La rencontre
Vous penserez sans doute que je suis une salope !
Quand je l’ai rencontré, je n’avais connu que l’amour avec un seul homme, et encore, dans la position dite du missionnaire. Lui, un matin il m’a repérée, alors qu’assise dans l’antichambre d’un bureau, j’attendais pour un entretien d’embauche. Je ne l’ai même pas remarqué ce jour-là, trop prise par l’entrevue qui devait m’apporter un travail. Pourtant, peu de temps après que j’ai commencé à me rendre dans ce bureau, puisque tout s’était bien passé, que j’avais été admise parmi le personnel de cet établissement, il est arrivé qu’il passe dans le couloir et que j’entende sa voix.
Ce que j’ai perçu en premier lieu c’est le son clair et cristallin du timbre de sa voix. Puis un jour il est entré dans le bureau pour discuter avec la personne qui me donnait les consignes puisque je devais la remplacer. Là, j’ai senti son regard sur moi, sur mes formes, détaillant habilement toutes mes courbes, sans avoir vraiment l’air de rien. Ainsi de fil en aiguille, il déclarait à mon collègue de cabinet :
Si nous déjeunions ensemble, un de ces jours.
Je n’ai pas compris immédiatement que le « nous » m’englobait aussi dans cette conversation. Notre histoire commence vraiment à douze heures, le jour où je pars en congé. Je sors à ce moment-là de l’établissement et je ne dois plus y revenir avant deux semaines. Alors que je me prépare à sortir du parking où le personnel se gare, devant mon capot, il est là, bien planté dans son uniforme et j’imagine son petit cul qui s’avance vers moi. Il me fait un signe de la main, je comprends qu’il me demande de descendre ma vitre.
Je m’exécute et son sourire me va droit au cur.
Il se baisse, s’appuie sur la portière et avec un merveilleux sourire il me souhaite de bonnes vacances, me dit aussi qu’il tient absolument à m’emmener au restaurant dès mon retour.
Je quitte le travail pour un repos bien mérité, mais dans ma tête et ma poitrine, quelque chose vient de changer. Cette quinzaine se traine en longueur et je me dis que j’aimerais bien que ces congés soient finis, mais sans trop savoir pourquoi.
Voilà, c’est le lundi de la reprise et je commence à huit heures. Vers dix heures, j’entends dans le couloir, une démarche qui m’est familière, et je réalise que je les attends ces bruits de pas bien plus que je ne le voudrais. Viendra-t-il dans mon bureau ? Et comme je suis seule, je l’espère de tout mon être. La porte est ouverte et il vient me saluer courtois, et je sens son regard qui me scrute longuement, alors que je l’évite un peu. Mais il tient ma main dans la sienne comme s’il n’avait plus envie de la lâcher.
Heureusement que je suis assise parce que mon cur fait un bon dans ma poitrine quand il me déclare calmement
Quand êtes-vous libre, pour que nous déjeunions ensemble ?
Je balbutie que je vais regarder mon planning et que je le tiens au courant. Pendant plusieurs jours, il revient, avec la même question et finalement, rendez-vous est pris pour un jeudi à midi. Je ne prête aucune attention aux mets qui nous sont servis durant le déjeuner. Il me parle et je bois littéralement ses paroles. Il me pose des dizaines de questions sur ce que j’aime, ce que j’aimerais. Il aborde tous les sujets sans crainte, les yeux rivés dans les miens. Il arrive tout doucement sur le sujet de la sexualité, me disant qu’il aime aussi le sexe, mais qu’il a des fantasmes et qu’il cherche une compagne qui voudrait bien le suivre sur ces sentiers un peu étranges.
Je suis toute chose à l’évocation de ce mot « sentiers », je me sens encore plus attirée, ma libido est exacerbée par ses paroles lancées calmement, comme si le fait de le dire faisait couler tranquillement dans ma tête la vision de trios et de quatuors torrides. Sur notre lieu de travail, nous avons un système interne de messagerie et plusieurs fois par jour nous échangeons de longues tirades enflammées. Il me rend visite aussi le plus fréquemment possible, son bureau n’étant pas trop éloigné du mien.
Nous déjeunons à nouveau ensemble et il m’embrasse. Un long baiser passionné qui scelle cet amour naissant. Il me dit avoir envie de moi et j’ai la même convoitise au fond du ventre. Un jour à midi, où submergée par le travail, je décide de ne pas aller déjeuner, il débarque dans mon espace de travail et nous avons tous les deux nos premiers gestes ambigus de sexe. Il me caresse les seins, me touche les cuisses, me fait mouiller comme jamais. Je ne suis pas en reste, je lui caresse la queue, bien dure, bien grosse et j’esquisse une première fellation.
Deux jours plus tard, c’est par un message qu’il me demande si je veux prendre mon après-midi et venir le rejoindre. Il me donne le code d’une chambre d’hôtel et c’est presque un ordre qui m’est intimé que celui d’aller le retrouver à partir de treize heures trente. Je me rends donc à notre rendez-vous le cur battant. Dans la chambre, je suis étendue rapidement sur le lit et ses mains me palpent, me fouillent, découvrent chaque parcelle de mon corps avec fougue et envie. Bien sûr je me donne totalement à ces doigts inquisiteurs qui me courent sur la peau et s’engouffrent dans toutes les anfractuosités de mon corps de femme.
Sa bouche baise la mienne. J’adore ses baisers où sa langue prend possession de mon palais, vient caresser mes dents, entourer, vibrer autour de ma langue. J’aime cette façon bien à lui de m’embrasser. Je réponds à sa fougue avec une envie décuplée par ma propre passion et nous sommes enlacés, rivés l’un à l’autre. Mes mains non plus ne restent pas inactives. Je découvre ses plus intimes endroits du bout des doigts, puis du bout des lèvres. Il apprécie la fellation que je lui prodigue, tout en m’emportant dans un autre monde par la pointe de sa langue sur mon clitoris qui réclame sa présence, ponctuée de ses caresses.
Je sais déjà que je suis perdue et que cette manière adroite de faire l’amour, j’en ai toujours rêvé. C’est doux et rugueux tout à la fois. Doux mélange de bestialité et de tendresse. Pour autant que je m’en souvienne, nous faisons l’amour plusieurs fois dans l’après-midi, mais il sait retenir l’aboutissement de son envie et c’est dans des dizaines de positions différentes qu’il m’expédie au septième ciel.
Calmés, apaisés nous dialoguons sur nos envies et il me demande si j’aimerais que nous associions un troisième partenaire à nos ébats. J’hésite un peu puis je finis par répondre.
Pourquoi pas ?
Il me demande si je désire quelqu’un en particulier, je lui réponds que je connais un ami avec qui je n’y serais pas hostile. Nous nous quittons, non sans avoir une fois encore imbriqué nos corps l’un dans l’autre. Dans la semaine, je prends attache avec mon ami et nous déjeunons tous les trois. La conversation tourne autour de moi, de mon cul et de ce qu’ils vont en faire. À un moment entre fromage et dessert il me demande de me mettre debout, de me rendre aux toilettes et de lui rapporter ma petite culotte.
Un peu tremblante je m’exécute et devant mon ami, je dépose devant lui l’objet qu’il glisse dans sa poche. L’addition réglée, je monte en voiture avec lui et le troisième larron nous suit, direction l’Etape-Hôtel. Immédiatement, dans la chambre je suis dénudée par les deux hommes. Assaillie par quatre mains et deux bouches, ils me mettent tour à tour leur bite dans la chatte, dans le cul et tentent même une double pénétration, mais elle ne fonctionne pas vraiment. L’ami invité ne bande plus suffisamment à ce moment-là et j’ai juste la sensation que cela pourrait être bon.
Mon ami nous quitte après deux heures torrides, les couilles vides, mais lui continue la séance, il n’en a pas fini avec moi. Il me fait l’amour avec tendresse, longtemps, m’emportant vers les étoiles ; je l’aime pour ça. Après l’amour, il me parle de ses envies, de ce qu’il pense de la prestation de mon ami et il me demande de réessayer avec un autre homme qu’il trouverait lui-même. Pas besoin de longs palabres pour obtenir ma totale adhésion pour une autre séance de cul à trois. Je bois ses paroles, j’en redemande et mon ventre fond et mouille en abondance, juste à l’évocation des plaisirs promis.
Nous nous voyons chaque jour, mais nous restons extrêmement discrets au travail. Chaque fois qu’il vient me voir dans mon bureau, le bruit de ses pas dans le couloir ranime l’envie qu’il me touche, qu’il me prenne, je n’arrête plus de mouiller. Les deux heures du déjeuner sont maintenant toutes occupées à se rendre chez moi et c’est sur le canapé que je suis prise, puis sur un des lits d’une chambre de l’étage. Toutes les positions sont essayées, et il en connait que je n’ai jamais pratiquées, avec toujours un résultat identique, je prends un pied d’enfer avec lui.
La sodomie c’est son truc. Avec une façon bien à lui de me prendre, il me met en transe chaque fois que son sexe me prend le petit illet brun. J’adore aussi la manière qu’il a, toute en douceur de me lécher du haut en bas, d’avaler mon clitoris, de revenir sur la fente et de recommencer de longues minutes, avec plaisir. Un message bref, laconique, un matin m’annonce qu’il a trouvé un autre partenaire et qu’à partir de treize heures trente, la chambre d’hôtel connaitra à nouveau nos ébats. Bien sûr, il me demande mon aval et je ne sais pas refuser.
Je l’aime comme amant, je l’aime tout court, comment lui refuser et par la refuser ce que je désire le plus être prise et reprise. Finalement, il ne lui a pas été très difficile de me convaincre que deux queues valent mieux qu’une et que bien maniées, la jouissance est garantie. Je le retrouve à l’heure dite et le garçon qui nous rejoint doit avoir une petite trentaine d’années. Comme nous sommes arrivés bien avant lui, il nous trouve, nus les deux et j’ai la bouche pleine pour le saluer. En deux temps et trois mouvements, ses vêtements sont en tas au pied du lit et ses mains partent à la découverte de mon anatomie.
Elles frôlent mes jambes, remontent le long de mes cuisses et viennent flirter avec mon sexe. De deux doigts délicats, il entrouvre la corolle de mon abricot doré et avec l’aide de sa langue il continue de me chauffer. Comment vous expliquer que le ballet des mains et des langues qui vont et viennent partout sur mon corps m’électrise, m’envoute et je gémis de ce plaisir qu’ils me donnent, chacun à leur façon. Ma bouche quémande plus de caresses encore et comme pour les remercier, elle s’ouvre en grand sur l’un ou l’autre des vits qui se présentent.
J’enveloppe le gland sans me préoccuper de savoir à qui il appartient, je le happe, le suce, tourne autour, monte et descends mes lèvres sur la hampe tendue, sur le pieu érigé en offrande au Dieu Phallus. Ce n’est plus que râle de bonheur tout autant dans ma gorge que dans les leurs et ils intervertissent les rôles, m’arrachant un plaisir qui ne fait que croître. Je suis prise par l’un, puis par l’autre, notre amant occasionnel est un bon baiseur et il semble tenir la route.
À un moment de nos ébats, le nouveau me prend par la taille, me pose ses lèvres sur les miennes et pendant que dure ce baiser passionné, je suis mise en position du missionnaire sur notre ami. Sa bite me pourfend la chatte en deux et s’enfonce jusqu’à la garde, je le sens au fond de mon ventre qui mouille abondement. Les mains posées sur mes fesses, je le laisse aller et venir dans mon con avec délice. Les mains écartent mes globes fessiers et je sens sur l’illet ainsi découvert que l’autre queue est venue se positionner. D’une seule poussée, cette dernière investit les lieux, sans s’arrêter, elle vient ainsi faire frotter les testicules contre mes fesses.
Les mouvements se synchronisent et là, ma jouissance n’a plus de bornes, je me donne comme jamais, le frottement de ces deux belles queues m’emporte dans un monde que je ne soupçonnais même pas. Je me sens comme emmener vers un rêve avec ces deux bites qui me liment et je ne voudrais plus jamais que cela s’arrête. Plus elles entrent en moi et plus je les réclame, tant elles me font du bien. Je hoquette, je me pâme, je suis submergée par le plaisir et je ne peux plus retenir cette fontaine qui coule de moi, qui m’inonde les cuisses, je me vide de ma mouille, je prends un pied royal.
Ivre d’envie les deux hommes me labourent les reins, le rythme augmente au fur et à mesure que mes cris se font plus rauques et je manque de m’évanouir tant c’est bon, du reste je ne sais plus que dire :
Oui, oui, allez-y, encore, encore baisez-moi, baisez-moi.
Puis celui qui est sous moi s’arrête de bouger, mais pas parce qu’il n’a plus envie, mais juste pour retenir son plaisir, pour ne pas ensemencer ma chatte. L’autre qui me prend par-derrière se calme lentement également et ils viennent tous les deux pour un instant se reposer l’un à ma droite, l’autre sur ma gauche. Ils n’ont plus de visage pour moi, juste celui du désir et de l’envie. Je place mes mains sur chacun des sexes et je les branle tout doucement, pour les garder encore en érection.
L’invité monte légèrement vers moi et son pieu arrive à hauteur de mes lèvres, il pose sa tête dessus et m’oblige à ouvrir les mâchoires. La pénétration est immédiate, franche et je suis limée par la bouche quand le second sexe se présente lui aussi à la même entrée. Il se fraye un passage entre les lèvres qui se trouvent distendues et me voilà avec deux sexes qui me frottent les dents, qui s’insinuent partout, qui se tendent brusquement et qui viennent déverser leur foutre ensemble dans ma bouche.
La position est telle que je ne peux ni avancer ni reculer, mes bras restent prisonniers des deux corps d’hommes, qui avec un long soupir m’éjaculent de concert dans la bouche.
Je bois la liqueur amère, jusqu’à la dernière goutte, sans avoir d’autre choix que celui de tout déglutir, mais comme c’est bon… comme c’est chaud ! Alors que je les pense repus et fatigués, notre invité s’écarte et immédiatement je vois le sexe de mon amant qui reprend de la vigueur, il me place les jambes sur ses épaules et me prend à nouveau, avec un merveilleux sourire, et il m’éjacule à nouveau dans la chatte cette fois-ci.
Il me regarde et dans ses yeux je vois cette flamme, la même que celle qui fait briller les miens. Il pose doucement sa tête sur mon épaule et me murmure ces jolis mots :
Je t’aime.
La porte de la chambre s’ouvre légèrement et notre invité disparait, je n’ai pas vu pendant qu’il me faisait l’amour que celui-là s’était revêtu et maintenant il s’en va. Peu m’importe, il n’était que l’instrument du plaisir de celui que j’aime, maintenant j’en suis certaine. Nous parlons longuement encore de tout de rien, de club d’échangiste et il me demande de chercher sur internet dès demain un club sur la Lorraine pour m’y emmener. Je lui assure que je vais le faire.
Nous échangeons encore quelques caresses tendres, des baisers brulants et nous nous quittons sur des promesses de lendemains qui chantent. Il est dans ma tête, il est dans mon cur, c’est mon Maître. Je tiens ma promesse et le soir, chez moi je cherche sur Google les clubs échangistes de la région Est. Je m’aperçois qu’il y en a beaucoup, alors je griffonne quelques adresses et les horaires ainsi que les tarifs de deux ou trois de ces endroits qui m’impressionnent encore. L’ensemble de mes recherches lui est communiqué dès mon arrivée le lendemain au travail.
Je ne tarde pas à avoir un message qui m’indique que l’un d’entre ceux que j’ai choisis a particulièrement retenu son attention. Le club en question se trouve dans le département de Meurthe-et-Moselle, à Maxéville pour être exacte. Il me dit de téléphoner pour avoir un supplément d’information et je m’empresse de faire tout ce qu’il me demande. À la pause déjeuner, nous en reparlons et c’est décidé ce sera pour ce mercredi soir. Nous partons donc de chez moi vers les vingt et une heures, le club n’ouvrant ses portes que vers vingt-deux heures.
J’ai reçu des instructions précises pour le voyage et de plus il est clair que ces recommandations valent désormais pour toutes nos rencontres. Il ne veut plus que je porte de pantalon et que sous la robe ou la jupe, courte de préférence, mon cul soit toujours nu.
Il est tendre, ses gestes envers moi sont d’une douceur extrême. Je l’aime. J’admire aussi son calme, sa sérénité, jamais un mot plus haut que l’autre. Je voudrais ne plus jamais le quitter. Il me dit que je suis faite pour le sexe, que je suis celle qu’il attendait et qu’il veut aller bien plus loin encore sur ces chemins tortueux que nous commençons tout juste à emprunter.
Il est plein de merveilleuses idées et malgré un peu de peur de ma part, chaque fois je sors de nos rencontres avec la plénitude du corps, et surtout, comblée sexuellement. Le club, c’est un endroit perdu dans Maxéville, tellement que je dois finalement appeler à trois reprises pour enfin arriver devant sa façade illuminée. Vu de l’extérieur, l’immeuble semble sinistre, la zone ou il est implanté triste à pleurer. Le cur un peu battant, mon doigt vient frôler la sonnette. La porte, faite de verre et de barreaux verticaux est doublée par une lourde tenture à l’intérieur. Celle-ci bouge un peu et la clef tourne da la serrure, s’entrebâille et la tête d’un homme nous apparait.
oooOOooo
À suivre…