Histoires de sexe Premières histoires de sexe

Ma vie de télépathe – Chapitre 4

Ma vie de télépathe - Chapitre 4



CH 4

Je venais de me faire embaucher par ce détective privé dans son agence. Pour me motiver à accepter (il travaillait seul), il ma pris comme associé. Il voyait mes dons comme un atout dimportance pour son activité. Il ny avait pas pensé mais javais plus que ça à lui proposer. Il ma fallu plusieurs mois pour passer ma licence de détective privée. Au début, il sinquiétait de me voir passer mon temps à numériser ses dossiers et moderniser son matériel plutôt que de me voir réviser pour le concours. Il a été rassuré de savoir quen matière de droit jen savais déjà suffisamment (6 heures de cours de droit par semaine en classe de première et terminal et même chose pour le BTS, fallait bien que ça serve à quelque chose). De plus, quand je lui ai raconté de quelle manière javais passé mon BAC, il ma répondu avec un sourire en coin : « Je ne veux rien savoir ».

Plusieurs mois plus tard, ça y était, je lavais ma licence. Du coup, Jean Claude, qui avait un permis de port darme, à voulu savoir ce que ça donnerai avec moi et .. Finalement on a laissé tomber compte tenu de mes piètres résultats au stand de tir. Hein ? . Cétait quoi ces résultats ? Si je vous disais que jallais le voir en lui disant « regarde je lai mis au centre » et quil me répondait « Euh oui mais ta cible cest celle dà coté ». Ça vous suffit ?

Cest à partir de la quon a commencé à travailler sur le terrain. La grosse majorité des affaires que nous avions cétait principalement des affaires dadultère. Le plus souvent des femmes nous contactaient car elles soupçonnaient leur mari daller voir ailleurs. On avait aussi des contrats « filature » comme on les appelait qui consistait à surveiller discrètement quelquun. Aussi nous avions des contrats « recherche de personne disparue » Cest lors des enquêtes que je voyais que mes dons étaient mis à contribution. Il faut dire quavec mon jeune âge et ma silhouette, je passais plus inaperçu que mon collègue. Javais lallure du jeune homme, issue de la génération Geek-dorothée-Mario Bros habillé décontracté alors que lui se faisait plus souvent repéré, la cinquantaine, forte corpulence, fringué comme une caricature de détective privé des années 70 (vieux costard sombre, chemise blanche, cravate à gros nud des années 70, chapeau et gabardine). Pour moderniser son matériel je pouvais faire quelque chose mais pour sa garde robe, valait mieux faire appel à la brésilienne sur M6 qui rajoute des « Magnifaïque ! » ou des « sublaïme » à chacune de ses phrases et qui appelle tout le monde « ma chérie ».. Jaurais peut-être dû le faire dailleurs. Ça aurait pu être marrant.

Avant que jarrive, il se faisait parfois semer sur la route. Avec moi dans la voiture, cétait différent. On tachait de se rapprocher de notre cible à un feu rouge par exemple et là cétait à moi de jouer. Merci les GPS ! Grâce à eux quand lappareil parle ou que la personne regarde lécran, il pense directement à sa destination et à tous les détails la concernant. Cest comme ça quavec quelques instant de proximité, je pouvais avoir ladresse de destination, mais aussi le digicode, létage et dautre détails supplémentaire si besoin. Sans GPS jy arrivais aussi mais ça mettait plus de temps.

Après ça, on le laissait filer où on tournait dans une autre direction pour quil ne soupçonne rien et on reprenait la route tranquillement.

Je savais que Paris était une grande ville, mais le nombre dhistoire dadultère ça me dépassait. En général, quand on était sur une affaire, cétait vite bouclé. On commençait dabord par une prise de contacte. Comme javais un physique passe partout, cest moi qui men chargeais. Je jouais le rôle dun coursier qui remettait un pli qui nétait rien dautre quune fausse lettre anonyme du style « je sais tout au sujet de votre maîtresse ». Rien que cette phrase suffisait pour quil pense à son prochain rendez-vous (sil était coupable). Sil louvrait directement par curiosité je repartais direct avec linfo pour le flagrant délit. Sinon, je traînais les pieds pour repartir et, pendant ce temps là, il ouvrait lenveloppe seul dans son bureau, ensuite, avec mes capacités et mon rayon daction je récupérais les renseignements. Parfois il arrivait quil ne louvre pas et là bah on était bon pour une planque. Après ça, cétait la filature. Une fois sur place soit on tachait de faire des enregistrements sonores au micro parabolique, soit on montait pour un flagrant délit en direct avec photo à lappui. Une fois la preuve de ladultère en poche et face à nous, ça suffisait pour quil se mette à table. Du coup on retournait vers notre commanditaire et là ça ne nous concernait plus une fois nos honoraires payés.

Dailleurs, parlons en des honoraires. Pour la grosse majorité des affaires dadultères cétait des femmes qui nous contactaient et, presque à chaque fois, le mari était effectivement volage. Au moment de régler la note en général, les commanditaires ne sont jamais pressés de payer. Jean Claude avait une manière très particulière pour ça. Je me souviens encore de la première fois où je lai vu faire.

Nous venions de coincer un chef dentreprise avec sa secrétaire (classique me direz vous) et sa future ex-femme venait pour régler sa note. Avec mes dons et lutilisation du nouveau matériel que jétais parvenu à récupérer (micro parabolique, micro espion et caméra sans fil, ) on avait un peu gonflé nos tarifs. Par contre lefficacité était au rendez-vous et les affaires étaient bouclées beaucoup plus vite. Ce qui nous permettait de traiter plus daffaire.

Cette femme donc, sétait présentée dans nos locaux pour payer sa note mais du coup avait quelque problème pour la régler en une fois. Du coup, pendant que jean Claude mavait demandé de fournir à la dame un exemplaire de toutes les preuves de ladultère de son mari pour le divorce et le mettre devant le fait accompli, lui était en pleine négociation pour lui accorder une « facilité de paiement ».

Cest alors que sortais de ce que jappelle mon labo, ou mon atelier technique, avec le CD contenant les photos et les enregistrements, que jai sentis une intense tension sexuelle au travers de la porte du bureau de J.C. Il lui avait promis une ristourne à condition quelle soit gentille avec lui. Sachant que jétais dans une des pièces à coté, elle a taché de le sucer vite fait mais cétait foutu. Je savais déjà. Jai quand même attendu quelle finisse avant de rentrer pour lui donner ses preuves. Alors que je la raccompagnais à la porte, je voyais J.C. avec un teint rougeâtre et, à son regard, il avait deviné que javais perçu ce quil sétait passé dans la pièce quelques minutes auparavant. Cest quand je suis revenu que je lui ai demandé des explications.

— Ça va ? ça sest bien passé la négociation ? Elle la eu sa réduction ?

— Pourquoi tu me poses cette question ? Je suis sur que tu le sais déjà.

— Oui je le sais. Dailleurs, elle en avait encore sur le coin de la lèvre quand elle est sortie. Sinon ça tarrive souvent ?

— Bah tu sais, je suis célibataire, et quand une femme épleurée a besoin de réconfort .

— Dans le genre excuse bidon celle là est dans le top 5. Jespère au moins que cette réduction de tarif sera comptée sur TA part des honoraires ?

— Evidement. Je ne vais pas tarnaquer alors que ten a pas profité

— On est donc daccord. Si à lavenir tu veux recommencer.

— Je te le dirais

— Jallais dire que je tacherai de te laisser seul avec la cliente . Ou le client si ten a envie.

— Faut pas pousser là.

— On ne sait jamais. En tout cas tauras juste à y penser et je le saurais. Ce sera plus discret que de me demander daller lui chercher quelque chose.

— Promis, on fait comme ça. Au fait, si jamais toi aussi, il y a une cliente qui te plait .

— Je préfère mabstenir de se genre fantaisie, surtout au boulot.

— Tu fais comme tu veux mais moi, à ta place, je tenterai ma chance, .

A partir de ce moment, J.C ne se cachait plus. Visiblement son look de privé en costard des années 80 avait son petit effet sur nos clientes. Et des réductions de tarifs . Il en a accordé pas mal . Et pas que de manière buccale. Le nombre de fois où je lai vu sauter une cliente sur son bureau où lui donner rendez-vous pour le faire à lhôtel, je ne les comptais plus.

Dans lagence jétais plutôt chargé de tout ce qui est technique. Avec tous les gadgets que javais pu récupérer (merci les sites denchères, on y trouve de tout), on faisait un peu James Bond ; au rabais Ok mais cétait quand même du matériel déclassé de larmée ou de la DGSE totalement dépassé par rapport à ce qui se faisait au même moment. Ça nous suffisait largement. J.C lui, gérait plutôt le coté administratif et commercial. On nétait pas que deux associés dans une même affaire. On était devenu vraiment deux potes aux talents complémentaires. Plus le temps passait à bosser avec lui plus je me disais que javais bien fait daccepter. Avec lui je pouvais parler de tout sans restriction. Pouvoir se confier à quelquun qui connaissait mon secret, ça faisait vraiment du bien.

Un jour, alors que je rentrais chez moi, jai eu la surprise de voir ma mère qui mattendait sur le pas de ma porte. Elle navait pas lair en forme. On a dîne ensemble, je lai emmené au resto (sortir ça pouvait la détendre). Elle voulait me voir car elle nétait pas bien. Cétait les vacances scolaires et ma frangine étant partie en vacances avec des copines, du coup, elle en avait profité pour venir me voir.

Ce que je pensais être une visite de courtoisie a vite tourné au désastre. Ma mère avait des soupçons sur mon père depuis quelques mois concernant une relation extraconjugale. Moi qui le savais depuis presque deux ans maintenant je voyais le truc arriver gros comme une maison : elle voulait que jenquête sur lui pour savoir si ses craintes étaient justifiées. Autant vous dire que je nen menais pas large. Sachant quelle avait deviné, cétait pas facile à vivre. En plus, elle me lavait caché mais jai appris quelle avait des problèmes cardiaques. Je lai su quand je lai senti penser à prendre ses cachets. Je la voyais fragilisée et je ne voulais pas la perdre à cause dune émotion trop forte comme javais perdu mon oncle. Je lai donc amené à lagence le lendemain.

Quand je lai amené à lagence, J.C paraissait charmé. Cest vrai quelle était une belle femme et quils sétaient déjà rencontrés quand il était venu me chercher mais fallait quil se calme le pépere. Je savais quun divorce se profilait à lhorizon et moi javais déjà choisis mon camp. Quand ma mère a eut fini dexposer les raisons de sa venue, ses craintes et les quelques renseignements quelle avait pu glaner, on la remercié, et elle est reparti en Taxi, direction la gare.

Je voyais J.C. toujours tout sourire de la voir. Ce nest pas possible elle lui plait ou quoi ? Il est hors de question que tu lapproches mon grand. Du coup, alors que je la saluais de la main avec J.C à coté de moi, pendant quelle séloignait en taxi et que jarborais un sourire de façade à peine forcé, je lui ai dit, en tachant de bouger les lèvres le moins possible et les dents serrées : « si jamais tessaies de la draguer, je tarrache les yeux avec les dents, pigé ? ». Manquerait plus que je lappelle Beau-papa. Vu comme il était porté sur la chose, je ne voulais prendre aucun risque.

Une fois de retour au bureau, jai ressorti la photo que javais faite de mon père et que javais conservée alors quil se tapait une employée de la mairie et je lai montrée à J.C.

— Ah bah cest bien. Tas déjà fait tout le boulot.

— Oui mais je ne serais pas contre passer le voir pour lui rentrer dans le lard.

— Comme tu veux, Cest ton père après tout. Je te laisse laffaire.

— Merci.

Je lavais prévenu et il ne ma pas écouté. Tu vas prendre chère mon papounet.

Jai donc débarqué à limproviste à la mairie du village, le lendemain sans prévenir. Quand je suis entré dans son bureau il était seul en train de travailler. Après des salutations glaciales, je lui ai exposé les faits, la demande de divorce de maman, les preuves quelle et moi avions, . Son attitude était déroutante. Il semblait ne rien vouloir nier. A lénoncer de la demande de divorce de maman, jai senti chez lui un sentiment de soulagement. Je me demandais pourquoi il réagissait comme ça quand jai entendu une personne entrer dans son bureau lappeler « mon Chéri ».

Cette femme cétait celle avec qui je lavais surpris et photographié. Ok ça ma choqué de la voire se blottir contre lui en ma présence et lembrassé à pleine bouche. Mais le plus troublant cétait surtout ce ventre de femme enceinte quelle arborait et cette sensation de plénitude que je sentais chez eux. Je nen croyais pas mes yeux. Il nous avait fait un petit frangin à ma sur et à moi. Il ne sen cachait même pas en caressant le ventre de sa maitresse devant moi tout en lembrassant. Il me voyait troublé, du coup il a tenu à sexpliquer.

Alors quil commençait à me dire, assez maladroitement et sans vouloir me froisser, quil laimait, je percevais dans son esprit le mot « mariage » raisonner dans sa tête ainsi quune image du couple sortant de la mairie.

— Ecoute, je comprends que tu sois choqué. Quand ta sur nous a vus nous embrasser, elle ma giflé en pleine rue et ma insulté. Si tu veux en faire de même, ne te gène pas. Ma-t-il dit en tendant la joue.

— Ah ouais . Donc cest vraiment du sérieux ? Ce nest pas juste une histoire de coucherie ?

— Au début ça létait. Et puis petit à petit .. Dit-il en se rapprochant d’elle tendrement

— Ça ne servira à rien que je te frappe. Tu ne veux ni te défendre ni nier les faits.

— Je sais, cest un peu dégueulasse pour ta mère mais ..

— Surtout en ce moment.

— Je sais, mais cest arrivé et on y peut rien.

— Bon . Bah ça ne sert plus à rien que je reste là moi. Jétais venu pour te casser la gueule mais je vois que ça ne changerai pas grand chose. Je vais juste prendre le couple en photo . Ah bah non ne souriez pas. Cest pour la montrer à maman et la mettre dans le dossier. Voila. Cest fait.

— De toute façon avec ta mère ça fait un moment que ça nallait plus. Je pense que cest mieux comme ça. Pour le divorce je suis prêt à en assumer tous les torts. Du moment que je peux me retrouver avec ta future belle mère .

— Une future belle mère qui était dans ma classe en primaire et qui va me donner un petit frère ça fait bizarre.

— Une petite sur. Cest une fille.

— Ah OK .. Bon bah Bonne continuation à vous alors. Moi, je men vais.

Rien ne sétait passé comme prévu. Moi qui rêvais de lui mettre quelques crochets du droit dans lestomac, je métais dégonflé comme une baudruche. Dans un sens tant mieux. Je laurais peut-être regretté. Et puis le faire devant la mère de ma future frangine, ça aurait pu être mauvais pour elle. Je suis donc rentré directement chez moi.

Quand jai raconté mon entrevue avec mon père à J.C, il ma confirmé que javais fait le bon choix. Par contre, « bizness is bizness » comme il dit. Une affaire, quand on la commence, on la fini. Du coup on a constitué un dossier et préparé la facture. Comme jétais directement concerné, il ma laissé le soin de prévenir ma mère.

Quand elle est arrivée, jétais en train dexaminer le contenu dun disque dur pour une affaire que la police nous avait confié. J.C ayant des contacts chez les flics, ils leur arrivaient parfois de nous sous-traiter quelques affaires toutes simples ou encore de nous confier certaines tâches pour gagner du temps et de manière tout à fait officieuse. Quand elle a franchie le pas de la porte, je lai senti. J.C toujours aussi charmeur, la accueilli et lui a proposé un café. Jétais sur un dossier quand jai perçu les pensées de J.C qui se voyait déjà se faire sucer par ma mère et pouvoir la prendre violemment sur son bureau ou le canapé sur lequel sinstallaient nos clients. Je savais quil avait du mal à retenir sa libido et le laisser seul avec ma mère, une future divorcée dans la tourmente, je nétais pas rassuré. Jai vite attrapé le dossier sous le bras et foncer à son bureau.

Quand je suis entré, J.C me regardais avec un grand sourire signifiant « tu tes encore fait avoir ! Ten fais pas je ne la toucherai pas ». Parfois il samusait à me faire marcher en pensant très fort à un truc bien salace pour me faire réagir. Cétait son kif de me faire marcher, plutôt courir dailleurs. Une nouvelle fois jétais tombé dans son piège.

Je lui ai présenté la note avec les preuves pour le divorce. On avait juste rajouté deux photos au dossier. De son coté elle ma annoncé que suite à ma visite, Papa lui avait tout avoué et était parti de la maison pour sinstaller chez sa maîtresse. Enfin une preuve de courage de sa part. Même si elle y était préparée, elle resta à sinterroger sur les photos que javais prises.

— Et bien, bravo pour la photo. Le prendre en plein flagrant délit dadultère . Eh mais attend une minute . Cette photo date de deux ans, regarde laffichage digital de sa pendule, on voit la date. Tu le savais ?

— Je lai deviné quand jai senti le parfum dune autre femme sur son col de chemise. Cest quand jai déboulé dans son bureau le lendemain que jai pris la photo.

Au moment ou jexpliquais la manière dont je lavais su (officiellement), jentendais les pensées dun J.C au sourire moqueur qui disait : « tas pas honte de mentir à ta mère ? ». Il nétait pas dupe et me connaissait par cur. Il savait que je lavais deviné en lisant ses pensées. Ensuite, elle est restée un moment en arrêt devant la deuxième photo.

— Ôte-moi dun doute, cette fille cest sa maîtresse ?

— Oui

— Je rêve ou .

— Non, tu le vois. Elle est enceinte.

— Mais .. Cest la petite Charrier non ? La fille du garagiste ?

— Oui cest bien elle

— Ce nétait pas avec elle quon tavait surpris tout nu à jouer au docteur quand vous étiez gamins tous les deux ?

Ah ce moment là je voyais Jean-Claude se tourner pour quon ne le voit pas éclater de rire. Il avait du mal à se retenir. Dans sa tête je lentendais se dire « : « Décidément, tel père tel fils ». Il faut dire que ma mère avec son franc parlé gaulois, navait aucune retenue et ne gardait pas sa langue dans sa poche surtout quand il sagissait de parler danecdotes humiliantes. Enfin tant quelle la gardait loin de la queue de Jean-Claude qui, lui, nattendait que ça .. Ça mallait.

Je sentais maman soulagée dun poids. Au moins elle allait pouvoir aller de lavant. Papa ne souhaitant pas nier quoi que ce soit le divorce fut expéditif. Jai mis du temps à lui pardonner tout de même. Pour ma sur, ce fut plus difficile mais le dialogue est vraiment revenu entre nous lors de larrivé de la petite sur. Maman sest trouvé quelquun de son coté et tout est rentré dans lordre.

Le moins que lon puisse dire cest quavec ce boulot jen voyais des vertes et des pas mures. Je navais pas le temps de mennuyer que ce soit avec J.C et ses mauvaises blagues lourdingues quavec les affaires que lon traitait.

Un jour, une nouvelle affaire est arrivée. J.C étant parti à un rendez vous dont je nétais pas sensé connaitre lobjet (Une nouvelle réduction de tarif à domicile), cest moi en tant quassocié qui a géré laccueil. Chose assez rare, cétait un homme qui nous a contactés, un petit gros un peu trapu et pas très à laise.

— Bonjour monsieur, Que puis-je pour vous ?

— Bonjour, je viens parce que je pense que ma femme me trompe.

— OK Et je suppose que vous en voulez ou que vous en avez la preuve ? Que vous avez des éléments qui pourraient étayer vos craintes?

— Oui. Vous voyez ça fait un moment quelle part à des rendez-vous injustifiés, nimporte quand et quelle reçoit des coups de téléphone mystérieux quelle qualifie souvent de mauvais numéros quand je lui demande qui cétait.

Je sentais le désarroi de cet homme qui repensait sans cesse à sa femme, leur rencontre, leur vie, ..

Il avait rencontré sa femme par lintermédiaire dune agence matrimoniale. Agence qui était spécialisée dans lunion de jeune fille de lest avec des occidentaux. Je ne voulais rien lui dire mais, sa femme était peut-être du genre à vouloir partir de son pays à tout prix au bras de nimporte qui sans amour. Cet homme cétait juste fait agriché par un joli minois qui avait abusé de sa naïveté et de son besoin de tendresse. Jai pris ses coordonnées, les éléments quil ma décrits. Cest au moment de partir que J.C est revenu de son rendez-vous. Il arborait un grand sourire et avait sa tenue un peu débraillé : col de chemise mal boutonné avec une trace de rouge à lèvre, cravate desserrée, les cheveux un peu en vrac. Très étonnent pour un homme comme lui qui était toujours impeccable. Je lui ai présenté notre client et expliqué sa demande et il semblait ravi de pouvoir traquer une femme pour une fois.

Quand on sest retrouvé seul, il sest affalé sur son fauteuil.

— Alors, ça cest bien passé ?

— Oh lalala ! Tu ne peux pas timaginer. Une vraie tigresse. Elle ma tout fait, jai eu droit à la totale. Peut-être la meilleure baise que jai connue. Mais ça je pense que tu dois déjà le savoir. Allez va z y rince toi lil.

Effectivement cétait plus que chaud. Javais déjà usé de mon coté voyeur pour lespionner durant ses câlins avec les clientes. La plupart du temps cétait juste une petite pipe sur le canapé éventuellement une levrette contre le bureau mais là PFFF ! Rocco il pouvait aller se rhabiller. Cétait à croire que tout le Kâma-Sûtra y était passé : fellation à plusieurs reprise, rapport vaginal, sodomie, cunnilingus, anulingus (pour elle et pour lui), Il na pas du sennuyer. Cette blondinette de 35 balais avait le feu au cul et elle avait eut besoin dun pompier avec sa grosse lance à incendie pour léteindre.

— Ah ouais quand même je comprends mieux ton sourire.

— En plus elle veut me revoir.

— Pardon ?

— Elle veut quon remette ça Régulièrement.

— Et bien . Tauras pas froid cet hiver toi. Et tu crois que ça va durer ?

— Ça je nen sais rien mais une occasion pareille, faut pas la laisser partir. Bon revenons aux affaires. Cest quoi ce nouveau dossier, exactement ?

— Comme dhab une histoire de coucherie extraconjugale. Notre cible est une minette de 25 ans, apparemment super bien foutue, originaire dUkraine, .

— Prometteur, .

— Attend tu ne vas pas essayé de te la faire ?

— Bah si elle est daccord, pourquoi je me gênerais ? Noublie pas, on est des privés. Cest une relation commerciale, on vend un service. Le règlement moralisateur de la police on sen cogne les balloches avec des portes fenêtres. Tant quil ny a pas viol .

— Et ta pseudo nouvelle copine ?

— Rien nest fait et puis il nest pas obligatoire quelle le sache.

J.C, je laime bien mais il est aussi fidèle quun courtier en assurance est honnête. Enfin bon, vu quil fait ses galipettes hors contrat, ça reste du domaine du privé.

Cette nouvelle affaire, elle a été vite pliée. Le mari avait fourni de précieux renseignements. Ne travaillant pas et profitant de largent de son mari, elle allait souvent sculpter son corps de rêve dans une salle de sport. Elle était sensé y resté plusieurs après-midi par semaine durant 3 heures mais en fait sen allait au bout dune heure au bras de son coach sportif, un homme bien bâti et à lallure musclée. Il ne ma pas fallu beaucoup de temps pour savoir qui il était et où il habitait avec mes capacités. Un jour où ils partaient faire leurs galipettes, on les a suivis en voiture mais ils navaient pas de GPS. Jai mis du temps pour savoir où ils allaient. Temps durant lequel ils ont vu quon les suivait.

— Alors Eric, ty arrive ? tu sais où ils vont ?

— Je nai que le nom de lhôtel mais cest un franchisé et yen a des dizaines comme ça.

— Je ne vais pas pouvoir les suivre à cette allure comme ça. Soit ils vont nous semer, soit on va finir comme Lady Di.

— Attend . Jai le quartier, je sais dans quel coin il est. Laisse les partir je devrais pouvoir trouver.

On les a laissé séloigner, jai sorti mon Smartphone et sur internet en cherchant lhôtel dans le quartier jai pu le trouvé mais il y en avait deux. Du coup, on les a fait. Quand on est arrivé sur le parking du premier en faisant tomber les barrières de mon esprit jentendais toutes les voix dans lhôtel. Il y avait le personnel dentretien, le bureau de la direction, Ah jentends un couple qui senvoi en lair . Ah non, raté ! Cétait le directeur avec une des femmes de ménage. . Non ils nétaient pas là. Bon bah direction le deuxième à lautre bout de la zone. On nétait pas arrivé au parking que je les percevais déjà. Dans ma tête, je voyais, par les yeux de lhomme, la jeune femme était allongée sur le dos et lui, sur elle, en train de sactiver comme un sauvage dans son vagin.

— Ils sont là. Je les sens très fort. .. deuxième étage, ils sont . A cette fenêtre.

— Ouais . Mais ça ne nous donne pas le numéro.

— Mais si, réfléchis deux secondes, il y a toujours un plan de lhôtel sur un mur.

— Ah oui cest vrai.

En regardant le plan en fonction de la fenêtre que javais désigné on a trouvé le numéro de la chambre. Par contre il restait un problème : La combinaison de la serrure, car dans ce genre dhôtel franchisé bon marché, les portes sont verrouillées par une combinaison de 4 chiffres. Du coup en regardant le jeune homme à laccueil qui, je le voyais dans son esprit, regardait des images et des vidéos dhommes nus sur son PC, jai eu une idée.

— J.C, je vais tenter un truc. Surtout, quoi quil arrive, tu restes souriant et tu ne dis rien.

— Euh OK. Mais tu prépares quoi ? Dit-il dun air pas rassuré.

— Pas le temps de texpliquer.

On sest alors approché du bureau daccueil et je me suis mis à tortiller des fesses.

— Bonjour messieurs, bienvenu dans notre hôtel.

— Bonjour.

— Vous voulez une chambre pour deux ? Pour une heure ? Deux heures ?

— Un autre jour peut-être. Et pourquoi pas pour trois mon mignon. Lui ai-je fait en le regardant dans les yeux.

Ce jeune homme était visiblement gay et très efféminé, même sil faisait tout pour cacher ses manières. Quand on est entré, alors quil consultait un site de vidéos gay, il nous a, de suite, pris pour un couple : Un gay mature genre nounours et son mignon. Il en avait visiblement déjà vu passé plusieurs dans lhôtel des couples du même genre souhaitant passer un bon moment à labri des regards. Jai donc joué cette carte. Mon allusion du plan à trois lavait excité car il simaginait déjà entre nous deux, embroché par les deux bouts, moi dans sa bouche et J.C dans son cul.

— En fait on a un ami qui viens de nous envoyer un SMS nous demandant de venir le rejoindre ici et maintenant. Il est à la chambre 218 accompagné dune amie. Cest monsieur Olivera. Vous lavez surement vu passer. Un grand black, un cul à tomber par terre, la carrure dun dieu grec,.

— Oui je lai vu, un bel éphèbe à la peau débène.

— Voila ! Dans son SMS il a oublié de nous donner la combinaison et il ne répond plus, on tombe sur sa messagerie. Vous pourriez enfin, TU pourrais nous la donner ?

Cest avec un regard coquin, imaginant lorgie qui pouvait se préparer quil consulta son ordinateur. Derrière moi J.C ne comprenait rien et semblait affolé. « Mais bordel, quest ce qui te prend. Tu fais quoi là » pensait-il. Je me retourne vers lui rapidement pour lui faire « CHUT » avec mon index sur mes lèvres.

— Alors chambre 218, le code généré aléatoirement est le 36-48.

— Merci. Cest très aimable à toi . Valentin . Jadore ce prénom. Lui ai-je fait en regardant son badge et en lui faisant un clin dil avant de partir.

On est monté dans lascenseur et là J.C ma attraper par le col.

— Tu peux mexpliquer cest quoi ce bordel ?

— Ce type est gay.

— Oui et alors ?

— Il nous a pris pour un couple, visiblement on lui plaisait et il simaginait déjà pris en sandwich par nous deux. Je lui ai juste fait espérer ce quil voulait pour quil nous lâche le code.

— Ah ouais . Je comprends mieux et pour chasser un moustique tétais obligé de sortir un bazooka ? Non parce que, là, tas sorti du lourd.

— Fallait pas traîner.

En sortant de lascenseur il marrêta pour me demander quelque chose.

— Euh dis-moi après ça .

— Promis on ne remettra plus les pieds ici. Ne ten fait pas.

— Ouf.

On se trouvait alors devant la porte. Nul besoin de télépathie pour savoir ce quil sy passait car on entendait très bien, dans le couloir, les « Oh oui encore, chevauche moi comme un poney » que poussait la fille sous les assauts du mec. On est entrés et les avons photographiés avant quils ne réagissent. Dès quils nous ont vu, lhomme a taché de cacher sa virilité derrière un coussin et la fautive a tiré les draps pour se cacher derrière.

— Je crois que le fête est finie messieurs-dame

— M . Mais qui êtes vous ?

— On a été engagé pour prouver votre infidélité.

Le couple illégitime, restait prostré chacun de son coté. Lhomme tenta de se soustraire à cette affaire, mais je lui ai gentiment demandé de rester là ou il était. J.C avait ouvert sa veste sous laquelle on voyait son arme quil navait pas chargé (cétait juste pour les intimider). La femme infidèle, se voyant coincée et imaginant pouvoir nous convaincre doublier tout ça, en avait déduis, par sa carrure et son costard, que J.C était le chef du duo et entrepris de le séduire lui proposant la meilleure partie de jambe en lair de sa vie sil acceptait de la laisser partir. Je savais quil ne résisterait pas à une telle proposition mais dans ses pensées je sentais quil avait autre chose en tête. Après la petite frayeur quil avait eu avec le petit minot de laccueil, je me suis dit quil avait bien besoin de se détendre et on sest enfermé dans la salle de bain avec lamant.

On y est resté un bon quart dheure avec le mec qui semblait inquiet de savoir ce que J.C pouvait bien lui faire pour quelle gueule autant. Moi je le savais et La pauvre, elle a pris chère dans le derche. Si elle arrive à sassoir après ça .. Quand ils ont terminé, J.C frappa à la porte, nous indiquant quils avaient fini. Madame se rhabilla et nous rappela que selon laccord verbal quelle avait passé avec J.C, on était sensé ne rien dire à son mari contre le versement dune coquette somme dargent. J.C est ressorti de la chambre avec sa maîtresse du moment et lui demanda de sortir par lissue de secours pour ne pas être vue par le jeune homme de laccueil. Ainsi personne ne pourra certifier lavoir vu sortir de lhôtel (même si on les avait vu y entrer mais elle ne pensait plus à ce détail). Du coup, lamant nous demanda sil pouvait sortir. Prétextant vouloir nous aussi partir discrètement de notre coté, on lui a dit quil devait rester ici encore une heure. Mais nayant aucune confiance, on la immobilisé, attaché au lit complètement à poil et bâillonné. On est sorti en lui disant : « ten fait pas mon grand, on appellera dici peu pour que quelquun vienne te détacher, à plus ! ».

Alors quon descendait à laccueil, J.C me demanda pourquoi javais voulu quon le laisse comme ça. Du coup je lui ai dit quil comprendra une fois à laccueil. Dailleurs avant den arriver là, on sest un peu arrangé. On sest un peu décoiffé, la chemise mal boutonnée pour moi. J.C lui, a retiré sa cravate pour la mettre dans sa poche et la laissé dépasser par louverture. Il a aussi ouvert son col de chemise de façon à faire ressortir les poils quil avait sur le torse. Débraillé ainsi on donnerait limpression de sêtre envoyé en lair devant le jeune de laccueil.

Quand il nous a vu arrivé ainsi, main dans la main, il nous a sourit. Je me suis approché de lui pour lui dire quil avait tapé dans lil de monsieur Olivera et quil lattendait dans sa chambre. Prétendant quil avait des penchants de soumise, il nous avait demandé de lattacher près à être dominé. A cela, javais ajouté que, par jeu, il aimait jouer celui qui naime pas. Ravi de loccasion de pouvoir se taper un black bien monté, il appela sa collègue pour le remplacer et monta le rejoindre. Alors quil attendait lascenseur, il avait eu le temps de nous voir sortir, J.C mayant fait sursauter en me mettant la main au cul, ça la fait sourire.

— Tétais obligé pour la main au cul ?

— Fallait bien coller au personnage, non ?

— . Mouais. Enfin bon.

— Des fois quil nous observe par la fenêtre .

— Oh non crois moi. Là il est suffisamment occupé.

— Ah ?

— Je le vois, actuellement dans la chambre en train de sucer le mec et visiblement il a lintention sempaler sur son pieu.

— Et bien bon courage à lamant quon a laissé là bas. Mais je ne comprends pas pourquoi tas voulu quon le laisse comme ça.

— Pour remercier ce jeune homme. Vu quil naura rien de nous, comme il nous a aidé, autant quil samuse lui aussi. Au fait, la fille elle nous a proposé combien pour quon la ferme ? Le triple de la note ?

— Parce que tu crois vraiment quelle a le fric ? Et puis même si cétait le cas et quelque soit les circonstances, quand jai une affaire je la mène jusquau bout.

— Ah ouais …. En gros, elle sest fait baisée ?

— Exactement et dans tous les sens du terme. Jai bien lintention de la balancer à son mari. De toute façon, elle ne connaît pas nos noms, on a rien signé avec elle et je vois mal pourquoi elle irait répéter quelle sest fait avoir dans une chambre dhôtel. Faudra quelle en donne les circonstances.

— En fait, si je résume, on est deux crapules ?

— Chacun à notre manière ? Oui mais je dois dire que cest vraiment amusant.

Ah ! y a pas à dire nous deux on faisait vraiment la paire. Cest en riant à gorge déployée que nous nous sommes éloigné de lhôtel ou le grand black nallait pas tarder à se faire sodomisé par le jeune Valentin. En même temps vu sa carrure, il a de quoi se défendre. Les liens nétant pas forcement bien noués. Sil se débrouille bien, il peut se barrer facilement sans trop de casse.

A la suite de ça, on a continué nos petites affaires. Notre commanditaire à payé sa note et curieusement sans réduction de tarif J.C était-il fatigué ? ^^ . Il ne le disait pas mais je savais que J.C mappréciait plus quil ne le disait. Il avait des attentions presque paternelles envers moi. Un regret de ne sêtre jamais marié ? Cette complicité que nous avions et qui sétait développée au fur et à mesure des mois (des années maintenant) me rappelait celle que javais avec mon parrain disparu trop tôt. Pour moi il faisait presque partie de ma famille. Mais bon, assez larmoyer, on a dautres dossiers qui nous attendent.

A propos de l'auteur

HistoiresDeSexe

Laissez un commentaire