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Liaisons Interdites – Chapitre 1

Liaisons Interdites - Chapitre 1



Bonjour à toutes et à tous,

Avant que vous commenciez à lire, je tiens à partager les motivations qui m’ont amenée à publier cette histoire. Certains d’entre vous ont peut-être déjà vu ce titre. Bien vu. En revenant sur ce site, j’ai été surprise de voir que nombreux d’entre vous attendaient désespérément une suite à l’histoire du même titre que j’avais postée il y a maintenant 5 ans (le temps passe vite !). J’ai donc décidé de donner suite à vos demandes en reprenant l’écriture et en ajoutant deux "s" au titre pour éviter les doublons. Mais je ne me suis pas contenté d’écrire la suite, j’ai tout réécrit et remanié en suivant mon imagination et les conseils de certains. Je vous laisse découvrir ou redécouvrir cela en vous souhaitant une bonne lecture !

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Mélissa. Le prénom d’une jeune fille au destin bien singulier. Calme et délurée à la fois, marrante, souriante avec tout de même un caractère qui lui est propre. Elle est très sociable, mais sait apprécier les moments de calme où elle aime s’isoler pour penser. Elle vient de redoubler la terminale, ses résultats scolaires sont convenables sans être mirobolants, ce qui ne l’empêche pas de réussir lorsqu’elle y met un peu du sien malgré son dégoût pour le système scolaire. Cependant, il y a un domaine où elle excelle : la musique. Grâce au virus passionnant transmis par son père, Mélissa la pratique régulièrement avec ou sans son père et la partage avec sa meilleure amie Sabrina même si cette dernière ne joue d’aucun instrument.

Tristan est très fier de sa fille, il parle d’elle et de ses prouesses artistiques à chaque occasion. Suite au décès de sa femme 13 ans auparavant alors qu’elle mettait au monde leur deuxième enfant, il s’est grandement consacré à sa fille afin qu’elle puisse s’épanouir et avancer sereinement dans la vie. Malgré tous ses efforts, Mélissa était grandement perturbée à l’aube de son adolescence. Mauvaises fréquentations, séchages de cours, colères incomprises, redoublements, indiscipline totale, Mélissa en a littéralement fait baver à Tristan pendant quatre longues années. Mais il ne pouvait lui en vouloir, ce comportement n’était qu’une représentation d’une plaie à jamais ouverte. Sa mère lui manquait terriblement au point que tout l’amour que son père lui offrait ne suffisait plus.

Durant cette interminable période, sa passion musicale lui a véritablement servi d’antidépresseur. Il fait également beaucoup de sport pour se renforcer physiquement et mentalement. Toutes ces années de sport ont fait de lui un homme de 44 ans bien conservé. Châtain aux yeux clairs, amateur de hard rock, il garde un esprit jeune sans mettre de côté ses responsabilités de père et professionnelles.

Du haut de ses 19 ans, Mélissa a pris en maturité et la métamorphose de son corps ne prouve pas le contraire. En plus de sa chevelure blonde, ses yeux clairs et son visage d’ange aux traits fins, elle possède un corps à en faire baver plus d’un : une silhouette équilibrée, une poitrine généreuse, des hanches bien dessinées et une cambrure mettant en valeur ses fesses galbées. Ce n’est certainement pas le plus beau cul du monde, mais il est souvent responsable de regards relativement envieux. 1m65 de pure merveille. Elle se maquille peu, seulement un trait noir autour des yeux faisant ressortir l’océan de ses pupilles ou un peu de fond de teint avec parfois un rouge à lèvres discret.

Tristan et Mélissa habitent dans un trois-pièces moderne, lumineux, où ils se sont installés cinq ans auparavant dans le but de commencer une nouvelle vie. L’entrée donne directement sur une grande pièce à vivre. Loin à gauche se trouve la chambre parentale, à droite se trouve la cuisine se séparant du salon via un bar puis, dans la même direction se trouve la salle de bain, le petit coin et la chambre de Mélissa.

Comme à son habitude, Tristan rentre du travail, il est 18h00. Il se pose devant la télévision histoire de décompresser de sa journée. Vingt minutes plus tard, Mélissa entre.

Coucou papou !

Elle pose ses affaires, fait une bise à son père et s’affale dans le canapé en soupirant.

Coucou ma puce, ça a été ta journée ?

Ouais ça va, seulement deux semaines de cours et ça me saoule déjà.

T’es bien la fille de ton père, les études et toi ça fait deux  ! Mais accroche-toi, c’est la dernière ligne droite  !

Je sais, mais j’ai vraiment hâte d’arriver au bout. En plus, j’ai réalisé que j’étais vraiment en décalage par rapport aux autres. Tous des gamins.

Peut-être que certains ne sont pas si gamins et rien ne t’empêche de voir Sabrina en dehors des cours ou entre midi et deux. Quand les cours de musique reprendront, je suis sûr que ça ira mieux. Patience !

Oh oui, je ne te le fais pas dire  ! Je viens de la voir justement, elle te passe le bonjour. En plus le midi c’est dégueulasse, ils ne savent même pas faire à manger dans ce lycée.

Toujours en train de te plaindre  !

Gna gna gna…

Quelle répartie  ! Bon, je vais faire à manger. Que dirais-tu d’un bon plat de lasagnes  ?

Oui oui oui !! Tu oses demander ça à un ventre sur pattes ?

Tristan rit tout en préchauffant le four. Pour continuer la discussion, Mélissa se dirige vers le bar et enlève son gilet. Au moment où elle se penche pour s’asseoir sur le tabouret de bar, Tristan se retourne et bloque sur une vue imprenable de son décolleté, sur des seins au teint pâle victimes de la loi de la gravité, enfermés dans un haut noir poussant légèrement le sous-vêtement qui les retient.

Surpris, il marque un temps d’arrêt, secoue la tête pour tenter d’effacer sa vision et dit d’un ton sec :

Dis-moi, tu n’as pas peur d’attraper froid comme ça  ?

Mélissa le regarde avec questionnement.

Je veux dire que tu n’as pas forcément besoin de porter ce genre de haut pour aller en cours.

Où est le problème  ? Enfin j’en ai toujours mis, je ne vois pas en quoi c’est dérangeant.

Le problème est que c’est… un peu trop décolleté, on voit tout quand tu te penches ! Et de mon point de vue, pas seulement quand tu es penchée.

Son regard jongle entre les seins et le visage de sa fille.

Mon père deviendrait-il vieux jeu ?

Quoi ! Non, mais, ça ne te dérange pas que la moitié de tes seins soit à la vue de tous ?

Je ne vais tout de même pas porter constamment des cols roulés ! Et puis, il faut que je fasse avec !

Je ne te demande pas de porter que des cols roulés, mais des hauts plus habillés ! OK, c’est un débardeur tout à fait classique, mais pas adapté à toi… Enfin pas à ton âge !

Elle regarde son décolleté :

A mon âge ! J’ai 19 ans je te rappelle, je ne suis plus une gamine et je peux tout de même porter ce que je veux non ? Moi je le trouve très bien et je ne vois pas en quoi il est dérangeant, surtout ici ! L’ été je porte des trucs beaucoup plus courts et tu ne m’as jamais rien dit.

Tristan tourne les yeux d’agacement. Elle ajoute :

En plus la plupart du temps, mes cheveux sont par-dessus mon décolleté pour le cacher. Pas ici, parce qu’avec toi je m’en fous !

A quoi ça sert alors ! Mets autre chose quand tu sors, comme ça tu n’auras plus besoin de le cacher  !

Tu ne comprends pas, j’ai juste envie d’être jolie, de plaire… Depuis que l’autre abruti m’a plaquée pour cette pétasse de Charline, qu’on se moque de moi ou me laisse de côté parce que je ne pense pas comme les autres, j’ai envie de m’assumer, de sentir que je plais telle que je suis. Surtout aux personnes qui, je sais, ne m’abandonneront pas… Il faut croire que c’est loupé…

Attendri par cet aveu, il fait le tour du bar. Il pose les mains sur ses épaules alors qu’elle regarde le sol :

Ma chérie tu es belle  ! Tu n’as pas besoin de mettre ce genre de vêtements pour le prouver  ! Peu importe ce que les gens ont pu te dire de mal, ne les écoute pas. La plupart font cela par simple jalousie ou parce qu’ils n’auront pas le courage d’en faire autant que toi.

Il la prend dans ses bras.

D’ailleurs, je ne m’étais pas rendu compte à quel point tu as changé. Tu n’es plus la petite fille chérie de ton papa, mais une jeune femme ravissante.

Oh merci Papa… Ça me fait plaisir de l’entendre !

Avec un grand sourire, elle se lève sur une barre latérale du tabouret et attrape le cou de son père pour l’embrasser sur la joue.

Tristan retourne de l’autre côté du bar. Elle se rassoit puis il propose :

On se fait un apéro ?

Volontiers  !

Que veux-tu boire ?

Un Monaco s’il vous plaît Monsieur.

Très bien Madame, la même chose pour moi !

Mademoiselle, je vous prie !

Oh vous m’envoyez confus, toutes mes excuses !

Ils rient puis trinquent. Après avoir posé leur verre, ils continuent à discuter. Mélissa, très bavarde, entre dans un monologue infini. De moins en moins attentif, Tristan est totalement ailleurs quand elle se penche pour prendre ou poser son verre. Son regard est absorbé par son cadeau de la nature. Il essaye de se contrôler, mais devant un tel remplissage, il n’y arrive plus. Il n’entend même plus ce qu’elle raconte, il la regarde gesticuler en se disant « ce n’est pas possible, elle est tellement… et puis ces seins ! Quelle taille elle fait ? du D ?… Ils ont l’air si parfaits… » Tristan sent son sexe gonfler « reprends toi mon vieux ! Ça craint, c’est ta fille ! » Lorsque soudain :

Hey tu m’écoutes ?

Euh… oui oui. Troublé par ce retour à a réalité.

Ouais c’est ça …

Elle marque une pause en regardant son père et reprend son monologue.

Tristan replonge dans cette lutte incessante entre le visage et le décolleté de sa fille. En plus quand elle bouge, son bras compresse un de ses seins, elle s’interrompt à nouveau :

Hééé hoo ! Là tu vas dire que tu m’écoutais  ?

B… b… Bien sûr que je t’écoutais  !

Depuis tout à l’heure, je m’amuse à dire n’importe quoi et toi, tu es là, le regard vacillant faisant mine de m’écouter.

Tristan, ne sachant quoi dire, demeure sans réponse. Elle enchaîne :

Tu faisais mine de m’écouter, car tu étais trop occupé à mater mon décolleté.

Non ! Non ma chérie tu te trompes ! Je n’oserais jamais !

Face au regard de sa fille, il s’arrêta. Elle hausse les sourcils avec un sourire au coin, ce qui traduit « prends-moi pour une idiote », Tristan eut l’impression de se liquéfier. Pris la main dans le sac, il n’arrive pas à lui mentir :

Je euh… je suis désolé… je voulais pas… j… euh.

C’est pas grave mon papa ! Mélissa ne semble ni gênée, ni blessée, ni horrifiée. Je trouve ça marrant de te voir lutter et puis… c’est plutôt flatteur !

Ah bon, mais … je me sens tellement mal… Tu dis ça pour me faire plaisir, en réalité…

Tristan est déboussolé :

Il y a plus grave dans la vie, c’est pas comme si tu le faisais exprès. Mais je pensais pas qu’ils te perturbaient autant.

Un silence s’installe et avec cran, elle engage la phrase suivante :

Tu sais… comme je te disais tout à l’heure, j’ai envie de plaire et ce n’est pas en voyant la personne que j’admire le plus perdre ses moyens devant moi que je vais me sentir dégradée…

Ce que tu dis me touche, mais… Ce n’est pas à moi que tu dois plaire… Enfin, je veux dire q… que tu devrais plutôt essayer de plaire aux garçons de ton âge. D’ailleurs, tu dois en plaire à plus que tu ne le penses.

Peut-être, mais depuis un certain temps je n’en trouve aucun à mon goût. C’est différent… enfin, peu importe.

Elle lui sourit puis ajoute :

Par contre, je préfère quand on m’écoute !

(il rit jaune) Oui chef !… Bon, passons à autre chose.

Il reprit ce qu’il faisait puis elle se met à le narguer :

C’est drôle maintenant que je connais ton point faible chez les femmes, je vais prendre un malin plaisir à te provoquer là dessus.

Ah, génial et en quel honneur ?

Comme ça, pour m’amuser. Tu sais que j’aime bien te taquiner.

Oui et un peu trop parfois !

Il fallait pas dire ça !

Il pose les derniers ustensiles de cuisine puis s’appuie contre le bar face à elle :

Au lieu de dire des bêtises, tu ferais mieux d’aller prendre ta douche, il est déjà bientôt 20H.

Elle se penche face à lui en s’amusant de le défier et rapproche ses bras contre sa poitrine pour accentuer son décolleté. Tristan tombe évidemment dans le piège, ses yeux regardent ce qu’elle lui impose. Elle se met à rire. Même si au fond de lui il est troublé et que cela doit forcément se voir, il s’efforce à garder le contrôle à sa manière :

T’as fini oui !

Visiblement contente de la gêne qu’elle provoque auprès de son père, elle l’embrasse sur la joue puis enclenche le pas. Avant d’accéder au couloir menant à la salle de bain, elle s’arrête :

Maintenant, je sais pourquoi tu tenais tant à ce que je ne mette plus de décolletés.

Amusée, elle repart.

Tristan lâche un long soupire « Pauvre abruti, qu’est-ce que tu as fait  ? ».

Il reste un moment pensant à ce qu’il a vu ainsi qu’au comportement surprenant de Mélissa. Il la revoit, serrant sa poitrine amusée et flattée qu’il l’avait maté. Le pire était ce regard à la fin si… enjoué, pétillant.

Un étrange sentiment entre en lui. Un mélange d’incompréhension, de dégoût et d’excitation.

Après avoir mis les lasagnes au four et le minuteur en route, il va aux toilettes. Ces derniers se situent face à la salle de bain. Lorsqu’il en sort, il entend la douche s’arrêter. Il se fige devant la porte et, pensif, il ressent l’envie d’en voir un peu plus. De nature curieuse, il ne parvient pas à se raisonner de résister à par le trou de la serrure. Ce qu’il vit :

Une partie du corps entièrement nu de Mélissa, détrempé. Ses longs cheveux descendent jusqu’à la naissance de sa cambrure. Il la voit de dos en train de se sécher devant la glace. Par chance, elle se tourne de moitié pour décrocher une autre serviette. Il arrive à apercevoir la courbe d’un de ses seins. Mais ce n’est pas suffisant pour que son il puisse en faire une description.

Lorsqu’elle entreprit d’enrouler une serviette autour de sa tête, elle se retourne face à la glace mettant fin au spectacle. Même si son objectif est relativement petit, Tristan espère qu’elle se tourne complètement face à la porte en détachant sa serviette pour en voir davantage.

La situation, son indiscrétion et cette vision pourtant très bridée lui suffisent à lui donner un début d’érection. Tristan se rend compte qu’un étrange et profond désir est en train de naître. Son il redouble d’attention lorsque la miss recommence à se sécher. Il l’entend chantonner en passant la serviette sur son corps. Même de dos, il a droit à un petit quelque chose d’alléchant. De temps à autre, il peut voir le haut de son cul galbé et la courbure latérale de ses seins lorsqu’elle passe la serviette sur sa poitrine. Ces aperçus le font davantage espérer d’en voir plus. Si bien qu’il se sent de plus en plus à l’étroit dans son jean.

Sa fille met définitivement fin au spectacle en enroulant de nouveau la serviette autour d’elle et en se tournant en direction de la porte.

Tristan a l’intuition qu’elle va sortir de la salle de bain. Le minuteur retentit. Pris de panique, il se lève brusquement vers la cuisine en prenant soin d’être le plus silencieux possible. La température diminue, mais pas son érection  ! Il arrête le four. Terrifié à l’idée que sa fille voit cette bosse entre ses jambes, le malheureux eut l’idée de mettre son tablier. Il l’attrape, le met avec une telle rapidité qu’il se surprit lui-même. Il entend la salle de bain s’ouvrir. Toujours paniqué, Tristan va vers le four, se cogne le genou contre le bar provoquant un boucan dantesque, des couverts tombent à terre, sa protubérance disparaît aussitôt ! Il s’arrête quelques secondes masser son genou endolori et se dit « calme-toi, calme-toi, respire, respire ! Ça n’arrangera rien de stresser comme un âne  ! » Il se ressaisit, sort (enfin) les lasagnes du four, les poses sans se brûler ni les faire tomber : mission accomplie  !

Toute fraîche, Mélissa arrive vêtue en guise de pyjama, d’un large jogging gris clair et d’un t-shirt blanc trop grand pour elle, car il appartenait à son père.

Ça va papa ? J’ai entendu un gros bruit quand je suis sortie.

Oui oui ça va ! J… Je me suis cogné le genou contre le bar, ça fait un mal chien  !

Elle éclate de rire :

Tu m’étonnes ! Mais qu’est-ce que tu fais avec ton tablier, tu le mets jamais et en plus tu l’as mis à l’envers !

A l’ envers  ?

Il regarde le désastre :

Ah oui, en effet « sors-toi de là, sors-toi de là ! »… Eh bien, je m’étais endormi sur le canapé jusqu’à ce que je sois réveillé par le minuteur. Je me suis levé précipitamment pensant qu’il sonnait depuis longtemps et, je ne sais plus pour quelle raison, j’ai attrapé le tablier et…

… Et c’est comme ça que tu t’es fracassé le genou contre le bar.

Oui… voilà c’est ça , dit-il le regard en détresse.

Halala, mon pauvre papa tu ne changeras jamais, toujours aussi maladroit.

Mélissa retourne dans la salle de bain. Rassuré de s’en être sorti, malgré être passé pour un imbécile devant sa fille, Tristan se calma. Tout en mettant la table, il repense à ce qu’il vient de faire. Il a honte d’avoir fait un acte aussi sale « Qu’est-ce qu’il te prend Tristan, tu perds la tête ?! Heureusement qu’elle ne t’a pas vu sinon tu l’aurais perturbé à vie ! ».

Entendant sa fille arriver, il reprend ses esprits et s’assoit à table :

Aaaah, une bonne douche, ça fait du bien !

Je veux bien te croire.

Mélissa reprend son air taquin :

Alors, tu t’es remis de tes émotions ?

Oui, mais si ça ne te dérange pas, j’aimerais ne plus en parler… du moins pour ce soir.

OK, mais je te taquinais hein.

Je sais bien, mais je préfère éviter le sujet pour ce soir.

Très bien …

Le dîner se poursuit dans un silence peu accommodant, meublé par la télévision. N’aimant pas cette ambiance, Mélissa engage la conversation, parlant de tout et de rien. Le dîner arrive à sa fin :

Tu ne parles pas beaucoup ce soir…

Oui… Excuse-moi ma chérie je suis un peu fatigué. D’ailleurs je crois qu’après la douche je vais aller me coucher.

Il se lève pour débarrasser, Mélissa l’interrompt :

Laisse, je vais le faire.

C’est gentil ma puce.

Tristan ferme la salle de bain et se dit qu’il y a moins d’une heure il espionnait sa fille avec appétit, nue à cet endroit même. Il entre dans la baignoire, ferme le rideau. Sous les jets d’eau chaude, il lutte entre un dégoût de sa personne et la vision qui lui fit perdre la raison. A ce moment, on toque à la porte, Tristan sort de ses pensées :

Oui  ? Qu’est-ce qu’il y a  ?

Je peux entrer me brosser les dents ?

Oui bien sûr.

L’ objet perturbateur entre. Derrière le rideau opaque, Tristan se sent un peu embarrassé. Entre le lavabo et la baignoire est accroché un miroir qu’utilise Mélissa pour s’épiler. Vu sa position, si le rideau n’est pas complètement tiré, la personne prenant la douche est littéralement exhibée aux yeux de celui ou celle se tenant devant le lavabo. Ce qui fut le cas.

Tristan, toujours en lutte cérébrale, porte son regard en direction du miroir portatif. A sa grande surprise, il semble que Mélissa le contemple sans pour autant croiser son regard. Elle interrompt son brossage, garde la brosse en bouche tenue par sa main droite. Son autre main quitte le bord du lavabo, vient au niveau de son ventre, descend au niveau de son pantalon et passe habilement sous son t-shirt pour plonger dans son bas de pyjama.

Abasourdi, Tristan fait mine de continuer de se laver en regardant le reflet du coin de l’il. Les mouvements de sa fille montrent clairement que, sous ce pyjama, il se passe quelque chose.

Ce qu’il voit le laisse bouche bée, il ne sait pas quoi faire devant cette vision surréaliste. Sa propre fille est là, sous ses yeux en train de se masturber en le regardant ! Continuer à faire comme si de rien nétait en gardant un il sur le miroir lui semble être la meilleure attitude à adopter. Malgré tout, il sent son membre gonfler. Mélissa s’excite de plus en plus, ses jambes fléchissent de plaisir.

Elle s’adosse au mur en ne perdant pas de vue ce qui l’excite. Toujours avec le même souci de contrôler sa discrétion avec des mouvements précis, sa main droite quitte la brosse à dents, descend progressivement vers le bas de son t-shirt, remonte sous ce dernier jusqu’à ses gros seins. A tour de rôle, elle les malaxe et semble pincer ses tétons.

Même si le jogging et le t-shirt censurent le spectacle et que la situation est embarrassante, la queue de Tristan ne cesse de durcir. N’ayant pas encore entamé l’étape savonnage, il attrape le gel douche et accroche le pommeau toujours en route pour ne pas interrompre le spectacle. Il verse une grosse dose de savon dans sa main l’il fixé au miroir. Sa fille, toujours hypnotisée, ralentit l’activité de ses mains.

Elle semble être à mi-chemin d’attendre la suite ou de déguerpir. A peine le savon étalé sur son torse que Mélissa reprend sa masturbation de plus belle. Elle espérait la suite la coquine !

Tristan s’interroge « Elle ne se doute pas que je la vois ? C’est quand même dingue ! Et pourquoi elle me fait autant d’effet ce soir ?! ».

Arrive maintenant le moment où il doit atteindre sa bite. Tristan est curieux de voir comment elle va réagir. Ce qui était jusqu’à présent un curieux embarras se transforme en jeu. Plus il descend, plus le regard de sa fille gagne en attention. Ça y est, il prend dans sa main savonneuse son sexe grandissant et à moitié dur.

La main droite de sa fille quitte ses seins pour atteindre furtivement son bas. Elle le tire pour donner plus de liberté à sa main gauche puis, soudainement, le baisse à mi-cuisse. Sa main remonte ensuite vers sa poitrine.

Tristan est ébahi, il voit la chatte imberbe de sa fille en pleine activité, sa main tourne puis disparaît quelques fois entre ses cuisses pour étaler sa mouille. Elle mord sa brosse à dents pour se retenir de gémir, un filé blanc de dentifrice mélangé à sa salive coule de sa bouche au col du t-shirt.

Tristan est impressionné. Elle semble avoir irrémédiablement lâché prise. En continuant de la regarder, il augmente le débit de l’eau pour se rincer en touchant machinalement sa queue. Très sensible par ce spectacle elle aussi, elle devient dure comme du bois.

Mélissa n’en peut plus, le sexe tendu de son père la fait grimper. Le haut débit de la douche masque plus le son. Sa main gauche accélère, la droite se cramponne à son sein, elle mord la brosse à dents de toutes ses forces, ses jambes se contractent, ses yeux se ferment, un fort orgasme l’envahi t ! Elle devient rouge de plaisir, mais sans faire aucun bruit !

Tristan n’en croit pas ses yeux, sa fille jouit devant lui, à quelques pas et dans la même pièce  !

Elle ralentit progressivement la cadence de sa main, relâche la pression sur son sein et reste quelques instants dans un nuage cotonneux.

Elle se redresse étourdie, se rhabille et se rince la bouche. Elle se regarde dans la grande glace, se racle la gorge pour reprendre son sérieux, puis elle sort.

A nouveau seul, Tristan a bien du mal à réaliser que ce qu’il vient de vivre est bien réel. Il a aussi du mal à admettre qu’il n’en soit pas resté indifférent. Il est évident qu’ à partir d’aujourd’hui, il ne verra plus sa fille de la même manière.

Le sexe toujours aussi dur, il a bien du mal à chasser les effets que cette soirée surréaliste lui provoque. Entre la vue de son décolleté, son étrange engouement de lui plaire et cette masturbation venue de nulle part, Tristan ressent l’envie d’aller au bout de ses pensées. Une partie de lui lui dit de ne pas le faire. Il tente d’être droit dans ses bottes, mais comme d’habitude dans ce genre de situation, le démon l’emporte.

Tristan reprend sa bite en main et commence à entrer en mouvement. Dès les premiers mouvements, le bonheur de la masturbation s’empare de lui. Ce bonheur semble en parfaite adéquation avec les signaux envoyés tout le long de la soirée. Tristan se masturbe plus fermement en sentant l’eau chaude ruisseler sur lui, en pensant à ce magnifique décolleté, à ces seins écrasés lorsqu’elle était appuyée contre le bar, à ce moment inattendu où elle commençait à se toucher, à son regard attentif contrôlé par le plaisir sexuel, à son t-shirt qui remonte presque assez haut pour dévoiler ses seins ! Comment sont-ils, Tristan les imagine nus, gros, lourds, fermes, pétris ou non par ses mains. Il revoit ensuite sa chatte soudainement sous ses yeux et sans aucun scrupule, à quel point mouillait-elle ? Et cette montée fabuleuse vers l’orgasme !

Ce cocktail d’images file dans sa tête comme sur un écran de télévision. Il n’est pas loin de jouir et imagine l’impensable. Il l’imagine venir le rejoindre dans la baignoire. Elle s’agenouillerait pour lui sucer la queue tout en stimulant sa petite chatte avec le même regard coquin qu’elle avait dans la cuisine. Il passerait alors une main sous son t-shirt pour prendre en main un de ses seins et peut-être même les deux. Mélissa aime ça, lui aussi. Elle le sucerait avec la même passion qu’elle a apportée à sa masturbation de folie ; puis elle le branlerait jusqu’à ce qu’il jouisse sur elle. Sur son visage, dans sa bouche et pourquoi pas sur ses seins !

Oui ! Tristan se sent venir ! Le plaisir vient au galop du fond de sa prostate jusqu’à l’extrémité de son gland. Sa vision se trouble, le sang lui monte à la tête, délivrance :

De puissants jets s’écrasent contre le rideau de douche, d’abord quasiment en face de lui puis de plus en plus bas jusqu’ au fond de la baignoire. Le reste coule le long de son sexe et de sa main.

Tristan est sur un nuage. Cette forte jouissance le laisse sur place durant quelques minutes.

Il revient à ses esprits, prend en compte la quantité astronomique de sperme qui est sortie de lui. Lorsqu’il le met en lien avec les pensées qu’il a eues, il en reste bouche bée.

En silence, il se met à rincer le tout et sort de la baignoire.

Après s’être séché pensivement, il s’apprête à sortir de la salle de bain en se préparant mentalement à faire comme s’il n’avait rien vu. En sortant, il s’aperçoit que Mélissa est sur le canapé avec son ordinateur portable. Il n’est pourtant que 21h30, mais littéralement vidé de cette journée chargée en émotion, il s’engage à rejoindre sa chambre. Vu les circonstances ce soir il s’imagine mal à côté d’elle. Il passe derrière le canapé :

Bonne nuit, Méli, et ne te couche pas trop tard.

Déjà ? Il est que 21h30 !

Oui je suis un peu fatigué… On a eu pas mal de travail aujourd’hui…

Oh dommage je voulais te montrer la série dont je t’avais parlé.

C’est vrai, mais c’est pas grave, on la regardera un autre soir.

OK…

Un brin déçue, elle semble vouloir ajouter autre chose. Tristan réenclenche le pas vers sa chambre :

Mais euh… tu m’en veux pour tout à l’heure ?

Pour ?

De m’être montrée un peu… provocante envers toi.

Oh non c’est rien, je n’ai pas perçu cela comme une provocation, tu sais. Je commence à te connaître après 19 ans. J’ai juste besoin de me reposer un peu.

Ah ça me rassure… j’avais peur que tu me vois plus de la même manière…

Avec ce qu’il s’est passé dans la salle de bain effectivement Tristan la voit différemment, mais peut-être pas pour les raisons qu’elle pense. Il réfléchit pour rebondir face à cela :

Non euh enfin si, ce soir tu m’as fait prendre conscience que tu devenais adulte et toujours de plus en plus ravissante.

Mélissa exprime un sentiment de mignonnerie et se lève spontanément pour aller l’embrasser sur la joue. Tristan est un peu crispé d’être en contact avec elle, mais il la prend tout de même dans ses bras. Mélissa termine son baiser :

C’est trop gentil papa.

Tristan voit qu’elle est réellement touchée, ses yeux pétillent. Impossible de ne pas être touché devant sa spontanéité et devant la luminosité qu’elle dégage. Mais impossible d’oublier aussi comment elle se comportait tout à l’heure :

Je tiens tout de même à ajouter qu’ il est inutile de me narguer avec tes… il pointe son menton en leur direction.

L’ expression de Mélissa change. Les étoiles dans ses yeux et son sourire sont toujours présents, mais une attitude narquoise et audacieuse prend place :

Pourquoi ? demande-t-elle en cambrant sa poitrine.

Tu ne trouves pas ça déplacé de faire ça à ton père ?

Je devrais c’est vrai, mais bizarrement je trouve ça… amusant.

Amusant ?!

Oui, c’est amusant de te voir désorienté.

Tu ne serais pas déstabilisée toi si je m’amusais à te provoquer en me dandinant en caleçon ?

Mélissa imagine la scène et se met à rire jusqu’à contenir un véritable fou rire. Elle réussit à lui répondre :

C’est sûr que je me sentirais déstabilisée, mais pas pour les mêmes raisons.

Tristan ne s’attendait pas à la voir rire autant :

C’est ça, fous-toi de moi ! Au moins la prochaine fois que tu n’as pas le moral je saurai quoi faire !

Oh non ça serait la plus mauvaise idée que tu puisses avoir !

Tristan rit :

Pourquoi ?

Parce que voir mon père avec une dégaine aussi ridicule me ferait déprimer deux fois plus !

Merci ! Je te remercie pour ce compliment !

Tout les deux rient puis il ajoute :

Prépare-toi mentalement au prochain Halloween, ça risque d’être le plus terrifiant et je n’aurais pas besoin de débourser un centime pour trouver un déguisement !

Oh non, je parlais juste de la scène et de la dégaine. En enlevant ça, ça ne me poserait pas de problème.

Tristan marque une pause sur la fin de sa phrase, cette fois c’est Mélissa qui semble déstabilisée par ses propos. Par une pirouette, elle se rattrape :

J… Je voulais dire que tu n’ as pas de raisons de me faire peur…

La voyant embarrassée, il n’insiste pas sur le double sens et reste dans la plaisanterie :

Oui, ne t’inquiète pas, j’ avais compris, je te faisais marcher.

Mélissa rit nerveusement. Tristan n’insiste pas en mettant un terme à cette conversation :

Bon pour le moment je vais aller me déguiser en dormeur.

D’accord.

Elle l’embrasse à nouveau sur la joue, Tristan lui en rend un en lui souhaitant bonne nuit :

Bonne nuit mon papa chéri !

Elle retourne sur le canapé. Lui entre dans sa chambre en fermant la porte derrière lui. Sous les draps, il repense à cette soirée hors du commun. A présent dans le noir, il trouve le sommeil peu de temps après avoir posé la tête sur l’oreiller.

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