Le lendemain j’attendais fébrilement Jacques. Quand il apparut mon cur bondît. Il me salua et vint s’asseoir prés de moi. Nous reprîmes notre discussion tandis qu’il fumait. Je l’interrogeais un peu sur lui pour finir par évoquer son célibat. Il me répondit n’avoir jamais trouvé une personne qui lui convienne. Et qu’il valait mieux pour lui rester seul. Comme je m’en étonnais il me dit de ne pas chercher plus loin, l’air un peu en colère. Je crus qu’il allait partir mais il alluma une autre cigarette. Il commença à fumer sans dire un mot. Ne sachant comment reprendre la conversation je chaussais mes lunettes de soleil et me laissais aller en arrière pour m’allonger à l’ombre. Je lui jetais de temps en temps de discrets coups d’il et finis par remarquer qu’il semblait me regarder.Mes jambes, mon torse, le léger renflement de mon sexe sous mon short. Je ne crus d’abord pas qu’il puisse me reluquer de la façon dont j’avais en fait envie. Mais le doute s’était insinué. Il se leva brutalement, jeta sa cigarette et me dis "salut" avant de disparaître. J’attendis quelques secondes puis me mis à me branler avec force!
Le lendemain Je décidais de vérifier si je troublais ou non cet espèce d’ours mal léché (carence que j’aurais volontiers comblée). Je me rendis à ma cachette uniquement vêtu d’un slip de bain très moulant. Et commençais à attendre. Je crus un moment qu’il ne viendrait pas mais il apparut enfin. Et alluma son éternelle cigarette. Je vis tout de suite à quel point je le troublais et l’effort qu’il faisait pour essayer de le cacher. J’orientais alors la conversation sur mes problèmes avec les filles et mon manque cruel d’expérience.
"Je ne sais même embrasser correctement, tu te rends compte? la honte!"
"C’est pas grave, penses y pas et vas y"
"Non je t’assure ça me bloque. Il faudrait que je m’entraîne avant je crois"
"Ben oui mais là y a pas de solution vu que l’entrainement y s’fait en pratiquant."
"Euh… sauf… si quelqu’un m’aide…"
Mon cur battait à tout rompre et ma tête tournait de mon audace. Mais une part de moi était plus forte, déterminée, en proie à une excitation incroyable.
"Ben oui mais c’est ce que je dis, non?"
"Non… Toi tu me comprends bien quand on discute. Tu pourrais m’aider"
"Tu veux que je t’emmène aux putes?"
"Non… je voudrais que tu… m’aides…"
"Que j’t’aide? Mais comment?"
"Ben que tu … me montres…"
Voilà c’était lâché.
"Écoute, je sais pas si je comprends bien ce que tu me demandes. Mais si c’est bien ce que je crois, tu n’imagines pas ce que tu me demandes là!"
Il paraissait en colère et blessé. Je ne comprenais pas pourquoi. Furieux et dégouté j’aurais mieux compris. Je lui demandais alors de m’excuser. J’allais partir quand il me prît la main et me fit brutalement me rasseoir. Il me regarda droit dans les yeux un moment. Puis ses deux mains vinrent se poser sur mes joues et il m’attira à lui. Ses lèvres sèches et pourtant douces se posèrent sur les miennes, les caressèrent doucement. Puis sa langue fusa et vint explorer ma bouche. Je n’osais pas bouger. Une érection impressionnante tendait mon maillot de bain. Quand il me lâcha enfin, ses yeux brillaient et des larmes en coulaient.
"Ça fait plus de trente ans que je me cache et me retiens. Tu te rends compte de ce que tu me fais?"
"J’ai aimé ça Jacques et j’en veux encore."
"Écoute faut que j’y aille là, tu as eu ce que tu voulais, non?!" Et il partît.
Impossible de dormir ce soir là. A onze heures du soir. Je sortis sans bruit. J’empruntais un de vélos de la ferme et me dirigeais vers chez Jacques. Je nageais en pleine fantasia sexuelle. Je voulais de lui, sa langue ses lèvres son gros ventre sur moi et bien sûr son sexe. Dix minutes plus tard je frappais à sa porte…