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L'otage aux anneaux d'or – Chapitre 22

L'otage aux anneaux d'or - Chapitre 22



Un sas souvrit sur une salle chirurgicale dernier cri où mattendaient encagoulés six personnages inquiétants autour dune table dopération articulée.

Déshabillez-vous et étendez-vous, Mademoiselle de Montsur.

En moins de deux, je me retrouvai gisante et dénudée, offerte froidement aux examens vétérinaires du collège chirurgical.

Quel génie tout de même, ce Rezza ! Il a fait de cette vulve un chef-duvre dérotisme en dégageant le passage de sa protection naturelle. Il a pensé à tout : ces anneaux sont à haut pourcentage de cuivre ; ils devraient suffire pour assurer une bonne conduction.

Mademoiselle Jade, nous allons vous implanter de façon indolore quelques petites pièces métalliques dont lusage vous sera expliqué plus tard.

Les six praticiens saffairèrent à manesthésier localement pour placer leurs dispositifs mystérieux. Il était temps : une envie furieuse de me toucher s’était emparée de moi.

Une fois les pieds bloqués dans les étriers, le plus âgé entreprit denfiler sous mon point G un faisceau de baguettes microscopiques quil déploya comme un parapluie.

Dix piécettes étoilées furent implantées par voie vaginale et de façon quasi indolore contre mon sacrum tandis que ma table se déployait en position gynécologique.

Une dernière aiguille en U munie de deux ardillons encercla mon clitoris tout en le maintenant dressé façon Priape.

Une radiographie de contrôle confirma le bon positionnement du mystérieux montage.

Comme prédit, je ne conservai aucune trace visible de cette brève intervention ; seul mon sexe finement ciselé par la parure annelée brandissait maintenant fièrement son bouton nacré.

Dommage, mais il devenait inconcevable, avec un bourgeon aussi saillant, de porter les dessous chics sélectionnés par le prince.

Mon clitoris frétillant dardait avec arrogance et révélait explicitement mon état permanent dexcitation sexuelle.

Les médecins me passèrent à même la peau une djellaba satinée pour éviter de provoquer une émeute parmi la garde princière lors de mon retour vers mes appartements.

Raffa se chargea de me raccompagner à ma chambre.

Elle y dénicha le plus invraisemblable string de la collection.

Une fine chaînette me ceintura la taille. Elle était chargée de maintenir à sa place une parure complexe que Raffa s’empressa d’ajuster sur mon sexe.

Ce petit bijou insignifiant deviendra très vite le meilleur ami de ton clito.

Elle disjoignit ma fentille avec une sorte dépingle dont les branches sous tension enfilèrent les anneaux pour sagrafer au bijou clitoridien ; la finalité du dispositif était de garantir la béance de ma fente humide en faisant jaillir au maximum le clitoris, en permanence taquiné par le bijou.

Quel esprit tortueux avait pu imaginer cette parure pour sassurer une complète vulnérabilité de mes zones érogènes majeures ?

Elle enduisit ensuite mon sexe déployé dun baume agréablement révulsif pour rendre écarlate mon intimité déjà nettement enflammée.

Nue devant le miroir je découvris, dans un grand trouble, le cratère congestionné de mon sexe préparé pour le sacrifice ; une mouille infamante confirmait l’efficacité de mon nouveau bijou sur le réveil de mes pulsions charnelles.

Pitié, Raffa Ne prononce plus mon prénom! Chaque fois que j’entends « Jade »…

…ta libido généreuse se réveille. Je sais cela. Tout le monde le sait. La chose qui stimule le plus notre prince sont les petites chattes sophistiquées et brillantes qui attirent le regard, comme la tienne. Si la jeune fille est mignonne et déjà bien échauffée, il nous exprimera toute sa reconnaissance en nous donnant un jour de congé.

Alors là, c’est différent.

Chaussée de mes escarpins dorés les plus hauts, je revêtis sur les conseils de ma gouvernante une minirobe blanche diaphane laissant entrevoir mes seins libres sous tension.

Deux gardes en uniforme dapparat m’agrippèrent pour mescorter jusquau bureau princier.

Mon cur battait la chamade en franchissant le seuil du luxueux cabinet.

Léquipe scientifique au complet ceinturait un séducteur dune lourde quarantaine dannées.

Une barbe rase, des sourcils épais, de longues mains manucurées et un sourire carnassier conféraient au monarque une prestance aristocratique.

Avec toute lassurance de sa fonction, son regard dépervier détailla minutieusement mon anatomie.

Mademoiselle de Montsur, je vous souhaite la bienvenue et un agréable séjour au château de Rābigh.

Un grand frisson me glaça la moelle épinière. Pascal résidait aussi dans ce palais, à quelques mètres de moi peut-être.

Dun geste sans équivoque, le maître des lieux me désigna un siège insolite : lassise se composait de deux pièces agencées à quatre-vingt dix degrés, mobligeant à écarter les cuisses pour mieux afficher ma féminité.

Ses yeux de braise ne quittaient pas mon entrejambe sordidement présenté.

À ma grande honte, ma lubrification excessive imbibait peu à peu le superbe tapis ottoman.

Bienvenue dans mon palais, charmante jeune fille ! Je vous remercie d’avoir accepté avec autant de complaisance de participer à cette étude qui nous tient tant à cur. Nous prenions à l’instant connaissance des dosages sanguins effectués durant votre traversée ; les taux relevés sont restés sensiblement dans la norme attendue. Vos performances cinématographiées sur lîle de Socotra laissaient déjà entrevoir une vitalité remarquable

Je viens davoir lexplication rationnelle des derniers prélèvements de lubyvérine et d’ocytocine qui culminent à cinquante fois la normale : ils sont les témoins irrécusables dune formidable appétence sexuelle lorsque vous êtes confrontée à la souffrance.

Ce qui veut dire ?

Votre enthousiasme lors du châtiment public confirmait à suffisance vos tendances masochistes débridées : une aussi exquise créature avide de supplices et capable de les endurer nous ouvre des perspectives prometteuses et inespérées.

Il faut que vous sachiez l’importance capitale que revêt à mes yeux la signature du contrat de vente de la lubyvérine. Vous ignorez encore qu’un contrat pour l’achat du brevet du "magnétron" sera présenté par la même occasion ; cet appareil révolutionnaire est destiné à stimuler les implants que nous venons de vous poser. Nous sommes dans l’inconnu concernant les applications humaines de ce projet. Vous seriez la première à le tester si vous marquez votre accord.

Mademoiselle Jade ! Votre main droite ne vous suffit plus, dirait-on ? J’escompte que vous conserverez vos effusions pour mes hôtes

Pardon ; où avais-je la tête

Au même endroit que vos mains, selon moi ! Je vous répète avec insistance que vous serez obligatoirement sevrée de toute jouissance tant que mes acheteurs ne seront pas réunis pour la vente.

J’entends bien, Sire. Je saurai me tenir, sil le faut vraiment. Je jouis aussi de ne plus jouir.

Je ne suis pas un tyran, et je ne compte pas vous contraindre à accepter cette proposition pleine d’aléas imprévisibles. Soyons clairs ! Votre ami, Pascal Lemaître, réside dans ce palais. Un seul mot de votre part : notre contrat deviendra caduc et vous repartirez avec lui. Dans le cas contraire, je peux sans crainte vous affirmer que vous serez traitée avec la plus grande considération jusqu’au soir du "Grand Sacrifice".

« Tout, mais pas ça ! Jamais je ne repartirai à son bras. »

Vous me mettez devant un choix cornélien, Sire. Soit je retrouve Pascal, mais alors je muselle ma curiosité maladive et je prive peut-être la science d’une avancée historique.

Vous pouvez très bien attendre jusqu’au repas que je donne ce soir en votre honneur ; Nadia sera présente, et…

C’est tout réfléchi ; mon choix est fait. J’accepte, mais c’est bien parce que vous m’êtes sympathique.

Votre dévouement à la science vous honore, ma petite Jade.

Si je navais pas été si bien élevée, mon sexe aurait fait un sort au coin bien poli de son bureau en acajou.

Je vois avec enchantement que vous êtes très cérébrale, Mademoiselle de Montsur.

La présence de Nadia à vos côtés semble ranimer en vous une avidité sexuelle bien singulière.

Les prochains jours seront consacrés à lobservation de votre tolérance à la douleur sous administration croissante de lubyvérine ; il paraît effectivement de plus en plus probable que cette substance aurait aussi un effet semblable aux endorphines naturelles.

Cette exploration approfondie se fera dans le donjon du douzième siècle de la face ouest du château. Cet endroit surprenant est le dernier témoin des distractions passionnantes auxquelles se livraient mes ancêtres avec leurs épouses volages.

Avant de vous quitter très temporairement, sachez, Mademoiselle, que jai fait créditer de six mille dollars un compte bancaire suisse à votre nom, conformément à nos accords.

Le play-boy oriental prit congé, me laissant aux mains des chercheurs anticonformistes.

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