Nicolas n’était en fait pas vraiment malade. Sil avait dit ce mensonge à sa mère, c’était surtout pour être tranquille, car sa chambre n’avait pas de verrou.
Le lendemain, il vint me trouver dans la chambre. Je le trouvais assez étrange. Plus que d’habitude. Il avait l’air surtout gêné, et ses paroles étaient floues, ses phrases décousues.
— Maman est au travail?
— Ouais mec on est jeudi.
— Je… Ok! Cool. Ça… Hm. Ca va?
— Oui oui… Mais toi t’as pas l’air bien… Toujours malade?
— euh… Non. Beaucoup mieux… Beaucoup. Dis-moi, tu as quelque chose contre le fait de te faire des potes pendant tes vacances ?
— Absolument pas, au contraire.
— Je… J’ai organisé un truc ici cet aprèm. Ok. Mais. Bon. Tous mes amis sont gays. Comme moi. Ok. Ok.
— Je ne savais pas que tu étais gay. C’est cool que tu puisses m’en parler dans problème.
— Ok. Ouai. Carrément. Et toi?
Si seulement il savait qu’il y a encore quelques heures sa mère sautait sur ma queue comme une dingue…
Moi. Je ne sais pas. Je suis hétéro. Plus jeune j’avais eu des idées comme ça, j’étais curieux de goûter à une bite. Plusieurs fois, en jouissant dans ma main j’avais goûté et avalé mon propre sperme. C’était vraiment intéressant, mais jamais je n’avais approché un homme.
— Moi quoi?
— Est-ce que tu es gay?
— Non je ne crois pas Nicolas, lui répondis-je avec toute la douceur du monde.
— C’est pas un problème… Ok. Non. Pas un problème. On s’organisera différent si tu veux te joindre à nous. Ok.
Sur ce, il repartit.
Qu’est-ce qu’il manigançait?
Juste après le déjeuner, alors que j’étais en train de continuer à rendre des services à la tante pour ranger la maison et la cave, plusieurs amis de Nicolas débarquèrent. Je les rejoins rapidement. Nicolas avait préparé de nombreux cocktails. Pina Colada et punch en particulier. LEntente était joyeuse, les amis de Nicolas très intéressants, pas seulement geek, et tous n’était pas efféminé. Dans le lot, il y avait aussi Camille, une transsexuelle aux seins bien ronds. Tout de suite le feeling passa entre nous deux – j’ai plus d’attaches avec les filles. Camille avait un visage très doux, rond, encore de fille. Je ne vous cache pas que plusieurs fois j’ai imaginé l’embrasser.
L’alcool commençait à détendre les langues. De nombreuses allusions fusaient, de gentilles piques se lançaient entre cette bande d’amis incroyable. Camille et moi nous rapprochions, devenions plus tactiles. C’est alors que Nicolas m’appela dans la cuisine. Il avait à me parler.
— Bon… C’est délicat. Je vais te poser une seule question. Est-ce que tu as déjà envisagé de sucer une bite?
Le pauvre était rouge de peur. Non, d’appréhension. C’est ça. Ses doigts s’entortillaient les uns dans les autres, ses jambes ne tenaient pas en place, et ses yeux apeurés cherchaient la salvation dans les miens.
Je me décalai et aperçus Camille, qui me regardait en souriant. Elle écarta les jambes discrètement, pour me montrer qu’elle ne portait pas de culotte… Et qu’une belle bite pendait encore entre ses jambes…
Merde! C’est Noël ! Pourquoi pas?!
— Nicolas… J’adorerais!
Il explosa de joie! Ce moment de libération et d’effusion resterait à jamais gravé en moi.
Il me prit par la main et me ramena au salon. Je retrouvai ma place auprès de Camille, souriante, qui dépose un baiser sur ma joue, alors que je posais la main tremblante sur sa cuisse alléchante.
Nicolas prit la parole:
— Aujourd’hui, notre cercle s’élargit puisque mon cousin est des nôtres.
Je ne savais vraiment pas dans quoi je venais de m’embarquer. L’alcool nous avait complètement désinhibés, Camille m’excitait énormément, je sentais ma queue pousser sous la braguette… Les potes de Nicolas souriaient dévoilement, me regardaient avec appétit…
Nicolas se tourna vers Camille pour l’inviter à m’expliquer la suite…
— Alors voilà. On a inventé un jeu, très simple, mais trèèèès kiffant. On va baisser les lumières, allumer des bougies et de l’encens, et tirer deux noms au sort. Le premier qui sera désigné sera l’Inconnu, l’Etranger. Le deuxième sera le Chercheur. Concrètement c’est très simple. L’Inconnu sera au milieu de notre cercle, debout, la braguette de son jean ouvert… Tandis que le Chercheur aura les yeux bandés, sera à genoux et devra, en suçant l’Inconnu, découvrir son identité. Simple non?
Sa question s’accompagnait d’un petit rire gai, j’étais conquis par cette créature, et si l’alcool n’avait pas été là, j’aurais sûrement commencé à paniquer et à trembler d’angoisse. Mais cette Camille me faisait tourner la tête ! Mes yeux avaient du mal à ne pas tomber dans son décolleté, mes mains à ne passer griffer ses cuisses sensuelles…
Nicolas apporta les deux paniers contenant nos noms (un pour l’inconnu, l’autre pour le Chercheur), et me fit l’honneur de tirer en premier.
Invraisemblable !!! Voici ce qui sortir de ce tirage:
Inconnu: Moi
Chercheur: Camille
J’essayais de me contenir. Je laissai les papiers à Nicolas en essayant de ne pas montrer mon euphorie. Il annonça d’un ton très enjoué à Camille de mettre le bandeau et de s’installer à genoux sur le coussin au centre du salon… Une fois installé, il me dit tout bas:
— Quand tu veux l’artiste.
Je regardai tous ces visages autour de moi, heureux que le spectacle commence, impatients de me découvrir aussi j’imagine. J’avançais. Camille n’était qu’à trois pas, mais la scène dure une éternité. Comme si c’était un ralenti.
Mais enfin voilà, je baissai la braguette, allai chercher ma queue déjà bien dure dans ma jambe droite de pantalon et la sortis… aux yeux de tous… juste sous le nez de Camille… déjà souriante de bonheur…