Histoires de sexe sœur Histoires de sexe voisins Histoires porno

Nuage de lait – Chapitre 2

Nuage de lait - Chapitre 2



Aurélien sentit son cur manquer un battement. Il n’aurait su dire si c’était de la pure excitation ou si cela signifiait davantage. Les lèvres tièdes d’Antoine étaient plaquées contre les siennes. Il ne voulait penser à rien d’autre. Rien d’autre qu’à la chaleur humide de cette bouche, à la langue qui caressait la sienne, jouait avec, parcourait ses lèvres. Il frissonna et le frisson se propagea de sa nuque jusqu’à son ventre où la chaleur redoubla d’intensité. Ses genoux fléchirent légèrement, sa langue répondit au jeu de celle d’Antoine. Il aurait voulu se plaquer contre le garçon et sentir son ventre contre le sien, sa verge gonflée de sang battre contre la sienne. Quand leurs lèvres se séparèrent, il eut un petit gémissement d’impatience. Antoine s’éloigna un peu et le regarda une fraction de seconde avant de se diriger vers la porte.

Il savait que dans son dos étaient plantés deux yeux bruns inquiets qui se demandaient s’il allait partir. Bien évidemment, ce n’était pas le cas. Il entrebâilla la porte, jeta un il dans le couloir. Il était désert ; il sortit rapidement et fouilla dans son sac, prit les clefs du vestiaire. Et du coin de lil, vit les préservatifs. Il dut s’avouer que ce qui était en train d’arriver, il le souhaitait depuis longtemps. Et que le fait d’avoir des préservatifs à portée de main, dans un sac de sport, n’était pas totalement fortuit. Mais il ne voulait pas aller trop vite et les laissa dans le sac, puis rentra dans le vestiaire.

En le voyant revenir, Aurélien pensa un bref instant que c’était un vrai cliché qu’il vivait là – coucher avec un homme dans les vestiaires. Et puis Antoine ferma la porte et il ne pensa plus à rien. Son esprit était blanc, comme nageant dans une brume épaisse. La tête lui tourna légèrement. Soudain, ils furent tout proches l’un de l’autre. Ils s’embrassèrent à nouveau et la main d’Antoine se posa sans hâte sur le dos d’Aurélien. Contrairement à ce dernier, le garçon avait la tête envahie par une foule de pensées. Il allait devenir bien plus intime qu’il n’aurait dû avec un membre de l’équipe qu’il entrainait. De cinq ans plus jeune que lui, pour couronner le tout. Mais à cet instant, il savait aussi que rien au monde n’aurait pu les retenir.

Leurs langues jouaient à nouveau ensemble. Antoine n’aurait su dire combien de temps ils s’embrassèrent avant qu’ils ne soient presque collés l’un à l’autre. Leurs verges se frôlèrent ; Aurélien sursauta presque et eut un infime mouvement de hanches qui fit que leur contact devint tout à fait franc. Contre son sexe bandé, Antoine pouvait sentir celui tout aussi raide du plus jeune. Ils cessèrent de s’embrasser et la main d’Antoine s’aventura vers le bas. Elle caressa d’abord presque insensiblement le gland, la verge, le pubis ; elle descendit ensuite saisir les testicules, les masser légèrement, les titiller du bout du doigt. Aurélien ferma les yeux. Son esprit était toujours aussi embrumé. Il laissa son corps décider de la marche à suivre – et sa propre main vint entourer le sexe du garçon qui lui faisait face et imprima de lents mouvements de va-et-vient.

Ils se caressèrent doucement pendant presque cinq minutes, comme hésitants sur ce qu’ils devaient faire ensuite. Et pourtant aucun d’entre eux ne se sentait mal à l’aise ; ils tenaient plutôt à prendre leur temps pour tirer le plus de plaisir possible de ce moment. Lequel plaisir montait d’ailleurs progressivement en chacun d’eux.

Les deux mains d’Antoine étaient maintenant à l’uvre. La gauche continuait à malaxer doucement les testicules tandis qu’entre l’index et le pouce droits mouillés de salive, il faisait délicatement tourner le gland rougi du garçon. Aurélien entrouvrit les lèvres et sa respiration commença à se faire haletante tandis qu’involontairement il branlait plus vite la verge d’Antoine. Cependant ce dernier ne tenait pas à ce qu’ils s’emballent et n’éjaculent trop tôt dans les mains l’un de l’autre. Il posa une main sur le ventre d’Aurélien et s’éloigna un peu ; il le poussa vers la douche toujours en marche et, quand il sentit des gouttes d’eau moucheter ses épaules, il se mit à genoux devant Aurélien. Ce dernier avait toujours les yeux fermés. Il sentit la langue chaude d’Antoine se poser sur son sexe, soupira de façon inaudible, posa une main sur la joue du garçon. La pointe de la langue monta doucement, fit le tour du gland, puis les lèvres du garçon entourèrent le bout de la verge. Il le suçota comme s’il s’était agi d’une cerise, entendit les petits halètements d’Aurélien qui devenaient de plus en plus saccadés. Il le prit alors totalement en bouche ; le gland vint d’abord frapper contre son palais puis au fond de sa gorge tandis que sa langue continuait de caresser la verge brulante. D’une main, il entoura les testicules et les malaxa sans brusquerie. Un gémissement lui répondit.

Aurélien sentit son bas-ventre s’alourdir d’une chaleur diffuse et comprit qu’il allait bientôt éjaculer. Il aurait voulu prévenir Antoine, mais les vagues de plaisir qui irradiaient depuis son entrejambe lui coupaient le souffle. Il ne put qu’appuyer ses doigts sur la joue du garçon avant de pousser un râle sourd au moment où le sperme jaillit de son sexe dans la gorge d’Antoine. Celui-ci avait senti le corps du plus jeune se tendre ; il avala sa semence et lécha les dernières gouttes qui perlaient sur son gland. Lui-même était sur le point de jouir. Il se releva et Aurélien saisit dans sa main son pénis dressé. Après quelques caresses appuyées, il éjacula à son tour sur le ventre d’Aurélien, où son sperme fut vite emporté par l’eau.

Ils arrêtèrent la douche. Le silence se fit dans la pièce à l’exception de leurs respirations qui se calmaient progressivement. Sans rien dire, Antoine prit Aurélien dans ses bras. Celui-ci se laissa faire, referma ses bras dans le dos du jeune homme. Ils restèrent ainsi sans un mot pendant quelques minutes, concentrés sur les battements de leurs curs qui s’espaçaient peu à peu. Puis Antoine se défit de leur étreinte. Ils se rhabillèrent sans briser le silence et ce ne fut qu’au moment de se quitter qu’Antoine souffla :

— Reviens Vendredi.

Dans sa voix, Aurélien crut deviner comme une supplication. Il hocha la tête. Il n’arrivait pas encore à réfléchir tout à fait ; il avait besoin de se calmer en premier lieu. Mais s’il était sûr d’une chose, c’était qu’il avait envie de revoir Antoine, et que le prochain entrainement, deux jours plus tard, n’était pas une option. Leurs yeux se croisèrent une dernière fois avant qu’Aurélien ne fasse demi-tour et ne s’éloigne.

A propos de l'auteur

HistoiresDeSexe

Laissez un commentaire