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Les Vilaines Cousines ! – Chapitre 3

Les Vilaines Cousines ! - Chapitre 3



III – LE BAUME

Un halètement derrière moi me fait sursauter. Le monstre est là, à un mètre du lit, les yeux fixés sur moi !

Je me mets à trembler, incapable de bouger ou d’appeler. Il approche sa truffe de mes jambes et me frôle le mollet droit de ses babines. Je faillis m’évanouir, ma peau se couvre de chair de poule, je me sens pâlir quand il pose entièrement sa tête sur ma cuisse !

Puis son museau chaud et humide se met à bouger, à petits coups furtifs, et à remonter vers mon sillon postérieur. Je m’entends hurler intérieurement quand je sens une patte lourde et griffue se poser sur mon mollet, mais j’en suis bien incapable, absolument tétanisée. Il se dresse et renifle tranquillement mon entrejambe, de bas en haut, toujours à petits coups de museau. Je sens le souffle chaud de sa respiration s’engouffrer et parcourir toute mon intimité.

J’imagine mes chairs enflammées à deux doigts de son museau et lorsqu’un objet râpeux, humide et tiède parcourt mon sillon fessier, je ne peux retenir un gémissement où se mêlent la peur, l’audace, le plaisir. Sa langue balaie ensuite toute ma vulve si sensible. J’ai les nerfs à fleur de peau, toutes mes extrémités me picotent , je sens mes tétons tout dressés, et je commence à haleter moi aussi.

Ce monstre ressent-il instinctivement mon plaisir ? En tout cas, sa langue râpeuse se met à parcourir mon sexe de bas en haut, stimulant vivement mes lèvres et mon bouton de joie. Je me surprends à gémir, la tête cachée sous mon bras, profitant de l’instant incroyable et interdit.

Un grincement de porte et des bruits de pas me font sursauter. La mère Thomas revient dans la pièce. Le molosse l’a entendue, il se redresse, ôte sa patte de ma jambe mais garde la truffe sur ma cuisse.

— Redox, couché ! entonne la mère Thomas en s’asseyant sur le lit, un bocal à la main, et n’embête pas mademoiselle Anne !

A ces mots, le fauve se couche immédiatement au pied du lit dans un gémissement ! Je n’aurais jamais osé lui parler, ni manifester une quelconque autorité, et cette petite dame se fait miraculeusement obéir… Ce point serait à méditer sur mon carnet intime ce soir.

Le contact froid des doigts de la mère Thomas sur ma cuisse interrompt le fil de mes pensées. Ils sont couverts d’une substance gluante et blanchâtre, à ce que je vois en me retournant.

— Ne bouge pas, ma petite, il faut bien faire pénétrer le baume. Tu vas voir, dans deux minutes, tu ne sentiras plus les démangeaisons des orties. Tout ça sera oublié, me dit-elle en souriant.

Je crois voir un clin d’oeil, mais son visage était si plissé, que je ne peux m’en assurer. Se doute-t-elle que mes malheurs proviennent des mauvais traitements de mes cousines ? Elle enduit mes parties honteuses d’une couche épaisse de baume, à l’odeur forte, épicée, et le fait pénétrer doucement. Je me sens cramoisie sous le massage. Pourvu qu ’elle ne remarque pas le trouble qu’avaient provoqué en moi la langue et la truffe du molosse, puis maintenant ses doigts fins !

— Voilà qui est fait, tu m’en diras des nouvelles, me fait la petite dame en me tapotant l’épaule.

— Qu’est-ce qui est fait, à qui donc est-ce que tu parles, Jeannine ? fait une voix chevrotante à l’autre bout de la pièce.

Je me redresse, affolée, et tente de rabattre ma robe, mais la mère Thomas retient mon bras !

— Ah, Etienne, j’étais en train de soigner une des p’tites du bourg, avec mon baume, répond-elle à un vieil homme qui s’approche lentement, tenant en l’air une canne d’osier.

— Pendant que tu passes à côté du buffet, tu pourrais me sortir un linge bleu, pour la p’tite ?

Puis, s’adressant à moi :

— Oncle Etienne est pratiquement aveugle, mais il a encore toute sa tête et les choses de la maison n’ont pas de secret pour lui !

L’oncle en question (le frère de la mère Thomas ?) me semble avoir atteint un âge canonique, à voir ses gestes lents, sa démarche hésitante, et les rides profondes sur son visage tanné. Il s’approche de nous à petits pas, et tend un torchon à carreaux bleu, délavé et rapiécé.

Elle remercie l’oncle et enduit le linge d’une couche de baume.

— Relève-toi, petite, et tiens ta jupe en l’air pour ne pas la tâcher, m’indique-t-elle. Allez, Oncle Etienne n’y voit goutte, ajoute-t-elle devant mon immobilité.

Je me dresse bien droite sur mes genoux, tenant ma jupe à deux mains sur les côtés. J’ai l’impression d’offrir mon intimité à ces deux étrangers, que je ne connaissais pas il y a une heure !

La mère Thomas place rapidement le linge entre mes cuisses, et le fait tenir devant et derrière en glissant les 2 extrémités sous la ceinture de ma jupe écossaise.

— Je te proposerais bien une de mes culottes, hein, mais ce n’est plus tellement le genre d’affaires à la mode en ville, je le sais bien, me dit-elle. Cette fois, je la vois clairement rougir. Et puis, tu as beau être de la ville, ta croupe est plus pleine que la mienne… Allez, ça ira comme ça, finit-elle en me prenant le bras pour m’aider à descendre du lit.

Je rabats prestement mon chemisier blanc pour cacher les bouts de tissu bleu, et remercie la mère Thomas. Je sors de la pièce les jambes flageolantes. L’oncle Etienne n’a pas bougé, le regard fixé sur le mur. Il me semble par contre que ses narines et ses oreilles n’ont pas perdu une miette de la scène…

— Alors, ça y est enfin, soupire Steff, on peut rentrer ?

— Oui, oui, réponds-je, d’un ton las.

Vivement que je sois rentrée et que je puisse ôter le linge qui me servait désormais de petite culotte…

Mes cousines saluent la mère Thomas et nous quittons la ferme quand Steff pousse du coude Sandy en désignant quelque chose au loin. Aussitôt elles se rajustent, mettent leurs cheveux en ordre et prennent une démarche chaloupée. Nous allons croiser un groupe d’hommes, qui rentrent à la ferme en carriole… Ils sont hâlés, en sueur, les manches retroussées, ou carrément en maillot de corps. En temps normal, avec mes amies, j’aurais éclaté de rire à voir des hommes jeunes en ’ marcel ’, mais je préfère m’abstenir.

Ils nous apostrophent vivement :

— Alors les filles, on s’balade ? fait le plus âgé, qui tenait les rênes.

— Oh oui, Antoine, on profite du beau temps, minaude Steff, le regard en coin.

— La mère vous a offert un verre ? Sinon c’est ma tournée ! s’exclame-t-il.

— Oui oui, du lait bien frais et puis des madeleines toutes chaudes, c’était vraiment délicieux, répond Steff en leur offrant un large sourire, toutes dents dehors.

Les yeux des journaliers étaient écarquillés sur ses formes avantageuses. Steff a 21 ans, le caractère bien trempé et est coiffeuse.

La chevelure rousse flamboyante, la mâchoire affirmée, la poitrine plantureuse, les fesses dodues, elle attire immanquablement le regard des hommes. En comparaison, Sandy fait gamine. Elle a pourtant 20 ans, un visage souriant très mignon, des cheveux blonds mi-longs, les seins ronds, la taille fine, bien marquée, les reins très cambrés et les jambes minces. Elle est ouvrière dans la principale usine du canton. Quant à moi, à 21 ans, étudiante en lettres classiques, je suis la plus mince et la plus grande des 3, et je parais bien maigre à côté de Steff et sa silhouette opulente. Les cheveux châtain coiffés en carré long, les yeux verts, peu de seins, mais les tétons saillants, et peu de fesses, je me trouvais souvent banale à pleurer.

— Dans ce cas, repassez nous voir un soir à l’occasion, c’est pas souvent que de jolies filles nous rendent visite, et puis on sera plus présentable qu’à c’t’heure ! conclut Antoine.

Visiblement, les ouvriers agricoles ne partageaient pas son avis et auraient aimé faire plus ample connaissance dès maintenant !

— C’est vrai que ça transpire, des hommes au travail, sous cette chaleur ! risque Sandy.

— Promis, on repassera un de ces soirs, reprend Steff après un silence.

Puis nous reprenons notre chemin.

— T’es folle, de leur avoir parlé comme ça, pouffe Steff à l’adresse de Sandy.

— Et toi ? Tu n’as pas vu comme ils te couvaient des yeux ! On aurait dit 5 étalons autour d’une pouliche !

— Oh non, quand même pas cinq à la fois ! reprend Steff, avant d’éclater de rire et de détaler.

Je n’avais pas compris l’allusion qui les faisait se tordre de rire. Je partage rarement leurs états d’âme, leurs joies, leurs envies. Je dois pourtant passer encore 3 semaines avec elle, ayant refusé de tenir la caisse pendant les vacances, au magasin que tenait mon père en ville. Mes parents m’avaient alors puni en ’ m’offrant ’ ces vacances à la ferme, chez ma tante Rose et mon oncle Roger, les parents de Steff, au lieu de me laisser partir en Italie avec des camarades de fac.

Je les suis de loin jusqu’à la maison. Ma tante Rose nous accueille d’un ’ Vite, changez-vous et mettez la table, les filles, ce soir nous recevons du monde, M. l’adjoint au maire et sa femme ’. Nous nous précipitons dans l’escalier qui mène aux chambres.

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