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L'otage aux anneaux d'or – Chapitre 10

L'otage aux anneaux d'or - Chapitre 10



CHAPITRE 7 : À CHEVAL, CHLOÉ !

La blonde européenne aux yeux de jade…

Voilà que mes impatiences sexuelles me reprennent !

Je sais, je sais. Abrégez, s’il vous plaît, Monsieur le Grand Inquisiteur. Il est haut, votre canasson. Quelqu’un pourrait-il me prêter un escabeau ?

Un chevalet horizontal attendait sa proie.

Ce « cheval » était une machine de bois comportant un tronc de bonne section supporté par quatre pattes de deux mètres disposées en V inversé pour lui assurer une bonne assise au sol.

Je fus hissée et déposée à plat-ventre sur le rondin, mes seins retombant de part et dautre de la bûche. Mes bras et jambes furent distendus à lexcès et ligotés aux pattes du canasson.

Linquisiteur-prélat se chargea en personne de mapposer les sept liens sacrés.

Les sept premiers tours de corde unirent solidement ma taille à la souche.

Ensuite, il cercla pareillement sept fois mes poignets et mes chevilles.

Le cordage de chanvre solidarisa la racine de mes cuisses avec les pattes arrière du chevalet, découvrant ma raie et ma vulve entrouverte.

Mon attachement à ce pur-sang devint immédiatement inconditionnel ; pour rien au monde je ne laurais abandonné !

Le soleil était déjà haut et diffusait sa bienfaisante chaleur sur la pauvre Chloé.

Jétais parée pour répondre au questionnaire, pourvu quil ne soit pas écrit en arabe classique.

Hélas, on me passa la muselière pour couper court à tout commentaire déplacé. Ils savaient déjà que je n’avais pas que le clito trop bien pendu.

Avec emphase, le Grand Ordonnateur harangua son public, plus attiré par mes fesses que par son discours.

Cette femelle est soupçonnée de sorcellerie. Son corps devra répondre à La Question. Si le Malin lhabite, elle jouira sous les supplices ! Sinon, elle croupira dans nos geôles.

« LE DIABLE SAMUSE DE LA DOULEUR » Mon corps devait donc répondre aux questions !

Cela me rappela mon examen de gastroentérologie qui se termina par une exhibition en petite culotte en guise de question subsidiaire, simplement parce qu’une assistante avait flashé sur ma croupe.

Sous le fallacieux prétexte de chasser les mauvais esprits, il entreprit de meffleurer lépiderme avec un plumet douillet, en insistant sur mes zones érogènes.

En principe, la damnation était proche. Pourtant, mon petit poisson y mettait vraiment du sien en essayant de creuser une cachette dans le bois rugueux. Mes muqueuses se détrempaient à foison sous la caresse exquise de laigrette.

Un silence religieux flottait sur lassistance.

Les préalables séternisaient et une liqueur savoureuse me poissait sournoisement lentrecuisse. Ma respiration devint empressée et mes frémissements satisfaits se communiquaient au mécanisme de bois.

En masturbateur accompli, Rachid bousculait mes sensations et me propulsait inévitablement vers un émoi humide qui promettait dêtre grandiose. Tout mon être sérotisait dans un tressaillement incontrôlable qui annonçait un orgasme colossal. Et pourtant ma machine connaissait, par bonheur, des nouveaux ratés.

Le Diable, cétait lui !

Il mensorcelait complètement avec ses procédés déloyaux. Mon clitoris incorrigible cherchait le contact du promontoire qui ne parvenait pas à le satisfaire.

Prenant les spectateurs à témoins, il pointa le débordement qui guettait mon sexe impur.

Première mauvaise réponse !

Trois hommes me lancèrent un seau deau froide, supposé me laver du péché.

Reculez un peu son bassin pour que son petit poisson et son vagin soient accessibles au cheptel !

Que d’irrespect pour la soldatesque !

La corde de chanvre, en séchant, sincrusta davantage dans mes chairs en resserrant mes liens.

Ma croupe callipyge exagéra encore sa cambrure tandis que ma fleur déployait ses pétales.

J’étais condamnée à l’immobilité absolue.

Des doigts agiles me fourrèrent le vagin et lanus d’un onctueux miel de montagne.

Rachid se nettoya posément les mains sur ma fente misérablement découverte comme pour asséner le coup de grâce à ma libido. Le miel se mêlant à mes écumes dégoulinait sur mes cuisses ficelées… et fuselées aussi d’ailleurs.

Un chariot à bétail sarrima au cheval. Dix boucs bien cornus attendaient louverture du plateau pour se pourlécher de la friandise qui me recouvrait le sexe.

Les dix diablotins honoreront-ils leur maîtresse ?

Telle était la question stupide à la réponse évidente que posa Rachid en libérant le troupeau !

Instantanément, mon ventre commença à grogner épouvantablement. Je ressentis une chaleur suffocante sapproprier mon abdomen. Dix langues râpeuses me lapèrent les parties les plus vulnérables de ma féminité. Les monstres pénétraient profondément mes cratères de leurs appendices remuants.

Mes admirateurs en uniforme ovationnaient lEuropéenne résignée. Le maître de cérémonie reprit son pot succulent et me recouvrit intégralement les téguments de sa marmelade.

Un deuxième chariot fut amené près de mon canasson ; une vingtaine dagneaux tout frisés furent libérés et se précipitèrent pour participer à la ripaille.

Des langues avides parcouraient tous les recoins de mon anatomie bouillonnante ; les plus jeunes me tétaient les seins, les plus hargneux mécorchaient de leurs cornes.

Indubitablement, le démon avait pris possession de ma carcasse.

Immédiatement, mes salves orgasmiques aspergèrent le troupeau. Un râle continu me déchirait la gorge. Tous mes sens étaient orientés vers ce plaisir foudroyant qui avait ouvert une invisible vanne libérant mes fluides en furie. Mes ongles sincrustaient dans le bois pour le punir de me trouver dans une position si propice à mes débordements.

Le troupeau enthousiaste ne se lassait pas de venir boire à la source intarissable de ma jouissance.

Le Grand Ordonnateur, satisfait, chassa le cheptel.

La preuve est apportée de la possession de cette femelle diabolique : elle sera exposée et offerte aux guerriers de la révolution toute cette nuit. Gardes, détachez-la et emmenez cette gazelle démoniaque se purifier à la rivière !

Leau fraîche et les mots complaisants de mes sbires ne suffirent pas plus que mon expiation publique à calmer la forge de mes entrailles.

Après une ablution revigorante, ils me conduisirent au quartier général.

Hakim était en grande conversation avec le cameraman qui relatait mes exploits. Un Arabe aux allures de sultan visionnait une vidéo.

Tu intéresses très fort les Saoudiens. Tes actions sont en hausse.

Achetez, achetez ! Bientôt, je serai impayable.

Tais-toi ! Le téléphone satellite surchauffe depuis la retransmission sur notre site web de tes frasques sur le pal. Tu nous as déjà fait gagner plus de vingt mille dollars rien que pour la diffusion de la première cassette.

En chameaux, cela fait combien ?

La ferme ! Je ne suis pas davis de jeter une si précieuse bécasse en pâture à deux mille mâles en rut. Mon armée a été chauffée à blanc pendant deux jours par tes ébats charnels. Aucun de mes hommes navait jamais vu jouir une femme si abondamment et si intensément. Ils rêvent tous de te violer. Tu es trop exquise et trop utile.

Il était temps que vous vous en rendiez compte.

Ta gueule ! Il est préférable de te confier au Libanais. Il tadministrera la punition publique promise pour apaiser la troupe sans trop détériorer tes charmes.

Méfiez-vous : il n’est pas fut-fut, votre spécialiste des Conseils de l’Ordre !

Tu vas la boucler ou quoi ? Je suis sûr que le représentant islamique sera de mon avis. Entre-temps, je vais négocier au plus offrant ta jeunesse rayonnante. Pour le moment, tu es une tare, mais bientôt tu seras une star : le film de ton supplice sera retransmis en direct dans les plus beaux salons des capitales arabes, histoire de faire monter les enchères.

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