Nadine émerge graduellement du moment dégarement quils viennent de partager.
Elle est effarée par sa propre passivité.
Elle ne sest pas défendu, ne sest pas refusée, lui a donné ce quil était venu chercher.
Son fils la regarde. Il a le visage hagard, les yeux fous, comme si lampleur du dérapage le frappait à son tour de plein fouet.
Maintenant quil a eu ce quil voulait, il se précipite hors de la chambre sans dire un mot.
On dirait quil refuse dassumer les conséquences de ce quil a fait, pourtant elle jurerait quil sourit. Il a lair fier de lui.
Ils viennent de transgresser lultime tabou sacré.
Ils ont joué aux apprentis sorciers.
« Oh Mon Dieu, alors cette fois cest vraiment arrivé ? »
Elle en est quitte pour une seconde nuit blanche daffilée
La journée avait pourtant bien commencé.
Nadine était enchantée de battre le pavé, elle débordait dune saine vitalité.
Dans une vitrine, une petite robe lui avait fait de lil, un détail avait accroché son regard.
Elle navait pas réfléchi et lavait achetée dans la foulée.
Plus tard, elle sétait arrêtée devant une boutique de lingerie.
Elle avait regardé les sous-vêtements, les avait détaillés, avait rougi involontairement en imaginant ses courbes et ses rondeurs mises en valeur par ces dessous affriolants.
Elle avait baissé les yeux, embarrassée, en payant la vendeuse qui lui souriait dun air entendu.
« Un soutien-gorge et une culotte de pute et puis quoi après des menottes et un fouet ? »
Elle agissait en dépit du bon sens, sa conduite lui échappait.
Après une euphorie de courte durée, sa bonne humeur était retombée comme un soufflé.
Seuls les dépressifs chroniques étaient à même de comprendre ce quelle endurait : ce principe dalternance qui rythmait sa vie.
Elle avait erré, assaillie par de mauvaises pensées.
En broyant du noir, elle était rentrée chez elle et avait pris un bain.
Ce quelle avait fait dans la baignoire, elle préférait ne pas y penser
Flageolante et pantelante, encore ruisselante, elle était retournée dans sa chambre et sétait préparée.
(Pour qui, pourquoi ?)
Elle avait pris son temps, tout le temps nécessaire.
Elle sétait polie-vernie-maquillée-coiffée.
Elle navait rien négligé, rien oublié, sinon le soutien-gorge assorti à la culotte (de pute !) qui aurait juré sous la robe quelle portait.
Assise au bord du lit, elle sétait regardée dans la glace de larmoire qui lui faisait face.
Le résultat était stupéfiant. Elle ne se reconnaissait pas. Elle était métamorphosée.
Alors cétait aussi simple que ça ?
Il suffisait donc de si peu de choses ?
De la pommade, quelques artifices, et voilà je suis une autre : emballée-pesée !
Quelle comédie !
Le ramage et le plumage. La sonate à Kreutzer.
Quelle mascarade !
Elle avait frissonné. Les poils de ses bras sétaient hérissés.
Dans un vertige, elle avait pressenti lavenir. Leur avenir.
« Et pourquoi pas, après tout ? »
Elle haïssait son mari plus que jamais.
Lidée de le tromper avec son fils (leur unique enfant) – ce témoignage vivant de leur amour révolu – suivait son chemin à travers les dédales sinueux de sa conscience mise à mal.
Existait-il revanche plus implacable ?
Rendre la monnaie de sa pièce à cet épouvantable connard, et de cette façon par dessus le marché !
Quelle impitoyable vengeance, nest-ce pas ?
Ce salopard adultère méritait une bonne leçon, une correction à la hauteur de sa trahison.
Il ne sen remettrait jamais. Il naurait que ses yeux pour pleurer, et léternité pour regretter.
Avec appréhension, débordante dune vilaine excitation malsaine, elle avait patiemment attendu le retour de son fils. Les dés étaient jetés. Elle ne voulait pas le brusquer, mais elle avait pris sa décision.
Pourtant, elle était loin dimaginer sa réaction le soir même
Son regard quand il était entré. Son incrédulité face au spectacle qui lattendait.
Leur désir réciproque qui couvait : comment anticiper un tel raz de marée ?
Disparue la morale, balayés les interdits.
Elle ne se souvenait pas de la progression, de lenchainement des situations à quoi bon !
Quand il avait fourré la main dans sa culotte (de pute), elle sétait débattue, indignée par son audace inouïe.
« Mais pour qui me prend-il ? Je ne suis pas une de ses petites copines, tout de même je suis sa mère, bon-sang ! »
Pourtant, malgré sa stupeur scandalisée, elle avait écarté les cuisses et creusé les reins pour lui faciliter laccès.
Très vite, elle avait perdu pied.
Elle était stupéfaite quil connaisse dinstinct ses préférences.
Il faisait les mêmes gestes, la touchait aux endroits quelle avait stimulés, en solo, quelques heures plus tôt.
Vautrée sur lui, elle gisait telle une grenouille sur le dos, écartelées, toute molle, abandonnée.
Et il lavait tétée comme quand il était bébé. Il avait sucé son sein avec la voracité dun nouveau-né affamé.
Et il l’avait branlée. Elle nen revenait pas que ce soit aussi bon, quil la caresse si bien !
Elle avait abdiqué toute dignité.
Seule la main de son fils comptait. Ses doigts qui entraient et ressortaient, qui la fouillaient.
Elle avait joui bruyamment, bestialement.
Après, elle sétait enfuie, honteuse, dévorée par les remords et la culpabilité.
Elle avait éprouvé un désarroi total, limpression davoir dépasser les bornes, davoir franchi la limite autorisée. Le point de non-retour.
Pourtant, elle nétait pas au bout de ses surprises.
Il était venu dans sa chambre, alors quelle était persuadée quil nen aurait pas le cran, pas après ce moment de folie partagé.
Cest peu dire quelle se trompait
Maman bondit hors du canapé en maugréant.
Je ne quitte pas des yeux son cul, hypnotisé par ses fesses rebondies, son derrière moelleux qui tremble alors quelle séloigne.
Une fois quelle a disparu, je me déshabille calmement, enlève lentement tous mes vêtements et me dirige vers sa chambre.
Je nai pas encore joui, moi : je bande comme un chien en rut qui réclame son dû.
Quand je pénètre dans sa chambre, je vois tout de suite quelle est dépassée par les événements, quelle ne sait plus comment elle doit se comporter avec moi.
Elle panique, elle est au bord des larmes : il suffirait dun rien pour quelle seffondre et que je perde lavantage.
Mais je sais que c’est maintenant que je dois saisir ma chance.
Je tiens une occasion rêvée : cest ce soir ou jamais !
Quest-ce quelle est belle !
Qu’est-ce qu’elle est bandante !
Je mavance vers elle, la queue raide.
Je la prends dans mes bras, essaye de lui ôter sa nuisette. Elle ne se dérobe pas mais me regarde avec incrédulité, comme si tout ce que nous venions de partager nétait quun jeu sans conséquences auquel il fallait immédiatement mettre un terme.
Pourtant elle lève docilement les bras au dessus de la tête, comme un enfant qui attend quon le déshabille avant de le mettre au lit.
Elle est nue. Je la pousse. Elle tombe sur le lit, à la renverse. Elle se prend les joues dans les mains. Son regard est suppliant.
— Non, Maxime, je ten prie
Je me couche sur elle, chair contre chair. Ma peau est sur sa peau.
Je la maintiens les bras en croix en pesant de tout mon poids, écarte ses jambes avec mes genoux.
— Sil te plait mon chéri, ne fais pas ça tu nas pas le droit !
Pourtant elle soulève le bassin, remonte les genoux, ouvre les cuisses, soffre à moi.
Je fouille entre ses poils, trouve la fente.
— Oh Maman, laisse-toi faire sil te plait rien quune fois jen peux plus jai envie !
Je magite, pousse et rentre dans la chair gluante, pénètre à lintérieur de la muqueuse bouillante.
Je remue. Mon sexe est aspiré tout entier dans la gaine lubrifiée. Cest délicieux. Je suis survolté.
Jai limpression que Maman saperçoit que je suis trop excité, que les sensations sont inédites pour moi, alors elle nose pas se manifester et elle subit stoïquement mes assauts de puceau.
Elle laisse passer lorage, et elle na heureusement pour elle pas besoin dattendre longtemps.
Incapable de me retenir, mon sperme gicle hors de moi, malgré moi, et je sens qu’il se repend dans son ventre.
Je jouis, en poussant un espèce de barrissement inquiétant qui échappe à mon contrôle et dont je suis le premier étonné.
Jai baisé Maman !
Putain, je lai fait !
Jai baisé ma mère