4.
Malgré différentes tentatives, je n’ai vu Nadia nue qu’une seule fois, l’année de ses 22 ans.
Mes beaux-parents venaient d’entreprendre d’importants travaux de réfection et pendant quelques jours, la famille avait été contrainte d’utiliser une salle de bains de fortune, installée derrière la cuisine, à l’orée de la plantation de cocotiers. Bien entendu, j’avais songé qu’il y avait là une opportunité à saisir. Si les plaques de tôle de deux mètres de haut installées par mon beau-père autour du puits étaient neuves et donc parfaitement hermétiques, on pouvait toujours, pour regarder par-dessus celles-ci, monter aux arbres les plus proches. Mais c’était assez risqué, d’abord parce que je n’étais pas très agile, ensuite, parce que je n’avais aucune raison d’aller traîner derrière la maison à la nuit tombée. Mais j’avais malgré tout tenté ma chance, car cela faisait des années que je rêvais de voir ma nièce dans le plus simple appareil.
Cela s’était passé un soir, par une nuit qui s’annonçait torride. J’avais entendu Nadia expliquer à une de ses petites cousines qu’elle était d’accord pour l’aider à faire ses devoirs, mais qu’elle voulait d’abord se laver. J’avais aussitôt été m’assurer que Lynn et ses parents étaient toujours occupés en cuisine. Puis je m’étais précipité dehors pour aller m’installer à un mètre cinquante du sol, dans un arbre touffu et doté de quelques branches basses solides. Plongé dans les ténèbres, j’étais totalement invisible. Je jouissais en outre d’une vue imprenable sur le puits bien éclairé. J’étais terrifié que se passerait-il si Lynn se mettait à me chercher partout ? – mais en même temps très excité. Enfin, j’avais entendu Nadia approcher. Mon coeur s’était mis à battre plus vite et plus fort et subitement pris de panique j’avais un instant songé à descendre de mon perchoir pour m’enfuir. Mais elle était entrée avant que je n’aie pu esquisser le moindre geste. Ses cheveux étaient attachés au-dessus de sa tête et son corps enveloppé dans une grande serviette qu’elle a aussitôt enlevée. Et je l’ai vue nue, des pieds à la tête, de face, à moins d’une dizaine de mètres. Elle était vraiment très bien faite : des petits seins bien fermes aux tétons très sombres et très pointus, le ventre plat, quelques poils courts au-dessus du sexe, les hanches rondes et des jolies cuisses. Elle s’était d’abord aspergée d’eau et s’était ensuite longuement savonnée. J’étais totalement subjugué, hypnotisé par la vision de ce beau corps nu devenu luisant. J’avais commencé à me toucher la bite à travers mon bermuda : elle était désormais plus dure que les grosses branches auxquelles je m’accrochais. Puis, sans s’être rincée, Nadia s’était lavé les cheveux. Ce faisant, elle regardait dans le vide, songeuse, sa bouche sensuelle légèrement entrouverte. Puis elle avait à nouveau frotté son corps, partout, y compris entre ses jambes et ses fesses. Je ne pouvais pas sortir ma queue pour me branler, mais ce n’était pas l’envie qui m’en manquait Enfin, elle s’était rincée et essuyée. Elle avait passé la serviette et elle s’en était allée, en éteignant la lumière. J’étais rentré dans la maison à mon tour, ni vu ni connu. J’étais allé dans notre chambre, à l’étage, pour me masturber en écoutant Nadia fredonner dans la pièce d’à côté. J’avais joui très fort, en me retenant de gémir voire de crier son prénom
J’avais passé une nuit atroce : et si j’avais été surpris ? Et si un voisin m’avait vu ? Cela aurait pu très mal tourner. J’avais pris la résolution d’en rester là
Pourtant, le lendemain soir, à l’heure du bain, j’étais à nouveau bien caché dans l’arbre, excité comme une puce et disposé à courir tous les risques. Nadia était arrivée comme la veille, nue sous sa serviette. Elle avait pris tout son temps pour se laver. Elle s’était à nouveau savonné la fente, avec le bout des doigts, puis en utilisant la tranche de sa main et un savon spécial. Mais contrairement à ce que j’espérais, elle ne s’était pas tripotée. Enfin, elle s’était essuyée, tournée face à la porte, ce qui m’avait permis d’admirer ses fesses bien rondes.
Le lendemain, en dépit de la peur terrible d’être pris, j’avais essayé d’espionner Nadia une troisième fois. C’était notre dernier soir au village. Quand nous reviendrions, les travaux seraient terminés et la salle de bains habituelle de nouveau fonctionnelle. C’était donc, de toute façon, la toute dernière fois que je pouvais jouer les voyeurs. Mais en m’approchant de l’arbre, j’avais senti que quelque chose n’allait pas. J’avais marqué un temps d’arrêt, puis levé la tête et compris : Carlo, le cousin de Lynn, était confortablement assis en tailleur sur la branche à laquelle j’avais l’habitude de m’agripper. Il fumait tranquillement, ce salaud. Cet imbécile aussi puisque dans les ténèbres on voyait parfaitement le bout rouge de sa cigarette En tout cas, il ne semblait pas m’avoir vu. Puis Nadia était arrivée, par la porte de la cuisine, en chantant gaiement. J’avais décidé de rester caché. D’où j’étais à l’angle de la maison, je voyais parfaitement la silhouette de Carlo, mais rien de ce qui se passait dans la « salle de bains ». J’entendais seulement l’eau gicler sur le sol et Nadia chanter de plus belle. Sur sa branche, Carlo, qui avait éteint sa clope, semblait être en train de se tripoter, mais je n’en étais pas tout à fait certain. Ecoeuré, j’étais retourné à l’intérieur, par la porte de devant, l’air de rien, en sifflotant, comme si je revenais d’une petite balade nocturne. Une vision d’horreur m’avait alors cloué sur place : Lyka, Rachel et Lynn étaient assises dans les fauteuils du salon, enveloppées dans des grandes serviettes. Elles attendaient pour aller se laver et je ne pouvais pas les prévenir qu’un pervers un autre ! – allait les reluquer Dix minutes plus tard, Nadia avait crié que la place était libre avant de filer dans sa chambre. Lynn avait pris ses deux nièces de vitesse :
-Je me lave d’abord les filles ! avait-elle lancé
Je m’étais demandé qui était celle que Carlo allait préférer : sa jolie cousine ou la petite Nadia ? Le corps de Lynn était beaucoup plus spectaculaire. On lui demandait parfois l’adresse de la clinique où elle s’était faite refaire les seins. Quand elle répondait qu’elle n’avait jamais eu recours à la chirurgie esthétique, on la croyait difficilement. En outre, elle avait une chute de reins incroyable et les poils pubiens taillés en V. Mais elle n’avait pas autant de charme que sa nièce. Elle faisait beaucoup plus garce
5.
J’ai commencé à me donner du plaisir avec les affaires de Nadia bien plus tôt, l’année de ses 18 ans, lors de notre premier séjour après son anniversaire, le tout dernier jour avant notre retour à Manille.
Elle venait de se doucher et j’étais entré juste après elle, dans la salle de bains, sans penser à mal. Une fois à l’intérieur, j’avais remarqué qu’elle avait laissé ses affaires pendues à la porte. D’habitude, elle les emportait dans sa chambre et les mettait dans son propre bac à linge, un petit panier en osier doté d’un couvercle. Mais pas ce soir-là. Fouiller dans les affaires des filles, c’était quelque chose que je n’avais jamais vraiment fait, mais étant donné le désir que j’éprouvais pour Nadia, je n’avais pas pu m’empêcher de regarder de plus près son soutien-gorge et surtout sa petite culotte. Le haut et le bas étaient assortis : noirs, en matière synthétique et bordés d’un peu de dentelles. Le soutien-gorge sentait bon le parfum et le slip la rose. En l’examinant attentivement, on pouvait apercevoir, au fond de celui-ci, quelques petites taches blanches. Je m’étais branlé doucement, en sentant la culotte, en me rendant compte que la légère odeur de fleur en cachait une autre, un peu plus âcre, mais finalement subtile elle aussi. J’étais sur le point de décharger quand on avait frappé à la porte :
-C’est toi chéri ? Avait demandé Lynn
-Oui, pourquoi ? Avais-je bredouillé.
-Non rien, Nadia a oublié ses affaires, elle se demandait si ça ne te gênait pas pour accrocher les tiennes.
-Non, ça va
-Ok, alors prends ton temps
Prendre mon temps ? Si Lynn elle-même me le proposait
Cela avait été la toute première fois que je me branlais en m’aidant d’une petite culotte sale. Vu le plaisir ressenti, je m’étais juré de recommencer
Les petites culottes de Nadia étaient en règle générale classiques et assez peu sexy. Elle portait surtout du coton et des slips unis, blancs, noirs ou roses. Il m’était arrivé d’aller fouiller dans les tiroirs de sa commode, dans sa petite chambre. J’avais découvert une adorable petite culotte rouge en dentelles qu’elle ne portait cependant jamais et un slip noir transparent, orné de petits noeuds. Mais je préférais utiliser ses culottes sales. J’y avais parfois accès dans la salle de bains, quand elle voulait bien les laisser traîner, ce qui était rare. Sinon, je devais aller dans sa chambre, fouiller dans son bac à linge. Ce n’était pas sans risques.
Elle changeait de slip tous les jours et ceux-ci n’étaient jamais très sales ni très odorants. A certains moments, ses sécrétions se faisaient plus abondantes. Elle salissait ses fonds de culotte et le plaisir que j’éprouvais à les sentir n’en était que plus intense. Il m’arrivait, quand j’étais prêt à jouir, de me mettre à les lécher, en pensant très fort à la façon dont je donnerais du plaisir avec ma langue à Nadia, si un jour elle devenait ma maîtresse.
Quand elle a commencé à mieux s’arranger, pour plaire à Djune, ce petit ami dont nous reparlerons, ses sous-vêtements ont eux aussi évolué. Je me souviens du jour où je m’en suis rendu compte. Elle avait eu 20 ans. Nous mangions à table, Lynn, Nadia, ma belle-mère et moi. J’étais assis face à ma belle-mère et à côté de Nadia. Elle portait un bermuda court et moulant et un polo blanc déboutonné. Je louchais parfois sur ses cuisses, parfois sur le creux de ses seins, en essayant de ne pas me faire prendre. A la fin du repas, Lynn avait sorti son smartphone pour montrer à sa nièce et à sa mère quelques photos. Nadia s’était levée et penchée par-dessus la table pour mieux voir. Le bas de son polo s’était soulevé et j’avais vu très distinctement la ficelle d’un string dépasser de son short. Ce n’était pas un string banal destiné à l’activité sportive, mais une adorable petite chose blanche, minuscule. Je n’avais pas eu trop le temps de me rincer l’oeil mais cette vision m’avait bouleversé. Je m’étais dit qu’il fallait absolument que je m’empare de ce très beau slip
Le lendemain matin, j’étais entré à pas de loups dans la chambre de Nadia. Elle était au rez-de-chaussée, occupée à balayer, pendant que Lynn et ses parents faisaient la cuisine. Carlo, lui, n’était pas dans les parages. J’étais aussitôt tombé sur ce que je cherchais, dans le bac à linge. C’était effectivement un beau petit string composé d’un simple triangle de tissu et de quelques élastiques. Il sentait bon une odeur qui m’était familière : celle, délicate, de la chatte de Nadia. Malgré tout, je n’avais rien osé faire : j’étais persuadé que si je volais ce petit slip sexy, si différent de ceux qu’elle portait habituellement, elle finirait forcément par remarquer sa disparition. Quant à seulement l’emprunter pour aller me donner du plaisir dans la salle de bains, je craignais de ne pas avoir l’occasion de le remettre à temps là où je l’avais trouvé. A regrets, je l’avais donc laissé à sa place. J’avais ensuite quitté la chambre. Nadia pouvait remonter à tout instant et en général elle grimpait l’escalier quatre à quatre.
Elle fit bientôt l’acquisition d’autres petites culottes de ce genre. Une dizaine au total : principalement des strings ficelle. On les voyait parfois dépasser de ses shorts et de ses jupes, ce qui m’excitait au plus haut point. Personne ne lui disait rien car Lynn était elle aussi coutumière du fait. Evidemment, il arrivait à Nadia d’oublier ses strings dans la salle de bains. Et dans ce cas-là, ils n’étaient pas perdus pour tout le monde. Je me branlais en les sentant ou en me caressant les testicules avec. Parfois, je déposais une petite goutte de foutre sur la ficelle qui avait été entre les fesses de Nadia pendant toute la journée, en contact direct oh bon sang ! – avec son anus. Il m’était arrivé de faire de même avec ses culottes propres ou dans le bonnet de ses soutifs et de les remettre à leur place. Parfois, elle les portait le lendemain et passait donc du temps avec le sperme en quantité certes infinitésimale – de tonton contre ses seins ou à l’entrée de sa chatte. Cette simple idée me faisait totalement perdre la tête et en général, ces jours-là, je n’étais bon à rien, à part à me masturber
Influencé par ce que je voyais sur le net, sur des forums peu recommandables, il m’était aussi arrivé d’éjaculer sur ses chaussures, sur sa brosse à dents ou dans son gel douche. Mais cela m’avait toujours fait me sentir vraiment con et dégueulasse, encore plus que d’habitude. Mais là encore, il me suffisait d’imaginer Nadia en train se laver les dents avec une brosse entre les poils de laquelle il y avait encore quelques particules de mon sperme et cela me rendait dingue.
Une nuit, alors que je dormais seul – car Lynn était allée passer la nuit chez une de ses soeurs, j’avais eu à mon entière disposition la trousse de toilette de Nadia, qu’elle avait laissé dans notre chambre. N’ayant rien d’autre sous la main, je m’étais fait du bien en sentant son parfum et ses produits de beauté. J’avais fini par dessiner au rouge à lèvres sur ma pine, pour voir à quoi elle ressemblerait si un jour on pouvait toujours rêver – Nadia me la suçait. J’avais juté peu après, en grognant, en partie dans son pot de crème de jour. A sept heures du matin, elle avait frappé à ma porte :
-Tonton, tu as mon maquillage ?
-Oui Nadia, tu l’as laissé là hier soir.
-J’en ai besoin Tonton, je dois aller à la fac ! Le bus part bientôt !
Je lui avais donné sa trousse aussitôt, en résistant à l’envie d’ouvrir la porte en grand, alors que j’étais nu. Cinq minutes plus tard, j’étais descendu pour pisser. Nadia était assise dans le salon, habillée avec un jean moulant et une chemise noire en lin. Elle finissait de se mettre de la crème. Puis elle se tartina la bouche avec son rouge à lèvres, avec ce tube que j’avais utilisé quelques heures plus tôt. Elle vit dans la glace que je la regardais et m’adressa un sourire splendide, plein d’affection et de tendresse. Inutile de préciser que ce petit spectacle augmenta considérablement le volume et la dureté de ma gaule du matin
6.
Nadia s’était rendue compte dès le début que j’éprouvais pour elle plus que de l’affection. Elle ne s’en offusqua jamais. Mieux, elle se prêta volontiers au jeu de la séduction. Quand je lui disais qu’elle était belle, à voix basse, pour que surtout personne n’entende, elle partait d’un rire adorable et se mettait à minauder. Quand je la regardais avec insistance, avec sans doute les yeux qui donnaient l’impression d’être sur le point de jaillir hors de leurs orbites, elle me souriait d’un air parfois mutin. Elle adorait me déstabiliser, me lancer des regards lourds de sous-entendus, des regards d’allumeuse, des regards – pardonnez-moi l’expression – « de petite salope ». J’aurais peut-être pu les soutenir et ne pas rougir, mais j’adorais me laisser mener par le bout du nez par Nadia, la laisser tester sur moi ses pouvoirs voire l’y encourager.
Mais j’avais beau la trouver très à mon goût et bander pour elle et pas qu’un peu ! -, il fallait se rendre à l’évidence : elle n’était je le répète que très banale. Les garçons qui lui tournaient autour étaient pour la plupart des gringalets à la peau sombre. De temps en temps, elle excitait bien quelques darons qui avaient sans doute mon âge. Mais elle était loin d’avoir le succès phénoménal de ses jolies cousines. De troubler à ce point le mari de sa tante devait donc la flatter au plus haut point, surtout que si cet oncle n’était pas un prix de beauté, Lynn, elle, était une créature superbe. Pouvoir en quelque sorte rivaliser avec une telle bombe devait donc la rendre toute fière.
Je me payais même, un jour, le luxe de la tester. Elle avait 21 ans. Pendant quelques jours, je me comportai de façon irréprochable. Je ne lui lançai aucun regard appuyé, ni le moindre compliment, me contentant de fantasmer sur elle en secret, ce dont je ne pouvais pas m’empêcher. A la fin de la semaine, elle commença à me tourner autour. Elle m’envoya quelques regards qu’il n’aurait pas fallu que Lynn intercepte. Elle sembla satisfaite quand je détournai enfin les yeux, écarlate.
Parallèlement à ces petits jeux auxquels nous nous livrions, nous continuions d’entretenir d’excellentes relations, de complicité et d’affection. Elle m’aimait vraiment beaucoup, malgré tout. Je suis toutefois convaincu qu’elle n’avait aucune idée de mes activités masturbatoires perverses.
Certains pourraient être tentés de poser la question suivante : « mais pourquoi tu ne l’as pas baisée la petite Nadia ? Tu expliques qu’elle savait que tu la désirais et que ça ne la gênait pas ! » J’ai longtemps pensé que si j’avais décidé de passer à l’attaque elle aurait été effrayée et qu’elle m’aurait repoussé avec force. Ce qui me faisait croire cela ? Le fait qu’elle ne m’allumait jamais quand nous étions vraiment tous les deux tout seuls, quand nous nous croisions dans le couloir à l’entrée de nos chambres par exemple. Mais avec le recul, je n’en suis plus aussi sûr. Elle n’aurait peut-être pas été contre une petite partie de baise ou tout simplement des bisous, échangés en cachette dans un des coins obscurs de la maison. Pourtant, je ne regrette pas de ne pas avoir cédé à la tentation : Lynn aurait fini par se rendre compte de quelque chose. Elle avait toujours eu un feeling extraordinaire pour ces choses-là. Et de plus, elle semblait avoir certains doutes quant aux sentiments que j’éprouvais pour « la plus moche de ses nièces ». Elle m’avait vu poser ma main dans le dos de Nadia, un jour dans un bus bondé. Son regard s’était un instant assombri, comme si un déclic s’était produit. Elle n’avait jamais formulé la moindre accusation frontale, mais pendant quelques mois, suite à ce geste anodin, je m’étais senti sous surveillance. Bref, entre les limites posées par Nadia et les soupçons de Lynn, je ne m’étais jamais décidé à passer à l’action.
7.
Cette histoire d’attirance réciproque ? – et d’obsession s’est terminée il y a peu, à cause d’un événement inattendu.
Afin d’expliquer celui-ci, revenons un peu en arrière. L’année de ses 19 ans, Nadia avait connu le grand amour avec Djune, un étudiant issu d’une famille correcte et pour une fois plutôt beau gosse. Mais le jeune homme s’est débarrassé d’elle au bout de deux ans. Nadia m’avait confié qu’elle était trop jalouse et que Djune ne supportait plus d’être suspecté en permanence. Elle prétendait qu’elle ne pouvait pas s’en empêcher, que malgré ses efforts pour se contrôler, elle imaginait toujours le pire
De 21 à 23 ans, elle était restée plus ou moins célibataire. Elle avait sans doute eu quelques petits copains, mais ne nous les avait jamais présentés. Puis elle était tombée amoureuse d’un flic, un beau mec, large d’épaules, veuf et âgé de 32 ans. Lynn prétendait qu’il cherchait seulement une fille facile pour s’amuser un peu, et qu’en réalité, il se foutait bien de la pauvre Nadia. En tout cas, à force de la baiser, il avait fini par la foutre enceinte, sans doute dans un des hôtels bon marché du littoral, dans lesquels il l’emmenait en secret, le week-end, aux heures les plus chaudes de la journée. Mais contre toute attente, il avait pris ses responsabilités et accepté d’épouser Nadia. Le mariage avait été célébré en petit comité, avant que le ventre de la belle ne soit trop arrondi. Et les deux jeunes mariés étaient partis s’installer en ville. Tout cela avait évidemment calmé mes ardeurs. De façon considérable et à vitesse grand V Lynn continuait de communiquer avec sa nièce, via les réseaux sociaux. Mais plus rien ne serait jamais comme avant. D’abord, nous la verrions moins souvent et moins longtemps. Ensuite, elle était devenue la femme d’un autre et allait être maman