Bonsoir,
Je venais d’avoir 18 ans lorsque ma vie a totalement changé…
Je m’appelle Alexandre, je suis un jeune homme plutôt banal physiquement, je suis brun, de taille moyenne et plutôt mince. A l’époque je traînais beaucoup avec ma bande de potes et nous étions pour tout dire assez machos.
Nous faisions tous partie de l’équipe de Handball du lycée et cela nous rendait assez populaires. Nous étions à la veille d’une semaine cruciale pour notre équipe, en effet nous avions un match très important pour monter en division supérieure.
Ma sur et sa bande de copines étaient plutôt jalouses de notre réussite mais elles nous avertissaient sur notre trop-plein d’assurance, macho que nous sommes, nous nous moquions d’elles. Nous ne pouvons pas perdre ce match, c’était bien trop facile pensait-on, et moi le premier.
Les filles décidèrent de nous lancer un pari, que je fus le seul à relever : en cas de défaite, je devrais "vivre la vie de ma sur" pendant au moins une semaine, quant à moi si je gagnais, ma sur devrait prendre ma place dans toutes les corvées à la maison.
Je pensais que ça donnerait une bonne leçon à ma sur et à sa bande de copines, mes parents trouvaient le pari drôle, je me moquais bien de ce pari que je gagnerais facilement, mal m’en aura pris…
Le jour du match était arrivé et nous avions vite déchanté, le match avait tourné court, nous avions perdu lamentablement.
Les filles étaient aux anges, nous un peu moins, elles vinrent me voir pour me dire d’honorer mon pari, je l’avais totalement oublié et à vrai dire j’avais pensé qu’elles prenaient ça pour des paroles en l’air, mais ça ne fut pas le cas bien au contraire.
Je me défendais de mettre en uvre ce pari débile mais mon père m’a dit qu’un homme devait toujours tenir parole. Ma mère et ma sur m’ont dit quelles s’occuperaient de ma transformation le lendemain, j’attendais la journée avec anxiété.
Samedi matin début de ma transformation :
Elles me réveillèrent dès 9h00 du matin pour me préparer, elles me dirent que la journée allait être longue, au vu de leur excitation, je n’en pensais pas moins…
Je pensais que la transformation se limiterait aux vêtements, mais elles voulaient aller beaucoup plus loin que mes pensées.
Maman me fit me déshabiller, couvrit mon corps d’une crème dépilatoire qui fit tomber tous les poils de mon corps. Je me suis ensuite lavé, je sortais de la douche, et là elle m’attendait dans ma chambre, elle avait un string dans la main, un string rose.
L’idée même de porter cela me sembla une idée de pervers, mais elle insista et je les passais, ensuite je dus enfiler des collants, ça me faisait peur mais je reconnais que la sensation était exquise.
Elle me tendit, un pantalon noir très slim, ce qui faisait ressortir ma finesse, elle l’associa avec un top jaune, j’étais très mal à l’aise car le string ressortait du pantalon. Ma mère me dit que je devais m’habituer.
Puis elle me fit asseoir devant la glace de sa coiffeuse.
Elle me guida dans les mystères du maquillage, elle me dit que je devais apprendre car elle ne serait pas toujours disponible. Je commençais par une base, puis le fond de teint pour cacher ma peau trop claire, un peu de poudre, puis un fard à paupières bleu lagon pour répondre à la couleur de mes yeux. Le plus difficile fut l’eye-liner, mais je réussis à peu près.
C’était effrayant de voir comment le visage que je connaissais commençait à ressembler à celui d’une jolie fille ! Maman ne disait rien mais souriait, pendant que j’étais choqué !
Alors elle a commencé à me coiffer avec son fer, lentement mais sûrement elle a transformé mes cheveux fous en une coiffure, non seulement féminine mais qui mettait mon visage en valeur !
Sans prévenir, maman se servit d’un instrument pour percer mes oreilles, puis elle glissa dans les trous deux créoles dorées. Elle me tendit les chaussures ; j’ai passé les talons, et je marchai vers le miroir. Ma plus grande crainte se réalisait, je ressemblais à une fille ! Il ne restait rien de celui que j’étais avant.
Je ne voulais pas sortir ainsi, je pensais que mon calvaire allait prendre fin dès maintenant mais j’étais loin du compte. Maman voulait sortir faire des courses, elle disait qu’une fille devait avoir ses propres vêtements. Je ne comptais pas rester dans cette tenue plus que nécessaire mais elle insistait.
Maman revint avec un sac à main noir, me le tendit et se dirigea vers la porte, ne s’arrêtant que pour vérifier que je la suivais bien. Je ne le voulais pas, mais je le fis. Cette première sortie dehors fut terrible, et je courus vite dans la voiture et vis que maman riait !
Ne t’inquiète pas tant ! Tu as juste l’air d’une délicieuse jeune fille, et personne ne peut soupçonner que tu es quelqu’un d’autre quAlex, ma fille ! Il vaut mieux que tu t’habitues. Qui sait peut-être que te mettras à aimer cela !
Maman me prit gentiment le bras et nous avons commencé à marcher, je n’avais pas d’autre choix que de la suivre. Elle marchait normalement et je n’ai eu aucun mal à la suivre, seulement je marchais mal avec mes talons hauts.
Nous sommes rentrées dans un magasin de lingerie et maman prit des modèles différents de culottes, deux soutiens-gorge, sans jamais me demander si j’aimais ou non. Maintenant qu’elle avait ce qu’elle cherchait, j’espérai que nous allions sortir, mais non. Elle se rendit au rayon des chaussures, me disant qu’il me fallait des chaussures confortables, des chaussures pour l’école, une paire de talons habillés, et des chaussures de sport.
De là nous sommes allées dans un magasin de maquillage, un de ces magasins avec des démonstratrices et maman a acheté les produits que la vendeuse me conseillait.
Autant je me trouvais belle quand maman m’avait maquillée, autant je me trouvais deux fois plus jolie maintenant. Ma peau était lisse et veloutée.
Elle m’entraîna dans une boutique de fringue où elle m’acheta deux robes, deux jupes, des chemisiers, des tops. Je me sentais embarrassée lorsque maman me les fit essayer dans la cabine mais elle me dit qu’ils étaient parfaits et je devais les garder.
Nous sommes enfin rentrées à la maison, je n’avais pas perdu toutes mes angoisses de marcher dans la rue, mais cela allait mieux, je prenais l’habitude…
Maman voulut que j’essaye mes jupes, mes robes. Elle m’aida à me dézipper et j’allais dans ma chambre, passais ma première robe et j’eus un choc ! Je ne m’étais pas rendu compte que la robe était si décolletée et les deux monticules créés par mon nouveau soutien-gorge se voyaient nettement.
Ma sur me tendit un sac de plastique contenant un uniforme pour travailler, en effet, le pari prévoyait que je prenne aussi sa place dans son boulot étudiant.
J’ai parlé avec mon patron, il sait que tu me remplaceras, mais je ne lui ai pas dit que tu étais un garçon, de toute façon en te voyant il ne t’aurait pas cru. Voici mon planning. Ma fille, tu es terriblement sexy ! Allez à demain à l’école.
J’ai pris le sac et l’ai regardé partir, je sentis de nouveau ce poids dans l’estomac… Maman me dit que je ferais bien de rester habillée comme cela le reste de la journée pour m’habituer, ce que je fis et que ce soir elle me préparerait mes affaires pour demain à l’école. Une jupe, un chemisier avec des collants, des chaussettes basses et mes chaussures basses. Je devais me lever de bonne heure pour qu’elle puisse m’aider à me maquiller, à me coiffer. Elle avait aussi préparé une chemise de nuit, une nuisette en nylon.
Pas si facile d’être une fille…