Marion se leva fatiguée.
Elle sétait agitée dans ses draps sans trouver le sommeil.
La veille, après avoir récupéré sa voiture (grâce au gentil garagiste qui lavait draguée sur le chemin et auquel elle avait du accorder des sourires crispés, alors quelle voulait surtout quon lui foute la paix), elle avait roulé sans but précis, retardant son retour, puis sétait enfermée dans sa chambre pour ne pas affronter son fils.
Elle avait passé toute la nuit victime dinsomnie, à se rejouer en boucle les scènes de laprès-midi
En arrivant au lycée, elle appréhende le moment où elle va croiser Michel, après la déconvenue de la veille.
Sans le voir venir, elle se sent happée par le jeune homme qui lentraine aussitôt à lécart.
« Ça va, Marion ? Je nai pas pu dormir cette nuit, je pensais à ton fils ; Bon Sang, cétait bien ton fils, nest-ce pas ? la questionne-t-il.
— A ton avis Michel, bien-sûr que cétait mon fils, tu vas bien, tu as lair bizarre ? répond Marion, sur la défensive.
— Putain, Marion, jarrive pas à le croire : ton fils ! Cest incroyable ! Tu as conscience que ton fils a envie de te baiser ? continue Michel, surexcité, les yeux fous.
— Mon Dieu, Michel, tu crois vraiment que mon fils veut coucher avec moi, cest ce que tu essaies de me dire, cest bien ça ? Cest la raison pour laquelle tu es dans cet état ? Bravo, je suis si fière de toi, tu ne peux pas savoir ! se lamente-t-elle, dépitée.
— Oh, arrête ça Marion, sil te plait Cest bien tordu, je sais, et tu dois être terriblement embarrassée, mais admet le : ton fils fantasme à mort sur toi Franchement, reconnais que ce nest pas banal ! poursuit-il, en la regardant droit dans les yeux.
— Michel, il est juste rentré dans la chambre, cest tout ; il a été surpris et choqué, cétait un accident ; tu nas aucune raison de te mettre dans un tel état, ni imaginer je ne sais quoi Tu veux bien passer à autre chose ? limplore-t-elle, en essayant de maitriser sa voix et de soutenir son regard.
— Mais merde, Marion, je lai vu, tu sais ! Tu ne veux pas en parler, je comprends, mais avoue que jai raison : ton fils a vraiment envie de te baiser, ça crève les yeux ! Tu vas faire comment avec lui, vous en avez discuté ? insiste Michel, qi ne veut pas lâcher prise.
— Ce que je dois faire avec mon fils ne te regarde pas. Arrête un peu ton délire maintenant, tu me dégoutes, tu as lair tellement vicieux ; cest quoi ton foutu problème à la fin Tu voulais baiser ta maman quand tu étais jeune et tu nas pas réussi, cest ça lhistoire ? semporte-t-elle, vraiment furieuse.
— Oh, ma pauvre chérie, si tu savais ma mère était loin dêtre aussi bandante que toi, à lépoque je commence à réaliser que ton gamin doit vraiment devenir fou, jour après jour, avec une telle maman à disposition ; finalement, je le comprends moi, ton fils ! »
Marion le gifle spontanément, énergiquement, avec une méchanceté qui le surprend, puis elle se dirige vers sa classe sans se retourner ni lui accorder la moindre attention.
Michel reste sans voix et se frotte la joue, incrédule, conscient quil vient de perdre toutes ses chances de partager à nouveau un lit avec elle
Les jours passent et Marion diffère la terrible mise au point quelle redoute davoir avec son fils.
Elle ne voit pas comment aborder le sujet, elle a peur de le braquer, de ne rien en tirer comme chaque fois quelle le sermonne ; il est si émotif.
Comme il ne fait aucun effort de son côté, quil reste froid et distant, quil évite dêtre en sa présence, elle ne sait pas comment sy prendre.
Cest une femme instruite, à lesprit ouvert ; elle connaît très bien le discours qui concerne ldipe et tous ses corollaires même si elle trouve que ce petit vicieux est bien trop vieux pour développer, à son âge, un traditionnel complexe ddipe.
Au fond, elle est surtout gênée de reconnaitre que plus les jours passent, plus son trouble grandit de savoir que son fils la désire.
Quune femme comme elle, une maman stricte et exigeante, inspire à son adolescent de fils des émotions de nature purement sexuelles la flatte, lui procure une fierté déplacée, quelle laisse insidieusement grandir en elle, comme un délicieux secret honteux.
Marion – qui fait de leffet à tous les jeunes mâles de son lycée, elle voit les coups dil dérobés que lui lancent ses élèves – ne semble pas vouloir réaliser que la plupart des garçons ne sont sexuellement attirés que par des femmes et jamais des jeunes filles ; cette tendance, cette attirance naturelle sinverse de manière spectaculaire lorsquils vieillissent et deviennent alors, proches du déclin, avides de chair fraiche
Elle songe souvent à sa dernière confrontation avec Michel, le jour où elle sen est débarrassée.
Quil ait pu distinguer aussi nettement que Mathieu était ensorcelé par ses attributs féminins a tendance à lémoustiller maintenant, au lieu de la choquer et la faire réagir.
Elle na plus envie daccabler son fils ; ses motivations ont changé, elle a envie de le tester, de samuser à ses dépends.
Puisqu il semble si perturbé alors quelle na jamais rien dit ou fait pour lui inspirer des idées aussi saugrenues, et bien, si elle lencourageait, si elle exploitait cette attirance aberrante ?
Jusquoù pourra-t-elle le manipuler, jouant nonchalamment de ses charmes, avant que ce petit morveux aux désirs incestueux ne crève de frustration ?
Après tout, il la bien cherché, il mérite une bonne leçon.
Bien évidemment, elle na pas du tout lintention de vraiment le séduire, pas jusquau bout bien-sûr ; il sagit de son fils tout de même, elle nest pas folle
Toute à son idée de contrôler le cours des événements, comme elle la toujours fait, Marion ne se doute pas un seul instant que le petit jeu pervers quelle vient dimaginer et quelle a lintention de mettre en place a de fortes chances, à tout moment, de déraper complètement
De son côté, depuis quil a découvert que sa mère avait un tel potentiel sexuel, Mathieu vit sur un nuage.
Il voit bien que ses rapports avec elle se sont dégradés ; dés quils sont en présence, ils se fuient tous les deux.
Mais quand il est seul, il se branle en pensant à elle.
Il fait défiler sur son écran personnel toutes les images quil a delle, cet abandon lubrique quelle arborait tandis que son amant lhonorait ; elles sont emmagasinées à jamais dans le disque dur de sa mémoire.
Il en a en stock toute une collection, un kaléidoscope infini dans lequel il puise à profusion pour alimenter ses fantasmes, son onanisme incessant
La première fois, il est surpris.
Quand il la croise dans le couloir ce matin là, en sous-vêtements, et quelle lui sourit pour la première fois depuis des jours, il est ravi de se rincer lil, mais il ne soupçonne pas quelle le fait à dessein.
Il simagine quil ne sagit que dune heureuse coïncidence.
Le lendemain, il la surprend dans la salle de bain, dans le couloir devant sa chambre ou encore dans la cuisine ; elle est simplement vêtue dun déshabillé si suggestif quil en est stupéfait.
Elle ne semble ni surprise ni choquée quil puisse la découvrir aussi dévêtue, aussi manifestement sensuelle.
Il jurerait presque quelle fait exprès de sexposer avec autant de désinvolture à ses regards gourmands.
Il ne comprend pas pourquoi elle fait ça.
Il éprouve un sentiment confus, un mélange dembarras et une irrésistible envie de la toucher.
Un soir, alors quils regardent la télé tous les deux, Mathieu na plus de doute : elle cherche à le provoquer, pour ne pas dire lallumer.
Sa mère est confortablement allongée, de tout son long, dans le canapé familial. Elle porte juste une nuisette vaporeuse, très courte, quon enfile en général pour dormir (ou mettre en appétit un partenaire sexuel).
Les fines bretelles ont bien du mal à contenir sa poitrine dans cette délicate étoffe, ses seins semblent vouloir séchapper de toute part.
Comme il est assis dans un fauteuil légèrement en retrait, il peut lobserver sans être vu en retour.
Il admire les longues jambes qui tricotent de gracieuses petites arabesques tout autour de laccoudoir.
Les cuisses blanches, en mouvement, retiennent son attention.
Il plonge son regard dans le sillon profond de la poitrine comprimée ; il peut ainsi contempler, tout à son aise, les gros seins maternels et les cuisses nues, il est ravi.
Labandon dont elle fait preuve, ainsi alanguie, est dun érotisme troublant ; elle ne regarde même plus lécran de télévision, elle semble ailleurs, presque innocente.
Elle simmobilise, pose ses pieds nus sur laccoudoir, jambes fléchies et légèrement écartées, puis tourne la tête vers son fils et lui sourit.
Mathieu, les yeux sur sa culotte, quitte à regrets ce merveilleux spectacle et la regarde pour lui rendre son sourire.
« Ce film est vraiment mauvais, nest-ce-pas, mon chéri ! Je pense que je vais aller me coucher, je suis épuisée » lui dit-elle en sasseyant péniblement dans le canapé, afin de lui faire face avant de le fixer.
Simplement éclairée par la lumière diffusée par le téléviseur, Mathieu ne peut que constater, en refusant daffronter son regard, combien sa mère à moitié nue est désirable dans la pénombre bleutée.
Il contemple, sans en avoir lair, ce corps si voluptueux qui lui fait tant deffets et il bande terriblement. Alors, vaincu et frustré, il se recroqueville dans son fauteuil, tentant de dissimuler lénorme érection quelle lui provoque. Il est terrassé.
Elle saisit aussitôt le trouble de son fils et sétire nonchalamment, le buste agressif, avant de croiser très loin ses bras loin derrière la tête. Ses seins, qui nont pas besoin dun tel traitement pour être mis en valeur, sont au bord de lexplosion.
Elle se lève, au ralenti, les mains toujours derrière la nuque, les coudes en croix, en faisant crisser ses mules sur le plancher ; ses gestes sont lents et sa démarche lascive.
Arrivée à sa hauteur, elle se penche et lui offre son décolleté.
Les lourdes mamelles maternelles lui explosent au visage, il les a sous son nez quand elle lembrasse sur le front pour lui souhaiter bonne nuit.
Enfin seul, Mathieu nattend même pas quelle soit arrivée en haut des marches pour empoigner sa queue et se masturber frénétiquement. Il éjacule avant même quelle ne soit dans sa chambre et regarde son sperme qui macule son tee-shirt. Il la fait pour elle, il le fait toujours en pensant à elle
Dans son lit, Marion est perplexe.
Son plan se déroule à la perfection. Le gamin est, comme prévu, totalement sous son emprise ; son petit jeu marche comme sur des roulettes.
Elle imagine bien à quoi il doit être occupé à cet instant précis : elle sait que sa stratégie fonctionne parfaitement, elle va le rendre fou !
Il faut dire quelle a mis le paquet, ce soir : elle était pratiquement à poil, à laguicher comme une vraie salope, le pauvre gosse doit être en train de perdre la raison.
Mais maintenant quelle sest prise au jeu, par un insidieux effet boomerang, elle réalise quelle veut vraiment lexciter et provoquer le désir quelle lui inspire.
De toute façon, en étant vraiment sincère, à quoi sattendait-elle, en paradant de la sorte devant son fils ?
Elle savait très bien, au fond delle même, ce quelle faisait ; elle se doutait parfaitement de lissue de ses agissements Pour la première fois, lidée de le séduire jusquau bout titille la conscience de Marion.
Tout cela devient étonnant et même très pervers, elle est en train de devenir une parfaite mère indigne !
Envahie de désirs troubles, les sens en feu, Marion découvre avec stupeur quelle est trempée.
Depuis quelle a quitté Michel qui a réveillé son appétit sexuel, elle est en manque de sexe. Tout ce quelle souhaite, à la fin, cest une vraie bite qui la comblerait.
Alors, après tout, pourquoi la queue de son fils, qui ne demande que ça, ne ferait-elle pas laffaire, si cest ce quils veulent tous les deux ?
Jambes écartées, perdue dans sa rêverie incestueuse, elle se masturbe comme une malade à laide de ses deux mains et jouit en séclaboussant toute seule.
Son orgasme est si puissant quelle est obligée de se mordre les lèvres pour étouffer ses gémissements
Mathieu, qui va finir par sépuiser la santé sil continue à se branler à cette cadence, est tout aussi perplexe et survolté dans son lit.
Il ne cesse de se demander pourquoi sa mère fait tout ça, dans quel but, à quoi joue-t-elle avec lui, que veut-elle prouver ?
Si elle continue à se comporter de cette façon, il se dit quil ne pourra pas se maitriser bien longtemps, il risque de lui sauter dessus nimporte quand.
Il na jamais autant eu envie de la baiser quen ce moment
Le week-end sannonce froid et pluvieux, Martin na pas prévu de rentrer, Marion est déprimée à la perspective des longues journées dennui qui lattend.
Elle se sent soudain très lasse, exaspérée par sa vie.
Un robot domestique, voilà ce quelle est ; un professeur respecté et une bonne mère de famille.
Quelle réussite !
Juste capable de travailler et délever ses enfants, avec une telle abnégation que sa vie est, aujourdhui, un désert total.
Mis à part le bref interlude avec Michel, qua-t-elle fait dautre que soccuper de sa famille ?
Elle se met soudain à ricaner, dépitée, en pensant que le temps qui passe est impitoyable : aujourdhui, cest un de ses enfants qui veut soccuper delle, mais dune façon bien différente.
Elle a croisé Michel tout à lheure, dans les escaliers ; il a tenté de recoller les morceaux mais elle est restée très distante.
Si cet imbécile savait à quel point elle est seule, à quel point sa grosse queue lui manque !
Par une surprenante association didées, elle décide sur le champ de concocter un bon dîner, ce soir, pour elle et Mathieu.
Elle achètera aussi une ou deux bouteilles de vin ; elle a lintention de resserrer les liens avec son fils, et qui sait, lalcool aidant, ce qui peut arriver
Pendant que Marion saffaire à préparer son repas, Mathieu leur sert une troisième coupe de champagne.
Ils ont bu toute la bouteille, durant lapéritif.
Il est de plus en plus intrigué par létonnant comportement de sa mère, mais, grisé par lalcool, il préfère savourer linstant, refusant de chercher le pourquoi de sa métamorphose aussi soudaine quincompréhensible.
Elle vient sasseoir et trempe les lèvres dans les bulles.
Elle a détaché ses longs cheveux, il la trouve superbe.
Apprêtée, maquillée et habillée comme pour un rendez-vous galant.
Elle est vêtue dune jupe plissée qui lui arrive en haut des genoux, et dun body très échancré, qui a bien du mal à contenir son opulente poitrine ; elle ne porte pas de soutien-gorge.
Durant le repas, ils boiront une bouteille de vin rosé, puis en ouvriront une de rouge dont ils laisseront le fond.
Avec le café, ils se serviront une liqueur
Lalcool quils ont ingurgité a peu à peu raison de leurs inhibitions.
Marion, qui boit rarement, est particulièrement détendue ; elle est joyeuse et très volubile.
Son fils est enchanté de la voir aussi décontractée, manifestement aux petits soins avec lui.
Alors quils sont en train de discuter, elle croise les jambes puis pose sa cheville en appui sur son genou ; elle reste dans cette position, sans interrompre léchange verbal.
Mathieu plonge aussitôt ses yeux sous la jupe de sa mère ; il aperçoit les cuisses blanches et distingue la culotte noire du body.
Bien quelle soit ivre maintenant, Marion voit son regard braqué, elle saisit très vite où se situe lintérêt du garçon.
Loin de la déranger, elle trouve sa façon de la regarder stimulante ; elle improvise un petit ballet de jambes croisées, savants déhanchés de plus en plus prononcés.
« Je crois bien que jai trop bu, mon chéri, jai très chaud » lui avoue-t-elle, les yeux brillants, consciente de lambigüité de sa phrase, tout en continuant son manège.
Mathieu nose plus respirer, il a peur de tout gâcher, alors il se tait, se contentant de fixer avec insistance lentrecuisses dégagé de sa mère.
« Je crois que je vais aller me coucher Jaurais besoin dun bon massage avant de dormir, tu te sens mon cur ? lui propose-t-elle en se trémoussant, un large sourire aux lèvres.
A la façon dont il la regarde, totalement perdu, Marion réalise quelle pousse le bouchon un peu loin.
Elle a beau être saoule, elle sait quelle ne peut pas demander à son fils de la tripoter, surtout dune façon aussi directe !
— Laisse tomber, mon chéri, il commence à être tard et jai vraiment sommeil, se rattrape-t-elle.
— Maman, si tu veux, je veux bien essayer, mais je nai encore jamais fait un massage à personne, lui avoue-t-il, penaud.
— Oh, Mon Dieu, nest-il pas trop mignon ? Ce nest encore quun petit garçon ! » sextasie Marion en couvant son fils dun regard purement maternel.
Mais elle est ivre et excitée, elle na pas envie dêtre seule, pas ce soir, pas encore.
Elle se lève avec difficultés, sapproche dune démarche chaloupée, lui ébouriffe tendrement les cheveux.
« Ne tinquiète pas mon poussin, si tu veux, Maman va tapprendre comment on fait un massage » lui promet-elle, en lui entourant les épaules avec un bras.
Il lui agrippe la taille puis se redresse ; il peut sentir son souffle chaud ainsi que son corps alourdi et moelleux, le contact est grisant.
Elle pose la tête sur son épaule et saccroche à son cou.
Il la maintient fermement par la taille et ils montent les escaliers avec précaution, très lentement.
Arrivés à l étage, cest dans cette position fusionnelle, blottis lun contre lautre, quils pénètrent dans la chambre maternelle