Le numéro de Dimitri dans la poche, je sors de l’appartement pour prendre l’escalier. L’ascenseur est trop lent pour moi et j’essaie de conserver mon corps tant que je peux.
J’entends que je ne suis pas seul dans la cage d’escalier et je reconnais l’allure d’Estelle, je l’appelle, l’enjoignant à m’attendre !
— Salut Manuel !
— Salut ça va ?
— Ouais et toi ?
— Cool ! Tu vas à la fac toi aussi ?
— Oui, il faut qu’on se dépêche sinon on va rater notre bus !
C’est ensemble que l’on court jusqu’à notre arrêt de bus. Aucun souci on choppe le bon.
— Je suis surpris de t’avoir croisé d’habitude tu prends l’ascenseur !
— J’ai voulu changer de mes habitudes.
— Estelle, on se connait depuis trop longtemps ! Quoi tu commences à complexer ? Quelqu’un t’a fait une réflexion ? Sinon j’irais expliquer à la personne à quel point tu es magnifique et que surtout tu ne dois rien changer !
— Tu es un amour, mais non ce n’est pas ça c’est vraiment bizarre à expliquer. Tu vois Naomie la copine de mon frère ?
— Oui et c’est une bombe !
— Ouais, ouais. Bon elle et mon frangin ne sont pas vus depuis un petit moment à cause de ces examens à elle. Alors quand ils se sont retrouvés, ils étaient plutôt en train de se grimper dessus. C’était encore pire dans l’ascenseur !
— J’espère que ton histoire est vraiment intéressante car là je m’ennuie sérieusement !
— Bon ils se galochaient comme s’ils voulaient fusionner quand les portes se sont ouvertes et que nos nouveaux voisins sont entrés.
— Je les connais déjà, si jamais c’était ton truc spécial !
— Tais-toi et écoute.
Estelle se conduit étrangement, sa voix se fait de plus en plus basse et elle jette souvent des regards autour de nous pour s’assurer que personne n’écoute.
— Naomie en grimpant sur Simon frotte ses fesses contre Maëlle la nouvelle voisine. Cette dernière, et j’ignore totalement pourquoi, semble penser que c’est une bonne idée de lui peloter le derche ! Naomie pas farouche pour un sou apprécie le traitement ! Là où la situation dégénère ! C’est lorsque Maëlle décide de la doigter ! Naomie est aux anges et mon frère ne capte rien du tout. Et pire que tout, quand nous arrivons à notre étage avant de sortir Maëlle m’enfonce dans la bouche les doigts qui ont servi à masturber Naomie et donc imprégné de son jus.
— Whaou ton histoire est génial !
— C’était dégoutant et très gênant !
— D’où les escaliers !
— Oui exactement. Je ne veux plus jamais les croiser !
— Et Dimitri il n’a rien fait ?
— Je tu connais Dimitri ?
— Oui je l’ai rencontré ce matin. Et j’ai son numéro.
Estelle pâlit un peu. Elle tortille ces cheveux et mordillent sa lèvre, ce sont des signes chez elle qu’elle est en pleine hésitation.
— Qu’est-ce que tu veux savoir ?
— Comment as-tu eu son numéro ?
— Je te raconte si tu me promets de me raconter sa réaction à lui !
— Ok
— Disons simplement que nos nouveaux voisins ont voulu fêter sexuellement leur arrivée dans notre immeuble. Ils ont fait un bruit d’enfer jusqu’à tard dans la nuit. Tu connais Marie, coincée du cul, elle s’est énervée. Apparemment la discussion avec Maëlle a chauffé alors Dimitri est venu s’excuser. En discutant avec lui, il m’a dit qu’ils avaient couché dans chacune des pièces de leur appartement ! Et comme je voulais avoir quelques conseils différents des conseils totalement dépassés et machos de mon père, je lui ai demandé son numéro et il me l’a gentiment donné.
— Tu voudras bien me le donner ?
— Jamais de la vie !
— Tu voudras bien lui donner le mien alors ?
— Tu es sérieuse ? Tu veux le draguer alors qu’il est marié ?
— Qui devient coincé du cul maintenant ?
— Alors tu racontes comment il a réagi ?
— Il me chauffait grave !
— Vraiment ?
— Je te jure ! Il a levé son t-shirt, son corps est sexy, légèrement dessiné vraiment craquant. Il a commencé à se caresser tout en me déshabillant du regard.
— Et toi tu as fait quoi ?
— Rien j’étais paralysée et fascinée.
— Allez, avoue, tu l’as chauffé !
— Non, non enfin peut-être que si mon corps s’est instinctivement tendu. Je me suis très, très légèrement penché en avant et j’ai tout aussi légèrement soulevé ma jupe !
— Moi je pense que c’est pour ça que Maëlle s’est énervée. Attention, warning, drague pas mon mec devant moi !
— Tu vas réfléchir à lui donner mon numéro ?
— Je lui poserai la question si je le croise.
Avec Estelle nous nous séparons dans l’amphi pour rejoindre des groupes d’ami différent. En vérité, j’ai surtout choisi cette place pour avoir une vue parfaite sur ma target Caroline. Une rousse sulfureuse, sexy comme tout, avec une touche d’innocence qui me fait chavirer.
Je sais que le cours va être ennuyeux à mourir alors je me décide à envoyer un SMS à Dimitri. J’hésite longuement. C’est peut-être trop tôt il va me trouver lourd. En même temps, plus tôt j’envoie un SMS, plus tôt j’aurais une réponse, et en même temps je lui laisse le temps de me répondre
Quand je comprends que je me prends autant la tête que si c’était pour envoyer un message à Caroline, j’envoie un message simple.
[SMS]
< Salut Dimitri c’est Manuel, je suis dans un cours avec ma target. Quand tu es disponible envoie-moi un message.
Je n’attends pas trop longtemps avant de recevoir une réponse.
[SMS]
< Tu es à côté d’elle ?
> Non mais de là où je suis je la vois.
< Et elle, elle te voit ?
> Seulement si elle se retourne complètement ce que jamais personne ne fait.
< Stratégie à la pause je veux que tu ailles lui parler !
> Lui parler de quoi ?
< Il n’y a pas de fête prévue bientôt où vous y allez tous les deux ?
> Non.
< Attend tu es à la fac ? Donc là tu es en amphi ou TD ?
> En amphi.
< Ok déjà premièrement c’est mal, je suis moi-même professeur en université, c’est vexant 🙂 Deuxièmement vous n’avez pas un TD en commun ?
> Non. Du coup tu enseignes dans quelle fac ?
< Du coup vous vous êtes rencontrés comment ? Celle de droit et science politique.
> Nous ne nous sommes jamais rencontrés, ni parlés j’ai simplement flashé sur elle. C’est un problème ? Cool c’est ma fac !
< Rien n’est un problème, je vais t’aider à élaborer une tactique. Par SMS, ce n’est vraiment pas pratique. Tu veux bien m’appeler à ta pause ? Je suis chez moi tranquille à déballer des cartons, tu ne me dérangeras pas. Et super, je pourrai t’aider sur le terrain ! comme un agent secret !
Je rigole. Le voir aussi enthousiaste à m’aider me fait énormément de bien.
[SMS]
> Ok, je vais me reconcentrer sur le cours a dans une heure.
Le cours est aussi ennuyeux que prévu mais je tente quand même de me concentrer. Caroline est plus sérieuse que moi, je la vois prendre ces notes à la main et elle noircit page après page son cahier.
À la pause, je décroche immédiatement mon téléphone et me dirige vers la sortie. Le téléphone sonne si longtemps que j’ai le temps d’être sortie de l’amphithéâtre et d’arriver devant les salles de travaux dirigés avant qu’il ne décroche.
— Allo !
Sa voix est distante.
— Salut Dimitri c’est Manuel, je te dérange ?
— Hum excuse-moi, c’est moi qui t’ai proposée rendez-vous téléphonique, mais là je ne peux vraiment pas tenir ma promesse.
Je reconnais des essoufflements dus à l’effort. Et j’entends une seconde voix lointaine dire « Tu as encore durci ! Tu es excité de lui parler ? » Une chaleur m’envahit immédiatement et mon entrejambe réagit déjà.
— Chut ! Pardon Manuel on peut se rappelle plus tard ?
— Non Dimitri ne raccroche pas, vous faites l’amour ? Je peux vous écouter ?
— Je vais te mettre sur haut-parleur. Voilà c’est fait. Tu veux bien répéter ?
— Je peux vous écouter ?
— Dimitri, tu t’es trouvé un élève aussi pervers que nous !
— Qui est-ce ?
— Enchanté Manuel, je suis Maëlle. Alors tu veux nous écouter ?
Mon visage est rouge, je sens mon sang battre dans mes veines. Je sens que j’ai l’occasion d’entrer dans un univers de sexe et de débauche.
— Continuez comme si je n’étais pas là s’il vous plaît.
La conversation commence à vraiment me donner chaud, alors je m’installe dans une salle de TD vide pour plus de discrétion ; nous sommes lundi, il n’y a jamais TD. J’entends un boum, je présume que le téléphone les gênait et qu’il est tombé au sol.
— Chéri j’en ai marre de t’attendre, pénètre-moi !
La supplication soudaine de Maëlle me surprend, Estelle me l’avait pourtant décrit comme une dominatrice.
— Pourquoi ce gode ne te satisfait pas ? C’est pourtant ton préféré, son calibre est supérieur au mien et en plus il vibre.
— Il est bon, mais tu es bien meilleur !
— Attend je n’ai pas fini de m’amuser avec tous les modes.
J’identifie en fond sonore un ronronnement qui se fait un peu plus fort et que j’assimile au fameux gode.
Les halètements de Maëlle sont parfaitement audibles, elle semble ne même plus pouvoir trouver sa respiration. De temps en temps la voix de Dimitri se fait entendre, il énonce le mode et demande les impressions à Maëlle rendue quasi muette par ces orgasmes à répétitions.
— Regarde ce nouveau jouet, avec je peux titiller des tétons ! avec un peu de scotch et il tiendra tout seul !
— Arrête je n’en peux plus, soit plus doux.
Maëlle poussait des petits cris aigus, Dimitri semblait passer outre ces plaintes et continuait à la tourmenter sexuellement.
— Regarde tes messages Manuel, je t’ai envoyé un petit cadeau !
Je mets le haut-parleur pour vérifier mes messages sans en perdre une miette. J’ai reçu une photo. De haut en bas on voit les seins lourds d’une femme sur lesquelles de petits ufs vibrants sont scotchés. Juste sous ses seins un magnifique tatouage comme un bijou un « underboobs » décore entre ces seins et le haut de son ventre. Ensuite un gigantesque pénis au premier plan prit entre les pieds de la femme, empêche de bien voir le sexe féminin à part son mont de vénus.
Mon sexe se durcit immédiatement. Je retire rapidement le haut-parleur. Pour continuer à les écouter en toute discrétion. Je suis enthousiaste et hurle un « merci » qui les fait beaucoup rire.
— Ton enthousiasme me fait plaisir. Nous allons te laisser car ne crois pas que j’ai oublié que tu as cours ! D’ailleurs tu ne voudrais pas qu’on se retrouve pour déjeuner ? Je dois passer par le centre-ville de toute façon !
— Oui, oui ! Ou voulez-vous manger ?
— Tu choisiras ! Rendez-vous à 12h30 d’accord ?
— Oui à tout à l’heure ! Au revoir Maëlle.
Je savoure la photo de Maëlle et Dimitri un instant. Impossible de retourner immédiatement en cours, d’ailleurs j’ai dû rater le début de la deuxième heure. Je vais d’abord passer aux toilettes. Les toilettes d’une faculté sont certainement l’endroit le plus dégueu et le moins sexy, tristement, c’est aussi le seul endroit pour se branler.
Le portable à la main, mon sexe dans l’autre je me branle vite et fort. Le corps de Maëlle est superbe avec des formes, des rondeurs. Le genre de corps fait pour s’y agripper pendant que vous lui mettez profond.
Étrangement, car je suis hétérosexuelle, la bite de Dimitri ne me dérange pas, je dirais même qu’elle attise mon désir. Pas que je veuille la voir en moi, mais j’aimerais pouvoir l’admirer en action. Il en a une plus grosse que la mienne quel que soit le sens dans lequel je regarde la photo ce qui loin de me complexer me donne des envies. La seule frustration que m’apporte son sexe est de ne pas pouvoir admirer celui de Maëlle. Elle devait avoir un gros sex-toy enfoncé profondément dans sa chair.
J’aurais aimé le retirer pour y enfoncer ma bite. J’aurais joué avec son clitoris. Sa chatte, je l’aurais dévorée, défoncée, déchirée. Bref je l’aurais aimée à coup de bite.
Quand je jouis, je mis du sperme partout sur les murs, sur les toilettes. Je pris la peine d’essuyer en ayant une pensée pour les pauvres personnes de l’entretien qui vont passer après.
Jusqu’au repas, la journée se passe comme le matin même : ennuyante et longue. Avec Dimitri, nous nous retrouvons. Il est chaleureux et ne laisse transparaître aucune gêne.
Les regards pèsent sur lui. Je vois des élèves lui sourirent tout naturellement même s’il les ignore. Je me sens privilégier d’avoir son attention. Je n’avais pas remarqué son charisme ce matin. Maintenant je peux voir à quel point il dégage un truc indescriptible. De l’assurance peut-être ?
Il profite de ma connaissance du complexe pour me demander une visite de l’établissement.
Une fois fait, nous allons manger, je décide de m’éloigner de la fac pour nous isoler des élèves. Nous nous installons et nous réussissons à parler de tout et de rien. La discussion se centre essentiellement sur Caroline. Dimitri en vient à la conclusion que si je ne parviens pas à établir le moindre contact avec elle, c’est peut-être par timide mais surtout par manque de conviction. Après tout je lui ai montré que je sais saisir l’opportunité.
Ce repas fut très agréable et nous permit de mieux nous connaître. Je crois que pour Dimitri c’était important surtout après notre échange téléphonique.
— Tu nous as fait une forte impression à Maëlle et moi !
— Oui vous aussi, vous écoutez a été une expérience incroyable.
— Et la photo ? Tu l’as aimée ?
— Oui elle était parfaite !
— Maëlle est magnifique. Je connais peu de monde pour dire le contraire.
— Tout était parfait sur cette photo, pas seulement Maëlle.
Je rougis de ma propre audace ; je vois bien que Dimitri est aussi confus que moi, même s’il apprécie le compliment. Nous finissons le repas tranquillement sans aucun autre dérapage à ma grande tristesse. Il y a peut-être encore un peu de pudeur entre nous.
Je passe l’après-midi avec des copains à la bibliothèque pour ensuite rentrer chez moi. Rien à raconter jusqu’à ce que je sorte de l’ascenseur. Une sexy et séduisante brune attend devant notre appartement.
— Bonjour vous attendez quelqu’un ?
— Bonjour, oui, j’attends Marie, nous sommes censés faire du shopping ensemble ! Oh j’oublie de me présenter. Je suis la nouvelle voisine Maëlle.
— Maëlle !
Je reste la bouche grande ouverte sans rien dire. Un vrai crétin ! Je me rappelle parfaitement la photographie où je trouvais Maëlle séduisante. En vérité cette photo ne lui fait pas honneur. La vraie Maëlle est encore plus aguichante. Elle a une belle poitrine, une taille marquée malgré du ventre, de belles hanches et de belle fesse. Elle est magnifique à regarder dans sa jupe longue fendue et dans son haut moulant : sensuelle sans être vulgaire. En plus, elle dégage un parfum enivrant qui me fait immédiatement tomber à ses pieds, pas littéralement heureusement.
— Et tu es ?
— Manuel madame !
— Ceci explique ta tête ! Il faudra apprendre à te contrôler jeune homme !
— Pardon.
— Ne t’excuse pas, je fais souvent cet effet.
Elle me fait un clin d’il et vraiment je la trouve plus séduisante qu’aucune autre femme.
— Je vous remercie pour notre échange de ce matin.
C’est un peu trop solennel car en même temps je m’incline légèrement et prends sa main pour lui faire un baisemain. Un je ne sais quoi dans son regard me laisse penser qu’elle n’est pas du tout indifférente à moi.
Marie sort à ce moment de l’appartement. Elle a lâché ses cheveux qui ondulent doucement autour de son visage qui est naturellement beau. Sinon pour le reste aucun effort de fait, elle ressemble à un sac. Elle est surprise de me voir avec Maëlle, davantage qu’elle ne devrait l’être.
Pour nous éviter toute discussion gênante, Maëlle prend le bras de Marie qu’elle colle à sa poitrine qui me paraît vraiment rebondie et moelleuse. « Jeune homme je suis ravie de vous avoir rencontré. Maintenant je vais jouer à la marraine la bonne fée et trouver à Cendrillon une robe de bal.
Elle est vraiment drôle et c’est autoritaire qu’elle traîne Marie qui ressemble plus un chaton nouveau-né qu’à une mère de presque 40 ans. Avant de rentrer totalement dans l’appartement, je jette un dernier regard aux deux femmes. Maëlle caresse le visage de Marie qui semble totalement envouté par elle.
Si ces deux femmes vont vraiment faire du shopping alors moi je rentre dans les ordres demain !
Je vais jusqu’à ma chambre. Marie a dû faire un peu de ménage parce qu’elle semble plus propre et sent bien meilleur. Je me mets dans mon lit pour bosser. J’arrive à bien travailler pendant une heure jusqu’à ce que je reçoive un SMS d’un numéro inconnu.
[SMS]
< Salut Manuel, c’est Maëlle. C’est Dimitri qui m’a passé ton numéro. J’espère que cela ne te dérange pas ?
> Pas du tout ! Je peux faire quelque chose pour vous ?
< Oui j’ai un doute sur des vêtements, je n’arrive pas à me décider et Dimitri est trop occupé pour me donner son avis. Je peux t’envoyer des photos ?
> Bien sûr !
Dans la seconde je reçois une photo de Maëlle, sans la tête uniquement le corps dans une nuisette en velours. Le décolleté souligne magnifiquement ces seins. Je reçois ainsi plusieurs photos d’elle toujours en nuisette. Elles sont des plus en plus courtes et transparentes.
L’enchaînement des photos me donne de plus chaud, je parviens tout juste à donner un avis dessus. Je décide de me mettre à l’aise.
Je dégage mon ordinateur et me désape. Je fais défiler ces photos, je les enregistre toutes dans mon téléphone. La rondeur de son corps est mise en valeur par la fine dentelle noire qui contraste parfaitement avec la blancheur de sa peau. Mais c’est une nuisette bordeaux qui la met vraiment en valeur. Je lui dis et elle me remercie me disant que c’était également celle que préfère Marie.
Imaginer ces deux femmes ensembles à dévoiler leur corps dans des tenus des plus légères, je n’en peux plus je bande totalement. Le tableau doit être magnifique. Je les imagine incapables de s’empêcher de caresser le corps de l’autre. Des corps si doux et tendre, qui se serrent l’un contre l’autre de façon presque violente.
Elles s’embrasseraient passionnément, se déshabilleraient complètement et se feraient l’amour. J’imagine le visage angélique de Marie se torde de plaisir sous les coups de langue de Maëlle. Je n’ai aucun mal à l’imaginer plonger sa langue dans l’intimité de Marie. Cette dernière serait gênée de recevoir autant de plaisir. Elle aurait honte de laisser s’échapper des bruits de plaisir que pourraient entendre les autres clients et les vendeuses.
Elle mettrait la main sur sa bouche, incapable de se faire taire autrement car le plaisir serait intense ; Maëlle continuera imperturbable et trop heureuse des réactions de Marie.
Mon imagination s’emballe. Je vois Caroline venir embrasser Marie à pleine bouche, sa langue venant se glisser au plus profond de sa bouche. Elle lui caresse les seins et tète ses tétons qui commencent à pointer. Marie est pressée entre le corps de Maëlle et de Caroline.
Elles se caressent, s’embrassent, gémissent ensemble. Elles sont essoufflées et en sueurs, si excitante. L’ambiance est infernale, c’est trois femmes torrides, trois succubes auxquelles aucun homme, ni aucune femme ne pourrait résister.
Ma main descend et monte rapidement sur ma verge gonflée de sang. Je sens que l’éjaculation ne va pas tarder car mes sens sont brouillés. Je jouis lorsque dans ma tête s’impose une vision de Dimitri nu me disant « Laissons-les s’amuser et moi je m’occupe de toi.
Je respire fort et je suis en sueur. Je n’en reviens pas que mon imagination se soit emballée si loin grâce à de simples photos. Quand je cherche mon téléphone, je me rends compte que dans l’agitation de mon excitation, il a disparu. Je le cherche partout et finis par pousser mon lit pour chercher dessous.
Mon portable est là posé comme un roi sur une culotte inconnue.