Carine
.Je relis le mot que m’a laissé Monsieur. Monsieur, c’est ainsi que je nomme David, je l’appelle Monsieur. Je trouve cela plus correct. Je ne le tutoie pas non plus. J’ai préparé ma valise. Je prends ma douche. Il est très tôt. Je passe une robe. Je prends mon rosebud et le mets en place comme tous les matins. C’est Monsieur qui me l’a offert. C’est le signe de ma soumission. Le mien est bleu, celui de Julie est rouge et celui d’Eva est noir. C’est suite à notre soirée et sa rencontre avec Julie quelque temps après. Il est venu au cabinet avec les trois rosebuds et nous les a donnés, chacune le sien. Aucune de nous n’a hésité, même pas Eva. Après cela, il est venu plusieurs fois. Il m’a demandé ou j’habitais, Je lui ai donné mon adresse. Il venait, sonnait quelleque soit l’heure. A un moment, je lui ai dit que ce serait plus simple qu’il est les clefs. J’ai fait faire un double et lui est remis. Maintenant, il vient et souvent me surprend dans mon sommeil. Je dois me mettre à quatre pattes pour qu’il se satisfasse. Je suis la vide couille de Monsieur. Je frissonne de plaisir rien que d’y penser. Une fois, il est arrivé alors que j’étais avec des amis. Bien sur, il a dit bonjour à tout le monde et m’a donné une grande claque sur les fesses en réclamant son whisky et en disant tu as vraiment un beau cul. J’ai vu mes amis rougir et moi, une grande honte mêlée à une pointe d’excitation
Le taxi est arrivé, il faut que je me dépêche. Je prends la valise, mon train est à 6H05. Arrivée à la gare de Lyon, je trouve rapidement mon train. Le trajet est long, heureusement à Millau, une voiture vient me chercher. Je m’installe. Il n’y a pas grand monde dans le wagon, juste un couple d’amoureux. Je m’assoupis. Je repense à la fois ou Monsieur est arrivé, m’ a sortie du lit et m’a fessée longuement après il m’a prise et j’ai joui. C’est à ce moment-là que je me suis dit que c’était lui que je voulais, parce que Monsieur me fait jouir comme personne ne l’a fait.
Je me réveille, les deux amoureux sont en train de se caresser. La fille s’amuse à caresser la bosse à travers le pantalon. Le gars a la main sous la robe de la fille. Il n’est pas difficile de deviner ce qu’il fait. J’ai envie de leurs dire, déshabillez-vous, et faites l’amour, ne vous occupez de moi, je ne suis pas une voyeuse. Je ne regarderai pas si cela vous dérange.
Le contrôleur arrive dans le compartiment, le couple se sépare à regret. La fille tire rapidement sur sa robe et cherche son ticket qu’elle a du mal à trouver tellement elle est troublée. Enfin, elle le donne, le contrôleur lui rend et vient vers moi.
Il a un petit air amusé. Il me regarde, mate mon décolleté. Je me penche pour prendre mon ticket dans mon sac, il peut voir mes seins libres, je ne fais rien pour les cacher, au contraire. Je fais tout pour qu’il puisse bien mater.Je lui donne mon ticket, il me le rend et me complimente en disant que la vue dans le coin est vraiment splendide et très vallonnée.
Une fois le contrôleur parti, le petit couple recommence. Je regarde le paysage par la fenêtre pour ne pas les déranger. J’entends des soupirs. Je les entends chuchoter. Elle ne veut pas faire l’amour dans le train. Tant pis pour eux, ils ne savent pas ce qu’ils perdent.
Je reçois un SMS. C’est David qui l’envoie. La personne qui vient me chercher est Seb, un jeune qui vient d’avoir son permis et il a une méhari. Une méhari, je n’ai aucune idée à quoi ressemble une voiture qui est une méhari. Pas bien grave. Un autre SMS. Tu n’oublieras pas de lui laisser le pourboire habituel. Décidément, Monsieur s’est se faire présent même quand il n’est pas là.
J’arrive à Millau. Nous ne sommes que deux à descendre, cela va me simplifier la vie. Je sors de la gare, regarde. Je vois un jeune homme dans une voiture bizarre. Elle n’a pas de toit, elle n’est pas toute jeune. Je m’approche :
— êtes-vous Seb ?
— Oui, et vous, vous êtes Carine. Montez, je vais mettre votre bagage dans la voiture.
Il se précipite pour prendre ma valise et la charger dans la voiture.
Je m’installe et nous voilà parti. Il me dit que nous en avons pour trois quarts d’heure de trajet environ. Je le vois mater mes cuisses, c’est vrai que ma robe est courte. Au milieu d’une route qui doit être vicinale vue sa largeur, il s’arrête devant une grille.
— Voilà, vous êtes arrivée.
Je le regarde et dis:
— Je dois vous faire quelque chose pour vous remercier de m’avoir amenée.
J’ouvre sa braguette, et sors une superbe verge bien raide et d’une belle longueur. Je me penche et commence à le sucer. Hélas, il est tellement inexpérimenté et excité qu’il éjacule tout de suite. J’avale sa semence et lui dit merci. Je descends, prends ma valise et commence à remonter l’allée.
La voiture ne redémarre pas tout de suite. Il me regarde marcher. Enfin, j’entends la voiture partir. J’arrive à la maison en fait le tour. J’aperçois Julie au milieu de la pelouse. Je vais sur la terrasse, lit le petit mot, ouvre le carton qui est à mon nom, prends le collier, la laisse et les menottes. Une fois prête, je vais à coté de Julie. Il est treize heures. Julie me dit que cela fait déjà bien une heure qu’elle est là et qu’elle n’a vu personne. Je souris, lui réponds qu’à mon avis, il n’est pas prêt d’arriver mais qu’il doit y avoir des caméras et que l’avantage c’est que l’on est toutes les deux et que nous allons pouvoir discuter.