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Marie, soumise et rebelle – Chapitre 1

Marie, soumise et rebelle - Chapitre 1



Je mappelle Marie.

Quand maman a trouvé la mort dans un banal accident de la route un jeune conducteur ivre et défoncé la fauchée sur un passage piétons-, ce fut une épreuve très difficile à surmonter. Javais dix-sept ans seulement, jétais fille unique de père inconnu (maman na jamais voulu me dire qui était mon père). Cétait donc tout mon univers qui sécroulait.

Et pour son compagnon Antoine, ce fut le même cataclysme ; ils étaient en couple depuis près de dix ans et saimaient sans pour autant parler de se marier. Nous formions une famille recomposée avec Quentin, le fils dAntoine, presque deux ans de plus que moi. On voyait au premier coup dil que nous nétions pas parents ; je suis blonde et menue, un mètre soixante-six pour quarante-sept kg, comme maman, alors quAntoine mesure presque deux mètres pour cent quarante kilos de muscles (et un peu de lard) entretenus scrupuleusement au club de fitness dont il est propriétaire. Et il est noir, si sombre que sa peau satinée semble parfois bleuté.

Quentin est aussi grand, voire un peu plus, mais lui rend plus de trente kilos ; cest un beau mec élancé et musclé. Il a joué au basket bien sûr, mais des chevilles et genoux fragiles lont empêché de devenir pro, comme il laurait souhaité à un moment. Alors il travaillait avec son père à gérer le club. Jy allais souvent après mes cours pour faire de la gym, de la muscu aussi. Jaurais préféré la danse, mais la danse na pas voulu de moi pour des problèmes de colonne vertébrale et de fragilité des chevilles. Moi aussi javais dû renoncer à mes rêves pour des soucis physiques

Quentin adorait maman et la considérait comme sa mère, et de son côté elle lavait accepté et élevé comme sil était son fils. Pour moi cétait mon grand frère, jétais ravie den avoir un tombé du ciel, grand, beau, intelligent ; à dix ans cétait mon dieu. Et lui aussi était sincèrement heureux davoir trouvé une famille, une mère jolie et attentionnée, une petite sur espiègle et délurée.

Avec Antoine, mes débuts furent difficiles, il mimpressionnait au début et javais un peu peur de lui, du fait de son apparence de catcheur, mais il a vite gagné ma confiance. Sans vouloir prendre la place de père, il a su faire preuve de lautorité paternelle dont javais besoin. Et de lautorité, il en avait, même maman qui dordinaire nétait pas dun naturel soumis filait doux devant lui. A cette époque javais besoin dun homme qui endosse le rôle de chef de famille. Le décès de maman nous a brisés, nous a encore rapprochés aussi.

Pour mes études par contre, jai laissé filer un temps, sans trop men rendre compte. Maman est décédée le 25 janvier 2010 alors que jétais au lycée, en Terminale littéraire ; javais encore de bons résultats mais sans forcer, en roue libre. Javais lâché prise après le décès, le moral dans les chaussettes ; no future. Je navais pas de petit copain, les garçons du lycée étant immatures au mieux, de vrais connards au pire, obsédés par leur bite et par le sport. Je me sentais seule ; au contraire des autres filles de ma classe je ne métais inscrite dans aucune fac car jétais trop déprimée pour envisager sur le long terme.

Je comptais suivre lexemple de Quentin qui avait eu son bac brillamment deux ans plus tôt mais avait refusé de poursuivre des études : il avait préféré travailler au club de fitness. Maman y travaillait aussi auparavant, accueil, facturation, cours de GV pour adultes et seniors. Javais déjà averti Antoine que je quitterais le lycée pour faire de même, mais il avait tenu à ce que je passe le bac, alors je lavais fait, pour lui.

Dès la fin des épreuves du bac où javais raisonnablement brillé, au début de mes grandes vacances, jai senti quil y avait un problème avec Antoine. Il se renfermait en me voyant, mobservait à la dérobée, détournait ensuite le regard. Puis jai eu une illumination : je ressemblais trop à ma mère. Même taille, même blondeur, même corps mince et sportif (maman avait à peine trente-six ans) avec une jolie poitrine ferme, bien pleine et pointue. Il me matait, me désirait sans oser me lavouer, honteux sûrement davoir envie de moi. Jétais troublée, dautant que javais pour habitude de ne pas me gêner et de circuler parfois devant lui en petite tenue. Le climat était caniculaire sur Paris cet été, je portais ce jour là une petite jupe en coton rose qui moulait mon fessier et un débardeur blanc sans soutien-gorge.

Bon, je savais bien que jusqualors Antoine faisait lamour avec maman au moins une fois par jour, tous les soirs il la poussait fermement dans leur chambre afin de satisfaire ses désirs, cétait aussi le cas laprès midi du dimanche. Ils ne ressortaient au mieux que deux heures plus tard, lui lair satisfait, maman épuisée, les traits tirés, marchant difficilement, mais étrangement repue. Il avait manifestement de gros besoins quil ne satisfaisait plus depuis, autant que jen savais. Pas de nouvelle petite amie, pas de sortie pour draguer. Je comprenais à présent quil me regardait comme le loup regarde lagneau. Mais il ne franchirait jamais le cap et continuerait à se languir en me regardant.

La nuit précédente je métais caressée en pensant à lui, mon presque père, à son regard qui léchait mon corps, à ses grandes mains, à son sexe dressé quil devait masturber dans la chambre voisine. Jétais vierge, mais pas complètement ignorante. Javais eu des cours déducation sexuelle, pas beaucoup, puis Internet mavait permis de compléter cela par des visionnages de films érotiques et pornos, vision très masculine de la sexualité, mais ça je ne le savais pas encore.

Tout ny était que femmes soumises, fellations gorge profonde, sexes épilés, sodomies et éjaculations faciales. Pas vraiment du romantisme fleur bleue, seulement du sexe en gros plan ; aucun sentiment surtout, lamour na pas sa place dans les tournages X. Javais cependant été émue par le accouplements interraciaux, où je pouvais midentifier à la petite blonde rudement saillie pas un ou plusieurs noirs musculeux et bien membrés, prise par devant, par derrière, et qui finissait le visage couvert de sperme.

En tant que gérant du club, Antoine avait des horaires variables, le club étant ouvert de neuf heures du matin à minuit, et ceci sept jours sur sept. Il y avait donc une équipe pléthorique pour le faire tourner, entre service daccueil, dentretien, surveillants de salles, animateurs, entraîneurs, Antoine supervisant le tout. Quentin avait des horaires plus normaux, 39 heures par semaine plus des remplacements.

Ce soir-là, après le dîner, jai placé la vaisselle sale dans le lave-vaisselle pendant quAntoine sinstallait dans son fauteuil préféré. Quentin travaillait jusquà minuit en remplacement de vacanciers. Antoine avait été taciturne depuis quil était rentré, mais javais senti son regard concupiscent, il fantasmait sur mon corps qui lui rappelait trop celui de ma mère. Prenant mon courage à deux mains, je suis allée me planter entre la télé et lui.

Antoine, jai le cafard, je peux minstaller sur toi pour regarder la télé ?

Quy a t-il, ma puce ?

Non, rien de spécial. Aujourdhui, mon petit ami ma larguée, voilà

Jaffabulais, je navais pas de petit ami en ce moment, de toutes façons, avec les derniers, on en était resté à des baisers et de modestes caresses.

Je comprends, cest pas la joie, hein ? Il est vraiment con, ton ex, il sait pas ce quil perd, tu es jolie comme un cur.

Merci. Je peux ?

Et je me suis installée sans attendre de réponse, me tournant et masseyant sur ses cuisses, jambes largement écartées. Ça faisait bien trois ans que je ne métais pas installée ainsi, mais jai retrouvé instantanément les mêmes sensations, appuyée contre son torse. Je portais une jupette et un débardeur sur une culotte blanche, et cest tout. Antoine est resté muet, mais ses grosses mains se sont posées lune sur ma cuisse droite, lautre sur mon ventre. A la télé, reportage sur Arte, en Asie, je ne me rappelle plus exactement où.

Et pour cause, je ne pensais quà ses mains chaudes sur ma peau nue, car la main sur mon ventre sétait glissée sous le fin tissu pour caresser ma peau au niveau du nombril. Jai soupiré, me suis étirée, bras levés ; Antoine a bien vu que je ne me crispais pas, ses mains sont simultanément montées, caressant lintérieur de ma cuisse et mon torse juste sous ma poitrine.

Marie, tu sais ce que tu fais ? Je ne vais pas pouvoir marrêter. Je suis fou. Tu es trop jeune.

Jai dix-huit ans depuis une demi-heure, puisque je suis née à 9 heures du soir, tu te rappelles ? Tu as intérêt à me faire un beau cadeau, dautant que ça m étonnerait que je rate le bac !

Oui, cest vrai, jai pensé à toi, ma puce. Comme toujours. Mais là, je ne sais pas si cest bien ; jai quarante et un ans, je pourrais être ton père.

Bien sûr, mais ce nest pas le cas ; tu as juste ma garde jusquà minuit. Pfff. Encore quelques minutes à te la supporter, Marie, ça va être dur.

Men parle pas. En fait, même pas trois heures.

Sérieusement, elle te manque tant que ça, maman ? Tu nas plus fait lamour depuis six mois ?

Non, cest trop dur de chercher quelquun dautre qui sera sûrement une déception à la sortie. Et puis je laimais tellement

Je sais. Et moi, tu me trouves comment ?

Très jolie de partout, comme ta maman. Avec de jolis seins, de jolies cuisses et une jolie bouche.

Merci. Tu feras attention à moi ? Je suis vierge, tu sais, jai envie de te donner du plaisir, mais va doucement, apprends-moi.

Pour ça, je ne peux rien te promettre. Je suis souvent brutal ; mais pour toi je ferai attention de ne pas te blesser. Disons que je suis très bien pourvu, ta mère avait du mal à marcher avec ce que je lui mettais. Tu vois, il est encore temps de partir, je ne ten voudrai pas

Sa main droite caressait ma fente à travers ma culotte, la gauche jouait avec la pointe de mon sein, bien au chaud dans la large paume. Je sentais que jétais toute mouillée, je respirais par la bouche, haletant, cherchant de lair, alors quil faisait rouler délicieusement mon bouton. Je nen pouvais plus, à deux doigts de jouir, ses deux doigts qui me faisaient du bien. Antoine a fait passer mon tee-shirt par-dessus ma tête, ses doigts plongeaient sous ma culotte pour empaumer ma vulve et pincer mon clitoris, jai joui en couinant, arquée et jambes écartées.

Jai repris mon souffle difficilement, collée au torse puissant dAntoine, sa virilité qui me paraissait conséquente contre mes reins.

Je ne peux pas te laisser dans cet état, ce serait dégueulasse.

Daccord, mais je tai prévenue, je ne suis pas le même homme dans la vie courante et quand je baise, je deviens un autre homme.

Allez, viens, je prends le risque, tu te rappelleras bien qui je suis, ta petite Marie, encore vierge, qui pèse moins de cinquante kilos, alors que toi Cent soixante ?

Petite peste, tu vas les regretter, ces mots.

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