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Lisa et la vie de Château – Chapitre 1

Lisa et la vie de Château - Chapitre 1



Lisa et la vie de château

Arnault mavait lancé de nouveaux défis et jallais avoir un emploi du temps chargé.

Dabord une visite à Mme de Siennes, cette grande dame avec laquelle nous sommes en affaire pour un terrain et surtout qui est la mère de deux garçons hors normes, Joslin et Quentin, dont Arnault ma demandé de moccuper après me les avoir décrits un soir, pour bien mexciter et en profiter.

Cétait là un défi extrême et en plus, Arnault navait commandé, dêtre « ouverte à tout » avec Mme de Siennes.

Une semaine intéressante sannonçait donc. Jallais être servie, moi qui voulais du changement, du fun, des expériences nouvelles à vivre.

Un diner aux chandelles :

Après mon passage chez le coiffeur et avec mes lunettes, je ressemblais vraiment à cette petite jeune femme de province sur laquelle « Mme la Baronne », comme disait Arnault, « fantasmait avec une petite idée derrière la tête. »

Lorsque je suis rentrée su salon, vers 18h30, je lai contacté sur skype et il était très satisfait du résultat.

« Bon, voyons comment tu vas thabiller, maintenant. Il faut faire dans la discrétion vestimentaire. Tu y vas pour faire connaissance et, officiellement, voir si elle veut vraiment poursuivre la vente de son terrain ou pas. Elle semblait daccord, mais jai senti comme un revirement ou un doute, la dernière fois que nous lavons eue au téléphone.»

Jai choisi deux tenues possibles, le reste était vraiment trop dans le style boîte de nuit et ne pouvait convenir. Dabord, une petite robe dété, beige, mi longue, sans manche, avec un petit décolleté carré et qui se ferme par une fermeture éclair dorsale.

Il a aimé, mais a dit « Fais moi voir lautre tenue! »

Cétait une jupe portefeuille en lin qui arrive juste au dessus du genou et que je pouvais porter avec un corsage léger blanc cassé trop transparent à son goût.

Il a fait la moue et ma demandé dopter pour la petite robe, un petit gilet assorti et mon collier ras de cou de perles blanches.

Après je lui ai montré mes escarpins beiges, parfaitement classiques et dont les talons font 5 cm. « Parfait ! Là, tu es vraiment classe ! »

Il a ajouté : « Tu dois être timide, attentive, une vraie jeune femme de bonne famille que son mari envoie pour faire connaissance et nouer une relation daffaire. Si elle te parle du terrain tant mieux, mais tu ne brusques rien, tu la laisses venir, calmement. On verra bien et puis tu dois toccuper de ses jumeaux terribles. »

Jai hoché la tête et à 19h15, il ma donné le signal du départ. « Bon, tu y vas, tu me raconteras. »

Un dernier petit bisou et la jeune femme de bonne famille est allée à son rendez-vous daffaire. Une demi-heure après, jétais sur place et jai garé ma voiture dans un grand parc arboré dune maison des 16ème et 17ème siècles, un grand manoir au bout dune allée de tilleuls, avec des dépendances, dont des écuries et un chai immense, tout en pierres de taille.

Cétait très beau, impressionnant, très bien entretenu. La nuit allait bientôt tomber et, en garant ma voiture, jai vu la piscine, un ancien lavoir aménagé, et la terrasse surplombant le parc où la table était dressée.

Jai garé ma voiture à côté de celle qui était dans la cour puis je me suis avancée vers le perron.

Une dame dune soixantaine dannées est venue à ma rencontre avec une tenue de servante : robe noire mi longue et tablier blanc immaculé.

Elle ma salué et ma demandé de la suivre. Nous sommes passées par lescalier qui mène directement à la terrasse et, de là, jai aperçu le fleuve, une forêt et les vignes qui entourent le domaine. « Madame, puis-je vous proposer un rafraîchissement, Mme de Siennes va arriver. Elle soccupe de ses fils et en a encore pour quelques minutes. Asseyez-vous, je vous prie ! »

Je lui ai souri. « Non, merci, je préfère admirer le paysage. Cest tellement beau, mais je veux bien un verre deau pétillante, si vous avez. »

« Oui, madame, voilà ! »

Elle ma donné un verre de Vichy bien frais et jai profité du point de vue et du calme. Un hennissement, quelques chants doiseaux, le bruit dune voiture au loin ont troué le silence. Jétais bien. En fait, tout le monde rêve dune maison comme celle-ci, moi la première.

Il faisait bon, il avait fait chaud toute la journée et la fraîcheur du soir nétait pas encore arrivée.

La terrasse était grande, avec un sol en vieux pavage comme ces grandes places historiques du centre ville et des torches allaient éclairer la table parfaitement dressée avec un chandelier dargent au milieu, des fleurs, une vaisselle choisie et des couverts en argent. Une très belle table !

Jen étais là quand jai vu la maitresse de maison arriver sur la terrasse. Une femme plus petite que moi, âgée de 50 ans environ, les cheveux blonds, bien coiffée, habillée dun petit tailleur de coton et dun corsage léger.

Elle portait de beaux bijoux, notamment une bague « Lalique » et un collier en or et diamants magnifiques.

Elle ma semblé un peu enrobée mais avait dû être très belle. La ménopause lavait épaissie et elle cherchait visiblement à lutter contre cet embonpoint récent, sans trop de succès. Un joli sourire, de belles dents, des lèvres bien dessinées. Jétais admirative.

Elle est venue prendre ma main pour me saluer.

« Bonsoir, Lisa, merci beaucoup davoir accepté mon invitation. Je vais passer une soirée plus gaie, grâce à vous. Je mennuie tellement, je nai pas damies, je ne peux sortir que trop rarement à cause de létat de mes pauvres fils. Ils maccaparent, je suis leur mère, leur infirmière et, malgré les aides à domicile, je ne peux pas toujours faire face et me libérer est difficile. »

Arnault mavait parlé de ses fils, Joslin et Quentin, tous deux frappés par des anomalies génétiques graves qui en avaient fait des sortes de monstres de foire, des « Freaks » dignes de figurer dans ce vieux film quArnault mavait montré un soir.

« Il faut que je vous parle deux. Cela maide den parler et je tiens à le faire maintenant, pour être tranquille, et je vous propose même daller les voir si vous le souhaitez. Ils dorment, ils ont pris leurs médicaments et comme cela vous serez fixée sur leur aspect physique, car je sais bien que ce qui vous est demandé confine à limpossible. Vous occuper deux, comme vous avez accepté si gentiment dessayer, demande beaucoup de courage, dabnégation. »

Là, je ne comprenais pas tout.

« Moccuper deux, comment ça ? Je ne voyais pas. »

Elle a soupiré et continué son monologue. « Je tiens à vous remercier vous et votre si gentil mari. Cest un bien grand sacrifice et je sais de quoi je parle. Allons, suivez moi, je vous prie ! »

Elle ma précédée dans la maison puis nous sommes montées à létage. Un long couloir.

Elle sest retournée vers moi : « Voici ma chambre, celle de mes fils est au fond du couloir, tout au fond.»

Javais le cur qui battait de plus en plus fort. Quallais-je découvrir et, finalement, devoir supporter apparemment? Bien sûr, Arnault mavait parlé de Joslin, de Quentin et de leur état, de leur aspect et en rigolant, de leurs « chibres » impressionnants. Cela nous avait fait rire, mais bon, je venais dapprendre par leur mère que jallais devoir moccuper deux et, en clair, coucher avec eux, comme on dit, coucher avec des êtres au physique complètement anormal, aux cerveaux dérangés, un peu bizarres, physiquement hors norme et avec un appétit sexuel impossible à assouvir, daprès mon homme.

Elle a collé son oreille contre la porte. Jétais sans force et mes jambes étaient sur le point de me lâcher. Elle a souri, pour tenter de me rassurer.

« Bon, Je crois quils dorment. Je vais y aller pour vérifier, attendez-moi là, je préfère. »

Jai profité de la courte absence de Mme de Siennes pour consulter rapidement ma messagerie. Un court message dArnault, que je venais juste de recevoir.

« Défi Xtrème à la hauteur de tes fantasmes de coquine les plus fous. La vie de Château avec les fils de Mme la Baronne. JTM ! »

Mme de Siennes est revenue dans le couloir. Je comprenais mieux mais cela ne ma pas soulagé pour autant.

Elle sest approchée de moi. « Quand ils dorment, ils ne se réveillent quau matin, vers 8h et il faut soccuper deux dès cette heure là et jusquau soir. Ils ne sont pas fous, même intelligents, je le sais, mais différents, mentalement un peu comme des autistes. Ils ne parlent pas normalement, passent leur temps à regarder des films pornos, à regarder des revues pornos et ils se masturbent sans arrêt. Quand ils ne font pas cela, ils lisent tout ce qui leur tombe sous la main ou vont sur internet sur des sites bizarres qui traitent des aliens et du paranormal, par exemple. Ils sont infatigables sexuellement parlant et de ce côté-là, rien ne peut les calmer. On a tout essayé, tout ! Rien ny fait ! Alors nous les laissons faire. Ils nembêtent personne, puisquils passent le plus clair de son temps dans la chambre. Parfois, ils veulent sortir et vont à la piscine, une heure ou deux, puis ils remontent. Ils ne marchent pas normalement, en fait, lun, Joslin, marche à quatre pattes ou bien sautille et Quentin ne peut que ramper. Il na pas les moyens de marcher dune façon ou dune autre. En fait, ils sont jumeaux et souffrent tous deux dune anomalie génétique, une sorte de maladie orpheline, comme on dit maintenant, qui a entraîné des déformations physiques, un profond dérèglement hormonal, une coloration de peau étrange et des anomalies mentales et cognitives. Compte tenu de leur apparence, Il na jamais été possible de les scolariser normalement mais ils savent lire, écrire et compter. »

Elle a baissé les yeux en rougissant.

« Quand jai dit, tout à lheure, que je sais de quoi je parle cest que parfois, parce quil était impossible de faire autrement, moi, sa mère, jai dû faire ce que je pouvais pour les satisfaire et les calmer. Après, comme cela me devenait impossible, jai eu recours à des professionnelles de la chose mais là encore cest difficile à gérer. Cest pourquoi, votre proposition menchante même si vous me semblez bien novice, fragile et, je le sais, quasi inexpérimentée. Comment allez-vous faire pour faire face et tenir le coup avec eux et je ne parle pas que de leur aspect physique qui effraye? »

Elle a soupiré.

« Bon ! Entrons ! »

Elle a ouvert la porte et est entrée puis a mis une faible lumière dans la chambre. Je lai suivie, les jambes en coton et les idées en vrac.

Une grande chambre avec un très haut plafond, deux chaises roulantes, de grands placards muraux, un grand miroir sur une porte de placard, un autre au dessus de la cheminée, des jouets, des petites voitures, un train électrique, deux grands lits en bois, un matelas au sol, recouvert de draps propres et de coussins, un ordinateur avec un écran géant, une télé, des vêtements sur le solet, surtout, une odeur étrange avec un fond dencens, de renfermé, de transpiration aigre.

Dans le premier lit, lun des deux jumeaux ronflait. Il était entièrement recouvert par le drap. Elle sest approchée et a doucement tiré le drap pour dévoiler le corps de son fils.

Il était nu. Jai frémi et mis ma main devant ma bouche pour retenir un petit cri deffroi.

En fait, dès que je lai vu je me suis dit : « Nom dun chien, il ressemble incroyablement à Golum, à cet être visqueux qui suit les Hobbits dans le Seigneur des anneaux ! »

Je me suis approchée pour lobserver de plus près pour lexaminer :une tête sphérique et plus grosse que la plupart des gens, une peau lisse, sans aucune pilosité même au niveau du visage et du crâne, des mains trop longues avec des doigts interminables aux articulations noueuses, des bras arachnéens à la peau tendue sur les os, des jambes atrophiées et des pieds presque inexistants, deux petites boules de chair.

Sa peau, foncée, avait une couleur incertaine entre le marron et le vert olivâtre.

Il avait la bouche entrouverte et jai vu ses dents, comme celles dun gros poisson, des petites dents grises et pointues.

Ensuite, mon regard est allé vers son ventre creux et ses côtes saillantes.

Elle me regardait faire et parcourir du regard le corps de son fils.

Elle a poursuivi :« Joslin et son frère ne mangent presque pas. Ils nacceptent du salé et de lamer : cornichons, anchois, pickles, Rollmops, des mets comme cela, le reste, ils le rejettent dun air dégoûté. Ils boivent une espèce de mixture à base de thé salé et de jus de tomates et de leau si je mets du citron et du sel dedans. »

Jai fini par poser mon regard sur le bas-ventre de Joslin.

Même si je my attendais un peu, jai été surprise par ce que je voyais : Bien évidemment, une paire de couilles comme celles-là entre deux jambes atrophiées constituent un spectacle hallucinant, mais sy ajoutant un sexe flacide de 20 cm environ, cétait exactement comme voir un film danimation porno avec ces « aliens » aux bites gigantesques empalant les belles terriennes.

Jai essayé dimaginer cet engin déjà effrayant au repos en plein érection mais jai préféré renoncer car jai senti un long frisson parcourir mon ventre et mon dos. Elle a perçu mon trouble et mon geste de recul viscéral, physique.

« Il a, comme son frère, des parties génitales hypertrophiées et notre médecin de famille a mesuré : un sexe de 20 cm au repos et de plus de 32 en érection, plus épais que la moyenne, bien évidemment, car si un sexe dhomme mesure généralement 15 cm de circonférence, le sien fait un peu plus de 20 cm. Celui de son frère est un peu plus court et moins épais, 27 et 19 de circonférence. Evidemment, cela pose problème et même les professionnelles que jai sollicitées me le disaient : cest très difficile à recevoir. Cela peut même faire mal, si lon est insuffisamment préparée. »

Elle a soupiré de nouveau puis ma regardée : « Alors, Lisa  ? Je peux vous appeler comme cela, nest ce pas ?»

Elle me fixait et, surtout, attendait ma réaction.

Que lui dire ? Que tenter cette expérience avec ces êtres qui sortent de lordinaire à tous points de vue mattire et meffraie à la fois? Que jai envie de relever ce défi et dessayer ces chibres mais que cela mangoisse? Que mon ventre et mon esprit sont en feu ?

Je devais opter pour la réserve, en jeune femme de bonne famille. Jai repris mon souffle et mes esprits avant de répondre.

« Madame, je ne sais quoi dire. Létat de vos pauvres fils mémeut tellement. Je veux bien essayer de vous aider de mon mieux. Je vais tenter de faire ce que je peux, même si je ne suis pas, comme vous dites, une professionnelle et si, en la matière, mon expérience est restreinte car je nai connu quun seul homme. Je vais faire ce que je peux, je vous le promets, et déjà je vais aller sur internet pour comprendre ce que je peux faire pour eux et comment je dois my prendre. »

Jai rougi et baissé les yeux. Elle a pris ma main et ma remerciée.

« Merci beaucoup, vous êtes adorable, vraiment. Je serai là pour vous soutenir de mon mieux. Nen doutez pas un instant! »

Elle a posé un petit baiser sur ma joue et je lai remerciée.

« Venez, passons sur la terrasse, nous méritons bien un rafraîchissement et si vous le souhaitez, je vais pouvoir répondre à vos questions, je tiens à vous aider de toutes mes forces, ma petite. »

Bon, petite, daccord mais je suis quand même plus grande que toi. Elle a posé sa main sur ma joue et ma regardée.

« Vous êtes vraiment très jolie, Lisa, très élégante aussi, je lai remarqué. Vous avoir comme voisins, vous et votre charmant époux sera un privilège.»

Jai sursauté de joie. « Whaouh, cest bon pour la vente. »

Elle a ajouté. « Jai demandé à mon notaire de prendre attache avec votre mari pour régler les détails de la vente et jai tenu à vous faire un prix dami. Vous le constaterez ; jy tiens vraiment. »

Elle ma emmenée sur la terrasse et a fait servir une flûte de Champagne. Jétais aux anges. Arnault allait être si content, nous allions avoir un terrain à nous.

Elle ma donné ma flûte en me regardant. Nous étions contre la balustrade.

« Alors, Lisa, avez-vous des questions qui vous taraudent ? »

Jai pris mon air modeste de jeune femme de bonne famille avant de répondre. « Comment vos fils, Joslin et Quentin, cest ça, vont ils se comporter avec moi ? Peuvent-ils être brutaux, par exemple, exigeants, violents ? Ils ne me connaissent pas, alors vont ils être craintifs, effrayés, que sais-je ? Vous comprenez le sens de mes questions, je nai jamais abordé quelquun comme eux, en fait et, en plus, je ne connais pas bien les hommes, à part mon époux. Si vous pouvez me donner des conseils sur la manière de me comporter, cela maidera, je crois. Par exemple, comment dois-je, selon vous, mhabiller pour cette première rencontre ?»

Elle me regardait avec un air apitoyé, cest cela, apitoyé, et elle a caressé ma joue avant de répondre. « Joslin et son frère sont physiquement étranges, évidemment, effrayants, je le sais parfaitement, mais pas réellement agressifs. Ils peuvent cependant, parfois, être exigeants sous lempire du désir, de lexcitation, un peu comme des chiens fous. »

Elle a soupiré et a poursuivi. « Il faut alors savoir rester calme, faire ce quils demandent à leur façon, compte tenu de leur manière de sexprimer, et essayer de contrôler la situation autant que possible. »

Elle est venue vers moi.

« Puisque nous sommes entre femmes, entre amies, je vais être franche. Je vais tout vous dire. » Elle a poussé un gros soupir. Parler lui était difficile, je le sentais bien et je lai encouragée du regard.

« Voilà, lorsquils sont devenus adolescents, je me suis retrouvée, seule, à devoir gérer leur libido et leurs exigences sexuelles quils ne peuvent maîtriser. Au fil du temps, cela a été de plus en plus difficile, alors, jai fini par craquer et jai cédé : achats de films, de revues pornographiques et cela les a calmé un peu car je jouais là-dessus en leur promettant de nouveaux achats sils se tenaient tranquilles. »

Elle ma souri dun air trahissant son malaise.

« Cela a fonctionné un temps, puis jai acheté un ordinateur, une grande télé etcVous avez vu, ils ont tout ce quil faut pour passer le temps. Mais là encore, cela na pas suffit, alors, parce que jétais à bout, quils allaient mal, jai encore cédé mais dune autre façon et je dois lavouer, à ma grande honte, je les ai laissé faire ce quils voulaient sur moi, avec moi, leur mère, et je me suis rendue compte que dans cet état là, ils ne faisaient plus la distinction entre moi et une autre femme. »

Elle était au bord des larmes.« Un soir, ils sont venus contre moi et fatiguée, je les ai laissé me toucher, me humer, puis me lécher, me tripoter, me déshabiller et je les ai masturbés lorsquils ont pris ma main pour la poser sur leurs sexes. Ils savaient quoi demander et obtenir et comment, puisquils avaient vu tous les films possibles en la matière. Ce soir là, ils ont jouit et éjaculé 6 ou 7 fois chacun avant que je me lasse et parte de la chambre, épuisée et honteuse, terriblement honteuse. Quelques jours plus tard, ils mont amenée sur le lit et ont voulu que je les masturbe à nouveau. Je me rappelle, jétais venue leur donner les médicaments du soir et jétais en tenue de nuit, chemise et peignoir de soie. Alors que je caressais le sexe de Joslin, des deux mains, il appuyé sur ma tête pour que je fasse cela avec la bouche. »

Elle pleurait et cachait son visage entre ses mains. Jai posé ma main sur sa joue. Elle a souri puis a continué son récit.

« Je lai fait Lisa, je lai léché et sucé un peu puis, me rendant compte de ce que jétais en train de faire, jai arrêté et me suis relevée. Jai essayé de leur expliquer que lon ne peut faire cela entre mère et fils. Ils mécoutaient mais semblaient ne pas bien comprendre le problème. Alors, jai craqué et je les ai fait jouir, plusieurs fois, de la bouche et des mains, plusieurs soirs de suite, lun et lautre. Je me disais que cétait un geste médical, finalement. Un soir, plus tard, ils ont voulu me pénétrer. Jai refusé en ménervant un peu et ils ont pleuré en se tassant lun et lautre dans un coin de la chambre alors, jai cédé tellement cela me faisait mal de les voir ainsi et ils mont pénétrée, moi, leur mère, après leur avoir fait mettre des capotes.»

Elle était en larmes et lémotion me gagnait.

« Leurs sexes sont venus en moi et jai encore en mémoire physique interne, ces gros sexes qui emplissaient mon ventre. Après quelques soirées à faire cela avec eux deux, jai refusé de poursuivre et jai fait appel à des professionnelles de la chose. Lune delle est même restée deux ans, elle venait une fois ou deux par semaine, selon ses disponibilités. Malgré tout, ils me demandent parfois de les caresser et il marrive parfois de le faire encore, pour les soulager, à ma plus grande honte. »

Elle sest effondrée devant moi. Jai de nouveau posé ma main sur sa joue. Jétais vraiment sous le choc de ces aveux aussi sincères que poignants.

« Il ne faut pas avoir honte madame ; je crois bien que toute mère aurait agi ainsi. Vous vivez une telle situation ! »

Elle a relevé la tête, les yeux brillants de larmes et de joie mêlés.

« Merci mon petit ! Merci beaucoup ! Pour répondre à vos autres questions, je vous suggère darriver habillée en infirmière avec de jolis dessous car je sais quils aiment cela. Pour le reste, ils vont sapprocher de vous et ils vont vous toucher, vous regarder, laisser leurs mains parcourir votre corps, comme des hommes normaux feraient, finalement, mais à leur façon. Laissez les faire, tenez vous tranquille, ne manifestez pas trop vos craintes ou vos sentiments de répulsion lorsque leurs mains vont parcourir votre peau et tout se passera bien. Demain, vous vous habillerez dans ma chambre puis je vous emmènerai dans la leur pour vous présenter à eux. Ils savent déjà que vous allez venir, ils vous attendent et je leur ai parlé de vous. Après, je vous laisserai avec eux mais je resterai dans ma chambre, au cas où. Allez, passons à table. Je me sens libérée, soulagée grâce à vous. Je navais jamais pu parler de tout cela à personne. Vous serez ma confidente, mon amie, daccord ? »

Je lai vue scruter mon regard et ma réponse et je lui ai fait mon plus beau sourire en répondant.

« Oui madame, je vous le promet. »

Elle était maintenant apaisée, Mme de Siennes, et elle ma guidée vers la table.

Je me suis installée et face à face, nous avons dégusté le repas, délicieux, en papotant. Elle me racontait son mariage, un véritable désastre sur tous les plans, la mort subite de son mari dans un accident de voiture alors que leurs enfants étaient encore bébés, ses échecs sentimentaux, sa vie intime marquée par la pauvreté et la solitude, et jai fini par poser ma main sur la sienne pour la consoler.

« Madame, vous êtes une très jolie femme et vous devez penser à vous ; je ne doute pas que bien des hommes vous trouvent attirante. Vous avez infiniment de charme et de classe et je le sais, mon mari, par exemple, vous trouve très belle, il me la confié, et sil était libre, il rêverait de vous inviter à dîner. »

Elle me regardait dun air désormais différent. « Vous savez mon petit, jai peur des hommes, ce sont, trop souvent des brutes insensibles et mal intentionnées. Votre mari, lu bien sûr, me semble différent. Vous avez bien de la chance, ma chère. »

Elle avait pris ma main sur la table et avait commencé à jouer avec mes doigts.

« Vous avez bien raison, ce sont des brutes, enfin pas tous, pas lui en tout cas! Et puis, si un homme charmant comme Arnault, par exemple, vous invite, une soirée au restaurant nengage à rien et cela peut-être juste une occasion de vivre un moment agréable De toute façon, je vous le promets, je vais être votre amie et pus tenez, nous irons dîner ensemble, au restaurant, avec mon mari. Vous verrez, nous passerons une bonne soirée. »

La fin du repas a été enjouée. Nous plaisantions de tout et de rien puis nous sommes allées nous asseoir sur le canapé du salon de jardin juste à côté de notre belle table. Mme de Siennes a servi une coupe de Champagne, a trinqué avec moi et sa main sest posée sur mon genoux tandis que son autre main est venue autour de mon cou, se poser sur mon épaule.

Cet attouchement inattendu ma fait frissonner même si Arnault mavait prévenue. « Lisa, vous êtes adorable, mon petit ! »

Ce disant, elle est venue poser ses lèvres sur ma joue. « Et votre parfum est exquis. Anaïs, nest ce pas ? »

« Oui madame, je laime beaucoup et je le porte souvent. »

Ses doigts jouaient sur ma nuque en délicates volutes et je frissonnais comme à chaque fois que lon me fait cela. Son autre main lissait le soyeux de ma robe.

« Vous êtes si belle ! »

Jai rougi.

« Merci madame ! »

Elle me regardait et je lisais le désir dans son regard. Elle a de très jolis yeux verts et un doux regard de myope, Mme de Siennes. Elle sest penchée un peu vers moi.

« Puis-je vous embrasser, mon petit ? « Jai parfaitement joué linnocente en répondant : « Mais bien sûr madame ! », et jai tendu ma joue. Elle y a déposé un tout petit baiser et a ajouté : « Oui, comme cela, mais pas seulement Lisa ! »

Elle a doucement attiré ma tête vers elle, du bout des doigts et ma demandé de fermer les yeux.

Jai fait comme elle le souhaitait et elle a posé un tout petit baiser sur mes lèvres. Jai sursauté.

« Oh, madame ! »

Jai rougi et baissé les yeux en penchant ma tête sur mon épaule. « Cest la première fois, je nai jamais été embrassée par une femme ; jai un peu honte à mon tour! »

Elle caressait ma joue tout en me souriant. « Il ne faut pas, cest normal, entre amies, et vous êtes mon amie, nest ce pas ? »

Elle déposé un autre petit baiser sur mes lèvres.

« Cela vous déplaît ? »

Jai encore rougi. « Non madame, cest très doux, ces petits baisers entre amies ; vous avez raison ! » Elle a souri, plus largement et son visage sest illuminé.

« Je peux recommencer alors ? »

Je crois bien que jai rougi un peu plus.

Elle devait être très contente. Ma timidité lui plaisait. Elle se sentait plus sûre delle. « Vous êtes charmante, tellement innocente ! »

Elle a recommencé à me baiser les lèvres, une fois, deux fois, trois fois, dix fois peut-être plus, puis le petit bout de sa langue a franchi la barrière de ses lèvres pour se glisser, se faufiler entre les miennes.

Elle a recommencé cela encore et encore et sa main caressait ma cuisse par-dessus le tissu. Elle sest relevée et ma regardée. « Lisa, mon petit, acceptez douvrir un peu vos lèvres et votre bouche ! »

Jai rougi encore un peu et joué de linnocence de mon regard en lui répondant : « Je nose pas madame.»

Elle a caressé ma joue et son doigt a caressé mes lèvres.

« Votre bouche est si belle. Vous voulez bien essayer ? »

Jai hoché la tête dun air parfaitement timide. Une vraie oie blanche !

Elle est venue tout contre moi, a posé sa main sur ma nuque et ma embrassée et sa main a remonté ma robe tout en haut de ma cuisse. Jai repoussé le tissu. Je lai laissée membrasser encore et encore et sa main est revenue à la charge. Je lai repoussée encore une fois puis je lai laissé faire. Elle a bien remonté ma robe. Je lai interrompue : « Madame, si quelquun arrivait ? »

Elle ma souri avant de poser un tout petit baiser sur ma bouche : « Vous avez raison même si nous ne craignons pas grand-chose, passons au salon, nous y serons à laise, plus tranquilles. Ce salon est mon refuge. Nous y serons bien. »

Nous nous sommes levées, elle a pris ma taille pour me guider jusquà cette pièce. Jai frémi au contact de sa main sur ma hanche et jai pensé : » Bon, cest la première fois quune nana te fait cela ! Alors ma fille, quen penses-tu ? Ben, ce nest pas désagréable et elle embrasse plutôt bien. Pour un début, ça va, finalement! »

Jai regardé son salon, un endroit véritablement somptueux, très classe avec un très grand canapé de cuir blanc, des rideaux et des voilages, des tapis bleus de perse, des vases de cristal, des fleurs. Jétais bluffée.

Elle la bien vu : « Cest un endroit magnifique, madame ! »

Elle ma embrassé la joue.

« Je suis contente que ce salon vous plaise. Vous êtes ici chez vous, mon petit. Je vous offre une autre coupe de champagne ? »

Je lai regardée, je devais rentrer en voiture.

« Jai déjà beaucoup bu et je crains le retour en voiture ! »

Elle sest servie une coupe et sest approchée de moi. Elle a mis ses deux mains sur mes épaules puis ma embrassée ; je me suis laissé faire, elle a pu assouvir son désir de baisers.

Mais il était tard et je devais rentrer, je le lui ai dit en le soulignant que la journée du lendemain sera rude.

Moi, javais surtout hâte de retrouver Arnault par écrans interposés.

« Vous êtes si belle, mon enfant ! Jespère vous revoir très prochainement et avoir alors le plaisir de vous embrasser à nouveau en toute amitié, cela vous ferait plaisir ? »

De nouveau, jai joué la prude pour répondre en rougissant : « oui madame ! »

Elle ma embrassée rapidement et ma raccompagnée jusquà ma voiture: « Vous pourriez venir pour votre première rencontre avec mes fils, demain à 15h, par exemple. Cela vous va ? Ils seront douchés, parfaitement propres, jy veillerai ! »

Je lui ai souri avant de lui répondre : » Oui madame, demain cest parfait, comme cest samedi je ne travaille pas ! Je serai exacte au rendez-vous. A demain madame ! »

Dès mon retour jai appelé Arnault pour lui raconter la soirée et lui faire part de la bonne nouvelle concernant le terrain. Il en était heureux et ma expliqué que le message du défi était parti la veille. Jai mieux compris. Heureusement que javais bien réagi, sans paniquer.

Le notaire lavait effectivement déjà contacté et nous allions avoir deux hectares de terre, dont une petite vigne et un corps de ferme à un prix incroyablement accessible pour nous.

Selon lui, Mme de Siennes ne demandait quà devenir notre amie et a-t-il ajouté en souriant peut-être plus que cela. Comment refuser une telle offre ?

Au ton dArnault, jai compris quelle pourrait effectivement bientôt devenir un peu plus que notre voisine et notre amie.

Javais néanmoins un sacré défi à relever le lendemain et Arnault ma souhaité bon courage avant de fermer son ordinateur. (à suivre)

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