"Le petit pain au chocolat"
Je stoppai ma voiture devant la boulangerie de mon quartier. C’est toujours là que j’achetais mon pain. Un peu parce qu’on y trouvait du bon pain, ce qui n’est pas vraiment le cas des autres, mais surtout -soyons honnête- à cause de la jeune femme qui y travaillait.
Elle avait des cheveux châtain clair coupés "à la garçonne", de grands yeux bruns et une silhouette longiligne qu’elle aimait à souligner par le port de tenues moulantes. Bien qu’étant déjà grande de nature, elle portait toujours des chaussures à talons hauts et fins (7 centimètres au minimum pour ce que j’avais pu en juger depuis que je l’avais vue pour la première fois). Au fil des mois, j’avais réussi à apprendre d’elle son prénom, Céline, et son âge, 24 ans.
Ce Samedi, elle avait choisi un T-shirt court qui dévoilait largement son nombril, un jean stretch taille basse pour conforter le coté "moulant" et des bottes noires en cuir dont le talon métallique mesurait selon mon estimation une dizaine de centimètres.
Lorsque je la vis sortir ainsi vêtue de l’arrière boutique, mon sang ne fit qu’un tour.
Pendant qu’elle servait les personnes qui me précédaient, je pensais "Oh putain, ce canon ! Hum, ce que je voudrais pouvoir la baiser, mettre ses bottes et la prendre par tous les trous … Je voudrais rester sans débander pendant deux heures, lui en mettre plein la culotte, comme disait Sabrina tout à l’heure.".
Je me rendis soudain compte que ma main caressait la braguette de mon pantalon en cuir. Fort heureusement, les gens devant moi me tournaient le dos, et Céline était occupée à emballer les gâteaux que venait d’acheter un des deux clients.
Quand ce fut mon tour d’être servi, je lui adressai mon sourire le plus avenant.
— Bonjour Céline.
— Bonjour Sam. Vous désirez?
— Deux choses : d’abord une baguette, comme d’hab’… et puis, une question. Vos bottes……
— Quoi, mes bottes?
— Et bien, je les trouve top ! Vous les avez achetées où?
— À Grenoble. Pourquoi, vous voulez les mêmes?
Je me sentis brutalement emporté par un élan incontrôlable. Et sa réaction à elle fut tout aussi surréaliste !
— J’aimerais bien, mais je voudrais d’abord essayer les vôtres avant.
— Vous chaussez du combien?
— Je dirais "comme vous à priori", 39 et demi.
— Vous y êtes presque, c’est du 40.
Elle tendit sa jambe et regarda son pied.
— Alors comme ça, mes bottes sont top…
!
— Vos bottes me bottent !
— Et vous voudriez les essayer…?
— Oui, ça me plairait beaucoup…
!
— Et au niveau organisation, vous voyez ça comment? Je vous les passe là, par dessus le comptoir?
— À vrai dire, je préférerais un coin plus tranquille, et puis cinq minutes pour en profiter. Genre chez moi, par exemple… Ou chez vous… Enfin, c’est comme vous voulez. Moi, j’habite juste à deux pas.
Elle leva les yeux vers la pendule et me dit :
— Bon, je finis dans … Maintenant. Vous m’attendez? Je vais chercher mon blouson et on y va.
— Super ! Euh… Céline……
— Oui?
— Vous oubliez ma baguette.
— Oh, désolée ! Voilà. Pour la peine, aujourd’hui, c’est offert par la maison !
— Et bien alors, merci et merci.
— Pardon?
— Ben oui, merci pour la baguette, et surtout, merci pour les bottes !
— Alors, de rien… et de rien !
Elle repartit en riant dans l’arrière boutique et je l’entendis dire à sa patronne :
— Bon, il est midi, j’y vais. Il n’y a plus de client dans la boutique.
— Bon appétit, Céline.
— Merci Madame. A tout à l’heure….
Elle avait enfilé un blouson de cuir très court de couleur rouge vif.
— Waôw ! Vous avez un super blouson !
— Quoi, ne me dîtes pas que, lui aussi, vous voudriez l’essayer !
— Et si je vous le disais?
Elle éluda ma question.
— Bon alors, on fait comment? Je vous préviens juste qu’il faut que je reprenne mon job à 15 heures.
— Et bien, nous avons du pain tout chaud, mon frigo est plein, car j’ai fait les courses avant-hier, donc, en plus, on aura le choix… Si vous voulez, dans moins de cinq minutes, on attaque l’apéritif chez moi, ça vous dit? Et en plus, pour le même prix, je fais le chauffeur !
Profitant de l’occasion, je caressai la manche de son blouson en lui prenant le bras pour l’aider à s’installer dans ma voiture. Deux minutes plus tard, je réitérai en la prenant par la taille lorsqu’elle franchit le seuil de ma demeure.
Pendant qu’elle jetait un regard circulaire dans l’entrée, j’accrochai en vitesse mon blouson à moi sur un cintre et, m’approchant d’elle par derrière, posai mes mains sur ses épaules pour lui enlever le sien. Surprise, elle sursauta, mais me laissa finalement la dévêtir. Ses poignets étaient à peine sortis des manches que je glissai les miens dedans.
Je ne sais ce qui provoque cette réaction, mais j’ai remarqué qu’à chaque fois ou presque que j’enfile les vêtements ou les bottes d’une jolie femme devant elle, elle sourit ! Je précise qu’il ne s’agit quasiment jamais d’un sourire moqueur, mais le plus souvent d’une sorte de complicité. Céline ne dérogea pas à cette règle….
Je l’invitai à passer dans le salon et à s’asseoir dans mon canapé en cuir fauve.
— Restez là, je vous demande juste une seconde et je reviens. Tiens, choisissez la musique pendant ce temps, vous voulez bien?
— OK. Ça marche !
En me rhabillant chez Sabrina, j’avais enfilé directement mon pantalon de cuir, sans remettre ni ma petite culotte, ni mon collant, et j’étais donc pieds nus dans mes bottes. Je montai dans ma chambre pour enfiler une paire de mi-bas et redescendis les marches quatre à quatre.
— Bien, nous y voilà….
— Nous voilà où?
— Vous avez déjà oublié? On est ici pour que je puisse essayer vos bottes tranquillement….
Tout en parlant, je m’étais assis à coté d’elle et commençai à ôter les miennes.
— Mais vous m’avez déjà piqué mon blouson !
— Non, ça, c’est autre chose. … Allez, vous aviez dit que vous étiez d’accord……
Elle accepta finalement de se déchausser et nous fîmes l’échange. C’était une paire de très belles cavalières, en cuir souple et doux, entièrement doublées en peau, moulant malgré tout parfaitement le mollet et montant haut sur la jambe. Le talon métallique et le bout relativement effilé leur donnaient un aspect très sexy. Comme à chaque fois dans ces moments là, j’étais profondément excité. Céline se redressa la première :
— Ça va, Effectivement, c’est ma pointure… Et vous?
Je me relevai à mon tour en regardant fièrement mes pieds.
— Nickel chrome !
— Bon ! Alors, c’est bon, vous les avez essayées, vous êtes content?
-S’il vous plaît, attendez, laissez les moi ! On peut rester encore un peu comme ça, non?
Avant qu’elle ait eu le temps de répondre, je changeai de sujet :
— Ça vous dit un ’ti punch?
— Tant qu’à rester sur une base de rhum, je préférerais un Cuba Libre.
— Et bien, va pour un Cuba Libre….
Je me relevai tandis qu’elle chargeait la platine CD. En me rendant dans la cuisine, je pensai "Waôw, premier objectif atteint, j’ai ses bottes aux pieds, j’ai même son blouson !". Je réalisai alors que je commençais à bander sérieusement. Passant machinalement la main entre mes cuisses gainées de cuir, je continuai à me faire un film dans la tête. "Oh putain, ce que j’aimerais me la faire ! C’est un véritable appel au sexe, cette nana !!! Ce que je voudrais, c’est que quand je vais revenir dans le salon, elle enlève son T-shirt, puis son jean et que je la prenne, là, debout, au milieu de la pièce. Et après, je voudrais qu’elle me suce avant que je ne l’encule. Ouais, ça, ça s’rait cool !".
Un air de bossa-nova emplit la maison. Je me dis qu’à défaut de pouvoir vivre tout ça, je devrais au moins réussir à m’offrir une danse avec elle…
Je remplis deux verres et ajoutai quelques amuse-gueule sur un plateau.
Encore perdu dans mes pensées, je faillis le laisser tomber au sol quand je revins au salon : Céline avait posé son T-shirt sur le dossier d’une chaise et achevait de dégrafer comme si de rien n’était son soutien-gorge mauve. Elle le lança dans ma direction et il atterrit sur mon épaule gauche.
Sans la quitter des yeux, je posai précautionneusement mon chargement sur la table basse : elle se déhanchait lascivement au rythme de la musique et caressait à deux mains sa poitrine découverte.
J’eus l’impression que ma queue allait faire exploser ma braguette !
C’était complètement irréel : je savais que cette fille faisait fantasmer la majeure partie de la population mâle du secteur, mais qu’elle était en fait très sage, qu’elle sortait avec le même garçon depuis un an. En fait, elle était peut-être un peu provocatrice dans ses tenues, mais ce n’était en aucun cas une salope. Là, elle n’avait pas du tout l’air d’être shootée ou bourrée, et pourtant elle paraissait être quelqu’un d’autre. Elle qui avait si souvent une attitude presque hautaine avec tout le monde, elle qui me connaissait de moi que mon prénom, était là, plantée au milieu de mon salon, à demi nue, et elle faisait onduler son corps devant moi comme si rien au monde n’était plus naturel.
J’inclinai ma tête sur le coté pour embrasser la soie de son soutif, puis m’approchai d’elle en lui tendant son verre. Elle commença à boire sans cesser de danser. Je pris le mien et collai mon ventre contre le sien tout en trinquant avec elle. Je bus une bonne rasade, et posai ma main gauche sur la peau nue de sa hanche.
Elle était au départ un peu plus grande que moi, mais du fait que nous avions échangé nos bottes, j’étais sur dix centimètres de talon, et elle seulement sur cinq. Du coup, nos deux bassins étaient exactement à la même hauteur, et je sentais avec délectation son pubis caresser mon sexe tendu sous le cuir.
Au bout de deux minutes, n’y tenant plus, je reposai mon verre sur le meuble Hi-Fi. Profitant de ce qu’elle penchait la tête en arrière pour boire une gorgée de cocktail, je posai ma main droite sur son sein et me mis à le caresser comme elle le faisait juste auparavant.
Voyant qu’elle me laissait faire, je m’enhardis à faire sauter de ma main libre le bouton de la ceinture de son jean. J’essayai alors de la glisser par derrière à l’intérieur de son pantalon, mais il était trop serré. Elle posa à son tour son verre et fit descendre elle-même sa fermeture éclair.
Je crus tout d’abord qu’elle ne portait pas de culotte, avant de sentir sous mes doigts la ficelle d’un string. Tandis que mes deux mains s’activaient, je l’embrassai dans le cou, puis cherchai sa bouche. Elle envoya sa tête en arrière en disant "Oh non, non, pas ça !", mais en même temps, elle commença à m’enlever le blouson, puis mon pull. Je levai donc les bras au ciel afin de l’aider dans cette entreprise, puis mes mains reprirent aussitôt après leur ouvrage. Elle avait cessé de danser, mais elle se cambrait parfois au gré des mouvements de mon majeur qui cherchait avec insistance à pénétrer son anus. Elle semblait malgré tout réticente à m’offrir sa bouche.
— Céline, laisse-moi goûter ton rouge à lèvres……
— Je … peux pas faire ça, je dois … me fiancer … Samedi prochain !
— Et tu ne veux pas embrasser quelqu’un d’autre que ton fiancé, c’est ça?
Elle me répondit "Oui" dans un souffle. Je dois dire que le mien fut un instant coupé : elle me laissait la peloter sous toutes les coutures, mais refusait de me rouler une pelle !!!
Elle profita même de ce que j’avais légèrement éloigné mon bassin du sien pour carrément faire glisser au sol son jean. Du fait qu’il était "à patte d’éléphant", je la vis s’en débarrasser en levant une à une ses jambes bottées avant d’ôter ensuite le string assorti à son soutien-gorge.
Elle but une nouvelle gorgée de Cuba Libre et me tendit son verre. Je bus à mon tour, puis elle le reposa et se recolla contre moi, vêtue en tout et pour tout des cavalières noires de Tiffanny. Elle se frotta à nouveau un long moment contre le cuir de mon pantalon, faisant ainsi monter en elle une excitation qu’elle manifestait par des soupirs qui devenaient de plus en plus rauques et sonores. J’avais réussi à introduire la moitié de mon majeur en elle et j’eus énormément de mal à ne pas éjaculer dans mon pantalon lorsqu’elle atteint la jouissance à force de frotter sa chatte contre mon cuir.
Elle resta quelques minutes immobile, collée à moi, puis je sentis sa main ouvrir ma braguette et sortir ma verge turgescente. Elle s’accroupit progressivement en me léchant le torse, puis le ventre et prit un court instant mon sexe en bouche. Elle se redressa ensuite et, montant sur la pointe des pieds, s’empala sur moi sans autre forme de procès.
Je me mis aussitôt à la limer, puis en progressant petit à petit, je nous rapprochai de l’angle de la pièce jusqu’à lui caler le dos contre le mur. Une fois qu’elle se retrouva ainsi bloquée contre le lambris blanc, je donnai plus d’ampleur à mes mouvements. A chaque nouveau coup de boutoir, je lui parlais : "Oh oui, continue, c’est bon", "Tu la sens bien comme ça?", "Ça te plaît, hein, tu aimes ça?" et elle me répondait "Oui, vas-y", "Oh, c’est bon".
Nos gémissements de plaisir devinrent peu à peu de véritables cris et j’éjaculai finalement après m’être enfoncé en elle au plus profond que l’écartement de ses cuisses me le permettait. Alors, pour la première fois, sa langue fouilla ma bouche tandis qu’elle se suspendit à mon cou. Les lèvres de son sexe s’écartèrent plus largement, mon phallus plongea un peu plus loin encore dans son ventre et je repris mes mouvements de va et vient jusqu’à ce qu’elle atteigne à son tour le septième ciel.
