Ch.5 la fac
Elle sapprête à sortir quand son interphone tinte dans lentrée. Elle décroche : « Salut Marie, tu mouvres. ». Marie ne comptait pas du tout le faire monter, mais elle na pas vraiment le choix, elle appuie sur le bouton douverture. Elle tente de ranger rapidement ses affaires, son lit, son peignoir, quelques dessous qui trainent encore. 20 secondes plus tard on frappe à sa porte. Marie se demande bien comment il connaît lemplacement de sa porte. Elle ouvre.
« Salut Marie. Tu vas bien ? » Patrick a lair souriant, et plutôt chaleureux.
« Salut » laisse-t-elle trainer en le faisant entrer. Elle ne lui fait pas la bise et Patrick ne cherche pas non plus à l’embrasser, il pense que garder ses distances lui donne un peu plus de pouvoir.
« Cest mignon chez toi. Si je comprends bien tu nas rien sous ta jupe. » dit-il avec un grand sourire. Cest peut-être le fait dêtre chez elle mais le stress de Marie retombe un peu, quand elle voit Patrick « gentil » cela lui donne une relative confiance en elle.
« Rien du tout. » sort-elle avec un très léger sourire en tentant de masquer sa gêne au maximum.
« Je peux vérifier ? »
Marie ne sait pas vraiment quoi faire. Si ce nétait pas une obligation, elle commence à penser quelle aimerait bien que ce soit un jeu. Elle préfère ne pas sopposer, elle a une dette à payer, et elle croit que plus elle va résister aux perversions de Patrick, plus elles seront sévères. Elle pense donc à relever sa jupe, mais décide finalement daller sasseoir sur son bureau, les genoux tournés vers Patrick et décarter un peu les jambes autant que lui permet cette jupe en jean étroite.
« Je ne vois pas grand-chose là. » dit-il dun air qui montre un certain agacement.
Marie remonte sa jupe jusquà la lisière de ses fesses et écarte davantage les jambes. Patrick sourit dun air satisfait : « cest bien plus sexy comme ça, lève-toi et laisse ta jupe remontée. »
Marie obéit et Patrick profite de ces magnifiques jambes musclées. Il se remet immédiatement à bander comme un fou et voudrait prendre Marie là, sur ce bureau.
« Enlève ta jupe, on va la rendre plus sexy. »
Lheure tourne et Marie lance « Je vais être en retard si je ne pars pas. »
« Tu veux que je tamène à la fac ? »
« Non non cest bon, mais je vais devoir y aller. »
« Alors fait vite. Ta jupe. »
Marie se résigne et enlève rapidement sa jupe et la tend à Patrick. Il en profite pour se rincer lil encore et encore. Il attrape alors une paire de ciseau quil a remarquée sur le bureau et entame le jean pour raccourcir la jupe. Après quelques minutes de travail, il tend à nouveau sa jupe à Marie qui lenfile. Elle saperçoit que la jupe remonte à présent jusquà mi-cuisse, non seulement elle a vraiment limpression dêtre nue mais au moindre mouvement elle risque remonter et tout dévoiler.
« On y va ? » lance Patrick ironique.
« Mais je ne peux pas sortir comme ça ! »
« Plus que 30 jours. Et puis tu ne dois pas être la seule à montrer sa chatte au prof ! Et tu te mets au premier rang ! Jinsiste ! »
Marie arrête de se poser des questions, et surtout den poser à Patrick, à chaque fois elle se retrouve avec une épreuve supplémentaire. Elle attrape son sac de cours, sort, Patrick la suit, Marie récupère son vélo dans le local, et tous deux sortent de limmeuble.
« Donne-moi ton numéro de portable, je tappellerai à ta sortie de cours à 18h00 et attend moi à la fac avant de rentrer. »
Marie dicte son numéro à Patrick et monte sur son vélo. Patrick la regarde partir. Jamais elle ne sest sentie aussi mal à laise. A la première voiture quelle croise, elle remarque le regard du conducteur fixé sur ses jambes, la suivant, détournant la tête de la route. Il doit tout voir, pense-t-elle dans une gêne extrême. Rapidement elle rejoint une piste cyclable et en profite pour placer son sac sur ses cuisses et cacher au maximum son entrejambe. Elle arrive devant le garage à vélos bondé, descend rapidement du sien et tente de faire descendre sa jupe. Elle pose son vélo, et lattache en essayant de ne pas trop se baisser quand Lucie, sa copine avec laquelle elle partage le plus de cours, la salue.
« Salut Marie. Ouah tu as sorti la tenue dété. »
Marie baisse les yeux vers ses jambes et trouve cela effectivement très court. Elle ne sait pas trop quoi répondre.
« Salut Lucie, oui jai renversé un verre sur mon autre jupe, cétait ça ou un pantalon. Mais cest vrai que cest un peu court. »
« Ça va, et en plus ça te va super bien, tu as des jambes superbes. On en mangerait. »
Marie et Lucie sont très proches depuis lannée dernière. Elles font tout ce qui concerne les cours ensemble et il nest pas rare que Lucie vienne travailler chez Marie. Elles ont le même âge, des centres dintérêt communs dont les garçons, finalement elles se ressemblent un peu, dans le caractère aussi même si Lucie est beaucoup plus libérée, au moins de ce quelle raconte à Marie.
En arrivant devant lamphi, Marie note tous les regards masculins qui se tournent vers elle, vers ses jambes nues plus exactement. Elle a mis beaucoup dénergie dans lannée pour repousser les avances de quelques mecs et a limpression à cet instant de tous leurs faire une proposition.
Lucie et Marie sapprêtent à sasseoir en haut au fond de lamphi, quand Marie se souvient de la demande de Patrick. Le premier rang ! Elle pense bien quil nen saura rien, mais on ne sait jamais.
« Si on savançait un peu, je suis crevée, jai mal aux yeux et la dernière fois jai failli mendormir au bout des quatre heures. »
« Si tu veux. »
Marie passe devant, elle descend, le premier rang est presque complet, il ny a pas deux places à côté lune de lautre. Du coup Marie senfile dans le troisième rang, se disant que Patrick ne pourra pas le savoir. Le cours se passe tranquillement quand tout à coup Marie croit halluciner, Patrick entre par le bas de lamphi et sapproche du prof. Elle est complètement affolée et tente de ne pas montrer que ses mains tremblent, deviennent moites et que son cur bat à cent à lheure. Le prof arrête son cours, se tourne vers Patrick et tous deux parlent à voix basse. Marie nentend rien dautant quun brouhaha sélève dans lamphi. Mais que fait-il ici ? Patrick remarque que Marie nest pas au premier rang et lui jette très discrètement un rapide regard qui en dit long. Patrick salue le prof et ressort, le cours reprend en même temps que le brouhaha redescend. Marie nest plus du tout dans le cours, Lucie nen remarque rien, mais son amie respire fort et tremble sur son banc.
Une heure plus tard cest la pause. Marie sapprête à sortir quand son téléphone sonne il faut quelle pense à le couper pendant les cours cest un sms de Patrick : « A la pause, sors et rejoins moi seule dans ma voiture derrière lamphi ! Et rapidement ! ». Marie panique un peu, elle prend son sac et laisse Lucie sur place : « Je reviens, un coup de fil important ! » et elle sort, marche vite, fait le tour de lamphi. Elle se rend sur le parking où elle voit la voiture de Patrick. Celui-ci en descend et lui fait signe de venir, puis il remonte. Marie ouvre la portière passager et monte penaude.
« Dis-moi franchement que tu ne veux pas honorer ta part du contrat et je nhonore pas la mienne, on ira plus vite ! »
Le ton de Patrick est sec mais étrangement Marie y décèle une pointe de déception.
« Non non Patrick, il ny avait pas de place au premier rang. »
« Ce nest pas ce que jai vu ! » lance-t-il sèchement.
« Oui, mais je ne pouvais pas expliquer à ma copine que je ne me mettrai pas à côté delle. »
« Cest qui cette copine si proche ? »
« Lucie. »
« Une bonne copine ? »
« Ma meilleure ici. »
Patrick sourit vicieusement. Il imagine des fantasmes fous dans sa tête.
« Bien, pour te rattraper, tu vas te caresser là dans ma voiture et tu nen sortiras pas avant davoir joui. Et ensuite seulement tu retourneras en cours ! »
Marie ny crois pas, il doit rester dix minutes de pause !
« Si tu préfères tu me donnes ton soutif et tu retournes en cours comme ça ! »
Marie se souvient de son image dans le miroir sans soutien-gorge. Impossible ! Comme un automate, rapidement et sans pudeur, elle écarte légèrement ses jambes et glisse sa main droite dans son entre-jambe et appuie son doigt sur son clitoris. Elle pensait être bien incapable déprouver du plaisir mais le contact de son doigt inquisiteur malgré elle ne lui est pas désagréable bien au contraire, et elle sent lintérieur de ses lèvres humide. En revanche elle narrivera pas à lorgasme cest sûr, elle va devoir simuler, entre la situation, la contrainte, le cours, elle va y retourner en retard cest sûr, et dans lamphi bondé, ou alors elle dira quelle est malade, mais non Patrick va le voir, et, et Elle essaie de se concentrer mais le plaisir ne monte pas. Désemparée, elle supplie Patrick :
« Je ne peux pas, je ne vais pas y arriver ! »
Patrick est relativement troublé, extrêmement excité et encore une fois réellement sensible à ce visage dange qui le supplie.
« Le soutien-gorge alors ! Tu nauras quà repartir les bras croisés ! »
Marie résigné se penche en avant, regarde autour le parking rempli de voitures, glisse les mains sous son tee-shirt dans son dos, dégrafe le sous vêtement, en extirpe les bretelles de son débardeur puis le fait glisser devant pour enfin le sortir et le tendre à Patrick. Le profil de ces seins nus sous le débardeur excite terriblement Patrick, il simagine passer sa main sous le tee-shirt et la remonter doucement sur ce ventre ferme, en enlacer un de la paume de la main, en caresser le téton entre ses doigts ; sa bite tendue lui fait mal dans son pantalon.
« Tu peux sortir et retourner en cours. Et noublie pas, à 18h00 tu mattends dehors. »
Marie ressort, elle se sent complètement nue, elle croise effectivement ses bras sur ses seins en essayant de rester dans une posture la plus naturelle possible. Le silence dehors la fait paniquer ; tout le monde doit être rentré, elle se met à courir, laissant ses seins libres rebondir avec tonicité au rythme de sa course. Cest la panique, plus personne nest devant lamphi, elle court encore plus vite, et pousse la porte dans un grincement de ressorts qui fait se retourner tout lamphi au moment où elle entre. Le prof la fusille du regard, Marie na jamais eu aussi honte, ne sest jamais sentie aussi mal à laise, elle enlève son sac de lépaule en profite pour mettre à nouveau ses bras devant sa jeune poitrine remarquée par une majorité détudiants et détudiantes. Elle se courbe, descend les marches jusquau troisième rang, passe devant trois étudiants et se rassoit à côté de Lucie, son sac sur les genoux.
« Mademoiselle ! Vous aviez sûrement des choses indispensables à faire, jespère que les deux heures suivantes ne vont pas trop vous déranger ! Vous viendrez me voir à la fin du cours ! »
Marie vient à peine de sasseoir quand ces mots la paralysent. Et le contact froid du bois sur le haut de ses cuisses lui fait réaliser que sa jupe est bien remontée, sûrement pendant sa course. Elle nose plus bouger, elle baisse les yeux et remarque que le bas de sa jupe est à la limite de son sexe. Si elle sort son sac, elle imagine le pire. Elle fait un effort surhumain pour tenter de la faire descendre discrètement, pose enfin son sac à côté delle et sort de quoi suivre le cours.
Lucie regarde Marie dun air surpris : « Quest-ce-que tas foutu ? »
Marie ne sait pas quoi répondre et en plus elle ne va pas en rajouter avec des bavardages :
« Je texpliquerai à la fin du cours. »
Les trois étudiants devant lesquels elle a dû passer nétaient pas là pendant la première partie du cours et celui qui est juste à côté de Marie narrête pas de reluquer ses cuisses et le haut de sa jupe qui remonte à chaque mouvement sur son banc. Les deux heures qui suivent sont un enfer pour Marie, elle ne suit rien, note machinalement ce quelle entend pendant que son esprit imagine ce quont dû voir les étudiants quand elle est arrivée, ce que peut voir celui qui est assis à côté delle. Elle vit ce rêve de se retrouver nue en cours, mais elle ne se réveillera pas.
A la fin du cours Lucie demande : « Mais quest-ce-que tas foutu ? Mais je rêve ou tu nas plus de soutif ? Tes sûre que ça va ? »
« Oui oui je texpliquerai, vas-y si, je te rejoins dehors, il faut que jaille voir le prof. »
Marie attend là assise sans bouger pendant que les étudiants sortent bruyamment. Tous ceux des deux premiers rangs jettent un il à Marie en passant, elle voit du dédain, des reproches ou de la lubricité dans les différents regards. Une fois lamphi presque vide, le prof lappelle : « Daigneriez-vous venir jusquà mon bureau ? »
Marie se lève, tire sur sa jupe, prend son sac, place ses bras croisés au mieux pour cacher la transparence de son débardeur et avance vers le prof qui ne la regarde même pas.
« Cest la dernière fois ! Je ne veux pas savoir ce que vous avez fait et encore moins entendre une raison qui ne sera pas valable ! La prochaine fois, si vous êtes en retard, vous ne rentrez pas dans mon cours ! Cest compris ! »
« Oui »
« Je vous conseille de ne pas trop mettre au défi mon autorité! A bientôt Mademoiselle ! »
« Au revoir Monsieur. »
Marie se retourne et monte les longs escaliers, imaginant le regard de son prof sur son fessier qui se dévoile un peu plus à chaque marche. Mais avant datteindre la sortie elle entend la porte du bas, celle des profs, elle se retourne, elle est seule dans lamphi. Elle attend deux minutes et sort enfin mais sa honte ne diminue pas quand elle voit quil reste encore de nombreux étudiants qui discutent et se retournent au bruit de la porte de lamphi. Lucie est un peu plus loin à discuter avec Tom et Max et fait signe à Marie.
« Salut Marie ! Tas fait fort ! » lance Tom en détaillant le corps de Marie des yeux alors quelle approche.
« Salut ! Mauvaise journée, je crois que je vais aller me coucher, je dois couver quelque chose ! »
« Oui, cest sur tu vas prendre froid dans cette tenue. » assène Max en ricanant.
« Lucie, je tappelle tout à lheure. Bises »
« Attend Marie ! » Lucie laisse les deux garçons seuls et sapproche de Marie.
« Quest ce qui se passe ? Tu as des problèmes ? »
Marie ne sait vraiment pas quoi répondre. Tout raconter ? Finalement elle imagine tout en parlant :
« Non non, je Je me suis inscrite sur un site internet pour mamuser avec Julie, tu sais, ma copine de lycée qui est partie à Nantes. Et on doit relever des sortes de défis. Et voilà, hier Julie a retiré son haut de maillot à la piscine municipale, et je lui ai dit que jirai en cours aujourdhui sans sous-vêtements. Voilà, cest juste un jeu idiot. »
« Ah, cest quoi ce site ? Je peux jouer moi aussi ? Et tu veux dire que tu nas rien sous ta jupe ? »
« Non, rien, et ce nest pas si désagréable finalement. »
« Tu commences presquà mexciter. » dit Lucie.
Marie trouve son histoire pas trop mauvaise et assez crédible. En plus si pendant un mois elle doit encore satisfaire les délires de Patrick, elle pourra peut-être sen resservir.
Marie voit Patrick qui lattend un peu plus loin.
« Bon, je dois y aller Lucie, je dois voir un ami de mon père pour des histoires de famille. Je tappelle demain soir après le boulot, ou dimanche. Passe un bon week-end. »
Patrick lattend à une dizaine de mètres. Elle marche la tête baissée, les bras tenant son sac toujours devant ses seins dans une posture assez naturelle et surtout terriblement sexy dans les yeux de Patrick.
« Comment va ma petite coquine ? » lui lance Patrick souriant.
« Je suis arrivée à la bourre à la pause et je viens de me faire descendre par le prof. Et ma tenue me fout la honte grave ! Je dois faire quoi à présent ? Me faire défoncer par tout lamphi ? »
Marie ne lavait pas trop senti monter mais elle est vraiment en colère.
« Je garde ça pour une prochaine fois, en attendant, tu te calmes, tu repenses deux secondes à ce que tu as fait pour en arriver là ! Et si ça ne te va pas on peut arrêter maintenant ? »
Patrick a lair très énervé et Marie rentre sa colère et sexcuse : « Désolé, je, jétais vraiment mal. »
« Viens, on marche. A aucun moment tu nas ressenti de plaisir ? »
Le ton de Patrick est doux à nouveau, ce qui calme Marie. Elle se demande finalement si sa présence ne la rassure pas, sil ne la protège pas en quelque sorte. Lui seul sait pourquoi elle est dans cette situation et avec lui au moins elle na pas à se justifier, à se cacher, à faire semblant dêtre celle quelle voudrait paraître, à létroit dans son corps et son esprit. Une foule de sentiments nouveaux et contradictoires envahissent son esprit.
« Non » répond-elle sans conviction
Patrick sarrête et demande à Marie de le regarder dans les yeux : « A aucun moment tu as apprécié dêtre nue sous ta jupe ? A aucun moment tu ne tes imaginée être une autre ? »
Tous deux se regardent, Marie repense à sa première sortie de lappartement ce matin, aux courses avec Max, à son intimité humide dans la voiture. Toutes ses pensées et le regard extrêmement doux de Patrick lui font esquisser un petit sourire, à peine perceptible aux coins de ses yeux.
« Je le savais ! Va chercher ton vélo, et rejoins moi à la voiture. »
Marie na pas envie de se retrouver à nouveau seule, et surtout pas envie de croiser encore dautres étudiants.
« Cest bon je peux le laisser là, je le récupèrerai plus tard. »
« Comme tu veux, au pire je te redéposerai tout à lheure. »
Patrick voit Marie perdue : « Viens. »
Marie le suit rassurée jusquà sa voiture. Il démarre. Patrick roule sans rien dire vers chez Marie. Une fois arrivés, il gare la voiture sur le parking de limmeuble, coupe le moteur et se tourne vers Marie :
« Tu es au magasin demain ? 10h00 20h00 cest ça ? »
« Oui »
« Tu moffres un café ? »
« Jai le choix ? »
« Pas vraiment. » répond Patrick avec un sourire quil veut bienveillant.
Tous deux descendent de voiture et montent chez Marie. Dans lescalier, Patrick est derrière, il laisse trois ou quatre marches entre eux ce qui lui permet davoir une vue imprenable sur le bas de ses fesses qui chaloupent de manière obscène, il aperçoit même les grandes lèvres coincées entre les cuisses de Marie. Il se dit quil est y allé un peu fort avec les ciseaux, et que ça na pas dû être facile pour elle. Une fois dans le studio, Patrick a du mal à quitter Marie des yeux, ses jambes et surtout ses seins qui pointent outrageusement sous son débardeur, il se met à bander. Marie prépare deux tasses de café.
« On se met à laise. »
Marie ne comprend pas de quoi il parle : « Tu Vous pouvez vous asseoir si vous voulez. »
« Tu peux me tutoyer Marie. »
« Si vous si tu veux. »
« Non je ne veux pas masseoir, juste quon se mette à laise. Si on se déshabillait ! »
Marie regarde Patrick plus surprise quinquiète. Il enlève sa chemise et la pose sur le dossier dun des tabourets du bar.
« Allez, on se déshabille ! »
Le ton de Patrick est enjoué, mais Marie sait quelle na pas vraiment le choix, encore une fois. Toujours résignée à obéir sans trop discuter tant quelle sen sent capable, elle retire son tee-shirt et réalise au même moment quelle est juste devant la baie vitrée et quon doit pouvoir la voir depuis limmeuble den face. Elle baisse les bras rapidement, tourne la tête vers la vitre, et tente de cacher ses seins.
« Tu es chez toi Marie, tu as le droit de te balader à poil, et en plus les gens ont autre chose à faire que de mater chez les voisins. »
Patrick annonce ça, pas tellement pour la rassurer, mais pour quelle arrête de cacher ses deux superbes seins. Surtout quil simagine très bien dans la peau dun voisin den face en train de mater Marie se déshabiller, et ça lexcite encore davantage.
Marie se dirige vers le lit, au fond de la pièce et pose son débardeur dessus. Puis elle sassoit, retire ses sandales, se relève et enlève sa jupe. Patrick lui, enlève ses chaussures, pose ses chaussettes à lintérieur, puis fais descendre pantalon et caleçon en même temps. Il tourne le dos à Marie, pose ses deux vêtements par-dessus sa chemise et se retourne vers Marie, la bite fièrement dressée.
Patrick a du mal à se retenir de violer Marie là sur le lit, de parcourir ce splendide corps de toutes ses mains, de toute sa langue, de tout son corps. Il sassoit sur un des tabourets, prend sa tasse de café et admire Marie. Celle-ci regarde Patrick, et surtout cette queue longue et dure, dressée, qui suit les moindres mouvements du corps de Patrick. Entre haine et surprise, terreur et excitation Marie ne sait pas où placer ses sentiments ni son regard.
« Ne stresse pas, je ne te toucherai pas, je ne ferai que teffleurer ce soir Marie, et rien de plus. »
Le pervers veut surtout que Marie se détende. Ce quelle fait ; elle a bien vu hier soir quil avait tenu sa parole et est prête à commencer à le croire.
« Viens boire ton café. »
Marie se dirige vers la cuisine. Elle essaie de ne pas trop penser, seulement dappréhender cette pointe dexcitation involontaire qui monte en même temps que lair caresse son corps nu. Jamais elle ne sest promenée nue chez elle, la cuisine na jamais vu le corps dénudé de Marie, jamais elle ne sest assise au petit bar, face à la baie vitrée, sans aucun vêtement, jamais elle na posé ses fesses nues sur ce tabouret. Elle doit tenir un mois se dit-elle, autant essayer den profiter ; autant payer sa faute en prenant un peu de plaisir si possible. Patrick ne lui plait pas, mais le léger dégout quelle a pu ressentir auparavant nest plus là. Son visage légèrement marqué, son corps plutôt bien fait, sa façon de remplacer de temps en temps son autorité par une forme de compassion, certes malhonnête, mais bien réelle, commencent à assouplir la haine de Marie. Elle est encore loin de lapprécier, mais elle ressent de moins en moins le poids de sa présence, et elle réalise quil lui est même arrivé, comme tout à lheure, den être rassurée.
Ils se mettent alors à discuter, à parler des études, de lavenir, Patrick pose des tas de questions sur Marie, sans curiosité malsaine. Une discussion amicale, presque normale finalement, comme celle quelle pourrait avoir avec un oncle, avec cet amant plus âgé quelle imagine parfois Une bière aromatisée a remplacé le café, Marie se promène à présent nue dans la cuisine tout naturellement pour attraper une boite dolives, et la conversation reprend.
Il est presque 21h30 et le jour commence à baisser quand Patrick annonce : « Je vais y aller. »
Marie ne sait pas ce quelle doit répondre. Elle était à deux doigts de lui dire de rester manger, même si le frigo est presque vide ; tout naturellement et sans réfléchir. Patrick sent que cette situation lui échappe, il a besoin de rentrer pour savoir sil continue ou sil arrête tout et libère son esclave.
Marie, encore une fois, ne sait plus où elle en est. Elle vient de passer un agréable moment ; sans les regards vicieux de Patrick, elle sest même laissée gagner par lexcitation que lui procure sa nudité, et celle de Patrick peut-être aussi. Patrick voit bien que Marie ne sait pas ce quelle doit faire ou dire.
« Viens. Mets-toi face à la baie vitrée. »
Marie se lève, contourne le bar, frôle Patrick et se place devant la baie vitrée, regardant limmeuble en face où certains appartement sont éclairés.
« On va nous voir. » craint-elle sans conviction à présent. Cest vrai, elle a le droit dêtre nue chez elle pense-t-elle, et en plus elle na pas le choix.
Patrick se lève à son tour, il admire le corps de Marie, ses fesses rondes au-dessus de ces grandes jambes musclés, ses fins cheveux longs, si seulement il pouvait la prendre maintenant. Son érection est revenue de plus belle. Il sapproche de Marie, pose délicatement ses mains sur ses épaules, son sexe tendu frôle le bas de ce dos légèrement bronzé. La respiration de Marie saccélère, le sexe de Patrick, quelle ne peut quimaginer, lui procure des frissons qui partent du creux de ses reins et irradient son dos, son cou, ses bras, ses jambes jusquà son intimité. Patrick ne fait queffleurer, il maîtrise son organe tendu pour jouer avec le creux des reins de Marie, dont la peau se hérisse, le souffle saccélère, les épaules montent et descendent de plus en plus rapidement. Ce sont deux plumes que Marie sent caresser ses épaules, et descendre imperceptiblement sur ses bras, puis vers ses seins. Elle recommence à se voir partir, elle essaie de chasser les derniers poids qui la maintiennent au sol, elle simagine se retourner, voir son prof danglais, celui-là même qui la humiliée tout à lheure, lembrasser, empoigner sa bite dans sa main, la conduire vers son sexe humide, la faire glisser entre ses lèvres et lintroduire lentement au plus profond delle-même. Patrick enveloppe les deux seins de Marie, de ses paumes il frôle les tétons, de ses doigt effleure ces demi sphères si douces et sensibles. Puis il descend lentement ses mains légères sur le ventre ferme de Marie. Celle-ci narrive pas à y croire, comment cet homme peut-il être aussi doux, comment arrive-t-il, malgré elle, à la faire flotter si facilement dans ces nuages de bien-être, de plaisir et dérotisme ? Où a-t-il trouvé les clés de cette source ? Cest comme sil possédait les boutons pour piloter son plaisir du bout des doigts, dès quil sapproche elle ne maitrise plus ses réactions, son corps ne lui appartient plus malgré elle et elle ne peut rien y faire. Ou peut-être ne veut-elle rien y faire finalement, et sil avait ouvert les portes dune personnalité que sa sagesse, ses principes et son éducation ont toujours laissées fermées ? Cet homme quelle imagine en se retournant est-ce bien son prof ? Ou est-ce Patrick dont elle se voit se faire pénétrer lentement le corps et lâme ?
Patrick dépose un baiser dans le cou de Marie puis se recule. Il attrape ses affaires posées sur le tabouret, se rhabille aussi rapidement et silencieusement quil peut. Marie ne bouge pas, elle se demande ce quil peut bien faire ou préparer, encore une pièce aux plaisirs quelle na jamais visitée, ou une nouvelle épreuve. Puis Patrick se replace à nouveau derrière Marie, du dos de ses deux mains il caresse le creux des reins cambrés de Marie, lembrasse encore une fois dans le cou, et chuchote :
« A demain au boulot Marie ! »
Et il quitte lappartement. Marie reste là sans bouger, elle regarde la voiture de Patrick séloigner, dehors il fait presque nuit. Elle lève les yeux vers limmeuble en face, personne ne peut la voir, son appartement est plongé dans le noir. Et encore une fois, elle ne sait plus ce quelle attend, ce quelle veut, qui elle est. Devient-elle folle ?
Patrick a mis, comme toujours, le volume de la musique très fort dans sa voiture, peut-être un peu plus fort encore ce soir, et rentre chez lui. Cest décidé, il va arrêter. Il sest brûlé au charme de Marie Demain il ira travailler, la laissera tranquille et dimanche il lui annoncera quelle est libre.