Après un tel message, je n’envoyai plus de réponse. Non pas que ses menaces m’inquiètent. L’utilisation de TOR et d’un VPN me mettait à l’abri de tout souci et mon message n’avait rien de menaçant. Par contre, je ne souhaitais pas lui faire peur ou l’inquiéter. Je laissais donc passer le temps. Par curiosité, je retournai, pour je ne sais quelle raison sur cette adresse mail. Surprise, elle m’avait envoyé un message. Je l’ouvris immédiatement.
Cher correspondant mystère
Je suis désolée de m’être emportée et de vous avoir ainsi menacé. Je me pose des questions depuis plusieurs semaines. Il m’apparait évident que nous sommes, sinon proches, au moins que nous nous connaissons. Par conséquent, je souhaiterais vous rencontrer ou au moins continuer cette correspondance.
Je ne sais pas quoi faire. Je crevais d’envie de la rencontrer mais ne souhaitait pas tomber dans un traquenard avec son fils qui m’attendrait. Je décidais donc de lui fixer un rendez-vous le vendredi dans l’hypermarché du coin au rayon lingerie à 15h45. Je savais qu’elle pouvait quitter à partir de 15h15 et les "risques" étaient donc moindres pour moi. Je l’attendais donc discrètement à la sortie de son travail pour être sûr qu’elle était seule. Effectivement c’était le cas. Elle était superbe. Toujours avec ses cheveux blonds mi longs. Elle portait un tailleur bleu ciel composé d’une robe légèrement au-dessus du genou, d’une veste assortie et d’escarpins de la même couleur qui complétaient sa tenue. Je la suivais donc de loin en scrutant les alentours. Une fois arrivée sur place, direction le rayon lingerie. De mon côté, je vadrouillais dans les rayons adjacents l’air de rien, tout en gardant un il sur elle. Les minutes passaient et elle regardait sa montre de plus en plus régulièrement : 15h35 … 15h40 … 15h45 … 15h48 … 15h51 … 15h53 … 15h55 … 15h58 … 16h …
Après avoir vérifié une dernière fois que personne ne guettait, je m’approchai d’elle d’un air faussement distrait, regardant les différentes parures.
— Oh bonjour
— Bonjour … Louis … c’est ça ?
— Oui c’est bien ça Martine
Je commençais à parler de tout de rien, et sa gêne allant crescendo m’amusait. Elle voulait assurément ne pas être vue en charmante compagnie. Au bout d’une dizaine de minutes, après une forte inspiration je lui dis :
— Martine, Gabrielle, c’était moi.
— Ooooh
— Je sais, ce n’était pas très élégant de ma part.
— Oui, enfin disons que l’usurpation d’identité n’est pas vraiment une bonne approche. Je peux te tutoyer ?
— Oui bien sûr, si je peux également. Je te présente mes excuses mais tu me plais beaucoup. J’apprécie énormément ta féminité.
— Tu aimes les vieilles ?
— Je te trouve encore drôlement bien conservée, bien mieux que la plupart des quarantenaires voire de trentenaires.
— Merci du compliment. Je suis rassurée que ce soit toi. J’avais peur d’être tombé sur le dernier des pervers.
— Attention, ce n’est pas parce que tu me connais que je ne le suis pas.
— En tout cas, je te remercie pour les messages. Je savais presque depuis le début que ce n’était pas Gabrielle car je suis tombée sur elle en ville et elle m’a demandé des nouvelles alors que j’étais censée lui en avoir donnée. De plus, sa nouvelle vie et sa nouvelle féminité étaient bien éloignées de ta description.
— De rien, ça me faisait plaisir de parler avec toi comme ça. Et puis … j’ai pu laisser libre cours à mon imagination.
— Oui j’ai vu ça dit-elle en riant. Mais ça a fait fonctionner mon imagination également.
— Ça t’a fait de l’effet ?
— Euh … oui, on peut dire ça comme ça. Parler avec un inconnu qui m’envoie un récit cru m’a excitée et j’ai également laissé libre cours à mon imagination.
— Et Paul … il en dit qui lui demandais-je malicieux
— Paul … ah oui, tu es informé de ça du coup
— Disons que nous ne sommes pas trop en phase de ce côté-là. Nous sommes sur des fréquences différentes.
— Et pourquoi as-tu souhaité rencontrer le pervers qui t’envoie des messages anonymes ?
— Mmmh si je te dis … par perversité également, parce que ses mots crus ont réveillé la bête de sexe qui sommeillait depuis trop longtemps. Ça te convient ?
— Oh que oui. Je te suis depuis un moment et j’ai une énorme envie de ma bête de sexe. De plus, je voudrais vérifier si ce sont bien des bas qui sont dissimulés par cette charmante robe.
Elle regarda aux alentours pour vérifier que nous étions seuls dans le rayon. Elle se pencha alors en avant, les jambes tendues pour regarder une culotte. Mécaniquement, sa robe remonta me dévoilant des bas gris, un revers noir avec une sérigraphie Divine ainsi que les doubles jarretelles caractéristiques des portes-jarretelles Chenonceau de chez Cervin. J’étais soufflé. Je voulais la prendre par derrière là, maintenant. Je sentais mon sexe gonflé de désir. Malheureusement le bruit émis par les clients nous rappelait leur présence. Elle s’approcha de moi, posant sa main contre ma braguette.
— Alors ? Ça te plait ? Mmm, on dirait bien que oui. Je me doutais que tu aimais ça. J’avais déjà remarqué tes coups d’il en coin même si tu es très discret. J’ai ainsi pu développer mon côté exhib. Même si je ne me dévoilais pas beaucoup, ça me fait plaisir que ça ait plu.
— Tu es superbe ! Et quels goûts en matière de lingerie !
— Suis-moi, j’ai une idée.
Nous sortîmes alors du magasin et nous dirigions vers sa voiture. Je marchais, légèrement décalé sur sa gauche pour admirer sa démarche, féline et si sensuelle. Cette femme ne pouvait inspirer que le désir, un véritable appel à l’amour. Elle déverrouilla la voiture, je lui ouvris la portière non sans regarder ses cuisses lorsqu’elle installa.
— Merci mon chevalier servant.
— Mais de rien madame
Je montais à mon tour dans la voiture et posai ma main sur sa cuisse, remontant sa jupe. Ne m’opposant aucune résistance, je continuais et remontais vers son intimité.
— C’est très doux ce que tu me fais mais pour le moment, je dois conduire, mon tout fougueux.
Elle se dirigea vers son lieu de travail. Je la regardai, l’air interrogateur. Elle me répondit avant même que je prononce un mot.
— Tu ne crois tout de même pas qu’il y a encore du monde à 17h30 un vendredi. Même les femmes de ménage sont parties. Il n’y aura personne pour nous déranger. De plus, connaissant maintenant l’attrait que tu as pour moi, plein de choses me reviennent en tête. Tu es probablement déjà passé dans mon bureau en mon absence. Par contre, tu n’as rien du trouver d’intéressant. Je laisse toujours ce qui peut être compromettant dans ma voiture.
— Oui j’ai vu ça, rien de personnel même pas une photo personnelle ou un mot de passe Facebook ou de mail enregistré sur ton pc.
— Non, je me sers de mon téléphone pour tout ce qui est perso. Et ça … Gabrielle le savait et ne m’aurait donc pas envoyé plusieurs mails. Un seul passe encore mais pas toute une série.
— J’ai été bien imprudent on dirait.
— Oui et maintenant que tu t’es fait prendre, c’est mon tour.
— De te faire prendre ? Mais avec grand plaisir.
Une fois dans son bureau. Elle posa donc sac et s’assied sur son fauteuil. Je m’approche alors d’elle.
— Non, non, maintenant c’est à mon tour de t’exciter. Assieds-toi confortablement et laisse-moi faire.
Elle enleva alors sa veste et dézippa sa robe. Elle portait, en plus de ses bas et de son porte-jarretelle, un ensemble couleur saumon en dentelle qui lui allait à ravir. Elle commença à se caresser les seins à travers son soutien-gorge. Je pouvais voir, d’où j’étais, ses tétons qui durcissaient et commençaient à tendre la dentelle. Après quelques instants d’un tel traitement, elle dégrafa, enleva puis me lança son soutien-gorge. Je le portai à mon nez pour sentir son odeur. Elle écarta ensuite les cuisses, laissant apparaitre une tache plus foncée sur ses dessous. Elle pencha sa tête en arrière et passa la main dans sa culotte pour commencer à se caresser. Elle commença à gémir, pour mon plus grand plaisir auditif. Je devinai sa main, effleurant ses lèvres et regardai cette tache de mouille qui ne faisait que grandir. Elle s’arrêta un instant pour la retirer, avant de reprendre de plus belle.
— Ça te plait toujours ?
— Oui continue, tu m’excites.
Je retirai également mon pantalon afin de l’exciter encore un peu plus. Ca réaction ne se fit pas attendre et elle se mordit la lèvre en gémissant plus fort. Elle s’introduit ensuite un doigt dans la chatte puis le ressorti pour le porter à la bouche. Sa langue entoura son doigt et elle mima une fellation qu’il me tardait de la voir me prodiguer. Je voulais la gouter mais elle m’intima de rester assis. Elle se mit ensuite un deuxième doigt en faisant des va et viens de plus en plus profond. Je la vis ensuite chercher quelque chose du regard. Elle saisit alors un gros marqueur qui devait bien faire 5 cm de diamètre. Elle le cala sur son fauteuil et s’empala dessus. Son sex toy improvisé rentrait comme dans du beurre. Elle accélérait donc ses mouvements. Je la voyais aller de haut en bas, admirant ses jambes fuselées. Je ne me lassais pas de l’admirer. Au fur et à mesure que son plaisir montait, je voyais de la cyprine qui formait une petite plaque sur le fauteuil et coulait le long de ses cuisses. Elle gémissait de plus en plus fort et ses mouvements se faisaient de plus en plus saccadés. Je sentais son orgasme venir. Nous nous regardions droit dans les yeux, elle me fit un large sourire avant que son orgasme la submerge.
— Ah oui !!! Ah putain oui !! C’est bon !!! J’ai envie de ta bite. Je veux que tu me fasses du bien. Je veux me sentir désirer et me faire prendre !!! Ohhh !!! Louis, dis-moi que tu vas me prendre.
Je n’avais aucunement l’intention de la décevoir et comptais bien profiter de cette proposition. Elle retira le marqueur, s’assied sur le fauteuil pour reprendre son souffle. Elle était superbe, les cheveux légèrement en bataille, le sexe débordant de mouille, elle sentait le sexe et j’adorais son odeur. Je la laissais se reposer un instant avant qu’elle ne me laisse m’occuper d’elle.
— Alors, ça t’a plu, c’était ressemblant avec l’histoire que tu m’as racontée.
— Oui il y avait des différences, mais l’avantage c’est que c’est moi qui aie pu profiter de ce spectacle privé et j’en suis ravi. Pour le marqueur, c’était … surprenant mais très excitant. Ça t’a fait quoi ?
— Du bien, mais rien à voir avec une vraie bite. D’ailleurs, il va falloir que je m’occupe de la tienne pour ne pas gâcher ça.
— Ne t’inquiète pas, à te voir comme ça, elle va rester dans cet état un long moment.
Je me levai ensuite, passa derrière elle pour lui masser les épaules et passer ma main dans ses cheveux. Je la sentais se détendre. Elle était totalement en confiance et se laissait faire. Je lui laissais ainsi le temps de se reposer un peu avant de pouvoir continuer.
A suivre …