Depuis maintenant sept ans que nous vivons dans cette maison, ce n’est pas la première fois que je la remarque. Elle est bien faite. Ses tenues laissent deviner un corps aux formes gracieuses. Des petits seins et une bouche pulpeuse. (Je parle évidemment de ma voisine.)
Je n’ai jamais vraiment été attiré par elle. Je l’aime beaucoup car son franc parlé et sa fraîcheur sont très agréables. En fait, je la considère plus comme une confidente. (Jai toujours préféré me confier aux filles qu’aux hommes. Avec eux, ça devient vite graveleux. )
J’aime bien passer des soirées à discuter avec elle. Refaire le monde autour d’une bonne bouteille de vin ou de quelques mojitos. Mais rien de sexuel. Enfin, pas jusqu’à la semaine dernière…
Mais n’allons pas trop vite. Je suis père de famille. Marié, trois enfants. (Pour ceux qui ne supportent pas l’adultère, changez d’histoire, elle ne vous plaira pas.) J’ai une vie de famille classique en somme. Plutôt pas mal bâti, sans être athlétique, je suis musclé, de la musculature des travailleurs, pas celle des salles de sport. J’ai la quarantaine et les tempes grisonnantes.
Ma femme et moi sommes très ouverts côté sexe et parfois, nous aimons bien rencontrer d’autres couples. (Même si c’est assez rare en fait.) Bref, un couple approchant la quarantaine et cherchant à épicer un peu son quotidien. Classique quoi.
Avec une petite particularité quand même. Ma femme n’est pas trop portée sur la chose. Mais ne t’imagines pas n’importe quoi cher lecteur, c’est de passion dont je parle ! La bricole, elle n’y rechigne pas mais elle a un cruel manque de passion. Eh oui, ça existe !
Quand je dis "passion", j’entends par là tous les besoins de caresses, de baisers, de mordillage, de jeux érotiques…
Et c’est lors d’une soirée de confidence avec Sandra, alors que je parlais de mes difficultés à accepter cet état de fait que j’ai commencé à la regarder autrement…
Un soir de semaine, alors que ma femme n’était pas là, Sandra sonne à ma porte pour venir me demander de l’aide pour réparer un collier qu’elle venait de casser.
Je la fais entrer et l’invite à s’asseoir pendant que je sors un second verre et lui sers un peu de riesling.
Tiens, goûte-moi ça. Tu m’en diras des nouvelles.
Je sors un instant pour aller prendre une petite pince afin de réparer le collier.
En revenant, je remarque une lueur dans ses yeux. Comme un pétillement, un truc étrange. Et à la fois un air de confusion. Je n’y avais pas fait attention au début, mais c’était bien là.
Tu vas bien ? T’as l’air tout bizarre.
Non, ça va, ça va…
… Et ?
Pffff… Je… Je sais pas…
Et subitement, j’entrevois ce qui peut provoquer son émoi.
T’as rencontré quelqu’un !
Oui ! Comment t’as deviné ?
Ben regarde-toi, t’as l’air tout chamboulé et en même temps, t’es tout excitée !
Putain, j’suis dans la merde !
…
Effectivement, c’était aussi mon sentiment. Elle est mariée, a deux enfants et une vie posée. Je me suis étonné qu’elle puisse me balancer le morceau comme ça. Mais bon, après tout, nous n’avions pas de secret avant. Elle connaissait notre côté libertin et me parlait facilement de ses relations avec son homme.
Après quelques verres, on décide de faire une promenade dans le jardin, histoire de se dégourdir les jambes. Elle commence à me raconter des détails croustillants sur sa nouvelle relation. Comment il est, qu’ils font l’amour tout le temps, qu’il est passionné, qu’elle adore ça.
Et insidieusement, toutes ces confidences somme toute assez banales commencent à éveiller des images dans mon esprit et une certaine excitation titille délicatement mes sens. Elle n’en finit plus de me surprendre ce soir.
J’adore quand on fait l’amour !
Je peux comprendre. En plus quand une relation est toute neuve, on est dix fois plus réceptif.
En plus, c’est que…
Elle hésite un peu.
Ben vas-y, lâche le morceau, on est plus à ça près…
Il est très bien monté et c’est trop bon ! En plus, il m’a fait découvrir de nouvelles sensations et j’adore ça ! Je crois que j’adore me faire enculer !
(Ami lecteur, je te cache pas que j’ai eu un sérieux moment de flottement…)
Merde, j’arrive pas à croire que j’ai dit ça !
Merde, j’arrive pas à croire que tu m’aies dit ça !
On est intime mais on na jamais été dans les explications poussées. Là, elle me sort dans la même phrase que son amant a une grosse bite, qu’elle aime ça et qu’en plus, elle se la prend dans le cul… Je ne suis qu’un homme et mon jogging de détente se tend dangereusement !
J’espère que je te choque pas trop ? Me demande-t-elle.
Moi, non, mais tu m’en voudras pas de réagir comme ça.
Tout en lui disant ça, je me mets face à elle et tends un peu mon jogging en amenant mes mains dans les poches vers mes fesses.
Elle baisse les yeux un instant et les relève aussitôt en rougissant un peu, mais avec un franc éclat de rire.
Ben oui, tu t’attendais à quelle réaction de la part d’un mec ? Bon, rentrons à la maison, je voudrais pas que d’autres voisins nous voient comme ça, ils pourraient s’imaginer des trucs.
À la table de la cuisine, on se ressert un verre de vin et je lui prépare quelques tapas. (C’est souvent qu’on fait ça)
Elle reprend :
Je suis désolée de t’avoir dit ça !
Faut pas, ça ne me dérange pas. Au contraire, je découvre une autre facette de ta personnalité. C’est bien aussi. Confidences pour confidences, moi aussi j’adore passer par là. Comme tous les mecs en fait, je crois.
Nous continuons les confidences toute la soirée. Elle m’explique qu’elle ne sait pas ce qu’elle veut faire, continuer une relation secrète, ou tout plaquer.
Je m’efforce de la pondérer et de lui laisser entrevoir les deux horizons avec pour chacun ses avantages et ses défauts.
Si tu restes, tu seras peut-être très frustrée mais il ne faut pas que tu oublies tes enfants. Si tu te casses, ce sera un festival de volupté. Mais pendant combien de temps ? Et ta famille, tu en fais quoi ? Tes enfants seront impactés. Tu me diras que t’es pas la première à faire ça mais fais attention tout de même. Tu ’nauras pas de deuxième chance.
Je sais… Et c’est pour ça que je dis que je suis dans la merde… Tu voudrais pas sortir en boîte samedi ?
Hein ?
Oui, avec Julie. (nda: ma femme)
Ben… Je sais pas, faut voir.
J’ai pas envie de rester seule avec mon mari. Il faut que je sorte !
OK, je propose à Julie. De toute façon, ça fait un moment qu’elle me tanne pour faire une sortie. Je pense que ça lui fera plaisir aussi.
Après un rapide échange de textos, Julie est d’accord. Elle en est même enchantée. J’en fais part à Sandra, tout est OK pour samedi soir. Ce sera soirée resto puis on file à la boîte.
Nous discutons encore une bonne partie de la nuit. Puis je la raccompagne à la porte.
Merci de m’avoir écoutée.
De rien, j’ai vraiment passé une très bonne soirée. À demain.
Bonne nuit.
Je vais me coucher avec l’image de Sandra en train de…
Bon, je te fais pas un dessin.
Le reste de la semaine s’écoule tranquillement. On se croise parfois dans la rue, on se dit bonjour au travers des jardins. Rien que de très banal.
Le samedi arrive et Sandra vient à la maison pour organiser un peu la soirée, on prend un coca sur la terrasse.
J’ai repensé à ce que tu m’as demandé l’autre soir. Je comprends que tu ne veuilles pas que ça se sache mais je ne peux pas le cacher éternellement à Julie. Si tu as choisi de quitter Fred, lorsque tu le feras, je vais lui dire quoi ? Oui, chérie, je le savais mais j’avais pas le droit de t’en parler… ? Non, je peux pas faire ça. Ça foutrait la merde pour rien.
Je vois ce que tu veux dire. T’as certainement raison.
J’entends la voiture de Julie se garer. Quelques secondes plus tard, elle nous rejoint sur la terrasse. Je lui propose un verre et le lui sers.
Salut Sandra ! Ça va ?
Bien et toi ?
Vous préparez la soirée ?
Je les laisse seules quelques minutes pour aller mettre le repas à chauffer. Quand je reviens, Sandra m’annonce qu’elle vient d’en parler. Julie est dans tous ces états. (Il faut dire qu’on vient de passer une période particulièrement difficile où il a été question de séparation).
Chérie, pourquoi tu pleures ?
Ce genre de comportement peut être contagieux, et je veux pas que ça t’arrive. Je veux pas que tu partes avec une autre.
Olà ! Tu vas trop loin !
Je la rassure comme je peux mais ce n’était pas le moment d’annoncer ça. Inévitablement, ça risquait de mettre mal à l’aise Julie alors qu’on doit sortir le soir même en boîte avec le futur ex-mari de Sandra. L’ambiance risque de s’alourdir dangereusement.
Malgré ce fâcheux incident, la soirée se passe très bien. Le Resto est bon et l’ambiance est chaleureuse. On fait même un selfie à quatre pendant qu’on se promène en ville.
En arrivant au night-club, on décide d’acheter une bouteille de whisky. On s’installe dans une alcôve et commençons à siroter notre premier verre. Discussions banales sur les tenues des unes et des autres, évocations de souvenirs de l’époque où l’on sortait tous les week-ends, quand on avait vingt ans. Sandra a besoin de parler, mais pas de banalités ! Ça se voit. Elle profite du fait qu’on fume tous les deux pour me demander de l’accompagner dans le coin des fumeurs. Du coup, on se retrouve souvent seuls et pouvons encore en discuter. Encore et encore…
Julie et Fred ne fument pas et n’ont aucune envie de rentrer dans ces espèces d’aquariums à toxicos qui encaissent quartes doses de nicotine à chaque sèche grillée dans ces lieux tant la fumée ambiante est épaisse.
La nuit avance et la bouteille fond lentement mais sûrement. Il est presque trois heures du mat quand Sandra me propose une nouvelle cigarette. On sort par un autre endroit et on se retrouve dans un nouveau fumoir mais beaucoup plus grand que les autres. Il s’agit en fait d’une cour intérieure semi-couverte d’un préau. Façon hacienda. C’est même équipée d’un DJ, d’une piste de danse et d’un autre bar. En fait, on est dans une autre ambiance que celle de la boîte principale.
On s’allume une clope et on continue notre discussion. L’alcool et le volume sonore aidant, on se rapproche un peu pour pouvoir se parler.
Tu sais, je pense vraiment que tu te précipites vers le premier venu. Ton nouveau mec est certainement un type très bien mais tu es juste en train de compenser un manque.
Je crois pas, je l’aime vraiment… Il me fait vraiment ressentir des choses que je croyais perdues. Quand il me prend dans ses bras, je frissonne et j’adore ça !
Ca me semble un peu trop téléphoné. Il a juste mis en évidence un manque que tu refusais de voir. Fais des rencontres. Va voir ailleurs. Tu verras, c’est pas lui, c’est le manque.
Et disant ça, il me vient une idée. Je la regarde dans les yeux, je lui souris.
Quoi ?
Je ne lui réponds pas. Au lieu de ça, je pose mon verre, m’approche d’elle, la contourne, je colle ma poitrine à son dos et lui prends la taille d’une main et caresse le haut de son bras de l’autre. Je lui murmure à l’oreille :
Même moi, je pourrais te faire frissonner…
… Et je dépose un baiser dans son cou.
Je m’écarte et repasse devant elle pour la regarder à nouveau dans les yeux. Je lui souris encore.
Cette fois, c’est elle qui est baba ! Mais j’ai bien senti son petit frisson quand j’ai posé mes lèvres sur elle…
…
Le reste de la nuit s’écoule sans autre histoire. On danse, on s’amuse, on mate…
…
Le lendemain, elle plaque son mari et pars vivre avec son amant. Nous ne la revoyons que par moments, quand elle vient chercher ses enfants ou quand elle les raccompagne.
La situation reste comme ça pendant presque un mois.
On ne sait pas trop comment réagir quand on croise le regard de Fred. Il est plus froid que d’habitude. (Normal !). Julie est très gênée.
Un soir, je rentre du travail et Sandra est là, en train d’essayer de déterrer un piquet de bois de son jardin. Elle me voit et me demande un coup de main.
Effectivement, depuis leur séparation, ce n’est plus à Fred, son ex, qu’elle va demander quelque chose. Alors, je viens l’aider. Une fois fait, je prends un peu des nouvelles. Elle est heureuse. Même si la situation est compliquée. Venant de rentrer, je m’excuse de ne pas pouvoir rester plus mais, vu que je suis seul ce soir, je l’invite à venir en discuter quand ses enfants seront couchés.
Elle accepte et me donne rendez-vous aux alentours des 9h.
Je rentre me changer, je prends une douche puis descends me préparer un petit plat en sirotant un verre de Bourgogne.
Vers 9h, elle toque à la porte. J’ouvre.
Hello !… ?!?
Elle est en jean, débardeur et… ???
Tu t’es maquillée et parfumée pour aller prendre un verre chez ton voisin ?!?
Oui ! J’ai décidé que maintenant, même pour aller chez les voisins, je ferai attention à moi. Je ne veux plus me laisser aller.
Elle est bien dans sa période de remise en question. Depuis l’épisode de la discothèque, elle est allée chez le coiffeur pour changer radicalement de coupe de cheveux et elle s’est fait faire une teinture. C’est vrai qu’elle est ravissante comme ça.
T’as bien raison. C’est pas moi qui vais m’en plaindre. Je te sers un verre ?
Elle hésite sur le choix et finalement, prend un punch. On commence à discuter mais rien n’est exactement comme avant. Je sens une sorte de tension. Je comprends vite que c’est lié à notre sortie en boîte de la dernière fois.
Si je t’ai gênée, je te demande pardon. Ce n’était pas vraiment calculé. C’était plus dans l’impulsion du moment.
Non, on en parle pas ! -me dit-elle avec un petit sourire en coin.
On s’installe dans le canapé pour être à l’aise et j’apporte les boissons. Plus on discute, plus on se rapproche de manière insignifiante. Je me sens d’humeur à charmer. Nous discutons de plus en plus sensuellement.
La discussion est plus intime que d’habitude. Elle me raconte son histoire avec Fred, son ex. Je lui parle de mes désirs de passion inassouvis.
Je sais pas pourquoi je ne me suis pas aperçue plus tôt de ce manque. En fait, Fred n’est pas très chaud au lit. Et quelquefois, je me suis surprise à ne faire que figurante, tellement il n’y mettait pas de cur.
C’est étrange. En fait, on est à peu près dans le même cas. Tu sais bien qu’avec Julie, c’est un peu le même problème. Elle est d’accord pour me faire plaisir mais j’ai toujours ce sentiment de ne pas la passionner. On fait ça comme des vieux presque… Nous arrivons à la jouissance mais avec un cruel manque de partage et de désir mutuel. Personnellement, j’en ai pour elle mais dès que je commence à être un peu plus "bestial", soit elle n’aime pas soit pire encore, elle rit. Autant te dire que pour te couper l’envie, il y a pas mieux.
Tu m’étonnes ! Et comment ça se fait que tu acceptes cette situation ? C’est pas non plus nouveau pour toi.
Non, c’est certain mais bon, je l’aime, c’est tout… Certes, il y a ce manque mais par ailleurs, elle m’apporte tellement. Et puis il y a les enfants, notre vie… Tu sais aussi que parfois on est libertin. Ça nous a procuré de très agréables sensations. Et puis ça m’a permis de partager cette passion avec d’autres femmes que la mienne. Ce n’est qu’un palliatif mais très appréciable.
C’est vrai, j’y pensais plus à ça. Moi, je crois que j’en serais incapable. Je suis trop pudique. En plus, j’aime pas mon corps.
(Pudique ! C’est la meilleure celle-là !)
T’es con ! T’es super bien foutue !
Elle fait une moue sceptique.
Si, je t’assure ! Je me rappelle d’une fois où t’es sortie dans ton jardin en legging. Tu étais de dos et je me suis surpris à relever la tête deux fois pour être sûr que c’était toi. Et je m’étonnais de ne jamais avoir remarqué ton joli cul avant.
Faut dire que je sors rarement faire du jardin en collant moulant ! -ironise-t-elle.
La conversation continue ainsi plusieurs heures durant. Elle perd le fil de sa conversation par moments et je me dis que ce n’est pas forcément le punch qui en est la cause…
On est tous les deux sur le canapé, tournés l’un vers l’autre et je la fixe dans les yeux. Ils sont verts. Vraiment jolis en plus. Étonnant que je ne l’ai jamais remarqué plus tôt.
Tu as vraiment des yeux magnifiques en fait.
Elle est coupée dans son élan et ne sait plus quoi dire. Je lui souris, mon coude posé sur le dossier du canapé, ma main retenant ma tête. Elle me regarde :
Non ! Je te vois venir !
Elle sourit aussi.
Je me rapproche et pose ma main sur sa jambe repliée sous elle. Je la fixe. Elle lève les yeux au ciel. Visiblement, elle cherche à accrocher son regard ailleurs que sur moi, n’y parvient pas et replonge son regard dans le mien.
Non ! C’est pas une bonne idée !
Tu as peur d’apprécier ? -lui dis-je, comme par défi.
Arrête !…
Aucun geste de sa part. C’est un signe…
Je me rapproche encore. Je caresse doucement sa cuisse.
Arrêêêêête ! -insiste-t-elle- Il ne faut pas !
Je nai pas du tout envie de m’arrêter. Je me rapproche encore un peu. J’ai maintenant mon visage à quelques centimètres du sien.
Ils sont vraiment beaux ses yeux. D’un beau vert émeraude pailleté d’or, en amande.
Son petit nez retroussé me plaît bien aussi. C’est vraiment une belle femme. Et je lui dis.
T’es vraiment une belle femme.
…
Elle me fixe.
Ces derniers temps, j’ai décidé de dire ce que je pensais. Surtout si c’est gentil. On garde trop pour soi ce genre de douceurs sous prétexte d’être gêné après. Du coup, on ne se dit que des choses banales ou pire encore, méchantes. À quoi bon ?
Je reprends donc :
Je ne te force pas. Si tu n’aimes pas, tu peux me repousser. Je ne me vexerai pas, promis.
J’approche ma bouche de la sienne, passe tout près et lui dépose un baiser dans le cou. Elle penche la tête en arrière et laisse entendre un long soupir. J’en suis ravi. Je remonte ma main le long de sa cuisse qui vient effleurer son intimité. Il lui va bien ce jean…
Elle souffle un dernier "arrête" dans un murmure à mon oreille. Je passe mes lèvres le long de ses joues, sur son menton, son cou. Je remonte et lui embrasse tendrement une paupière, puis la tempe droite. Je descends lui mordiller délicatement le lobe de l’oreille. Elle se pâme.
Je ne m’arrête pas sur sa bouche. C’est elle qui doit venir. Encore quelques minutes à ce rythme et c’est elle qui m’embrassera…
Je passe ma main sur son ventre, remonte vers ses seins, elle n’oppose plus de résistance, même par les mots…
Elle me laisse faire. Elle a trop à faire pour contrôler sa propre envie…
Je souris, cette situation m’enivre. Ce moment où tu sais que tu vis un instant magique. Une première fois. Tu es sur une ligne de partage des eaux. D’un côté, c’est le risque de l’arrêt brutal, de l’autre, le lâcher-prise. Lequel choisira-t-elle ?
Peu importe au final, l’instant me remplit de concupiscence. Je m’en délecte, je savoure…
Je repasse devant son visage. Elle craque ! Elle se jette sur ma bouche et m’embrasse avec passion ! Aaaahh ! Quelle passion ! J’adore ! Elle ouvre grand la bouche et plonge sa langue dans la mienne. Elle est pleine de fougue, de force, de désir contenu. J’adore sa façon d’embrasser. Rien à voir avec ce que j’ai connu jusqu’à maintenant. Elle embrasse merveilleusement bien !
Je me penche un peu plus sur elle, je l’allonge un peu encore. Nos corps se frottent avec force. Elle pousse sur son bassin et me montre ainsi son désir. Je la rejoins dans cette étreinte de nos corps.
Je délaisse sa bouche pour descendre embrasser son sexe à travers son jean.
Elle ne résiste plus du tout. Elle est tout offerte ! Je déboutonne son pantalon et glisse ma main à l’intérieur pendant que je remonte reprendre une dose de ses merveilleux baisers. Je m’enivre de son parfum. Elle sent l’envie et le désir…
J’ai la main dans la culotte de ma voisine ! C’est beau la vie !
Je la caresse doucement et la pénètre d’un doigt. Elle gémit. Je suis tendu dans tout mon corps.
Encore quelques longues minutes de cette étreinte muette puis elle me dit :
Montre-moi ce que tu sais faire avec ta langue.
Décidément, j’aime son franc parlé ! Je ne me fais pas prier et la déshabille totalement. Pour l’accompagner dans sa nudité, je me désape en deux secondes et m’allonge sur elle pour sentir son corps sous le mien.
Je prends mon temps en descendant, l’embrassant sur les tétons, sur le ventre avant d’arriver vers son jardin secret. Surprise supplémentaire, elle m’offre un beau sexe tout rasé et ses lèvres forment un parfait petit abricot. Je lui relève les jambes et les place sur mes épaules. J’humecte mes doigts avec un peu de salive et commence à les passer sur son intimité, écartant ce petit fruit délicat pour révéler son noyau de chair tendue. J’approche ma langue et la pose simplement dessus. Je remonte doucement et entends un gémissement d’approbation. Je me mets à laper lentement son bouton, tourne autour de ses lèvres et suce par intermittence l’ensemble. Je prends mon temps. Ça semble lui faire de l’effet. Elle souffle bruyamment. Je lève les yeux et croise son regard. Ses yeux me supplient de ne surtout pas m’arrêter. Elle penche la tête en arrière et gémit plus fort.
Oui ! C’est bon. Attends, descends un peu… Comme ça ! Ouiii, là c’est booonnn… Juste ici… Oui, comme ça…
Elle me guide dans son désir. C’est bien. Elle ne me laisse pas faire n’importe quoi. Sinon, j’aurai eu tout faux ! Qui sait ?
Je la sens se trémousser de plus en plus et j’en profite pour approcher mon pouce de son petit trou. Je pousse un peu et je sens le passage s’ouvrir doucement, presque sans forcer. J’appuie un peu plus et le rentre doucement pendant qu’avec ma langue, je parcours ses lèvres toutes douces et son petit clitoris. Ce traitement lui tire des gémissements de plus en pus forts. Puis des mouvements de bassin. Son anus se contracte de plus en plus et fait comme des spasmes autour de mon pouce. Je bouge doucement celui-ci et ma langue accélère son uvre. Un râle plus intense…
Elle met la main sur ma tête pour m’arrêter et me regarde avec des yeux de…
… de cochonne ! (Il faut dire ce qui est !) Ces yeux-là me disent que la partie n’est pas finie.
Je me relève et approche mon sexe de son visage. Elle me regarde et dit :
OK, à moi maintenant ! Fais voir ta bite !
Elle se jette dessus comme une naufragée du cul ! L’attrape à pleine main et approche sa bouche. Elle l’enfourne d’un coup jusqu’à la garde ! Merde ! Je navais jamais vécu ça ! Elle fait des allers-retours super forts et à chaque fois, bien à fond ! Je ne peux pas m’empêcher de m’exclamer :
Oh putain de merde ! Je savais même pas que c’était possible en vrai !
Elle fait une pause avec sa bouche et me regarde d’en bas avec des yeux vicieux. Toujours ma bite en main, elle me suce une couille en me regardant. Elle la gobe carrément !
Ça te plaît ?
Tu parles si ça me plaît ! Putain de merde ! Encore ! Encore ! En réalité, je ne réponds pas mais mes sens font du trampoline dans ma tête !
Elle reprend :
J’aime bien faire ça. Ça m’excite beaucoup.
Et elle repart de plus belle sur ma queue à grandes gorgées. Je sens le fond de sa bouche et même plus loin… Encore quelques minutes à ce rythme et je vais exploser !
Ma voisine me suce, que dis-je, me pompe à mort ! Elle est experte en la matière, elle a même la palme d’or. De toutes les filles qui m’ont prodigué leurs bons offices, c’est la reine des suceuses !!!
Arrête ! Je ne tiendrai plus longtemps !
Elle se relève et va s’allonger dans le coin du canapé. Je me glisse sur elle. Je sens mon sexe gonflé pousser contre le sien. Dans l’étreinte, tu t’aperçois que c’est bien fait la nature ! Les choses sont au bon endroit…
Elle m’embrasse avec toujours plus de fougue. Je réponds à sa demande, je suis glouton de ses baisers.
Je me présente à l’entrée de son petit trou et marque un temps d’arrêt. Comme pour lui laisser le choix de refuser. Au lieu de quoi elle descend sa main et me guide en elle. Je la pénètre lentement, en la regardant dans les yeux. Elle souffle longuement. Je rentre en entier, en une fois. Et c’est sans ciller qu’elle m’accepte au plus profond de son cul. Elle bouge un peu le bassin, m’invitant ainsi à commencer quelques va-et-vient tout en douceur. Je lui relève les jambes, les passes sur mes épaules et reprends mes mouvements. Elle halète de plus en plus rapidement, j’accélère la cadence. Elle plante ses ongles dans mon dos, je reprends un pas plus lent pour bien la pénétrer à fond. Elle aime ! Ça se voit à ses yeux qui s’ouvrent grand. Elle me fixe et souffle en rythme de mes coups de reins.
C’est vraiment bon ! Je marque une pause, histoire de me replacer un peu. (Quarante ans, tu ne restes pas à genoux par terre sans difficulté !)
T’as fini ?
Non, pourquoi ? T’en veux encore ?
Plein ! -me répond-elle avec un regard espiègle.
C’est chaud, c’est serré, c’est… C’est bon, si bon !
Elle commence à se caresser le clitoris en même temps et m’attire vers elle pour que je l’embrasse. Elle a toujours les jambes sur mes épaules. Sacrément souple la coquine ! Décidément, j’en apprends beaucoup sur ma voisine ces temps-ci…
Elle s’en offre d’autant plus à moi. Je me redresse et lui maintient les jambes très haut pour la pénétrer encore plus loin. Elle se caresse avec toujours plus de force. C’est plus des caresses, elle se branle ! Elle se branle carrément et j’aime la voir faire.
Je sens le plaisir monter en moi, elle aussi, elle et proche de la jouissance me semble-t-il.
Elle me confirme :
Je vais jouir !
Je me lâche encore un peu ! J’accélère et tape de plus en plus fort au fond de son cul, je la baise fort ! Elle commence à crier, elle jouit, je sens le plaisir monter brutalement…
… Et j’envoie tout ce que j’ai dans les couilles directement dans son anus !
Plusieurs coups violents viennent à bout de mes ardeurs de mâle. Elle jouit violemment et envoie une giclée m’asperger le torse. J’en reste sans voix et souris, ravi de l’avoir accompagnée jusque-là. (Encore une facette d’elle que je ne devinais pas. Elle est un peu femme fontaine. )
Elle est désolée de m’avoir aspergé. Je la rassure :
J’ai adoré au contraire ! Sois pas gênée !
Je sors d’elle délicatement et sens son petit trou se refermer autour de mon gland. Je l’embrasse encore une fois. Elle me sourit, se cache le visage. Je sens qu’elle réalise juste ce qu’on vient de faire et semble avoir peur du contre-coup. Moi aussi, du reste. Elle dit:
Qu’est-ce qu’on vient de faire ! Merde, en plus, qu’est-ce que j’ai à toujours me faire prendre par le cul ces temps-ci ?
Je ris.
Ton cul est très accueillant, t’aurais tort de ne pas l’utiliser.
Elle se lève pour aller aux toilettes, reviens une minute plus tard et me lance tout à trac :
Non, je ne t’aime pas en fait ! Ça, au moins c’est sûr !
Encore heureux ! C’est pas parce que je t’ai sodomisée que tu dois tomber amoureuse de moi !
Elle rit.
Et rien que par ces quelques phrases provocantes, je sais que tout se passera bien.
Rien n’a changé entre nous, sinon que nous n’avons réellement plus de tabous.
La suite bientôt.