— J’en ai pleuré de dépit et de froid…
Tout en continuant notre conversation, j’ai pris son manteau pour l’étaler entre le dossier du siège conducteur et le volant. Ainsi, la soufflerie du chauffage envoie l’air chaud à l’intérieur.
Plus je regarde ma passagère, plus je lui trouve un certain charme malgré sa tristesse. Elle doit avoir environ quarante-cinq ans. Brune, ses cheveux sont coupés en frange sur le front et en carré, « à la Mireille Mathieu », au-dessus des épaules. Avec son nez légèrement retroussé, ses yeux bleu clair, presque transparents, sa bouche bien dessinée, aux lèvres légèrement charnues, on a envie de l’embrasser. Son visage rond, empreint de tristesse, donne envie de la prendre dans les bras pour la protéger. Son chemisier blanc, recouvert d’un tricot en laine grise, laisse deviner une poitrine bien fournie aux seins assez volumineux pour occuper les deux mains d’un chrétien normalement constitué. Un pantalon de couleur assortie au tricot et une paire de bottines noires complètent sa vêture. Avec sa bonne prestance, elle est bien désirable.
En cette période hivernale, en prévision de blocages éventuels, sur les routes, sous la couchette, j’ai, rangés dans des casiers, des accessoires de camping et quelques provisions.
Je fais chauffer de l’eau pour préparer deux verres de café (soluble). J’en propose un à Annie qui accepte en me disant :
— Ce café sera bienvenu pour nous réchauffer… Et en plus, je n’ai rien mangé depuis midi…
— Pourquoi ? Ce soir vous n’avez pas mangé ?…
— Je comptais arriver assez tôt chez ma mère, à Compiègne… Mais avec cette crevaison…
— Il y a longtemps que vous êtes là ?…
— Il commençait à faire nuit… Vers dix-neuf heures…
— Votre mère, si elle vous attend, va s’inquiéter…
— Non… Je voulais lui faire une surprise… Elle ne sait pas que je venais la voir…
— Et votre famille ? Vous avez un mari ? Des enfants ?… Personne ne sait où vous êtes ?
— Non… Je suis toujours sur les routes… Mon mari est habitué à me voir que le week-end… Les enfants sont grands et ont quitté la maison… Personne ne m’attend…
— Tenez… Je n’ai pas grand-chose d’autre à vous offrir… – lui dis-je en lui tendant quelques biscottes et un paquet de biscuits.
— Merci… Mais je ne voudrais pas abuser de votre bonté…
Nous buvons notre café, grignotons quelques biscuits. Je lui offre le reste du paquet…
Réchauffée, légèrement restaurée, elle reprend son manteau, me remercie par une bise sur chaque joue et quitte la cabine.
Je mets en marche, je finis d’arriver sur le parking. Je me gare pour la nuit.
Á peine ai-je fini de ranger les affaires et tiré les rideaux que j’entends frapper contre la portière.
Je baisse la vitre et, dans le faible halo de lumière, je vois Annie qui me dit, d’une voix entrecoupée de sanglots :
— Ma voiture ne veut pas démarrer…
— Comment elle ne veut pas démarrer ?…
— Je mets le contact, les lumières du tableau de bord s’allument mais quand je tourne la clé, le démarreur ne tourne pas et j’entends des claquements…
— J’ai bien peur que ce soit grave… Bon, j’arrive…
Prenant ma veste, je repars, accompagné d’Annie, vers la voiture. Elle me passe la clé de contact. Je fais un premier essai. Les témoins du tableau de bord se mettent en veilleuses, presque éteints. Des claquements se font entendre sous le capot. Le moteur ne démarre pas. Au deuxième essai, je n’obtiens pas plus de résultat. Je coupe le contact, retire la clé et la tends à sa propriétaire.
— Ma pauvre dame, j’ai bien peur que votre batterie vous ait lâchée…
— Comment ça se fait ?…
— Arrêter et remettre en marche le moteur plusieurs fois, avec ce froid, il n’y a rien d’étonnant…
— Qu’est ce qu’il faut faire ?…
— Rien… Attendre le jour pour vous faire dépanner… (Elle fond en larmes) Ne pleurez pas… Fermez votre voiture et venez vous mettre au chaud dans la cabine…
Elle est complètement désemparée, sans réaction. Je la prends dans les bras, tente de la rassurer, récupère la clé, ferme la voiture et, en la soutenant, partons vers le camion.
Elle s’installe sur le siège passager, essaye de calmer ses sanglots. J’allume un petit Thermix pour maintenir la chaleur. Je m’assois sur le bord de la couchette, commence à me déchausser.
Elle me regarde, d’un air inquiet, et me demande :
— Qu’allez-vous faire ?…
— Me mettre à poil et dormir. Demain, j’ai de la route à faire !… – dis-je sur le ton de la plaisanterie.
— Je vais attendre… – me répond-elle en se recroquevillant sur le siège.
— Non !… Vous n’allez pas rester là !… La couchette est assez large pour dormir à deux !… Vous allez vous déshabiller, je vais vous prêter un t-shirt pour vous faire une chemise de nuit et vous allez vous allonger là !…
— Je ne veux pas !…
— Pourquoi ?…
— Vous allez en profiter…
— Profiter de quoi ?…
— Que je sois une femme…
— Vous vous faites des idées !… Ma proposition est tout ce qu’il y a de plus honnête… Je ne suis pas un obsédé sexuel, un violeur, un satyre ou un sadique qui profiterait du désarroi d’une femme dans une situation, désespérée… Je vous promets de ne rien tenter qui vous serait désagréable…
— Vous avez dit que vous alliez vous mettre à poil pour dormir…
— Écoutez, je plaisantais un peu. C’est vrai, je dors en caleçon ou en slip… Vous êtes mariée depuis des années. Vous avez eu des enfants. Vous savez comment est fait un homme… Cela ne doit pas vous impressionner… Malgré la promiscuité, je vous promets, je vous jure que je serais correct… Au pire, vous avez le choix entre une galipette ou mourir de froid dans votre voiture… Réfléchissez…
— C’est bon… Vous avez raison… J’accepte… Et puis, franchement, avec mon mari, à part quelques rares caresses, je n’ai jamais eu vraiment le plaisir que j’espérais…
— Je n’y suis pour rien…
— Tenez le t-shirt… Je me tourne pour ne pas vous voir… Quand vous serez prête, allongez-vous sur le côté, contre le fond… Je me mettrai au bord…
Pour cet échange de paroles, j’avais légèrement haussé la voix, sur un ton assez sec.
C’est ainsi que nous nous couchons, dos contre dos, en nous souhaitant une bonne nuit.
Mais, malgré l’heure avancée (presque deux heures et demie) et la fatigue, le sommeil ne vient pas.
Peut-être, à cause du café bu avant ?… Plus surement à cause du contact avec cette femme. Nous sommes omoplates contre omoplates, fesses contre fesses, talons contre talons. En plus, je sens son parfum, sa douce odeur de femme. Malgré mes promesses, dans ma tête je fantasme et, en même temps, j’ai pitié d’elle. Cela ne m’empêche pas d’avoir une érection depuis qu’elle est montée dans la cabine.
Bien installé à ma place, je ne bouge pas. Par contre, derrière moi, Annie, que je crois endormie, remue dans son sommeil. Un bras glisse entre nos fesses. Je passe le mien pour le relever. Nos mains se touchent. Nos doigts s’entrelacent. Elle se tourne légèrement, me souffle dans l’oreille :
— Vous ne dormez pas ?…
— Non…
— J’ai envie…
Persuadé qu’elle veut aller aux toilettes, je me fais le plus petit possible, à plat ventre pour la laisser passer. Au bout de quelques secondes d’attente, ne la sentant pas bouger, je tourne la tête vers elle et lui demande :
— Alors, vous y allez ?
— Aller où ?
— Aux toilettes… Vous m’avez dit que vous aviez envie…
— Ce n’est pas d’aller aux toilettes que j’ai envie… C’est de vous que j’ai envie… J’ai envie de faire l’amour…
Heureusement que je suis couché. Sinon, j’en serais tombé sur le cul…
Elle se tourne complètement, met un bras autour de ma taille et me caresse le ventre, puis dirige sa tête vers la mienne. Très surpris par sa demande et la douceur du geste, je bredouille, je marmonne. Je me tourne pour lui faire face, je passe un bras sur son dos, l’attire, la plaque contre mon corps et l’embrasse. Son corps chaud se contracte. Elle répond, écarte ses lèvres. Nos langues se rencontrent, s’emmêlent. Le baiser est long, profond, fougueux.
Je n’en peux plus… Je me demande ce qui se passe. Elle me prend dans ses bras.
C’est incroyable pour moi… Je la laisse faire pour me concentrer, ne pas brusquer ou rater cette espèce de miracle.
Je me mets à caresser son dos doux et harmonieux, ses fesses bien faites, rondes et rebondies. J’évite d’approcher de son entrecuisse, de son pubis, de son sexe
M’ayant avoué qu’elle n’avait plu de plaisir, depuis longtemps, avec son mari, elle aussi doit fantasmer : tant d’années sans être tripotée, caressée, sans jamais déclencher ni jouissance, ni orgasme. Puis, brusquement, simplement, parce qu’elle s’est laissée aller, le pied absolu, fulgurant et tonitruant, le nirvana à portée de mains.
Je me retiens d’aller trop vite pour ne pas risquer de la répugner. Elle peut avoir une réaction de refus, me repousser. Je ne laisse pas cette pensée me faire arrêter l’exploration de ce corps encore inconnu.
Je lui ôte le tee-shirt et lui suce les seins. Je frotte ma verge bien raide contre son corps. Elle en bave, émet des sons de plaisir. Sa chatte mouille abondamment. Je sens son humidité contre mes cuisses. Je suis aux anges.
Je lui prends une main et la guide sous l’élastique de mon slip. Au contact de ma verge gonflée et tendue, elle a un mouvement de surprise et de recul… Je la retiens et lui fais refermer ses doigts autour… Elle se cramponne à ce pieu viril et solide. Je lui fais faire quelques mouvements masturbatoires. Elle continue, lentement, les va-et-vient. Je la laisse faire pour me concentrer sur les caresses de ses seins. J’en fais rouler, un instant, les pointes entre mes doigts. Puis, en caressant, avec des petits baisers, je descends sur son ventre, ses côtés, ses hanches, autour du nombril, son bas ventre, ses cuisses, ses fesses, J’en profite pour lui enlever sa culotte. Elle fait descendre et enlève mon slip. Nous étions complètement nus sous le duvet. Je n’osais pas nous découvrir.
Elle a ouvert les cuisses pour s’offrir à ma caresse. Au creux d’elles il y avait un papillon aux deux ailes déployées sur sa fleur. Je fais connaissance avec sa caverne, l’antre de sa liqueur mouillée et gluante.
Son intimité tient à la fois de la jeune fille prépubère, abricot gonflé, mûr, juteux, dessinant son entrejambe de chairs pleines et fermes, et de la femme mature, expérimentée, parturiente, avec troubles circonvolutions sombres et plissées qui s’échappent de la fente, couvertes des sécrétions visqueuses et accueillantes.
Je me régale de caresser la fourrure de son pubis gonflé, aux deux lèvres charnues et odorantes.
Mes lèvres, ma langue s’activaient en petits baisers et léchages sur tout son corps. J’entends, à ses chants haut perchés, que je suis sur la bonne voie.
Je lève le duvet qui nous couvre encore. Dans la pénombre de la cabine, seulement éclairée d’une veilleuse de plafonnier, je regarde, sans vraiment le voir, son corps et me réjouis d’avoir su le réveiller.
Je cherche le joyau tant décrit dans la littérature poétique. Celui dont on lui avait donné comme nom de baptême : « clitoris ».
Ma langue, rompue aux saveurs, aux goûts, aux textures, a rapidement dégoté le petit champignon de ses délices, guidée par ses gémissements de jouissance, tout en haut du papillon, comme phare de ses chairs déployées.
Je l’ai gobé de mes lèvres en cul de poule, aspirant son nez frémissant, tout en repoussant ses peaux comme sur un prépuce de garçon. Avec les pouces des deux mains je pressais, en descendant, ces parenthèses, encadrant sa fente, la source de ses plaisirs.
Je fais rouler, au creux du pointu de ma langue, la tête minuscule et toute mouillée du petit captif. Je sens les peaux repoussées qui lui font un col roulé.
Elle lève les genoux et s’offre à moi comme une patiente ouverte sur une table d’examen gynécologique.
Mes mains, toutes mouillées, ont pris ses fesses pour les relever et je buvais au calice ses humeurs fluides.
Bien entendu, ce qui devait arriver arriva… À force de sucer le bouton, j’ai déclenché son épanouissement. Elle a crié son bonheur et moi je suis tout fier d’avoir été l’artisan de cette félicité.
Elle s’affale sur le matelas de la couchette. Je continue à sucer et à lécher.
Elle reprend ses esprits. Elle s’accroupit et prend mon pénis encore raide dans sa gorge. Elle épanche sa soif de sexe et avale de plus belle le membre d’un homme inconnu qui venait de lui raviver les flammes de son désir… Son cur ne l’a pas contredite ni empêchée. Son instinct est sincère, elle ne le regrettera pas… Elle émiette des sons de jouissance. Sa chatte mouille fortement, dégouline en continu. Je suis aux anges et gémis pareillement.
Elle me pompe un peu, puis, étant sur le dos, elle vient se mettre à cheval sur mon bassin. Elle s’empale sur mon pieu de chair, jusqu’au plus profond de son ventre. Arrivée au fond elle commence une danse chaloupant en tous sens.
Elle est tellement bien dans son rêve des choses que nous venions de vivre ensemble, de ma bouche, de mes lèvres sur ses lèvres, sur ses chairs pubiennes que l’envie lui a pris de s’ouvrir plus.
Elle me happe de ses cuisses, de ses talons. Elle a tiré mes fesses de ses mains, J’étais en elle, doucement, plus profondément…
Et moi qui, jusqu’alors n’avait pas giclé depuis quelques semaines, je sens ma bite hoqueter et déverser au creux d’elle mon stock de spermatozoïdes et de leur jus d’accompagnement dans son douillet réceptacle.
Elle enfonce encore plus dans son minou, inondé et glissant, ce chibre qui lui donne tant de bonheur. Elle reste collée à moi pour sentir toute ma queue en elle. Elle se fait jouir comme elle aurait toujours aimé. Elle jouit au-dessus de ses espérances et souhaite que ça ne sarrête plus. Ce deuxième orgasme lui explose la tête, lui broie les tripes. Elle ne peut résister. Elle s’envole vers un paradis qu’elle ne connaissait pas encore. J’arrête de remuer. J’attends son retour vers les réalités terrestres pour coller nos bouches lune sur l’autre et commencer une nouvelle série de baisers.
Il est inutile de parler. Nous savourons, chacun à notre façon, ce merveilleux moment. Puis, dans une dernière étreinte, nous nous sommes assoupis pour le reste de la nuit…
À notre réveil, il fait grand jour. Dans la nuit, le vent s’était calmé. Les saleuses avaient rendu les voies de circulation praticables. Quelques camions s’étaient garés sur le parking. Nous nous sommes préparés pour sortir à l’air libre, rejoindre le bâtiment. En passant, j’essaie, la voiture refuse toujours de démarrer.
Deux chauffeurs, qui sortaient des sanitaires me demandent :
— Tu as des ennuis ?
— C’est la dame qui n’arrive pas à faire démarrer sa voiture…
— Avec ce froid, il n’y a rien d’étonnant…
— J’ai bien peur que ce soit la batterie qui a lâché…
— Mets-toi au volant, on va te pousser…
Je m’installe aux commandes, mets le contact, enclenche la troisième vitesse, desserre le frein à main et en maintenant la pédale d’embrayage enfoncée, donne le signal. Quand la voiture prend assez de vitesse, j’embraye. Le moteur tousse, fait quelques tours et s’arrête. Nous faisons un autre essai. Le moteur démarre. Je le tiens accéléré. Je remercie les collègues qui vont rejoindre leurs véhicules.
Après quelques minutes, je relâche la pression sur la pédale d’accélérateur. Le moteur est assez chaud pour avoir un régime de ralenti normal sans s’arrêter.
Je fais signe à Annie de me rejoindre et lui dis :
— Tu peux partir. Tant que le moteur tourne, il produit assez de courant pour alimenter les lumières et l’allumage. Il peut même recharger, un peu, la batterie. Tout de même, fais attention de ne pas caler…
Elle s’approche pour me prendre dans ses bras. Elle veut me dire quelque chose. Je l’arrête en posant mes mains sur ses épaules et lui dis :
— Ne dis rien… Continus ta route comme je vais continuer la mienne… Pense à ta famille… Sois heureuse…
— Merci !… Jamais je n’oublierai cette nuit…
Nous nous embrassons une dernière fois. Elle monte dans sa voiture. Avant d’en fermer la portière. Jessuie les deux larmes qui coulent sur ses joues.
Elle passe la première vitesse et part en me faisant un petit signe de la main.
C’est avec un gros pincement au cur que je vais rejoindre mon camion pour reprendre la route vers mon destin…