Mathilde
Chapitre 5
Après avoir écouté le message, je remontai aux abords de la porte de la cave, je l’entrouvris et inspectai l’espace pour savoir si je pouvais sortir. Apparemment il était sur la terrasse à fumer. Il avait certainement repris cette vieille habitude après que nous nous soyons séparés. Il était canon dans le soleil matinal, juste habillé d’un boxer. C’était le moment propice pour me jeter sur lui quand son téléphone sonna. Je compris qu’il était avec une femme au téléphone et elle devait arriver d’ici onze heures. Merde je jouais vraiment de malchance. Il se leva de sa chaise et moi je partis me cacher dans le salon. J’entendis les marches de l’escalier et le bruit de la douche. Je montai à mon tour et je partis dans notre chambre. Le lit était fait, les fenêtres ouvertes. Il n’avait pas changé sur ce point. Je me déshabillais à mon tour et m’allongeais dans une pose très suggestive sur le lit. Quand j’entendis le bruit de la douche se terminer, j’espérais qu’il arrive. Je sentais mon minou battre d’excitation. Un doigt dessus me confirma que je mouillais. J’allais y avoir droit comme ma sur hier et j’espérais qu’il soit tout aussi déchainé. Mais la frustration céda à l’excitation quand je l’entendis descendre et ranger la maison. Je descendis à mon tour d’un pas feutré. Ce jeu du chat et de la souris commençait à me fatiguer. Trop tard pour moi, il était à la porte d’entrée. La belle rousse des photos entra. Ils se firent la bise et passèrent sur la terrasse. Du haut de mon perchoir je pouvais voir que les photos ne lui rendaient pas justice. Elle était dix fois plus belle en vrai qu’en photo même si je trouvais ses fesses un peu trop prononcées. Mauvaise foi féminine quand tu nous tiens.
Cela faisait deux heures qu’ils discutaient quand ils passèrent à table. Mon ventre gargouilla si fort que je crus qu’ils m’avaient entendu. Je n’avais rien mangé de consistant depuis la veille à midi et je m’en rendais compte maintenant. Quand il repartit, je me faufilai dans la cuisine. C’était risqué car ils pouvaient me voir. Je fus stoppée dans mon élan et ma faim. Seb riait aux plaisanteries de cette chaudasse. Elle lui faisait les yeux doux. Ni une, ni deux, je remontai pour me rhabiller et je pris mon téléphone pour lui envoyer un SMS.
« Elle te plait, avoue ! Personnellement je ne la trouve pas assez bien pour toi. »
Je me plaçai stratégiquement pour observer sa réaction. Il fut suffisamment ébranlé par le message. Mais pourquoi lui montrait-il ? Elle n’avait pas besoin de savoir ce que j’envoyai à mon homme. Et voilà que maintenant ils parlaient ensemble le langage des signes. Fais chier, il savait très bien que je ne le comprenais pas. Je les vis débarrasser la table puis Seb monta à l’étage. Il en redescendit deux minutes plus tard avec un sac puis ils partirent ensemble.
J’étais seule dans ma maison. En montant j’ai compris qu’il avait embarqué des affaires de rechange, ainsi que sa trousse de toilette. De ce fait pas besoin d’avoir fait math sup pour comprendre qu’il dormirait là-bas ce soir. Je partis dans le dressing m’enivrer du parfum de ses vêtements puis j’ouvris mon tiroir à lingerie. Ce n’était pas très étoffé car je n’en portais pour ainsi dire jamais. Ce que je cherchais était un cadeau qu’il m’avait fait une fois. Je trouvais l’objet de mon désir, un gode bien gros et bien long. Il l’avait fait faire en prenant les mesures de sa propre queue. Je me mis sur le sol, genoux relevés et jambes écartées. Je léchai ce bout de latex puis le suçai comme s’il s’agissait de son sexe. De mon autre main je me caressai le clitoris tout en tournant autour de mes grandes lèvres. Quand je me sentis suffisamment humide, je me doigtai avec deux doigts pour bien écarter mes parois vaginales. Je me masturbai tout en ayant cette fausse bite en bouche quand je pris le gode et le mis à l’entrée de ma chatte. Je poussais doucement pour faire comme lui puis intensifiai les vas et vient jusqu’à emplir la maison de mes cris de jouissance. Le plaisir me dévasta comme une tempête, cela faisait tellement longtemps. J’allais me le mettre dans le cul quand mon téléphone sonna. C’était Lucille.
— Qu’est-ce que tu me veux, espèce de salope ? commençai-je.
— Bonjour à toi aussi. Rien de particulier. Juste te dire que les parents te cherchent depuis hier soir. Et merci aussi pour salope.
— Ben quoi c’est ce que tu es, quand tu te tapes mon copain.
— Faux. Ton ex-copain. Je te rappelle que tu l’as quitté. Quoi qu’il en soit, Papa est furax et souhaiterait que tu rentres à la maison, illico presto.
— Dis-leur que je rentrerai ce soir pour le diner.
Je raccrochai aussitôt. Elle m’avait gâché mon plaisir. Si mon paternel était furax de ne pas me voir depuis hier, je devais rentrer. Ce fut à contrecur que je partis. Je pris soin de refermer à clef et je rejoignis ma voiture.
Sur le chemin je me demandais si l’appel de ma sur ne signifiait pas quelque chose. Si mes parents étaient furax, ils m’auraient appelé. Or ce n’était pas le cas. Seb avait dû comprendre que je me cachais à la maison. Je me rendis compte également que mon comportement avait peut-être dépassé les bornes. Si je voulais le récupérer, ce n’était pas en jouant les harceleuses que j’y arriverai.
Quand j’arrivai chez mes parents, ils furent étonnés de me voir mais contents que je passe la soirée avec eux. Mon père fit du barbecue et je mangeai plus que de raison. Lucille appela sur le fixe de mes parents et demanda à ma mère de m’avoir. Je m’isolai dans ma chambre.
— Alors tu es rentrée ?
— Comme tu peux l’entendre. J’ai compris pourquoi tu m’as dit que papa était furax. C’était pour que je parte de chez Seb.
— Très perspicace quand tu t’y mets. Écoute, tu m’as vu baiser avec lui, tu l’as vu se reconstruire avec Sarah. Laisse le temps faire. Essaie de te rapprocher de lui et ayez une bonne conversation.
— Je vais essayer. Merci Lucille. C’est un bon coup, n’est-ce pas ?
— Le meilleur que j’ai connu depuis plusieurs années.
Nous nous quittâmes sur ces paroles. J’avais vraiment eu un comportement très border line et j’en prenais conscience. Je retournai manger avec mes parents. Ma mère voulut faire un jeu de cartes. Je ne pouvais pas lui refuser et vers vingt-deux heures, je me retirai dans ma chambre. Seb avait imité mon père en aménageant la cave. Ma chambre était la plus grande de la maison. Elle sentait la peinture, un peu la poussière mais c’était mon havre de paix. Je me déshabillai puis me mis sous les draps. Mon téléphone en main, je composais le numéro de Seb. Il répondit dès la première sonnerie.
— Salut, commençai-je. Je t’appelle pour te présenter des excuses.
—
— Mon comportement, hier et aujourd’hui, a été très limite. Je t’ai fait peur ainsi qu’à ta copine.
— Merci de m’avoir appelé et pour les excuses. J’aimerais que nous prenions le temps de discuter. J’avais dans l’idée de changer les serrures mais je ne le ferai pas. Cette maison était aussi la tienne. Je voudrais que tu viennes demain en fin de journée. Est-ce que tu es libre ?
— Oui, ça sera avec plaisir. Bonne soirée et excuse-moi auprès de Sarah.
— Excuses acceptées, entendis-je Sarah en fond de conversation.
Je ne parvins pas à dormir tout de suite et je pris mon jouet favori. Je repris ma masturbation tout en me l’enfilant dans les fesses. Ce fut fatiguée que je m’endormis.
La journée du lendemain passa à toute vitesse et ce fut anxieuse que je pris la route pour aller chez Seb. Je prévins ma mère que je partais le voir pour régler nos difficultés. Elle me souhaita bon courage. Pour cette conversation j’avais décidé de m’habiller de manière légère : un top moulant et une mini-jupe. En dessous un tanga blanc en dentelle, l’un des rares que j’avais, et pas de soutif. Je n’allais pas totalement bafouer mes habitudes.
En arrivant dans l’allée de garage, j’eus une boule au ventre. Je descendis de voiture et il m’attendait sur le pas de la porte. Il avait dû avoir une réunion clientèle car il portait son costume noir sur chemise blanche. Malgré la rancur qu’il pouvait avoir envers moi, il me sourit. Nous nous fîmes la bise et il m’invita à entrer. Nous allâmes sur la terrasse pour discuter.
— Tu peux être super flippante quand tu t’y mets, commença-t-il. J’ai bien cru que tu devenais folle.
— Je te rassure moi aussi. Je ne me suis pas reconnue dans mes actes. T’espionner, t’envoyer des SMS flippants, attendre que tu finisses ta douche en étant dans une position obscène sur ton lit.
— Ah ! En effet j’aurai été très surpris si je t’avais vu hier matin comme ça. Mis à part ça, j’aimerais savoir ce qui t’a poussé à me quitter pour revenir ensuite.
Alors je lui expliquais comment j’en étais arrivée à le quitter. Comment le fait de me sentir étouffé par toute sa gentillesse et sa bienveillance m’avait peu à peu transformé. Puis j’expliquais que mes sentiments pour lui n’avaient pas changé mais qu’il m’avait fallu trois mois pour m’en rendre compte. Il m’écoutait, ne pipant mot, fumant cigarette sur cigarette pendant cette heure d’explication. Puis au final il prit la parole.
— Tu comptes rester chez tes parents ?
— Oui le temps de trouver un boulot et ensuite je me trouverai un appartement.
— D’accord. Tu manges ici ce soir ? Je te préviens, je n’ai que des restes.
— Si cela te convient, ça me va. Mais ta copine ne sera pas jalouse de savoir que je suis là.
— Ne t’en fais pas pour ça. Elle est très ouverte.
Nous prîmes l’apéro tout en recommençant à plaisanter. Cela soulagea mon cur d’un poids. Son téléphone sonna, c’était Sarah. Elle appelait pour savoir si elle pouvait passer. Il l’invita à venir le plus tôt possible et dix minutes plus tard, elle nous rejoignit sur la terrasse. Ce jour-là elle portait un chemisier blanc et une jupe crayon sur une paire d’escarpins qui lui affinaient les jambes. Elle était vraiment belle. Je me sentis ridicule face à elle. Elle embrassa Seb et me fit la bise. J’étais surprise mais elle me rassura en me disant qu’elle n’était pas rancunière. Nous mangeâmes tous les trois, nous bûmes aussi et plus que de raison. J’étais légèrement ivre. Seb s’en aperçut et me proposa de dormir là. Reprendre la voiture aurait été de l’inconscience. Il m’invita à aller dans le dressing me chercher de quoi me changer pour la nuit puis de prendre le clic-clac de la cave pour dormir. Je l’en remerciai. Nous nous fîmes la bise tout en nous souhaitant bonne nuit. Sarah et lui montèrent pendant que je descendais. Cela me faisait bizarre de me sentir étrangère dans la maison où j’avais habité. Je me changeai, délaissant mes vêtements. J’avais choisi un tee-shirt que je mettais souvent lorsque nous n’étions pas chez nous pour dormir quand j’entendis la porte de la cave s’ouvrir. Sarah apparut dans la lumière, simplement vêtue d’une nuisette en dentelle qui ne laissait que peu de place à l’imagination.
— Excuse-moi de te déranger, je voulais juste savoir à quoi ressembler cet endroit.
— Comme tu vois, c’est un peu un atelier d’artiste. Seb s’est inspiré de ce que mon père avait fait quand j’étais adolescente.
— Ça te dérange si je reste cinq minutes à papoter avec toi, me demanda-t-elle.
— Non, vas-y, installe-toi, lui répondis-je en tapotant le clic-clac
— Mathilde, je n’ai rien contre toi, commença-t-elle, mais Seb a vraiment eu le cur brisé par ton départ.
— Je sais et j’ai vraiment été trop conne.
— Au-delà de ça, il faut que tu comprennes qu’il a tourné la page. Si tu veux te rapprocher de lui et être une amie pour lui, comme vous l’étiez au départ, il sera sûrement content.
— Merci d’être aussi gentille avec moi, je ne le mérite pas.
— Entre filles, il faut parfois se serrer les coudes. Je te laisse dormir, ajouta-t-elle en se levant.
Malgré moi je ne pus me retenir de regarder ses courbes lorsqu’elle se leva.
— Avant que tu ne sortes, je voudrais te demander une chose. Vous avez déjà couché ensemble ? lui demandai-je.
— Pas encore, mais ça ne saurait tarder, me sourit-elle avec un clin d’il.
Je coupai la lumière et m’allongeai sur le clic-clac. J’allais m’endormir lorsque j’entendis des cris des jouissances provenant du haut. En effet cela n’avait pas tardé. J’étais partagé entre les maudire ou me caresser tout en les écoutants. Puis me vint une autre idée. Et si je jouais les voyeuses.
A pas feutrés, je sortis de la cave et je montai les escaliers en prenant soin d’éviter les marches qui grinçaient. Les râles de plaisirs emplissaient la maison. Je savais que Seb était un merveilleux amant. Sa copine devait bien prendre son pied. En m’approchant de la chambre, la porte était restée ouverte. Etait-ce volontaire ? Une lumière tamisée me fit découvrir ce spectacle érotique. Sarah était couchée sur le dos, les genoux relevés et les jambes écartées. Seb, entre elles, lui dévorait la chatte tout en la doigtant. Je voyais ainsi le sexe humide de ma remplaçante mais aussi le chibre de mon ex. Il était toujours aussi gros. Malgré moi je passai ma main sur mon sexe et je me caressai en les regardant. Sarah me vit et sourit. D’un geste furtif, elle m’invita à me déshabiller entièrement. Je compris qu’elle aimait qu’on la regarde pendant l’acte. Elle demanda à Seb de s’arrêter trente secondes puis lui tourna son visage vers la porte. Quand nos regards se croisèrent, je compris qu’il ne m’en voulait pas d’être là. Il se remit à la tache tout en m’invitant de la main à approcher. Je m’assis sur le lit à côté de Sarah et le regardait faire m’astiquant toujours mon bouton. Quand Sarah se mit à jouir, il se releva sur les genoux puis lui présenta son sexe qu’elle avala. Tout en se faisant sucer, il lui introduisit un doigt dans la chatte et un dans l’anus et se mit à faire vibrer sa main de plus en plus vite. Elle jouit une fois de plus le gland de Seb dans la bouche. Ny tenant plus il se retira et la positionna à quatre pattes en perpendiculaire à moi. Il la saillit d’un coup et se mit à la pilonner comme un forcené. Jamais il n’avait été comme ça avec moi. Je voyais les gros seins de Sarah se balancer au rythme des coups qu’elle prenait et moi je me masturbai de plus en plus vite et de plus en plus fort. Seb se démena pendant près de trente minutes quand il prévint qu’il allait jouir. Sarah se retira et se retourna pour le reprendre en bouche. Elle lui arracha des râles de plaisir quand il m’ordonna de faire pareil. Pris d’une envie irrépressible de le sentir dur, je m’attelai à la tâche avec Sarah. Nous nous partagions le gland tout en nous embrassant sur cette queue. De puissants jets de sperme vinrent nous maculer le visage et les cheveux. Sarah pressa le sexe pour récupérer les dernières gouttes et les avala. J’en fis de même avec les traces sur mon visage. Sarah et Seb m’embrassèrent et je partis me coucher.
Lorsque je me réveillai, j’avais un peu mal à la tête. La cause, l’abus de boisson la veille et le fait que je n’avais pas bu depuis un moment. Je regardai mon téléphone pour m’apercevoir qu’il était déjà onze heures. Une icône m’indiquait que j’avais un message non lu.
« Je n’ai pas voulu te réveiller lorsque nous sommes partis travailler. Je passerai vers midi pour que nous déjeunions ensemble si tu le souhaites. Fais comme chez toi pour la douche, le café, etc»
Ce message, tout simple, me mit du baume au cur. Seb avait tourné la page même sur mon coup de folie des autres jours. Je fis comme chez moi. Je pris mon café dans le salon tout en lisant l’un des magazines qui traînaient sur la table basse, puis je filai à la douche. Je remis les mêmes vêtements que la veille hormis mon tanga. Dans mon ancien tiroir à lingerie, je trouvai un boxer noir en dentelle. Lorsque je redescendis, il était tout juste midi. Seb, ponctuel comme toujours, arriva par la terrasse et entra dans la cuisine. Il me fit une bise appuyée que je lui rendis. Je l’aidai à préparer un rapide repas et nous nous installâmes à la table de la cuisine.
— Tu as bien dormi ? me demanda-t-il.
— Oui mais je me suis réveillé avec un mal de tête. Je pense que c’est l’alcool d’hier.
— Je te rassure, nous n’étions pas plus frais ce matin, Sarah et moi.
— Au fait, merci de m’avoir laissé dormir ici. Déjà j’aurai été incapable de reprendre la route et pour ce qui s’est passé ensuite.
— Qu’est-ce qui s’est passé ensuite ? demanda-t-il d’un air amusé.
— Tu sais bien
— Non je ne vois pas. Dis-moi.
— Quand je vous ai vu en pleine action avec Sarah et qu’ensuite je vous ai rejoint.
— Ah, tu veux parler de ça. Tout avait été prévu par Sarah.
— Je m’en doutais. Mais cela ne t’a pas gêné ?
— Pas du tout, je commence à être un libertin convaincu. Alors pourquoi serais-je gêné ?
— Je me disais qu’après ce qui s’était passé entre nous, tu aurais mal vécu, le fait que je m’invite dans votre baise. Mais si tu deviens un libertin convaincu, alors peut être consentiras tu à me prendre maintenant. J’ai très envie de toi.
J’accompagnai mes paroles en me levant et laissant tomber ma jupe au sol. Je me retirai aussi mon top et mon boxer et ce fut nue que je m’allongeai sur la table, prête à recevoir son traitement coquin. La situation sembla l’amuser, il sortit son téléphone et prit des photos de mon corps offert. Il m’écarta les jambes et prit ma chatte en gros plan. Puis je compris qu’il les envoya à quelqu’un. La réponse ne se fit pas attendre.
— Sarah est d’accord pour qu’on baise ensemble. Elle t’appellera tout à l’heure pour avoir les détails.
— Tu es dominé par cette nana, lui demandai-je.
— Pas du tout. Simplement je voulais avoir son avis sur le spectacle que tu me donnes.
Il se leva de sa chaise et déboutonna son jean. Sa queue, bien grosse, m’apparut aussitôt. Le gland pointait fièrement vers mon antre. Sans préliminaire, il m’enfonça son gourdin jusqu’à la garde. Je me crispai involontairement. Les vas et viens arrivèrent rapidement, d’abord doux puis de plus en plus fort. Il me baisait avec force tout en me maintenant par les hanches pour éviter que je remonte sur la table. Rapidement il me fit descendre puis m’obligea à me pencher sur la table. Mes seins étaient écrasés sur la nappe et mes fesses étaient bien remontées vers son sexe. Je le sentis s’introduire avec autant de fougue. Je reçus plusieurs fessées, toutes plus appuyées les unes que les autres. Je sentis mes fesses endolories, mais je prenais du plaisir à ça. Je sentais aussi ses couilles tapées sur mon sexe au rythme de ses coups. Au bout de dix minutes, il se retira, me mit à genoux devant lui et se masturba jusqu’à me balancer son sperme au visage et dans la bouche. Le côté doux avait disparu pour cette baise et j’en étais satisfaite. Il avait compris que lorsque je voulais de la baise, il fallait que ce soit bestial. Je n’avais pas joui malgré ce traitement.
— J’ai encore besoin, lui dis-je.
— D’accord. Viens dans le salon.
Il s’installa dans le canapé et me demanda de lui rendre sa vigueur. Je le suçai, récoltant les quelques perles de sperme restantes et lui reprit des photos. Sa queue reprit une belle forme rapidement. Il m’invita à m’asseoir dessus dos à lui. Il saisit mes seins à pleines mains et se mit à les malaxer tout en me pinçant les tétons. De mon côté je me concentrai sur mes montées et descentes sur ce bâton de chair. Contrairement à la baise dans la cuisine, ce moment fut plus doux et contre toute attente me donna plus de plaisir que le côté bestial. Il reprit des photos de nos ébats et m’invita à montrer mon plaisir.
Je jouis avec force et mes jambes se mirent à trembler. Il m’aida pour se finir une fois de plus et cette fois-ci, il me remplit de sa liqueur. Il se retira dans un bruit de succion et partit dans la salle de bain pour revenir avec une serviette qu’il me tendit pour m’essuyer. Il s’assit à côté de moi, regardant ce que je faisais.
— Ça t’a plu ? me demanda-t-il.
— Beaucoup, tu es devenu très endurant, dis donc.
— Normal quand tu baises plusieurs fois par jour depuis plusieurs jours. Tu n’as pas trop mal aux fesses ?
— Ca picote un peu mais tu as presque failli me faire jouir comme ça.
— C’est noté pour plus tard, me sourit-il.
— Pas trop souvent tout de même.
Il se détendit quelques minutes avant de se rhabiller pour repartir travailler. J’espérais que ses collaborateurs ne m’avaient pas entendu crier mon plaisir. Il m’invita à me doucher à nouveau si je le voulais et me dit que si je souhaitais, j’étais la bienvenue et que dans le cas contraire, il fallait que je ferme en partant.
Après ma douche, je choisis l’option départ même si le désir de rester était fort. Comme Lucille m’avait dit, il fallait que je laisse le temps au temps. Tout de même les événements d’hier soir et de ce midi me firent penser que la réconciliation était sur la bonne voie.