BERNARD EST SATISFAIT
Line se dirige vers Marjorie quelle aperçoit sur le trottoir face à la faculté.
— Bonjour Marjorie.
— Tiens ? Tu te souviens de mon existence ?
— Oh ! Cest pas gentil.
— Excuse-moi, dit Marjorie, ça ma échappé.
Les deux filles sembrassent.
— Dis tu vois toujours Bernard ? interroge Line.
Sa cousine la regarde avec attention.
— Quest-ce qui se passe ? Tas des problèmes avec ton amoureux ?
— Jai pas damoureux !
— Tiens donc !
— Tu mas pas répondu. Quand tas rendez-vous avec Bernard ?
— Demain à cinq heures. Tu veux venir ?
— Euh Je sais pas.
— Tu es toujours la bienvenue, tu sais.
Marjorie regarde sa montre.
— Excuse-moi cousine, mais jai un cours de psycho qui mattend.
— Et moi, de droit du travail. Dans lautre aile.
— A demain chez moi alors ?
— Euh je sais pas Ne lui dis rien. Je passerai peut-être.
Elles sembrassent à nouveau.
— Tu sais, je suis contente que tu maies abordée, murmure Marjorie à loreille de Line.
Celle-ci soupire. Lintermède « Ahmed » est terminé. Elle regarde sa cousine entrer dans la cour. Brusquement elle a envie de ses caresses et doit sappuyer sur un tronc darbre pour ne pas fléchir sur ses jambes. Dire quil lui faudra attendre jusquà demain après-midi ! Elle entre précipitamment dans la cour et senferme aux toilettes. Là, les dents serrées pour étouffer ses gémissements, elle se masturbe avec détermination et retrouve un semblant de calme. Un peu honteuse, elle rejoint son cours.
Le lendemain après-midi sur le pas de la porte de Marjorie elle hésite. Ne fait-elle pas une bêtise de renouer avec Bernard ? Que va dire sa mère ? Depuis la découverte quelle aussi fait partie de léquipe du directeur, elles ont peu parlé évitant de se retrouver seules sans témoin. Elle a pourtant limpression que Béatrice était soulagée de sa décision de rompre avec le directeur ? Comment va-t-elle prendre son revirement ? Elle en veut à Ahmed de la forcer, oui la forcer à se prostituer ! Na-t-il pas compris quelle naspirait quà une chose, sinstaller chez lui avec Philippe ? Son entêtement à vouloir lui faire lamour seul a tout gâché. Le sentiment de colère qui monte en elle lui donne le courage dappuyer sur la sonnette.
Quelques secondes passent, une éternité. Line va séloigner, apaisée au fond delle-même lorsque la voix de sa cousine linvite à entrer. Elle pousse le lourd vantail en soupirant, le sort en est jeté. A létage la porte est entrouverte.
— Cest toi Line ? demande sa cousine.
— Oui.
— Referme à clé sil te plait et rejoins-nous au salon.
« Rejoins-nous », Bernard est là ! Sans surprise elle le découvre assis sur un fauteuil, slip et pantalon sur les chevilles pendant que Marjorie entièrement nue sescrime sur la verge quelle suce tout en la masturbant.
— Mets-toi en tenue et viens nous aider, lui ordonne-t-il sans même la saluer.
Se mettre en tenue ! Line ricane pour elle-même. Drôle de manière de lui demander de se foutre à poil ! Elle est un peu inquiète. Bernard ne lui a fait aucune remarque et la traite comme sil ne sétait rien passé. Quest-ce que cela signifie ? Elle obéit, pliant soigneusement ses vêtements sur le dossier dune chaise et sapproche de Marjorie qui patiente en maintenant la rigidité de la verge par de légères caresses.
Les deux filles lèchent la tige de chair et engloutissent le gland à tour de rôle. Marjorie fait rouler les testicules entre ses doigts tandis que sa cousine caresse le périnée. Bernard grogne de satisfaction et avance le postérieur au bord du siège en écartant les cuisses. Line comprend le message. Son majeur se faufile à la recherche de lanus.
— Ouii ! gémit-il quand elle enfonce longle. Continue, cest bien !
Marjorie un peu vexée de ny avoir pas pensé monopolise le gland quelle avale. Bernard se renverse en arrière. Il ne tient sur le fauteuil que par la pointe de ses fesses. Lindex a rejoint le majeur dans son cul. Dhabitude il nest pas fana de pénétration anale, mais là ! Quelle bonne initiative Line a prise ! Combinée avec la sucette, cette caresse lui procure une jouissance intense. Il laisse le plaisir grimper dans la tige et ne fait rien pour en retarder lexplosion.
— Aaah ! Ouiiii ! Aarrgghh !
Marjorie surprise par la rapidité du dénouement a des difficultés pour déglutir et une partie du sperme coule de sa bouche sur le menton. Line ramone le trou du cul jusquà ce que sa cousine lâche le sexe qui repose sur la cuisse. Les deux filles abandonnent lhomme pour se rafraîchir dans la salle de bain.
A leur retour, il na pas bougé. Chacune armée dune lingette parfumée, font sa toilette. Elles samusent. Line soulève la queue en pinçant la peau du prépuce.
— Eh ! Un peu de respect mesdemoiselles.
Marjorie nettoie la tige, sa cousine lentrejambe. Les manipulations ont de leffet, le sexe grossit sallonge et se redresse.
— Regarde Line, on dirait quil aime ça ce gros cochon !
— On en mangerait !
La jeune fille se penche et prend le gland en bouche. Bernard la laisse sactiver quelques secondes puis retire le jouet.
— Mets-toi à quatre pattes sur le canapé.
Line obéit. Marjorie se précipite pour lui écarter les fesses devant la queue quil guide vers le petit trou. Il va senfoncer mais se ravise et tartine le pourtour de lanus de salive.
— Je ne veux pas ta mort.
Il appuie. Lengin pénètre. Line grimace un rictus.
— Sssh !
Son cul na plus lhabitude ! Lanneau sest resserré. Bernard doit forcer pour que le gland franchisse la barrière musculaire.
— Ouah ! Cest serré ! Tu manques dentraînement. Va falloir corriger ça !
Il se repose le ventre collé contre les fesses.
— Bon, on y va ? Dis-moi si je te fais mal, je ne veux pas te blesser. Ce serait dommage si tu devais retarder ta reprise pour cause de lésion.
Cest la première fois quil fait allusion à son absence. Il retire de quelques centimètres et se renfonce.
— On peut continuer ?
— Ou oui.
Bernard augmente le rythme de ses coups de rein. Le sphincter prend la mesure de la queue et tire moins. Marjorie, prévenante caresse la vulve et titille le clitoris.
— Aaah !
— Oui, cest bien, Marjorie, fais-la jouir.
Line retrouve les sensations oubliées. Cest vrai, elle apprécie moins que sa cousine la sodomie mais elle ne déteste pas. Elle en avait été sevrée ces derniers temps. Pas question de laisser Ahmed lui trouer la rondelle avec son énorme manchon, et Philippe, lui na jamais osé lentreprendre de ce côté. Peu à peu le plaisir lenveloppe. Le frottement dans son intestin provoque des ondes bienfaisantes qui irradient dans tout son corps. Elle gémit et lance le cul à la rencontre de la verge qui la transperce.
— Aaah !
— Oui, ma belle, jouis ! Avec moi, ne ten prive pas.
Marjorie, introduit un doigt puis deux dans le vagin. Elle samuse à caresser la verge à travers la fine membrane de peau qui les sépare.
— Ouiii ! Aaah !
Bernard sen donne à cur joie. Il est content, Line lui revient. Il a un faible pour la jeune fille, plus naturelle et sensuelle que sa cousine. Il va pouvoir lintégrer à nouveau dans son cheptel, à la satisfaction de plusieurs de ses clients qui regrettaient son absence. Cela soulagera dautant les autres femmes. Tout à coup, il a une furieuse envie de la baiser, denfoncer sa queue dans sa féminité. Il évite de le faire avec ses « protégées », cela nuit, pense-t-il à la discipline du groupe. Seule Lucille a su simposer. Et voilà que celle-là, avec ses grands yeux innocents lui inspire le même besoin impérieux ! Tant pis pour les conséquences ! Il sort la queue de lanus.
— Tourne-toi !
Line sallonge sur le dos. Il savance la verge pointée. Des traces brunes maculent la tige.
— Attends ! intervient Marjorie qui sempresse dessuyer le sexe avec une lingette qui traîne.
Bernard la repousse et sintroduit entre les cuisses écartées.
— Aaah !
— Mmmh ! gémit Line ravie du changement de position.
Elle noue les talons sur les fesses de lhomme dont le pantalon ne tient quà une jambe. Tout en étant secouée par les coups de rein de Bernard, elle se prend à rêver que cest Philippe qui se tient au-dessus delle et que bientôt Ahmed va la transpercer de sa grosse queue.
— Oui ! Prépare-moi ! gémit-elle.
Bernard décontenancé par sa réflexion, arrête un instant ses mouvements. Cela réveille la jeune fille. Le plaisir prêt à éclater sévanouit. Elle subit presque sans réagir la fin de létreinte et reçoit comme une délivrance les jets de sperme. Lui, na rien remarqué. Satisfait davoir tiré son coup il essuie son sexe avec un mouchoir en papier avant de remonter slip et pantalon.
— Tiens ! Mets ça à la poubelle ! ordonne-t-il à Line qui sesquive dans la salle de bain.
Lorsquelle revient au salon, Bernard et Marjorie sont penchés sur le portable du directeur. Il sest rhabillé au contraire de la jeune fille dont il flatte les fesses tout en modifiant son programme.
— Ah te voilà ! Jai besoin de toi pour vendredi soir. Daccord ?
— Euh Jai jamais fait de soirée.
— Cest la même chose que les après-midi à part que ça dure un peu plus longtemps, la renseigne Marjorie. Dailleurs nous serons ensemble.
— Je tinscris aussi pour mardi après-midi de la semaine suivante.
— Euh Je peux pas rater trop de cours tu sais.
— Je sais, cest la raison pour laquelle toi et Marjorie, je ne vous mets à contribution quune fois par semaine, exceptionnellement deux. Après mardi, tu seras libre pour près de quinze jours. Bon, les enfants, il faut que je vous quitte. A vendredi.
Les jeunes filles laccompagnent à la porte. Il les enlace pour un baiser.
— Oh ! Jai oublié le chargeur de mon portable. Tu peux aller le chercher Marjorie ?
La jeune fille retourne vers le salon. Bernard regarde Line dun air sévère.
— Tu sais, cest parce que je taime bien et que tu es jeune que je ne te punis pas pour ta désertion. Mais ne tavise pas de recommencer Ah ! Merci, poursuit-il en prenant le chargeur des mains de Marjorie, à vendredi soir.
— Euh A quelle heure ? interroge Line.
— Ta cousine te renseignera Tu as bien compris ce que je tai dis ?
Line baisse la tête en signe de soumission.
— Quest-ce quil ta dit ? interroge Marjorie en refermant à clé. Il ta engueulée pour ta défection ?
— Embrasse-moi !
Line serre sa cousine contre elle. Le contact de la peau nue la fait trembler de désir. Elles se délient. Marjorie entraîne Line vers sa chambre.
— Viens !
Elles roulent sur les couvertures alternant caresses et baisers
Le bruit de la clé dans la porte les interrompt. Elles se rhabillent à la hâte pour embrasser Janine, la mère de Marjorie.
— Maman, maman ! Line accepte de revenir avec nous !
— Cest pas trop tôt ! A cause de toi, ta mère et moi avons dû faire des heures supplémentaires. Et je ne parle pas des reproches incessants que Béatrice a dû subir. Pas une fois il a omis de la réprimander pour son incapacité à obtenir de toi la moindre obéissance.
Line baisse la tête sous la remontrance. Les jérémiades de sa tante ne la touchent guère, non, cest dapprendre que sa mère a souffert par sa faute sans rien lui dire. Elle embrasse distraitement sa tante et Marjorie et file à la maison se réfugier dans le giron de Béatrice. A sa grande stupéfaction, celle-ci ne paraît pas enchantée de la décision de sa fille.
— Tu as bien réfléchi ma puce ? Cest ce que tu veux ?
— Mais maman, je veux pas que tu subisses la colère de Bernard.
— Laisse Bernard là où il est mon chou. Cest de toi quil sagit. Tu veux vraiment revenir avec nous ?
— Oui maman.
Elle est sincère en cet instant. Oui, les séances récréatives lui manquent, oui elle a hâte de retrouver leur ambiance dêtre cajolée caressée par plusieurs hommes à sa dévotion, de sucer, de recevoir leur sexe triomphant.
A suivre