Le reste de la journée se passa normalement. Les garçons firent une ballade dans la campagne, et les filles se dorèrent la pilule. Le soir, tout le monde mangea goulûment la salade d’haricots verts puis le clafoutis fait par Émilie. Puis tous jouèrent aux cartes devant le petit Mathis qui s’endormait sur le canapé. C’étaient de vraies vacances et ils s’amusaient tous.
Une fois tout le monde couchés, les filles commencèrent à parler pour trouver le sommeil. Il faisait très chaud et très lourd avec cette nuit orageuse. Les deux filles se partageaient le même lit. Assez naturellement, Émilie resta en culotte, pendant qu’Éloïse retirait sa nuisette. Elle était allongée nue.
Elle papotaient sur tout. Mais vint le moment où Émilie questionna son amie sur l’épisode du matin.
– Pourquoi t’as montrée tes seins à mon frère ce matin ?
– Je lui ai pas montré. Il les a vu tout seul avec ton maillot trop petit. Puis il en a sûrement vu d’autres non ? Il a pas de copine ?
-Je sais pas, on ne parle pas de ça entre nous. En tout cas, il a apprécié tes seins. Ça se voyait qu’il les trouvait beaux. C’est vrai qu’ils sont beaux, bien gros. Puis ils tombent pas.
– Merci mais les tiens aussi ils sont beaux et tombent pas, dit en rigolant Éloïse.
– Mais ça compte pas, les miens sont tous petits, s’attristait Émilie.
Éloïse regardait les seins de son amie. Ils étaient petits mais mignons. Eux aussi étaient en pommes avec des petits tétons roses. Ils étaient tous blancs.
– Je peux te poser une question Émilie ?
– Oui, vas-y…
– Tu as déjà caressée une fille ?
– non jamais… j’ai même pas caressé un homme…
– Ah bon ? Je pensais que vous aviez joué à touche-pipi avec Romain la dernière fois.
– Même pas, il était trop bourré et s’est endormi avant. Et depuis plus de nouvelles…
Éloïse continuait à regarder intensément sa meilleure amie. Elle la trouvait très mignonne dans sa petite culotte, ses petits seins aplatis par son corps allongé. Instinctivement, elle posa sa main sur le petit sein de son amie. Émilie ne disait rien et se laissait faire. Éloïse commença alors à caresser et titiller le petit téton rose. Puis très rapidement, un éclat de rire des deux filles, par pudeur et gêne, vint interrompre la découverte de leurs corps. Elles se couchèrent ainsi dans la chaleur malsaine d’un orage qui se faisait désirer depuis maintenant bien trop longtemps.
D’un seul coup, Éloïse se réveilla. Tout était calme. Émilie dormait contre elle. Elle s’était même blottie contre son corps nu, une main à l’orée de son sexe épilé. Délicatement, Éloïse s’extirpa de son amie sans la réveiller. Elle regarda l’heure. Il était six heures trente-six du matin. Tout le monde devait encore dormir pensa-t-elle. Entre les volets, elle voyait pointer le jour. Éloïse voulait se rendormir, mais il lui fallait avant soulager une envie pressante. Toute nue, à la hâte, elle se dépêcha alors de descendre sans aucun bruit les escaliers pour rejoindre les toilettes, situées dehors à côté du potager.
Pendant ce temps, Paul était lui affairé à ramasser les tomates et les poivrons dans ce même potager. Il profitait de la fraîcheur du matin. Caché dans les rangs de tomates, il cru avoir une hallucination en voyant la meilleure amie de sa sur en tenue d’Eve passer à quelques mètres de lui sans le voir.
Elle était resplendissante comme un ange. Il resta caché à la contempler. Puis rapidement elle gagna les toilettes pour soulager cette envie pressente.
Au bout d’un moment, il entendit la porte des toilettes faire un drôle de bruit. Éloïse s’était coincée dedans et ne parvenait à l’ouvrir depuis l’intérieur.
– Oh flûte ! Je suis coincée ici…. Au secours !!!!
– Bouge pas Éloïse j’arrive…
Après la joie d’une réponse à son appel, elle se figea. Elle venait de reconnaître la voie de Paul. Pas lui, pas maintenant…
– Va chercher ta sur, je suis coincée !
– Mais elle dort, je vais pas aller la réveiller quand même. Elle va sûrement pas apprécier. Je vais plutôt t’ouvrir, je suis là.
Éloïse réfléchit à la situation. C’est vrai qu’Émilie n’allait pas apprécier de se faire réveiller. Puis elle était simplement en culotte, et ne voulait sûrement pas être vue seins nus devant son petit frère.
– Ok, mais avant, il faut que je te dise quelque chose Paul…
– Que tu es nue ? Mais je le sais déjà. Tu es passée à quelques mètres de moi à l’aller !
– …Mais rassure-moi, tu n’as pas tout vu hein ?
– Beh si.
Assez facilement, Paul ouvrit la prison éphémère d’Éloïse en tirant fort sur la porte. Elle se tenait là, toute nue, les mains cachant son sexe imberbe. Les seins nus étaient magnifiques. Elle était assez gênée par cette situation incongrue qu’elle ne maîtrisait pas.
– Merci Paul… Ça sera notre secret hein ?
– Faut voir… j’y gagne quoi ?
– Comment ça t’y gagnes quoi ? Tu es un héros qui a délivré une princesse. Ça s’arrête là et c’est déjà pas mal.
– C’est pas suffisant !
– Comment ça c’est pas suffisant ?
– J’en veux plus. Je veux te voir entièrement nue, et alors ça sera notre secret. Tes seins je les ai déjà vus hier. Arrête de cacher le bas de ton corps avec tes mains.
Sans mot dire, Éloïse se mit en plein jour et retira ses mains de son sexe. Paul la contemplait avec un sourire à la fois taquin et de victoire. Les lèvres brunes étaient très belles, avec le clitoris qui ressortait légèrement. Ses fesses aussi étaient resplendissantes. Le regard vert d’Éloïse tentait de décrypter le regard visiteur de Paul sur son corps. Paul ne ratait une miette du corps nu. Les seins étaient magnifiques et il rêvait de les palper, mais n’osait point.
– Alors Paul ???
– Quoi alors ?
– Comment tu me trouves ? Je suis belle ?
– Oui tu es très belle…
– Bon on est quitte comme ça.. !
– Non pas encore…
Il approcha sa main sur le postérieur d’Éloïse, mais au contraire d’elle, plutôt que de mettre une petite claque, de sa paume pleine, il lui caressa ses fesses. La caresse était si douce que Éloïse ne pu s’empêcher d’avoir un léger spasme. Il dit alors «c’est bon». Il en avait assez plein les yeux et les mains. Elle comprit qu’elle pouvait regagner son lit pour se rendormir. Ce moment l’avait plutôt émoustillé tout compte fait.
Allongée dans le lit, elle repensait à ce qui venait de se passer. Elle avait bien lu le désir dans les yeux de Paul. Et elle même avait adorée être ainsi matée. Elle fit alors glisser sa main entre ses lèvres et commença à se caresser, prise dans le tourbillon de cet instant passé et de cette caresse exquise. C’était bon. Elle adorait se masturber. Mais d’ordinaire c’était seule dans sa chambre, sans une tierce-personne à quelques centimètres d’elle. Puis c’était sur des fantasmes et non des souvenirs réels. Entre-temps Émilie avait été réveillée à son tour par les caresses de son amie. Éloïse sentit la présence. Elle se retourna vers sa meilleure amie qui la regardait. Elle stoppa ses caresses prise de peur.
– Attends non. T’arrête pas !
– Oh je suis désolée Émilie, je ne voulais pas que tu le vois.
– T’inquiète ça ne fait rien. C’est normal…. que tu es belle…
Sans rien dire, Émilie glissa alors sa main jusqu’au sexe de son amie et repris les caresses. Elle caressait pour la première fois un corps autre que le sien. Elle pouvait sentir l’odeur de la cyprine de son amie. Elle lui embrassa même les seins et joua avec sa langue sur les tétons érigés d’Éloïse. Émilie aurait tant aimée avoir une si grosse poitrine. Éloïse, quant-à-elle, était au comble du plaisir et laissait échapper plusieurs râles avant de se rendormir pour finir sa nuit, mêlée d’images de sa meilleure amie entrain de la doigter, et du petit frère de celle-ci nu, ou entrain de lui palper les fesses…