En 2016, j’avais 23 ans et je traversais une période de doute quant à mon apparence et ma désirabilité du fait de ma récente séparation avec mon ex-copine. Cette période était aussi assez pauvre en termes d’activité sexuelle. Mais dans cette expérience, je me surpris à lire de plus en plus d’annonces gays, de récits entre hommes et de regarder diverses vidéos entre mâles qui semblaient prendre leur pied.
Ayant découvert depuis longtemps que mon anus pouvait être une incroyable source de plaisir, je me résous à mettre moi-même une annonce : jeune homme, 23 ans, métis, peau caramel, cheveux longs, 1m85 pour 74kg, au physique athlétique, cherche à découvrir le plaisir entre hommes. Paradoxalement, je cherchais aussi un plan avec un semblant de domination. Probablement pour échapper à ce sentiment de culpabilité, moi, (l’ex) hétéro, à la virilité crevant le plafond et la masculinité ne pouvant laisser transparaître aucune faille. Une fois les photos mises, les profils défilèrent. Jusqu’à tomber sur celui qui me paraissait le plus intéressant. Un plan soft, comprenant branlette et fellation devant un film porno. David (nom absolument inventé car je n’ai aucun souvenir de son vrai prénom) prend rapidement rendez-vous, un vendredi soir. Alors que nous discutions de nos expériences respectives, vient sur la table mon envie de fessée, de doigtage. David, pas en reste, m’envoie alors une photo, m’expliquant posséder plusieurs plugs, noirs, en silicone, aux diamètres qui ne vont qu’en augmentant. Et qu’il sera ravi d’essayer dans mes fesses vierges.
Le vendredi soir arrive, à peine sorti du métro que mon téléphone vibre, David voulant être sûr de ma venue. L’idée de m’enfuir m’a plusieurs fois traversé l’esprit dans le métro mais je refusais de me laisser aller. Et finalement, j’arrivais devant la porte de son appartement, le cul frétillant. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant David. De l’Apollon d’une trentaine d’années, aux muscles saillants, je passais à un homme plus proche de la soixantaine, petit, voire rachitique, dont les cheveux fondaient comme mon envie, ou neige au soleil. Mais comment reculer ? De son côté, je sentais bien qu’il était plutôt fier de son coup, de s’être fait livrer de la viande fraîche. Qu’à cela ne tienne, peut-être était-il bien monté.
Les vêtements volent rapidement et nous nous retrouvons rapidement dans un lit, devant un film porno. À l’écran : une transsexuelle noire est en train de travailler en profondeur la rondelle de son amant blanc. Je reste scotché par ce spectacle en imaginant cette amazone, enfin plutôt son imposant et veineux membre, élargir ma corolle. À ce moment, je sens alors une chaleur externe se refermer sur mon sexe en pleine érection. David était déjà en train de me branler. La sensation d’une main étrangère est divine. Cette sensation de ne pas avoir le contrôle sur son plaisir. Le petit s’applique, les va-et-vient sont lents et profonds. C’est tout mon bas-ventre qui ressent la chaleur. À petits coups de reins, je me surprends même à essayer de conserver le contact avec ses doigts. Il faisait ça bien et je me décide à lui rendre la pareille. Je n’ai aucun mal à trouver son tube turgescent et m’en saisis. Ma première bite. D’abord doucement, j’essaie de me caler sur son rythme. Maladroitement. Le fait qu’il n’ait pas pris la peine de se raser pubis et couilles, s’entretenir tout du moins, m’empêche aussi de m’appliquer mais je fais du mieux que je peux. Sûrement pas assez car David prend les choses en main.
Alors que je suis toujours allongé sur le dos, il lâche mon sexe, se redresse et me présente le sien devant le visage. Le ton est assez directif et je sens maintenant ce qu’il me reste à faire. Mes lèvres s’ouvrent timidement, je sors ma langue pour faire comme dans les films et je l’enroule autour de son sexe. Pas forcément le plus long mais déjà très dur et veineux. Le râle qu’il pousse me confirme qu’à défaut de l’avoir suffisamment bien masturbé, ma bouche lui suffit. Son sexe s’avance de plus en plus jusqu’à pénétrer mes lèvres et c’est un festival de techniques que je lui propose. Toujours en m’enjambant, il se saisit de ma gorge à deux mains et commence de mouvements de va-et-vient de plus en plus profonds. Sentir ce sexe dur envahir ma bouche n’est pas des plus désagréables, malgré ce goût légèrement âcre et salé qui gicle régulièrement sur mes papilles. Ce traitement doit durer 10 bonnes minutes où David utilise ma bouche. Profitant de mon envie pour « tester » la gorge profonde et aller plus loin. Obnubilé par l’envie de lui faire plaisir, je salive, je lui lèche les couilles et enroule ma langue autour de sa queue, à m’en baver sur le menton. Moi l’hétéro convaincu, je me surprenais à prendre goût à la bite et à vouloir faire monter son plaisir. En somme, à devenir une bonne salope. Mais il n’en avait pas oublié mon traitement de faveur.
Lorsqu’il juge que le moment est venu, que je ne m’enfuirais pas, il retire son sexe de ma bouche et m’ordonne de me mettre à 4 pattes, face à la tête de lit. Mes appréhensions reviennent, me voici offert à lui, le cul absolument sans défense. Une première claque sur la fesse gauche me tire de ma rêverie. Pas douloureuse mais assez vive pour me faire pousser un cri d’étonnement. La deuxième ne se fait pas attendre. Puis la troisième résonne et je m’accroche à la tête de lit. La quatrième me fait craquer et c’est mon cul que je sens s’ouvrir et se tortiller. J’arrête vite de compter alors qu’elles continuent de s’abattre sur mon derrière qui en veut toujours plus. Les clacs se succèdent, mon cul se dandine devant ce vieux pervers qui prend un malin plaisir à me rougir les globes, non sans oublier ma rondelle. Entre deux clacs, un doigt fureteur vient jouer avec ma rondelle, l’effleurer, me détendre les chaires et surtout continuer de me faire chavirer de l’autre côté du miroir. Jusqu’à cette douche sensation de chaleur qui m’envahit de l’intérieur. David venait d’introduire un doigt dans mon cul, sans préparation. Mais l’excitation avait rendu cette intromission un peu trop facile à mon goût. À 4 pattes, le cul relevé, la rondelle ouverte, avec un doigt dans le cul, la vue devait être superbe. D’un doux et lent va et bien, le travail de mon fion presque vierge avait largement commencé. Je pensais qu’il en resterait à une phalange mais David ne reculait devant rien et c’était l’intégralité de son doigt qui me ramonait. De telle sorte que lorsque son doigt était au fond de mon cul, il en profitait pour attraper et tirer sur mes couilles. En vraie salope, j’en étais réduit à accepter mon sort, accepter que mon cul soit totalement ouvert et offert à cet inconnu, à sentir mes chaires s’ouvrir et se refermer à chaque passage. Son index ne reste pas longtemps sans compagnie. Un deuxième doigt puis un troisième, je suppose, font leur venue dans mon fion. Et le ramonage continue. De plus en plus rapide, profond.
Incapable de savoir combien de doigts sont introduits ni combien de temps cette punition dure. Mais elle prend fin lorsqu’enfin je sens ma sève monter, alors que mon amant me doigte allègrement le cul et que celui-ci fait de plus en plus de bruits obscènes. De mon côté, je ne contrôlais plus rien de mon plaisir et pour éviter de satisfaire totalement ce pervers qui m’avait menti sur la marchandise, je retenais mes cris en agrippant au plus fort que je pouvais la tête de lit. Je devais aussi la mordre pour éviter de continuer de pousser des cris qui trahiraient l’état d’excitation dans lequel j’étais à cause du sévère traitement que subissait mon anus. C’est finalement avec des doigts au plus profond de moi que je me répands, dans un râle terrible, qui me fait tomber à plat ventre, le cul levé. Fort heureusement, David retire ses objets de torture alors que je suis vaincu, les fesses rougies, le sexe coulant, la rondelle écarlate et coulante. Mon amant prenait plaisir à observer sa proie vaincue. Quelques minutes à reprendre mes esprits, une douche rapide et je rentrais chez moi, en me jurant que l’on ne m’y reprendra plus.
Jusqu’à la deuxième fois.