Histoires de sexe fétiche Histoires érotiques de couples amateurs

L'otage aux anneaux d'or – Chapitre 20

L'otage aux anneaux d'or - Chapitre 20



CHAPITRE 13 : COMME UNE PILE ÉLECTRIQUE

Confortablement installée dans un divan gynécologique, les jambes sanglées dans les étriers, je contemplais la descente au goutte-à-goutte du sérum physiologique dans la trousse de ma perfusion. Un toubib en blouse blanche se pointa, poussant péniblement devant lui un appareil délectrostimulation. Il démêla patiemment une tresse de câbles et poussa un soupir de satisfaction.

Ouille Je vous arrête tout de suite : je ne suis pas fan des aiguilles ; mais alors pas du tout !

Mme Kadar mimplanta une à une ses aiguilles délectrophysiologie. Plus de peur que de mal. Finalement, la douleur était tout à fait supportable.

Mors sur les dents ! Pour la bonne marche de lexpérience, je vais devoir transformer ton point G en oursin ; ton anus et le confluent de tes lèvres intimes aussi. Docteur, aidez-moi : comment dois-je procéder avec ses grandes lèvres ?

Ny touchez pas : le métal qui compose ses anneaux est un excellent conducteur.

Quand ils eurent branché lécheveau de fils sur lappareil de stimulation, ils hélèrent toute léquipe pour leur permettre dadmirer leur pelote daiguilles.

Sois courageuse, mon enfant ! Dis-toi que dans quelques jours, tu retrouveras ton Pascal.

Ah ! Une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule. Cest clair : il me faudra beaucoup de courage pour croiser le regard de ce traître.

Chaque membre de léquipe était assigné à une tâche bien précise, des prélèvements sanguins au labo danalyses en passant par le tableau de commande des impulsions. La ruche se mit en branle.

Nous aurons impérativement besoin de ta collaboration.

Mme Renaud sappropria mes seins hérissésdaiguilles pour me stimuler manuellement.

Pour le moment, tout va bien ; mais si vous continuez à me sucer les bouts, je ne réponds plus de rien. Dites une colonie de fourmis a envahi mon vagin et mon rectum. Est-ce normal ?

Tout à fait normal ! Lintensité augmentant, elles vont même commencer à te dévorer de lintérieur. Préviens-nous simplement quand tu te sentiras prête à jouir. Ne tétonne pas si nous te maltraitons un peu durant ton orgasme !

Ce coït contre nature me distillait des sensations phénoménales. Leur appareil installait progressivement son emprise sur moi. Allaient-elles bientôt me faire décoller au lieu de palabrer ? Oh oui ! Là, cest bon. Je sens que je viens, et pas quun peu.

Cest tout, cest tout ! Moins fort Nooon !

Criez si cela vous fait mal !

Je me débattais, les houspillais, les frappais. Quand finalement je mordis mon plus proche voisin, ils décidèrent de mattacher.

À deux mètres à la ronde, chacun profita du fantastique orgasme qui me happa.

Ma source intarissable captivait visiblement les curieux qui proposèrent tour à tour de pousser un peu plus loin le bizutage électrique ; M. Kadar tenta vainement de corriger mes cuisses sans défense du plat de sa ceinture, mais rien ny fit.

Je déchargeais mes bordées heureuses avec la violence dune chaudière en ébullition.

Au bout dun quart dheure, ils se décidèrent enfin à libérer ma déliquescence rassasiée.

Mes impressions ? Trop facile de me faire disjoncter, mais certainement pas à refaire. En quelques minutes, cet appareil diabolique mavait conduite jusquau bord de lanéantissement.

Je prélève la dernière prise de sang pour connaître tes taux de lubyvérine et docytocine, et je te libère.

Mme Kadar maccompagna jusquà ma chambre. Elle restaura magnifiquement mon estime de moi par ses propos réconfortants :

À partir de maintenant, personne ne te dérangera plus. Demain, nous accosterons en Arabie. Il faudra que tu sois reposée et au top de ta beauté pour séduire le prince ; demain matin, tu auras au menu soins esthétiques, mise en forme et bronzage pour recharger au maximum tes accus. Récupère tant que tu peux ! Tu en auras besoin très bientôt

Jappréhendais moins les turbulences imminentes que les prochaines retrouvailles avec mon ex.

Je te laisse faire une sieste, et dans deux heures je viens te chercher pour aller chez la coiffeuse.

La sieste, je la fis sur le solarium du pont supérieur situé juste au-dessus de la salle de réunion. Ils parlaient de moi. Je les laissais manifestement perplexes.

À chaque jouissance, ses taux qui devraient théoriquement chuter grimpent de cinq à dix pour cent. Quand tu lui as cinglé les cuisses, son taux sest envolé. Inexplicable ! Il faudra que nous nous mettions daccord sur le protocole que nous transmettrons au prince. Pas question que la vente du brevet lui échappe, quitte à forcer sur le traitement

Je passai la seconde nuit de navigation sur un transat du pont supérieur. Personne navait eu lidée de venir me chercher là-haut.

Ce sommeil régénérateur effaça sans laisser de traces les affres de mes élucubrations précédentes. Dès mon réveil, toute la petite communauté se démena pour faire du dernier jour de traversée une fête ; la journée fut paradisiaque, sans la moindre fausse note.

Les compliments répétés sur les retouches apportées à ma plastique par les esthéticiennes flattaient mon amour-propre. Progressivement, je retrouvais ma fierté trop malmenée depuis mon atterrissage sur cette île sans foi ni loi.

Des heures durant, jai savouré les traitements complexes destinés à exalter ma séduction.

Comme une curiste milliardaire, je me suis payé une remise en forme « all inclusive » haut de gamme ; jétais parée pour être présentée à la cour de ce prince ténébreux qui aimait tant sentourer de jolies jeunes filles raffinées.

On me vantait intarissablement sa quête absolue desthétique féminine et sa soif inextinguible de volupté sexuelle.

Pour ma part, je craignais plutôt ses penchants sadiques et les moyens quil comptait mettre en uvre pour arriver à ses fins.

Le soleil se couchait déjà quand nous pénétrâmes dans le port de Djedda. Principal port de la péninsule, il était aussi un grand lieu de transit des pèlerins en partance pour La Mecque.

Une servante maida à enfiler une superbe robe colorée de chez Versace assortie à une paire descarpins aux talons démesurés ; ma démarche mal assurée découvrait à chaque pas mes longues jambes.

Tous les voyageurs me rejoignirent pour ne rien manquer du spectacle.

Je me sentais belle et admirée. Heureuse, quoi.

Dans une cohue indescriptible, notre felouque traça son sillage à travers une armada dembarcations indisciplinées.

A propos de l'auteur

HistoiresDeSexe

Laissez un commentaire