— Quel genre de problème ?
— Je ne parviens pas à retirer le godemiché.
— Quoi ? Attends, si tu dégonfle le nud, cela va tout seul…
— Peut-être, mais je n’arrive pas à le dégonfler. J’avais serré la valve de la pompe pour bien gonfler et j’ai n’ai pas la force de la desserer.
J’entre dans ma chambre pour voir Sabrina à quatre pattes, jean et culotte baissés. Réflexion faite, il n’y a pas de culotte. Le godemiché dépasse de sa vulve rasée avec le tuyau et la pompe qui pendent. Je tente de desserrer la valve.
— Nom d’un chien, tu l’as bloquée à fond ! Attends, je reviens.
Dans les quelques outils que j’ai achetés pour le petit bricolage de l’appartement, il y a une petite pince. Je réussit enfin à desserrer la valve et le sifflement de l’air qui s’échappe traduit le dégonflement du nud.
— Je peux te laisser maintenant ?
— Merci, oui !
Avant que je ne puisse quitter la pièce, Sabrina expulse le godemiché de son vagin. Comme pour moi auparavant, un flot de sécrétions s’échappe bruyamment de la vulve de la jeune fille et coule sur la moquette.
— Un partout, dit-elle en riant. J’espère que cela sera aussi délicieux que ton jus !
Je ne peux m’empêcher de rire également.
— Rhabille-toi maintenant, s’il te plaît.
— OK, je te laisse ta chambre. Merci pour tout.
Elle relève son jean et sort de ma chambre en fermant la porte. Veut-elle me laisser seule pour laper ses sécrétions tombées à terre. Après tout, il faudra bien nettoyer. Je m’agenouille comme je le fais dans mes séances pornos. La seule différence est que cette fois, ce n’est pas du sperme, mais de la cyprine que ma langue lèche voluptueusement.
Je ressors de ma chambre sous le regard curieux de Sabrina.
— Alors c’était bon ?
— Bien meilleur que le petit plat surgelé que nous allons manger pour notre dîner.
— J’en suis sûre ! J’espère au moins que cela t’a ouvert l’appétit.
— Cela va sans dire.
J’ouvre le congélateur pour sortir une barquette de lasagne. Cela me refait penser à Antonio. Sabrina voit mon sourire.
— Qu’est-ce qui t’amuse ? Les lasagnes ?
— Non, je repense au dîner que j’ai partagé avec ta sur hier soir.
— Et alors ?
— Elle m’a demandé de ne pas t’emmener à cette pizzeria
— Bon, tu me fais languir ! Tu accouches ?
— Ta sur et moi avons dégusté deux pizzas arrosées de sperme. Voilà, tu sais tout !
— Les pizzas vous ont été servies ainsi ?
— Non, c’est moi qui ai branlé le serveur pour obtenir ce résultat.
— Ma sur savait que tu étais aussi vicieuse ? Elle a quand même pris un sacré risque en me confiant à toi.
— Elle connaissait mon activité effectivement, de la même façon que toi vraisemblablement. Mais il semble que j’étais la seule solution possible et que cela ne durerait pas longtemps. Ce qu’elle ne savait pas, c’était que toi aussi tu connaissait mon activité !
Nous mangeons nos lasagnes. Sabrina ne peut s’empêcher d’en rajouter.
— J’ai l’impression qu’il manque un petit quelque chose qui les rendrait délicieuses !
Nous éclatons de rire.
Nous passons le restant de la soirée devant la télé. Le film retransmis ne parvient pas à chasser mes idées fixes. J’ai l’impression qu’il en est de même avec Sabrina qui se tortille sur le divan.
Après la toilette vespérale, nous regagnons chacune nos chambres respectives. Je crains d’avoir une nuit agitée mais je m’endors finalement comme une masse.