Chacun avait sa chambre, celle de Chantal juxtaposait celle de Marc dans l’aile gauche du bâtiment et celle de Charlotte se trouvait dans l’aile droite, Antoine avait, quant à lui, pris le petit studio attenant à la villa.
Le choix n’avait pas été fait au hasard, Charlotte se retrouvait ainsi « isolée » dans l’aile droite pour permettre à Antoine de la rejoindre quand il le souhaitait, ou elle de le rejoindre dans son studio si elle préférait. C’est en tout cas ainsi qu’il avait expliqué son choix à Charlotte.
Marc avait sa propre chambre pour pouvoir garder un peu de « liberté » vis-à-vis de Chantal et pouvoir s’il arrivait à ses fins à rejoindre Charlotte dans sa chambre.
Antoine et Marc avaient ainsi tout prévu pour que tout se passe comme il le désirait.
Charlotte s’était installée dans sa chambre et avait défait sa valise. Elle était allongée sur son lit et rêvassait. Antoine lui avait dit que Marc était la personne qui le connaissait le mieux. Elle cherchait un moyen de discuter avec Marc pour lui faire parler de son ami.
— Je dois arriver à lui faire dire ce qu’Antoine aime le plus
Elle se parlait à elle-même.
— Mais comment lui demander ce qu’il aime le plus chez une femme ?
Sa résolution était prise, mais elle ne savait comment s’y prendre.
— Je pourrais l’aborder directement, Antoine m’a dit qu’il devait savoir pour nous deux
Lors de cette conversation avec elle-même, elle laissa sa main vagabonder là où elle voulait.
— Oui, mais s’il ne sait rien ?
La main avait machinalement remonté sa robe et s’était glissée entre ses cuisses.
— Non, je n’oserai pas, de toute façon, aborder le sujet directement.
Elle se faisait les questions et les réponses. Ses doigts s’aventuraient sous l’étoffer en dentelle qui n’était qu’un bien faible obstacle à franchir pour atteindre son petit bouton d’amour.
La praline taquinée se gonflait sous le léger massage qu’elle effectuait du « bout de ses doigts ». Elle soupira d’aise et laissa échapper involontairement un petit gémissement. Elle ferma les yeux et se laissa bercer par cette douce caresse. Elle était maintenant silencieuse et seul le souffle de son excitation qui grandissait, se faisait entendre.
Ses lèvres intimes se couvrirent d’une fine rosée, ondée amoureuse offerte par le concierge de sa grotte d’amour, asticotée par les doigts de la fée Charlotte qui connaissaient maintenant par cur le mot de passe pour ouvrir cette fontaine du plaisir. Les jambes écartées, les genoux relevés pour laisser la plante de ses pieds se poser sur le matelas du lit, elle s’activait de plus en plus vigoureusement
Soudain, son corps se convulsa, des spasmes de plaisir circulèrent dans son corps, sa peau frissonnait, son esprit perdit raison et dans un râle qu’elle ne sût contenir, elle laissa échapper un véritable orgasme.
Antoine lui avait offert d’inoubliables moments de plaisir et certainement des orgasmes encore plus forts, mais jamais, elle n’avait réussi à se faire jouir avec une telle intensité de ses seuls doigts.
Chantal était, quant à elle, partie dans sa chambre pour défaire, elle aussi, ses bagages. L’intention était identique à celle de sa fille, mais Marc, contrairement à Antoine qui avait laissé Charlotte s’installer, l’avait suivi.
A peine la valise posée qu’il la bouscula sur le lit, il vint s’allonger sur elle et sans même prendre le temps de quelques préliminaires, ni même de la déshabiller, il la pénétra sans ménagement.
La main de Marc avait soulevé la robe et écarté la dentelle du tanga pour ouvrir le passage d’un sexe déjà prêt à l’ouvrage. Il était entré en elle sauvagement voire brutalement et avait rapidement inondé la grotte qu’il avait squattée en quelques va-et-vient frénétiques.
Il s’était ensuite affalé sur elle.
La masse imposante écrasée le corps de Chantal. Elle réussit finalement à se dégager et se leva pour prendre quelques affaires propres et se diriger vers la salle de bain attenante à la chambre.
— Que fais-tu ?
— Je vais prendre une douche.
— Hors de question !
Elle s’arrêta net et se retourna vers lui.
— Mais je suis toute
— Tu te laveras et te changeras quand je te le dirai.
Chantal baissa les yeux et fit demi-tour pour venir le rejoindre.
Jamais elle n’aurait cru, à l’époque où Franck était encore là, qu’elle se laisserait ainsi « commander » par un homme. Elle n’a jamais été vraiment dominatrice, mais elle ne se sentait pas non plus soumise. Marc lui avait fait découvrir cette sensation étrange ; prendre plaisir à être « dominée » !
Jusqu’à la mort de Franck, elle avait été une femme parfaite et heureuse en couple. Franck lui faisait l’amour de manière classique et la fréquence n’était pas aussi « rapprochée » qu’aujourd’hui, mais elle n’en sentait pas le besoin à l’époque.
Depuis, Marc lui avait fait découvrir de nouvelles choses et « le pire » était qu’elle aimait cela.
Elle était devenue soumise et salope, elle avait quelquefois du mal à l’assumer, mais elle savait aussi que jamais, au grand jamais, elle ne voudrait revenir en arrière.
Marc l’avait prise rapidement et sans se soucier d’elle, elle n’avait pas joui, mais cela importait peu, elle était contente d’avoir offert ce « bonheur » à son homme. Elle s’était déjà offerte à dautres pour lui et elle semblait finalement prête à faire tout ce qu’il voulait
Et donc, s’il le désirait, elle garderait sa semence poisseuse entre ses jambes et cela aussi longtemps qu’il l’ordonnerait.
C’est ainsi que, la chatte encore souillait de la semence de Marc, elle défit ses valises.
Antoine avait laissé Charlotte seule et était parti dans son studio. Il avait ouvert son ordinateur, cliqua sur le raccourci déposé sur son bureau et accéda à une page web d’authentification. Il tapa son identifiant et le mot de passe. Une mosaïque d’images se présentait à l’écran. Il choisit celle qui était nommée « caméra 2 » et la chambre de Chantal apparut.