15 – LES JOIES DE LA CASERNE
Bonjour,
Cette histoire se passe au printemps 1966. Je suis jeune sous-officier, 23 ans, rengagé, en caserne dans l’est de la France. Outre la garde armée à l’entrée, entre autres mesures de sécurité, une présence permanente devait être assurée dans certains bâtiments dits « sensibles ». C’était le cas du bâtiment abritant l’état major, le service des effectifs, la comptabilité, la trésorerie, le service mobilisateur, etc… Une loge était aménagée pour assurer cette permanence. Elle était constituée d’un bureau, une chambre à deux lits. Une pièce faisant fonction de cuisine avec réfrigérateur, réchaud, table, chaises, tout le nécessaire pour prendre les repas et préparer les petits déjeuners. Aux murs de cette pièce étaient fixés des placards avec les doubles de clefs des différents bureaux du bâtiment. Un coin toilette et w.c. complétait la loge
Les consignes étaient rassemblées dans un classeur avec, en annexe, un trombinoscope des personnes habilitées à pénétrer en dehors des heures normales de service.
La permanence était tenue, en semaine, à tour de rôle, par les militaires travaillant dans les différents bureaux, les week-ends, par un sous officier appartenant au régiment.
Mon tour de permanence étant arrivé, un samedi après-midi, je suis dans le bureau à bouquiner tout en écoutant la radio. Le temps est beau, la fenêtre est ouverte. Je m’apprête à préparer du café quand je vois arriver une fille, blonde, vêtue d’un manteau léger, environ trente ans.
Je dois préciser qu’à cette époque les femmes étaient rares dans les casernes. Toutefois l’armée employait du personnel civil : Les hommes étaient bien souvent aux ateliers ou à l’entretien du matériel et des bâtiments, les femmes dans les bureaux pour les travaux de secrétariat ou de dactylographie. Certaines sont logées dans une annexe de l’hôtel des sous-officiers.
Par la fenêtre, elle me dit : « Bonjour, je suis Josette. Je travaille au service des effectifs. Ma collègue à oublié son vanity et moi mes cigarettes. Je voudrais les récupérer si possible.
— Bonjour, vous savez, je ne peux pas vous laisser entrer sauf pour motif de service…
— Je sais, mais ma collègue est malade. Elle a quitté son travail hier soit avec de la fièvre. Je l’ai accompagnée. Nous avons complètement oubliées nos affaires personnelles. S’il vous plait … vous pouvez me suivre… »
Elle fait jouer ses charmes. La tête légèrement penchée, un sourire triste sur les lèvres, les larmes aux bords des paupières, elle m’implore du regard. Je ne peux pas supporter la tristesse d’une fille aussi charmante.
Je lui demande : « vous avez votre carte d’identité professionnelle ? Je dois noter votre passage sur le cahier de permanence.
— Voila ma carte… Mais vous êtes vraiment obligé de noter ma visite ?
— Non, mais je garde votre carte… Si vous faites vite, je vous la rendrais à votre retour… J’allais préparer du café, je vous invite à en boire tout à l’heure…
— Merci, vous êtes gentil… »
Je lui donne la clé de son bureau. Tenant sa carte, je compare son identité avec le trombinoscope. Je constate qu’elle a trente trois ans, est célibataire et loge à l’annexe de l’hôtel des sous officiers. Elle part dans les couloirs pour revenir au bout de quelques minutes avec un vanity d’une main, un paquet de cigarettes et un briquet de l’autre.
— Vous avez fait vite, le café n’est pas fini de passer… Si vous n êtes pas trop pressée, essayez-vous en attendant.
-J’ai tout mon temps. Nous devions aller en ville avec Annie, ma collègue. Je crois qu’elle a attrapé un rhume, elle préfère rester au chaud dans la chambre. Je n’ai pas voulu la laisser seule. J’ai profité de sa sieste pour venir chercher nos affaires.
J’espère qu’elle guérira vite…
-Vous devez être bonnes copines pour sacrifier ce bel après-midi pour elle.
-Ho, oui, nous travaillons ensemble, nous partageons la même chambre, nous avons à peu prés le même age, nous avons beaucoup de goûts communs.
— Vous n’avez pas le même petit ami …
— Vous êtes indiscret. Mais je peux vous dire que ma copine a un fiancé en Algérie. Elle a peur pour lui en permanence. Moi j’ai failli me marier avec un homme dont j’ai découvert assez tôt la violence. J’ai été refroidie, je laisse les garçons de coté, pour le moment… Que lisez-vous ?
— Contes et légendes de nos provinces ».
La conversation s’engage sur nos provinces respectives. L’Aquitaine pour moi, l’Alsace pour Josette. Viennent dans la discussion nos souvenirs d’enfance, notre adolescence, les circonstances de nos engagements dans l’armée.
Nous parlons en fumant quelques cigarettes, tout en buvant du café.
— Bon je vais y aller – dit-t-elle – Annie doit avoir fini sa sieste.
— Je vous remercie de ce moment passé ensemble. Je n’ai pas vu le temps passer… Je crois que je peux dire que nous sommes de même origine. Nous sommes enfants de la campagne, nous avons suivi les mêmes études, nous nous sommes engagés pour les mêmes raisons. Même si nous étions chacun d’un coté de la France, nous nous retrouvons aujourd’hui à discuter comme des vieilles connaissances. Nous pourrions nous tutoyer et nous revoir…
— Je ne suis pas contre…Moi aussi j’ai passé un bon moment. J’apprécie la franchise de notre conversation. Je veux bien qu’on se revoie, mais je vous préviens, ça sera copain copine. N’espérez pas autre chose.
— Il me semble que tu n’as pas tout à fait fini la séparation d’avec ton ancien copain…
— Je sais, c’était mon premier amour. J’ai été très déçue en découvrant son vrai caractère… »
Elle se lève, prend son manteau, attrape le vanity…
Pourquoi s’est-il ouvert ? Pourquoi une bonne partie de son contenu se répand-t-il sur le sol. Quel est cet objet qui glisse sous ma chaise ?
Josette pousse un cri de surprise… D’émotion, elle devient rouge, s’assoie, porte une main devant sa bouche, le regard fixé sous ma chaise, elle murmure : « Mon dieu…ce n’est pas possible… »
Je me baisse pour voir « l’objet du délit ». Je ramasse une pochette en plastique transparent. Ma surprise est grande en découvrant à l’intérieur un godemiché, un sexe masculin en érection. Je le tourne dans mes mains, je vois que les testicules sont souples et creuses. Un bouchon permet d’y mettre du liquide, en les comprimant, ce liquide est éjecté par le méat. C’est une reproduction très fidèle et de bonnes dimensions
S’étant ressaisie, Josette a presque récupérés tous les objets tombés. Je lui tends la pochette en lui disant :
— « Il ne faut pas te mettre dans cet état. Je sais ce qu’est le manque d’amour. On se contente comme on peut… Je comprends mieux pourquoi tu restes près d’Annie…
— Non tu te trompes. Je ne suis pas amoureuse d’une fille, pas plus d’Annie que d’une autre. C’est vrai que parfois nous nous donnons du plaisir. C’est plus par besoin que par amour. Cet objet, on s’en sert quelques fois. C’est moi qui lui ai rapporté d’Allemagne. Je ne savais pas qu’il était dans cette mallette. »
— Josette, n’ai pas honte… Les garçons font pareil… De temps en temps, quand ils en on marre des plaisirs solitaires, ils trouvent un bon copain pour partager leur bonheur. La masturbation en groupe se pratique plus souvent que l’on croit, entre autre dans les casernes… Il n’est pas toujours facile d’avoir une copine… Je te promets de garder cet incident secret.»
— Merci de ta compréhension. Merci de ta franchise. Merci pour tout… Je boirais bien une dernière tasse de café avant de partir. »
Pendant cette discussion, je m’étais approché de Josette, l’avais prise par les épaules. Je la serre contre moi. Elle se laisse aller. J’ose l’embrasser sur chaque joue. En passant je lui « sèche » une larme qui s’était échappée d’un oeil humide. Elle esquisse un timide sourire. J’approche mes lèvres des siennes. Elle ne se dérobe pas. Nous nous embrassons timidement puis de plus en plus fougueusement. Je la serre plus fort contre moi. Elle passe ses bras autour de mon cou. Je sens sa poitrine ferme contre la mienne. Elle se laisse aller et, il me semble, en demande plus. Je passe une main sous son manteau pour caresser ses seins à travers son corsage et son soutien gorge. Elle appuie une cuisse contre mon entre jambe. Elle ne peut ignorer mon érection naissante. Tout en nous étreignant, je m’approche de la chambre. Elle suit docilement. Dans ma tête une petite voix me dit : « va doucement, sois doux, elle est encore traumatisée… »
Lentement, l’un après l’autre, je défais les boutons de ses vêtements. Quand j’enlève son corsage, je peux admirer sa poitrine, deux jolis seins bien fermes encore prisonniers du soutien gorge. Je me penche pour déposer un baiser mouillé sur chacun d’eux. Je sens Josette bouger. Elle passe ses mains sur mon torse, descend jusqu’à ma ceinture pour en ouvrir la boucle. Le relâchement du pantalon lui permet de passer une main à l’intérieur. Elle saisi mon pénis déjà bien raide à travers le slip. Je fais tomber sa jupe, défais l’agrafe du soutien gorge. Vêtue de sa petite culotte, je contemple son corps de femme aux courbes parfaites, légèrement musclé, à la peau blanche et velouté. Je l’aide à quitter ma chemise, elle fait descendre mon pantalon. Je me trouve avec un slip tendu au maximum par une érection à la limite de la douleur.
Josette ne lâche pas l’objet de mon émoi. Je pose une main sur sa culotte. Nous nous caressons doucement tout en nous embrassant. Toute pudeur abandonnée, nous enlevons nos derniers vêtements. Nus, nous continuons nos caresses en nous allongeant sur le lit.
Contre ma poitrine, je sens le coeur de Josette battre fort et de plus en plus vite. Elle ferme les yeux, respire par sa bouche entrouverte d’ou commencent à s’échapper des gémissements.
Je suis allongé sur le dos, Josette sur moi. Elle passe chacune de ses jambes de chaque coté, soulève son bassin et vient s’empaler sur ma verge dressée. Prenant appuie sur ses bras, elle se relève. Je peux voir sa chatte monter et descendre le long de ce pal qui la rempli à fond. D’un doigt, je peux titiller son clitoris gonflé et dur qui semble me faire des clins d’oil. Au fur et à mesure de ces mouvements saccadés, la cyprine sourdant de la vulve se transforme en mousse autour de ma verge et des grandes lèvres. Elle accélère la cadence. Elle gémit et râle de plus en plus fort. Je sens ma bite grossir et se tendre de plus en plus. Chaque fois qu’elle descend, mon gland touche au fond de son puit d’amour. Soudain, c’est l’explosion. Par longues saccades, j’éjacule toute ma semence. Josette sent ces secousses, elle stoppe ses montés et descentes pour faire des va et vient d’avant en arrière. Elle finit ainsi de se faire jouir en poussant un long cri rauque venu du tréfonds de ses entrailles. Elle s’allonge sur ma poitrine pour prendre ma bouche en un baiser long et passionné. Elle me murmure à l’oreille, malgré son essoufflement : « Merci … Quel bonheur… quel pied…Merci encore ».
Nous laissons passer quelques minutes de récupération. J’attrape le godemiché et demande une petite démonstration. Le lit n’étant pas trop large, je m’en sort pour laisser plus de place à Josette. Sa moule étant encore pleine de sa mouille et de mon sperme, avec deux doigts, elle en récupère pour en enduire le membre synthétique. Doucement elle se l’introduit bien à fond dans le vagin, sort sa main pour me faire voir que seules les couilles sont à l’entrée. Le reprenant en main, elle se masturbe quelques instants avant de me demander de la remplacer dans cette manoeuvre. J’y vais de bon coeur, je branle cet engin dans des va et vient de plus en plus rapides. Très vite, Béatrice repart dans un autre monde. La monté de son plaisir est presque visible. Son bassin, son bas ventre puis tout son corps est saisi de tremblements de plus en plus violents, de moins en moins contrôlables. Son orgasme la fige en une tension extrême de tout son corps. Elle est tendue comme un ressort. Le souffle court, un cri continu semble rouler au fond de sa gorge. Elle semble flotter dans un autre monde. Quand elle revient à elle, elle extrait le pieu resté planté dans ses chairs rosée et sensible. Un bruit de succion accompagne cette sortie. D’une langue gourmande, elle en lèche une bonne partie avant de me le tendre pour finir ce nettoyage exquis.
Je m’allonge prés d’elle pour la prendre dans mes bras, l’embrasser et lui dire : « Alors Josette, toujours un peu fâchée avec les garçons ?… Une vraie bitte, ce n’est pas meilleur que ton caoutchouc ? Tu as aimé ? Tu as bien joui ?
— Ho oui…Merci encore… c’était divin… Il y a longtemps que je voulais avoir une nouvelle aventure… Jamais je n’aurai pensé que ce serait cet après-midi… Tu as su me mettre en confiance en ramassant ce faux sexe… L’envie m’a prise d’un seul coup.
— Quand tu voudras, nous pourrons recommencer. Tiens je te donne mes coordonnées.
— Voila les miennes… Je te répète que nous resterons bons copains, peut-être l’amour viendra…
— Je suis d’accord pour avoir du plaisir… Il ne faut pas mélanger les sentiments. Seul l’avenir nous dira si nous sommes faits l’un pour l’autre… »
Nous nous sommes retrouvés quelques fois pour des sorties « en amoureux » mais les aléas de la vie professionnelle nous ont séparé. Josette a rencontré celui qui l’a rendu heureuse et lui a fait deux beaux enfants….
Petikokin