Karen dormait à poings fermés. Sa journée avait été mouvementée et riche en émotions. Afin qu’elle se repose au mieux, nous lui avions laissé le grand lit de Natasha.
Nous étions tous les deux dans le salon, absolument pas décidés à aller dormir. Nous discutions encore et encore de musique. Elle avait mis un cd de toutes les chansons qu’elles avaient choisies pour la prochaine tournée. J’allais devoir bosser sérieusement la batterie dans les semaines à venir. J’allais à la fenêtre, dehors il neigeait encore. Je reprenais une bière que m’avait fait découvrir Natasha : une bière à la framboise, parfumée et très fruitée. Pas une de ces bières parfumée chimiquement. Je revenais m’avachir sur le canapé. Natasha se collait contre moi. Elle se demandait si ma vie était toujours aussi mouvementée. C’était vrai que les dernières 48h avaient de quoi inquiéter ou pour le moins surprendre. D’ailleurs j’en étais le premier surpris. Un vent de changements semblait s’être abattu. Natasha voulut enfin savoir si j’avais, en tant que facteur, souvent eu l’occasion de profiter des charmes de mes clientes. Elle n’était pas la première, mais cela restait tout de même exceptionnel. Bien sûr, j’avais tout un tas d’anecdotes plus ou moins croustillantes.
Je lui narrais, avec plus ou moins de détails selon les histoires, mes aventures postales. De la jeune maman que le mari n’osait plus toucher car il ne voyait que la mère en elle, au vieux garçon qui se soulageait avec sa vache. J’avais tout un éventail de faits à lui relater. Mais celle qui m’avait le plus marqué c’est certainement celle-ci :
Lorsque je débutais à la poste en temps que remplaçant pour l’été, un couple un peu catho était venu s’installer dans une maison en location en pleine campagne avec leur fille ainée, étudiante qui avait un peu foiré son année de fac car elle s’intéressait plus aux garçons qu’à ses cours. Il y avait aussi ses deux frères et sa plus jeune sur. Marie, l’étudiante, était en quelque sorte assignée à domicile afin qu’elle retrouve le droit chemin. Elle passait ses journées à lire et réviser ses cours. La pauvre s’ennuyait comme un rat mort ! Heureusement, elle pouvait tout de même se promener dans la campagne avoisinante sans que ses parents lui soient sur le dos en permanence. C’était le seul moment où elle pouvait jouir d’un peu de liberté. Je passais chez eux un peu avant midi et souvent les parents m’offraient un verre. Les voitures jaunes n’étant pas climatisées, en plein soleil, elles devenaient rapidement de vraies cocottes-minute. Autant dire que j’acceptais et savourait cette petite pause. Comme je ne buvais que très rarement un apéro, préférant un jus de fruit ou même que de l’eau, j’avais bonne presse auprès d’eux et ils m’invitaient à venir même si je n’avais pas de courrier. Marie profitait de ces moments pour sortir son nez de ses livres. J’étais alors à peine plus âgé qu’elle et il était évident que Marie me regardait autrement que comme le facteur. Ses parents, à l’esprit un peu étriqué il faut bien avouer, ne captaient rien.
Un jour, prétextant d’envoyer une lettre qu’elle devait envoyer pour l’inscription à la fac, elle se débrouillait pour pouvoir s’isoler des ses parents et me voir en tête à tête. Sa lettre n’était pas tout à fait prête, je lui proposais qu’elle la finisse le temps que j’aille à la maison suivante, une ferme qui était un cul de sac. Marie vint m’attendre au croisement de la route et du chemin qui menait chez elle. La maison était légèrement en contrebas à une bonne centaine de mètres. Elle était enfin libre de parler.
« Vous faites quoi de vos après-midi ? J’étouffe ici, est-ce qu’on pourrait se voir discrètement? Je pourrais aller me promener dans les bois sur la colline en face
– Demain après-midi ce sera possible.
-Oh merci !!! vivement demain alors ! »
Elle jetait un il pour vérifier que personne ne pouvait la voir, puis me donnait un petit baiser sur la joue puis s’en allait. Alors qu’elle passait d’un pas lent devant la voiture, je remarquais qu’elle avait remonté son short en jean de sorte qu’il moule bien ses jolies fesses. Moi aussi j’avais hâte d’être demain. Je finissais ma tournée le plus vite possible comme si c’était un moyen d’être plus rapidement au lendemain. Le jour suivant, je débutais ma tournée sur les chapeaux de roues, toujours aussi motivé pour accélérer le temps. Alors que j’amenais le courrier chez ses parents, Marie vint au devant et me demandant si cela tenait toujours pour l’après-midi. Et comment que ça tenait toujours ! Elle me donna une heure et un lieu plus précis pour le rendez-vous.
Peu avant 15h j’entrais dans les bois. Je trouvais l’endroit assez facilement. Marie m’y attendais déjà. Nous faisions plus ample connaissance et le temps passait déjà trop vite. Marie se rendait compte qu’elle ne pourrait rester trop longtemps sans alerter ses parents. Aussi nous convenions d’une autre rencontre. Cependant elle ne voulait pas que nous nous quittions sans quelques attouchements qui seraient comme un acompte pour la prochaine fois. Marie était encore vierge et je ne voulais pas que cette première fois se fasse en coup de vent, même si le coté furtif pouvait ajouter une saveur particulière. D’ailleurs cela faisait à peine plus d’une heure qu’elle était partie et nous entendîmes sa mère qui appelait.
« La patrouille Françoise est déjà à ma recherche, soupira Marie. »
Je lui donnais un dernier baiser et elle descendait guillerette en direction de sa mère. De mon coté, je partais dans la direction opposée puis me cachait un instant dans les fourrés, pour ne pas éveiller les soupçons de sa mère si elle m’apercevait dans le coin.
« Tout va bien ma chérie ? Je commençais à être inquiète, cela fait plus d’une heure que tu es partie de la maison
-Oui pas de soucis. Que veux tu qu’il m’arrive ici ? J’ai trouvé un coin sympa pour lire tranquillement, sans les frangins qui tournent autour comme des mouches
-On en rediscutera à la maison rentre vite, ton père doit être inquiet. Je vais promener le chien. »
Je m’étais caché dans un enchevêtrement d’arbres morts. J’allais quitter ma cache pensant que la mère de Marie était certainement repartie avec elle lorsque j’entendis une voix. Je voyais Françoise qui venait dans ma direction. Je craignais que le chien aie suivi ma trace et ne me débusquât. Elle s’arrêtait et regardait plusieurs fois dans la direction d’où elle venait. Entre chaque coup d’il, elle caressait le berger allemand de plus en plus longuement puis elle s’appliquait à faire sortir la verge du chien de son fourreau. Il se coucha sur le dos. Elle se déshabillait et s’allongeait au coté du chien. Elle prenait le membre dans sa bouche. Je n’en revenais pas. Françoise bridait sa fille pendant qu’elle prenait son pied avec son chien. J’étais pris entre deux sentiments. Je bouillais de colère et j’étais très excité de voir le spectacle que la mère de Marie m’offrait à son insu.
Pendant que longue minutes, elle continuait de jouer avec le sexe du chien, le suçant, l’aspirant. Puis elle se mit à genoux. Elle pointait son généreux fessier en l’air. Le berger allemand avait déjà compris le message et était déjà debout, la bite pendue entre ses jambes. Il semblait en être embarrassé. Il donnait quelques coups de langues entre les cuisses de Françoise. Puis très rapidement il lui grimpait sur le dos avec une aisance qui prouvait qu’il n’en était pas à sa première saillie. Pendant quelques minutes il pointait et trouvait assez facilement l’entrée. Il commençait à pistonner brutalement la chatte de sa maitresse. Puis il ressortit. Un mauvais appui, une mauvaise position. Françoise tourna légèrement. Le sol semblait un peu plus bombé à cet endroit. J’étais pour le coup idéalement placé. J’étais de coté légèrement sur l’arrière. Le chien repointait et à entendre le « ouch ! » qu’émit Françoise, j’en conclus qu’il la sodomisait. Elle essayait de faire ressortir l’animal, mais il l’avait bien attrapée par la taille et rien n’y fit. C’était surtout la crainte du nud qui la motivait, mais peine perdue, il était bel et bien entré. Françoise cherchait la position la plus confortable ; elle allait passer plusieurs minutes qui la laisseraient littéralement sur les genoux. J’étais très excité par la vision de cette croupe ample et rebondie d’un blanc qui contrastait avec le pelage noir du chien. J’aurais aimé avoir Marie à mes cotés. Par contre, je ne sais pas si elle aurait supporté de voir sa mère ainsi. Plus je voyais le cul de Françoise secoué par le canidé, plus j’avais envie de le prendre. Et ses seins, lourds et d’un blanc laiteux, se balançaient au rythme des va et viens. J’avais une folle envie de rajouter un chapitre inédit au livre de Jack London, « l’appel de la forêt ». En même temps que je matais, je réfléchissais à un moyen d’arriver à mes fins. Sans pour cela devenir le pire des maitres-chanteurs.
Le berger allemand arrêta ses va et viens. Françoise gémissait de plus en plus fort. Le chien se retournait, arrachant un râle puissant à sa maitresse. La voir ainsi collée m’excitait au plus haut point et je ne tardais pas à envoyer de puissants jets de foutre sur le tapis de mousse où j’étais caché. Le chien se libérait enfin du vagin de Françoise, qui laissait s’écouler une quantité impressionnante de semence. Il vint lui nettoyer l’entrejambe méticuleusement provoquant un autre orgasme. La mère de Marie se laissa tomber à plat ventre dans l’herbe. L’animal tournait autour d’elle, reniflant, donnant un coup de langue de ci de là, comme pour s’assurer que sa maîtresse allait bien. Elle récupérait peu à peu ses esprits. Elle attrapait le chien par le coup et le serrait contre elle. Françoise se rhabillait et redescendait la colline, flattant de temps en temps le flanc du berger allemand.
Je rentrais chez moi, l’esprit occupé par mes activités de cet après-midi. J’élaborais une multitude de plans pour arriver à mes fins. J’en arrivais à la conclusion que si je ne voulais pas trop passer pour un maître-chanteur, il fallait que j’arrive à l’improviste sur place pendant que Françoise s’accouplait avec son chien. Maintenant il me restait une raison de me trouver à cet endroit sans que cela fasse trop téléphoné.
Le lendemain, je trouvais Marie sur la route qui menait chez elle. Elle m’attendait plus qu’elle ne se promenait. Elle m’annonça que ses parents allaient s’absenter une bonne partie de l’après-midi. Ils devaient faire le plein de provisions et emmèneraient les trois enfants. Je la ramenais jusqu’à l’embranchement de leur chemin et de la route. Il ne me restait plus qu’à accélérer la distribution des lettres pour profiter pleinement de cet après-midi.
Comme convenu je me garais plus loin que la bifurcation menant à la maison où logeait la famille de Marie. Peu avant d’arriver à la ferme qui était le cul de sac, sur la gauche de la route un embryon de voie qui permettait au chasse-neige, l’hiver, d’évacuer le tas de neige, m’offrait une belle place sous les arbres bien à l’abri des regards. Je rejoignais Marie en passant par la plantation qui longeait la maison. En dessous de la propriété, les prés descendaient jusqu’aux champs de blé qui seraient fauchés dans peu de temps. Au-delà, on apercevait la route qui serpentait et traçait la limite avec la colline suivante qui remontait en pente légère sur des centaines de mètres. Nous étions assis dans l’herbe face à ce cadre bucolique, Marie devant moi se penchait en arrière, la tête contre mes pectoraux. Je passais mes mains sous son T-shirt. Elle n’avait pas mis de soutien-gorge. Ou peut être l’avait elle déjà enlevé. Contrairement à sa mère, ses seins étaient petits et fermes, mais tout aussi excitants. Il me semblait alors que peu importe la taille, le paradis c’était d’avoir des seins à portée de mains ou de langue. En l’occurrence ma langue s’amusait avec son oreille gauche, tantôt gobant le lobe, tantôt essayant de s’immiscer dans l’orifice du conduit auditif ou encore jouant avec l’hélix. Marie s’abandonnait complètement. Je lui murmurais que, dans un premier temps, je voulais la faire jouir seulement de mes doigts ; je voulais qu’elle mouille tant que des torrents de cyprine ruissellent et cascadent le long de la pente et finissent par inonder la vallée. Elle riait. Ma main droite s’était infiltrée dans son short en toile. Elle n’avait pas non plus de culotte. Je commençais à jouer avec son clitoris. De mon pouce, je m’occupais du bouton magique, alors que plaquais ma paume et tous mes autres doigts sur sa vulve qui était naturellement assez lisse. Puis, je commençais à introduire le majeur dans son puits déjà très humide. Juste une phalange pour commencer. J’abandonnais momentanément mon exploration pour caresser du bout de mes doigts ses lèvres sur toute leur longueur, puis reprenais l’exploration de son intimité. Seul mon pouce, invariablement, continuait à son rythme de titiller le clitoris.
« Tu ahhhhhhvais raison.. Ahhhhh ce rythmmmmmmmme, je vais finir paaaahhhhr inonder laa vaaaaaahhhhhllée, parvint-elle à dire.
-Non tu n’y arriveras pas ! Je vais me sacrifier pour sauver les récoltes. Je vais boire tout ce bon jus d’abricot que tu sécrètes. Quitte à me noyer dans tes flots ! »
Je roulais face à Marie. Elle s’allongeait sur le dos, jambes pliées. Appuyant sur ses pieds, elle surélevait son bassin, exposant son fruit juteux à mon regard et surtout à ma bouche. Je collais mes lèvres à son sexe, telle une sangsue avide de sa jouissance. Je la fouillais de ma langue ; je lui léchais les lèvres comme on lèche une glace.
« Mets moi deux doigts dans le cul, je veux que tu me prennes par derrière. »
Apparemment, l’éducation catho de ses parents, ce n’était pas trop son truc ! Ceci dit, ça ne semblait pas trop être le truc de sa mère non plus J’introduisais l’index et le majeur dans le vagin de Marie.
« Non dans le cul je t’ai dit, je suis encore vierge ! »
Je la rassurais sur mes intentions. Je ne voulais que lubrifier mes doigts. La révélation de Marie sur sa virginité me laissait perplexe. Mais je me reconcentrais très rapidement sur son cul. Ce n’était pas tous les jours qu’une fille acceptait aussi volontiers de se faire enculer. Son anus acceptait mes doigts avec facilité. Ce qui était logique si Marie ne pratiquait que la sodomie. Je travaillais sa rondelle de petits mouvements rotatifs ; elle acceptait rapidement un troisième doigt. Je me délectais par avance du plaisir que j’allais ressentir une fois que je l’aurais pénétrée. Ce qui arriva très vite. Le vocabulaire de Marie évoluait étonnamment de plus en plus dans le graveleux au fur et à mesure que sa jouissance augmentait. Le sexe était pour elle un moyen de rejeter les bonnes manières que lui inculquaient ses parents. Les paroles pendant l’acte poursuivaient le même but.
Marie était à quatre pattes dans l’herbe. J’étais bien planté dans son cul. Je la tenais par les épaules. A chaque fois que je m’enfonçais jusqu’à la garde, mes couilles venaient buter contre son périnée.
«Putain, vas-y à fond, déchire moi ! »
« Explose-moi la rondelle, remplis-moi ! »
« Défonce-moi ; Pisse-moi ton foutre dans les boyaux.»
Son escalade verbale était effarante. Une image fugace traversait mon esprit. Celle de sa mère et son chien. La grossièreté de ses mots était un parallèle à la bestialité de sa mère. La combinaison des paroles de Marie et le souvenir de Françoise, collée à son chien m’excitait au plus haut point. Maintenant fermement Marie par les épaules, je la secouais comme un prunier. Elle ressentit les premiers signes de mon éjaculation qui arrivait.
« Vas-y, fait comme carglass, injecte moi ta résine ! »
Jamais je n’avais eu une telle éjaculation. Tant en abondance qu’en puissance. J’avais la sensation d’avoir envoyé une boule de flipper dans la rampe de lancement. Dans l’élan du dernier coup de butoir, j’avais envoyé Marie au sol et m’écroulais sur elle. Sans sortir de son merveilleux cul, je pivotais, m’asseyait dans l’herbe tout en maintenant Marie plaquée contre moi. Je la saisissais sous les genoux, la soulevais puis la faisais coulisser le long du mât de cocagne. Presque instantanément, je lui envoyais de nouvelles giclées dans le ventre.
Je m’allongeais dos contre le sol, jambes repliées. Je tentais de reprendre mon souffle. Insatiable, Marie avait posé ses mains sur mes genoux et continuait ainsi de se ramoner l’arrière train.
« Nom de dieu, si tu arrives à me faire éjaculer une troisième fois, je me marie avec toi. Je demande ta main à tes parents dès leur retour.
-Arrêtes de dire des conneries et concentre-toi sur mon cul ! »
Je ne pouvais ignorer un tel ordre. Son cul était magnifique. Tant intérieurement qu’extérieurement. Du sperme commençait à couler le long de ma verge. Je me demandais si, avec ses allers et retours furieux, Marie n’allait pas finir par monter des blancs en neige ! Ce fut long, mais après plusieurs minutes à s’embrocher, j’éjaculais une troisième fois. Elle ne semblait pas vouloir s’arrêter. Mais après les derniers soubresauts, elle dépliait ses jambes, lâchais ses appuis sur mes genoux et se laissait empaler de tout son poids. Elle remuait son bassin comme pour touiller tout le jus qu’elle avait en elle. Puis elle s’allongeait sur moi, face au ciel. Je jouais affectueusement avec ses seins. Elle contractait ses muscles autour de ma queue. Je me demandais si mon membre n’allait pas ressortir aussi plat qu’un tube de dentifrice dont on a tout extrait. Je planais dans un état plus que second. Si ses parents étaient arrivés sur ces entrefaites, je n’aurais même pas eu le courage de bouger. Le nirvana, quoi !
« Et avec une nana aussi douée, tu voulais t’envoyer en l’air avec la mère !? Je ne vois pas trop l’intérêt, à part peut-être de faire ça à trois, intervint Natasha.
-Non j’avoue qu’à ce moment là, la mère de Marie était le cadet de mes soucis. Mais l’idée était de lui forcer la main pour qu’elle laisse respirer sa fille.
-En tout cas, tu m’as sacrément excitée avec le chien de Françoise. Je ne vais plus regarder les miens du même il à présent.
-Désolé de te pervertir enfin ce n’est pas comme si tu étais une petite fille modèle.
-Eh ! Tu es bien content de trouver mon coté chienne si je ne m’abuse
-J’avoue ! Si tu étais une femme sage et chaste, je serais bien emmerdé !
-Laisse-moi te faire une petite gâterie, tu as réveillé mon appétit, qui ne dort jamais très profondément d’ailleurs. J’ai envie, moi aussi, de m’empaler comme le faisait Marie. Une fois que je serai bien installée sur ta queue, tu pourras continuer ton histoire. »
Natasha, par de légers mouvements du bassin, maintenait une érection suffisante pour garantir une profonde pénétration sans provoquer d’éjaculation. Elle avait fait de mon sexe une véritable bitte d’amarrage. Et elle voulait vraiment rester au port.
« Alors mon homme de lettres, tu reprends ton récit ? »
Donc, ce jour là marquait un tournant dans ma relation avec Marie. Les jours suivants, elle s’évertuait à me retrouver sur les chemins alentours pour me gratifier d’une petite fellation discrète ou, quand l’endroit de notre rencontre le permettait, une petite sodomie sur le capot de la voiture. En attendant que l’opportunité d’un après-midi plus confortable se présentât. Marie semblait vouloir jouer avec le feu et prenait des risques. Mais il était vrai que cela rajoutait un peu d’excitation. Une ouverture se présentait enfin, par le biais d’un courrier que je délivrais à la famille. Un notaire du cantal annonçait le décès d’un très lointain cousin. Il n’avait que deux héritiers indirects. Le père de Marie et un autre homme qu’il ne connaissait même pas.
« Ah facteur, vous nous avez amenez là une bien étrange lettre ! Heureuse et douloureuse en même temps. Venez boire un apéro avec nous et trinquons à la mémoire de cet homme. »
J’acceptais. Je me doutais que Marie serait heureuse de m’avoir un peu plus longtemps près d’elle, même si cela resterait forcément chaste. Pour une fois, l’occasion étant assez particulière, je consentais à prendre un alcool pendant le travail.
« Paix à son âme, sanctifia-t-il. »
Tout en sirotant son verre de pastis, il relisait plus en détails la lettre. Une maison faisait partie de l’héritage. Le notaire proposait de venir voir le bâtiment pour se rendre compte de l’état, discuter avec l’autre héritier, originaire de la région de Limoges, et régler les premiers détails de l’héritage. Gérard, le père de Marie et Françoise discutaient et essayaient de s’organiser. Je remarquais que Marie était tout sourire. Elle flairait la bonne affaire pour les jours à venir. Son père énumérait les possibilités. Sa femme et lui pourrait partir et confier les enfants aux bons soins de Marie. Je la voyais se rembrunir à cette idée. Sa mère vint à sa rescousse. Il était hors de question de laisser les enfants seuls, quand bien même Marie pourrait très bien gérer la situation. Françoise proposa que Gérard parte avec les enfants, fasse un détour par Tulle et les confie quelques jours à leurs grands-parents maternels. Il objecta que dans ce cas, Françoise pouvait tout autant les accompagner. Celle-ci refusait de laisser Marie seule. Gérard préconisait donc faire le voyage tous les six. Marie se précipitait sur tous les arguments pour éviter cette solution. Premièrement, elle devait encore réviser, deuxième et meilleur argument : il n’y aurait pas assez de place pour tous dormir là-bas. Juste ! Gérard coupait donc la poire en deux. Il partirait avec les enfants chez les grands-parents. Il irait ensuite régler les affaires et s’il devait prendre une décision impliquant Françoise, elle le rejoindrait en train. Cela impliquait de laisser quand même Marie seule un ou deux jours. Sa mère montrait encore quelques réticences. Gérard s’appliquait à la rassurer. Marie était tout à fait capable de rester seule quelques jours. Puis il ajouta :
« Et puis facteur, vous accepteriez bien de passer à la maison même si vous n’avez pas de courrier, pour vérifier que Marie n’a pas de problèmes ou si elle avait besoin de quelque chose. »
Celle la, personne ne l’avait vu arriver ! Je voyais marie qui se contenait pour ne pas exploser de joie et ruiner cette aubaine. Nous étions tous les deux si étonnés que nous restions un instant incrédules. Gérard pris mon silence pour un désaccord.
« Pas du tout, monsieur, je suis juste étonné, mais je vous remercie, je suis touché de votre confiance. Vous pouvez compter sur moi ! »
Il me semblait que je méritais à cet instant un oscar du meilleur acteur. Je ne devais absolument pas montrer le sentiment de joie et de victoire qui montait en moi. Marie était, elle, sûre d’obtenir celui de la meilleure actrice, pour le même rôle. Je finissais mon verre de pastis et me dépêchais de reprendre le cours de ma tournée. J’avais un surplus de joie à expulser. Une fois hors de portée des oreilles de tout le monde je lâchais un grand « YEEEEESSSSSSSSSSSSSSSSS !!!!!!!! »
Tout à ma joie, je changeais de cassette. Oui à cette époque, on écoutait encore des cassettes. C’était même une nouveauté dans les véhicules jaunes de la poste. Bougez avec la poste, qu’ils disaient ! Bref, je glissais une cassette de Van Halen dans l’appareil, montait le volume au maximum audible et appuyait sur l’accélérateur. Ce jour là, les clients repéraient de loin la venue du facteur. Je soulevais un énorme panache de poussière dans les chemins en terre. Et pas besoin de klaxonner en s’arrêtant devant les habitations, la musique annonçait mon arrivée. Le facteur habituel était près de la retraite et, je le sus par la suite, les habitants du village étaient souvent un peu perturbés par mon passage parfois très rock’n’roll.
« Ca t’as pris très jeune finalement cette façon de mélanger le rock et les clientes libertines, ponctuait Natasha.
-Disons que j’ai depuis toujours aimé mélanger le rock et les femmes, qu’elles soient clientes ou pas, souriais-je.
-Et tu fais cela plutôt bien, ronronnât-elle, tout en continuant ses mouvement de bassin. Vas-y continue donc ton histoire.»
Deux jours après, Gérard partait avec les frères et sur de Marie. Juste quand j’arrivais pour le courrier, je le croisais. Il baissait la vitre de sa voiture et me dit en souriant :
« Ah facteur ! Je vous laisse la charge de veiller sur les femmes de la maison !
-Vous pouvez compter sur moi, riais-je. Faites bonne route ! »
Se doutait-il de quelque chose en disant cela. Ou était-il finalement à plaindre de ne rien comprendre ? Françoise me proposait de venir partager le repas après ma tournée. Elle était un peu en retard sur son programme et elles ne mangeraient finalement pas avant quatorze heures. C’était bizarre, en quelques jours j’étais presque devenu un ami. Je ne savais pas trop à quoi cela tenait. Et je ne savais pas trop à quoi m’en tenir. J’avais parfois l’impression que Françoise tirait les ficelles dans l’ombre. Après tout, il serait logique qu’une mère perçoive d’infimes détails qui trahiraient tout ce que sa fille tentait de lui cacher. Je me remémorais comment elle avait expédié son mari et les enfants. Mais si elle se doutait de quelque chose, pourquoi avoir tout fait pour que Marie et moi ayons encore plus de chance de nous voir ?
Ou alors voulait-elle cornaquer sa fille vingt-quatre heures sur vingt-quatre ? En n’ayant que Marie à gérer, elle pouvait ainsi lui enlever toute possibilité d’échapper à sa surveillance. Mais alors pourquoi me proposer de venir manger avec elles dès que Gérard avait le dos tourné ?
J’arrivais avec ces pensées maussades pour le repas. Marie remarqua mon air renfrogné et essayait de me questionner. Françoise étant présente, je mettais cela sur le compte du boulot. Mais à l’instant où sa mère s’éloignait quelques minutes, je lui faisais part de mes inquiétudes. Marie semblait se décomposer.
« Marie ! Je n’ai plus d’ufs, tu veux bien prendre ton vélo et aller en chercher à la ferme au hameau ?
-Je peux y aller avec la voiture si vous voulez, ce sera plus rapide, proposais-je.
-Vous avez travaillé tout le matin, soufflez donc un peu. Un peu d’exercice ne lui fera pas de mal. Je vous sers un apéro ?
-Je prendrai juste un jus de fruit si vous en avez.
-Bien sûr, je vais vous chercher ça. Installez-vous sur la terrasse.»
Marie s’éloignait en me regardant d’un il inquiet. Je tournais mes paumes vers le haut, mains en avant. Moi non plus je n’étais pas rassuré. Elle se dépêchait, consciente que quelque chose se tramait.
« Voila, Franck ! Vous permettez que je vous tutoie ?
-Bien sûr ! »
Nous étions en tête à tête pour au moins une quinzaine de minutes. Je sentais le piège se refermer. Advienne que pourra ! Je plongeais le regard dans mon verre, comme pour y trouver mon salut, ou tout simplement retarder le moment fatal.